Jutez pour moi !
Je vous promets monts et merveilles
Des pétasses à tu et à toi
Belles et fendues jusqu’aux oreilles
Jutez pour moi !
Partout des meufs superbandantes
Aux trois quarts nues selon la loi
Et malheur aux contrevenantes
Jutez pour moi !
Des vierges comme s’il en pleuvait
Dont la chatte ondule et chatoie
Fleurant l’ambre et le sénevé
Jutez pour moi !
De gros nichons pour oreiller
Des foufs trempées pour rince-doigts
Ah ! c’est sûr on va s’en payer
Jutez pour moi !
Fini les mâles malheureux
Aux filles de porter la croix
Livrant pour nous leur corps moelleux
Jutez pour moi !
À chacun son grouillant harem
Mille fois mieux qu’au Walhalla
On ne compte pas quand on aime
Jutez pour moi !
Tout homme aura rang de héros
De sultan de führer de roi
Patriarcat 2.0
Jutez pour moi !
Elles vous nommeront Monsieur
Jamais n’élèveront la voix
Filant doux et baissant les yeux
Jutez pour moi !
Le matin pipe obligatoire
Un p’tit effort mesdames on boit
Et glou et glou là pas d’histoires
Jutez pour moi !
Vaisselle aspi torcher les gosses ?
Citoyen dis ça va de soi
C’est toi le patron toi le boss
Jutez pour moi !
Pas de Chéri j’ai la migraine
Ordonnez Salope ouvre-toi !
Alis Babas montés en graine
Jutez pour moi !
Chasse aux femelles le dimanche
Vous les verrez toutes aux abois
Nibards au vent culotte blanche
Jutez pour moi !
Ces enculées de féministes
Sur la grand’place un jour par mois
Subiront le pal et le fist
Jutez pour moi !
Pour vous de juteux cons velus
Offerts à l’embarras du choix
Pour moi le pouvoir absolu
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Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)
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Le prof
Catégories : Octosyllabes (8)Pour additionner un et un
Faut vraiment pas compter sur Matt
Mais lorsqu’on vient à quatre pattes
Se dénombrer les poils pubiens
Il a soudain la bosse des maths
Allez savoir à quoi ça tient
En toute matière Matt est nul
Pour l’orthographe une vraie bite
En langues OK à la limite
Mais suffit que j’ôte mon pull
Le génie tout à coup l’habite
Et sa science fait des émules
Ainsi ce mec pour qui l’école
Ne fut jamais qu’un mauvais rêve
Mériterait sitôt qu’il lève
Sa férule le prix Nobel
Il est le prof et moi l’élève
Trois heures par jour de gaudriole -
Ouvre tout grand mon cœur
Catégories : Hexasyllabes (6)Avec un accent anglais à la Jane Birkin...
Be my girl friend baby
À nous le no-male’s-land
Les mecs fini ! zobi !
Pas besoin d’alibi
Be my girl friend sugar
Les goudous font le trend
Honnis soient les dragueurs
Ouvre tout grand mon cœur
Be my girl friend darling
Tétant nos whiskies blend
On est loin du jumping
Des crétins sans feeling
Be my girl friend my love
C’est D-Day ce weekend
Qu’on boive à nos mangroves
Nos cocktails Molotov
Be my girl friend baby
À nous le no-male’s-land
Les mecs fini ! zobi !
Pas besoin d’alibi -
Jungle bells
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Or un soir de Noël je déballai ses boules
Pour y lécher les ombres du jour finissant
Pour y sucer d’amour ces longs parfums puissants
Dont mon ventre se saoule
Son arbre ayant poussé un cimier indécent
J’en rongeai la racine avant que ne s’écroule
Ce bon géant pataud palpitant sous la houle
Chaude et gorgée de sang
Des lèvres je noyais son œil sous mes salives
Lorsqu’abrupt il plongea pour s’en aller ancrer
Dans ma gorge espérant boire enfin les secrets
De sa bouteille dive
Ô blancheur de sa panse aux plis gras et sucrés
Ô désir qui m’étrangle avec son front d’ogive
Comme il branla longtemps ma bouche à la dérive
D’un viol rude et sacré
Oui un soir de Noël je déballai ses boules
Pour nous redevenir l’un à l’autre présent
Veillée sombre en vue de repriser en baisant
Nos rêves qui s’écroulent -
Le petit Noël de Jean et Jack
Catégories : Jocelyn WitzMéfiez-vous des Pères Noël !
