Ce soir je me recroquefille me raputisse me renconne
Dans ta mâlitude
Ce soir j’en ai envice
Naître plus rien qu’une assouverture
Défleure-moi
Désêtre-moi de la bête aux pieds
M’épouvantise bourrée de paille de fer
Évertuée sur le coup
Ce soir j’en ai envice
Âmort
Accorte perdue
Tu auras toutes les tartes en main
Ce soir je me féminictimise
Faisons de moi quelque chose d’inimbitable
Emphallucée à plein
Vitirée jusqu’à l’os stylité
Affroutre-moi par toutes les crevisses (si vierges soient-elles)
J’en ai tellement envice
C’est comme une vagine une mhoule qui me saoulèvre irrésistible
Et m’avortonne enfin
Naître plus rien
Que ta masse turban critique et rutilant
Tournant autour de ta muqueuse
Tu frotteras ton diamant dur en stéréo dans mes amplis
69 tours dans mon macrosillon
Ce soir j’en ai envice follement envice
Éprends-moi
Marave-moi le désirâble
Mésabuse de moi
Rabaise-moi plus bas queutaire
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Catégories : Vers libres
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Ventre ouvert
Catégories : Heptasyllabes (7)Con percé de part en part
Par membrus trop imbéciles
Ventre matériau fissile
Éclatant de désespoir
Au petit jour de souffrance
Rare la lumière entrait
Quand d’un baise plus feutré
Giclait la dernière instance
Con rubis corps enfantin
Monnayé du bout des pines
Ventre ouvert qu’on assassine
Fourré de queues de pantins -
La violence continue pendant les travaux
Catégories : Octosyllabes (8)Me renversant dessus la terre
M’arrachant voile et blanc hennin
M’écartelant le féminin
Le clouant de ton cimeterre
Déchirant mes intimes vaux
Tirant poussant sous l’œil des nues
Mordant à mes mamelles nues
Poursuivant violent les travaux
Giclant en mon ventre ta goutte
Me foutant le corps à l’envers
Le délaissant encore ouvert
M’ayant enfin toute à toi
TOUTE ! -
En goguette
Catégories : Heptasyllabes (7)Viens avec moi en visite
On hantera les bas lieux
Je sens que ta langue hésite
À fendre au tréfonds du pieu
L’eau de ce con oublieux
Ta narine trop bien née
Cherchant l’air tombée des cieux
Ne rencontrant que fumée
Certes ces gogues lilas
Ont d’âcres relents qui guettent
Mais sois brave ce con-là
T’emmènera en goguette
Fous le bout de ta languette
Dans le cloaque tâtant
La fenêtre d’échauguette
Qui dégouline et t’attend -
L’évasion
Catégories : Octosyllabes (8)Lime lime ô limeur sublime
Agite-les mes blancs limons
Mes haillons de cuir les élime
L’épaisseur de ton être intime
Ne mérite pas de sermon
C’est du nanan loin de la frime
Que précipitent nos enzymes
Depuis ton haut mât d’artimon
Ce cierge blanc nous réanime
Pousse à la roue enfle la rime
Grosse ainsi que nous l’estimons
Tâtons le ciel au bout des cimes
Morsure en moi qui désopprime
Je veux ruer dans les timons
Mes freins et mes mors les supprime
Va jusqu’au fond va jusqu’au crime
Toujours plus haut plus en amont
Pousse la clim à plein régime
Même si la vie n’est que mime
En limant nous la rédimons
J’en ai rêvé I had a dream
Lime lime ô sans cesse lime
Lime à réveiller les démons
Jamais ne grippe ou ne t’arrime -
Un poil ou deux de chance
Catégories : Octosyllabes (8)J’ai mis mon cul dans la balance
Offert à ceux qui portent lance
Ouvert à ceux qui portent haut
Belle pourpre à luisants rehauts
J’ai mis mon cul là où s’élancent
Tant d’étendards et de hérauts
Qu’avec un poil ou deux de chance
Il trouvera son Roméo -
Didier doigts-de-feu
Catégories : Jocelyn WitzMa nouvelle nouvelle comicochonne.
À propos d’un pauvre garçon timide victime des appétits des femmes…
https://www.atramenta.net/lire/didier-doigts-de-feu/95250
♥
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La doublure
Catégories : Hexasyllabes (6)À travers les crevés
Trouant ta peau de fille
On devine que brillent
Tous les nectars rêvés
Oh mes yeux se dessillent
Mon cœur est arrivé
J’aperçois la doublure
De ton être tout nu
Il s’ouvre à moi connu
Jusqu’au con de guipure
Que je découds menu
Arrachant tes pelures
Nul n’en doute au revers
Tu es deux fois plus belle
Ta pulpe mirabelle
Lustre les univers
Mon ventre s’en rebelle
Mais j’ai les yeux ouverts -
Entre tes berges vaginales
Catégories : Octosyllabes (8)Les cuisses pendues à mon cou
Tu m’embrassas à pleine vulve
Je faillis me noyer d’un coup
Dans cet affolant pédiluve
Pour un peu j’en perdais le goût
Du jus de verge et des sueurs mâles
Tu me menais par le licou
Entre tes berges vaginales
Les cuisses pendues à mon cou -
Ripaille
Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)Le soir on dîne à fleuves épandus
À gibier d’eau à langues baladines
Par l’ocre crevé de nos gabardines
S’écarquillant nos ventres bien fendus
Peuplés de fleurs et de fruits défendus
Le soir on dîne
Le soir on mord de trop tendres amorces
Sans éprouver le début d’un remords
Si affamées que l’on en perd le nord
Qu’à pleines dents on mâche les écorces
Faisant le joint de nos colonnes torses
Le soir on mord
Le soir on bave un cri un miaulement
De gorge sourd devenues deux épaves
Démontées par la mer qui nous déprave
En nous léchant l’étrave ô mollement
À flots d’orage et sombres frôlements
Le soir on bave
Le soir on gît dans l’âpre après-ripaille
Tout étonnées de ce qui a surgi
On n’ose plus bouger on réagit
À peine on referme nos flancs qui bâillent
Où le plaisir demeure écrit en braille
Le soir on gît -
Que vibrant don
Catégories : Octosyllabes (8)Vos désirs m’ardent, compagnons :
Prenez-moi hard en le trognon !
Que tous ensemble vos tours m’entent
Et par lents frottis me tourmentent,
M’envoyant brailler de langueur,
Telle la langue à Mick Jagger !
Le diable sait si l’assaut d’homme
(Celui qu’on prisait en Sodome)
Me déclenche des ruisselets,
Et combien me nourrit ce lait
Mûri à cœur de bourses pleines !
Venez rensemencer mes plaines
En les forant de vifs brandons !
Mon corps n’est plus que vibrant don. -
Oraison sexuelle
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)Minette ô habile à m’ouvrir en deux
Minette ubiquiste, en voiture, en ville
Au creux des draps ou d’un bois hasardeux
Trompe toujours là qui suce et m’enfile
Minette ô habile !
Minette ô amante au cœur sans pitié
Dont le mufle m’éventre et me tourmente
Qui remet cent fois l’aiguille au métier
Glisse la navette, élargit la fente
Minette ô amante !
Minette ô buveuse happant les sirops
Léchant l’écume et la vague mielleuse
Hissant l’eau du puits jusqu’au désir haut
Et dévorant l’omelette baveuse
Minette ô buveuse !
Minette ô cruelle appuyant sur les
Plis de l’ineffable oraison sexuelle
Dont tu épaissis sans fin les ourlets
Avant d’errer à travers la ruelle
Minette ô cruelle !
Minette ô baliste, ô engin super
Auquel pas une excitée ne résiste
Machine fourbe à envoyer en l’air
Qui sape et affouille, ébranle et insiste
Minette ô baliste !
Minette ô remède à tes propres maux
De nos jours banals sublime intermède
Guérir inventé par les animaux
Minette dont le divin baume m’aide
Minette ô remède ! -
À tout casser
Catégories : Heptasyllabes (7)L’odeur de ton cul m’esclave
Sa vue m’a rendue marteau
Mais bientôt je serai brave
À te planter le couteau
D’un olisbos en le dos
De ce rond tyran si suave
Oui je saurai transpercer
Ton bas morceau de l’échine
Du bois verni d’une épine
Aux nœuds dur entrelacés
Baisant ton cul qu’invagine
Un anus à tout casser -
Plus haut ! Plus fort ! Plus goulûment !
Catégories : Octosyllabes (8)Je vends ma bouche aux fols en chair
Qui la prendront pour exutoire,
Y vidant de leurs génitoires
Ce trop-plein de vie qui m’est cher :
Dix gouttes de bonheur casher.
Sur mes seins nus, qu’on renchérisse !
À qui sur moi lève la main,
Je livre ces cousins germains
D’où sourdent des soupirs complices
Dès que doigts d’hommes les pétrissent.
Je vends ma chatte au plus enflant,
À celui qui la mieux remblaie,
À qui cautérise la plaie
D’un fer nécessaire et brûlant
Forçant sa voie entre mes flancs.
Mon cul se cède à la criée
À des donneurs d’ordre juteux
M’investissant bien le péteux,
Car moins me chaut d’être priée
Que prise en main puis étrillée.
Poussez plus haut ! Faites monter
L’offre au-delà du raisonnable !
Emportez l’enchère et le râble !
Ce paradis pour effrontés,
Je le destine aux mieux montés. -
Ça manque de vent
Catégories : Hexasyllabes (6)Fendue comme un compas,
Je m’élance à grands pas,
Ivre parmi des mâles
Ne me soupçonnant pas
La chaleur animale,
Goule phénoménale,
Qu’il suffirait d’un rien
Pour que l’un d’eux inhale.
Bave donc, ô vaurien,
Dont le poil aérien,
Sous ma jupe en corolle,
Dresse le nez aux chiens.
Fendue, je les affole
À rôder là, frivole,
Espérant ardemment
Que mes habits s’envolent…
Mais ça manque de vent,
Et aucun poursuivant
N’arrive et démaillote
Mon clandestin évent.
À quoi bon, jolie sotte,
Oublier ta culotte
Si, tes tendres appâts
Pourtant nus sous la cotte,
Fendue comme un compas,
Tu t’ouvres à grands pas
La foule indifférente
Qui ne te baise pas ? -
Cabales d’amoureuses
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Si ton ventre est mouillé, le mien ne l’est pas moins,
Que chacun de tes regards creuse,
Et sache que mes mains ne seront plus heureuses
Tant qu’elles n’auront pas pris ce sexe à témoin
De nos cabales d’amoureuses.
Devant une évidence, à quoi bon reculer ?
À quoi bon nier que renaisse
L’ancien mystère au creux de nos chaleurs épaisses,
Qui fait les envies sœurs, les corps ensorcelés,
Et préside aux longues caresses ?
Laisse-moi le champ libre oh ! soufflons fort et bien
Sur cette braise en nous qui fume,
Dont les lueurs carmin nous hérissent les plumes,
Car ton ventre n’est pas plus brûlant que le mien,
Qui pour toi s’ouvre et se consume. -
Tout mon être est assis au centre de ma rose
Catégories : Hexasyllabes (6)Oui mon corps s’invagine
Par le désir happé
Dès que l’on redessine
L’angle du canapé
Mes habits se débinent
Pas besoin de dessin
Je redeviens poupée
Je m’écarte les seins
Vends ma chair découpée
À l’encan des coussins
Flexible on me dispose
Et me comble à merci
Je prends toutes les poses
Jouissance sans souci
Dans mes cavités roses
L’avenir étréci
Dort au-delà des choses
Tout mon être est assis
Au centre de ma rose
Ou s’imagine ainsi -
Rééducation sentimentale
Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)Ce soir à la brune
J’irai sans rancune
Piner grand-maman
Cette fleur sauvage
Qui malgré son âge
Mouille abondamment
Je mettrai la liesse
En ses vieilles fesses
Et dans ses cheveux
Des flocons de jute
Car elle était pute
En mil neuf cent deux
C’est au crépuscule
Que souvent j’encule
Cette aïeule à cash
Espérant en douce
Qu’à trop de secousses
Son cœur usé lâche
Crevant pour la thune
Sa rondelle brune
Je songe à demain
Mémé dans sa tombe
Je ferai la bombe
Du soir au matin
Demain à l’aurore
Je foutrai encore
Son con tendrement
Baiserai sa bouche
Pour qu’elle me couche
Sur son testament
Dès lors riche à bloc
Oubliant la vioque
J’irai m’abreuver
À ces minaudantes
Juste adolescentes
Qui me font rêver
Sur l’air de « Éducation sentimentale » (Maxime Leforestier)
Paroles de Jean-Pierre Kernoa
https://www.youtube.com/watch?v=e3yTu7AFxnI -
Ça va comme ça !
Catégories : ChansonToi le vit que je n’ai jamais eu
Combien de moules et de culs
Nous aurions pu fourrer ensemble
Sitôt atteinte la puberté
On aurait gaiement culbuté
Toutes ces filles qui me ressemblent
J’aurais appris les doigts dans le nez
L’art tout viril et raffiné
D’agrandir les trous des moukères
Sûr qu’aussi on se serait fichu
Parfois dans un beau moustachu
Surveillant pas bien ses arrières
Mais tu n’es pas là, y a que la fente !
Je veux la paire à mon derrière !
Être une fille, ça va comme ça !
Toi le vit que je n’ai jamais eu
Si tu savais ce que j’ai pu
Me ramoner en solitaire
Si tu ne m’avais pas fait défaut
J’aurais été bien moins nympho
Juste un don Juan très ordinaire
Si la vie s’était comportée mieux
Elle m’aurait procuré un nœud
En lieu de puits qui fait des flaques
J’aurais connu dans cet univers
De phallocrates et de pervers
Le bon côté de la matraque
Mais tu n’es pas là, y a que la fente !
Je veux la paire à mon derrière !
Être une fille, ça va comme ça !
Toi le vit que je n’aurai jamais
Je suis moins seule d’avoir fait
Quelques emplettes hier en ligne
Je t’ai remplacé, tu me pardonnes
Par un dildo en silicone
Dont je régale mes copines
Sur l’air de « Mon frère » (Maxime Leforestier)
https://www.youtube.com/watch?v=dB5DXulZozU -
Comme en quarante
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Escadrons de l’amour fondez fondez sur moi
Depuis l’autre bout de l’Europe
Venez mettre le corps et le cul en émoi
De Bella la vile salope
L’an quarante déjà m’avait vue me donner
À des Teutons tout allégresse
Foutre avoué est plus qu’à demi pardonné
M’apprit le commandant SS
J’éprouvai dans ma chair la Gestapo d’Hitler
Aux profondes caves humides
Où l’on vous fout des nuits durant la motte en l’air
À coups de francfort dans le bide
Quelques années après putain à Saïgon
J’accueillis le cœur plein de joie
Les boys américains napalmant mes lagons
Et déchirant mes bas de soie
Je fus en Algérie quand les bouillants Français
Torturant gaiement l’âme pure
M’enseignèrent qu’on peut au besoin s’enfoncer
Un bazooka dans l’échancrure
De guerre en génocide en proie à tous les fronts
Je bus subjuguée au missile
De mille assassins qui jamais n’assouviront
Ma soif de plaisirs difficiles
Escadrons de l’amour revenez me violer
Islamistes Chinois ou Russes
Ma pauvre chatte attend sa frottée à miauler
Qu’on vienne lui secouer les puces !
(Joyeux 11 Novembre !...)