Arrachez-leur la barbe et vous constaterez comme moi qu’à l’instar des putains du Bois de Boulogne, les trois quarts d’entre eux sont des travelos.
Ce qui ne les empêche pas d’enfiler tout ce qui leur tombe dans la hotte, bien au contraire.
Quand je pense que les enfants les adorent…
Bref, en lisant « Le petit Noël de Jean et Jack », conte édifiant et véridique, vous saurez tout sur cette abominable engeance qui revient à chaque solstice d’hiver hanter les grandes surfaces et pousse l’abjection jusqu’à caresser en public nos chères têtes blondes.
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Des gars profonds
Catégories : Ennéasyllabes (9), Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)La motte en feu sous l’œil des motards
Cave nue mal éclairée
Et la nuit sans fard
M’a violée
Un vieux plaid sale et puant le chien
Muscles dragons électriques
Leur cran sur un sein
Qui me pique
J’ai hurlé dans le sang du chiffon
Ce plaisir-là m’épouvante
Plaie des gars profonds
Plein la fente
Mais chair vomie déchirée d’odeurs
Ne fuit pas dans l’aube grise
Reveut le bonheur
D’être prise -
Dura sex, med lex
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Dur, dur à la peine
T’as encor pris des cachets
Le stylet que tu dégaines
C’est pas du papier mâché
Dur, dur à la tâche
Plus tu te shootes aux poppers
Plus mon corps fuite et s’attache
À ta béquille perverse
Dur, dur, ô tu dures !
Je chante des mélopées
Et tu me fous l’échaudure
Avec ta pharmacopée
Dura sex, med lex
L’idole à dilatation
Dresse un marteau de silex
Dans ma grotte sous pression
Aimons-nous sans concession
À en crever les Durex -
Libation
Catégories : Heptasyllabes (7)Ô afro de mes débauches
Noir décalque d’Aphrodite
Par tes cuisses monolithes
Par ta panse à l’ample poche
Par tes lèvres chrysalides
Par la pourpre de tes bouches
Par ton œil luisant manouche
Ténèbre aspirant le vide
Par tes mondes d’aréoles
Par tes laines à tout crin
Par tes muscs par leur écrin
Par ces mains dont tu m’immoles
Par ton rire et sa puissance
Par ta denture blanc-bleu
Par ton con qui pleure et pleut
Pour célébrer ta jouissance
Par ta plume de charbon
Par tes pudeurs d’enfant sage
Par les lointains paysages
De ton verbe vagabond
Pour toi Vénus hottentote
Au derjo gonflé de vie
Black afro de mes envies
Libation dans ma culotte ! -
Dans l’antre clive
Catégories : Octosyllabes (8)Arrière ô ces masses énormes
Qui font le cœur concupiscent !
Ton cul fourbe, ton boule hors normes
Pèse sur ma bouche et mon sang,
Quand toujours plus bas je descends
Dans mon amour profond des formes.
Je suis devenue ton fauteuil,
Bidet que tu califourchonnes,
Qui te nettoie l’étroit à l’œil,
Et moi, vaincue, je m’abandonne
À tes envies les plus cochonnes
En me chiffonnant l’écureuil.
Popotin somptueux ! Derrière
Formant mon unique horizon !
Sens-tu s’envriller la tarière
Et se couler le doux vison
De ma langue dans la prison
De ce puits privé de lumière ?
Viens-t’en plus près, viens m’étouffer,
Me pomper l’air et la salive
À force de désir loufé !
Ne retiens pas la brune olive !
Je m’engloutis dans l’antre clive
De tes fesses pour tout bouffer… -
Le deal
Catégories : Octosyllabes (8)Là sur sa fente à demi close
Il chavirait des affluents
Et ma langue au désir gluant
Léchait ce blanc, suçait ce rose
De leurs voluptés à mon su
Je faisais mon miel sans mot dire
Savourant le goût du martyre
Chaud et lacté, tendre et moussu
Parfois je pouvais mettre aux lèvres
Un bout de gland déjà ridé
Et rêver qu’il me possédait
Comme il l’avait prise — ô ma fièvre
Jamais cependant je ne pus
Me voir baisée à part entière
De mon cœur ils faisaient litière
C’était le deal dès le début -
Je veux des mains sur mon cou
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Mous ton sexe et notre amour
Molles nos vies sans violence
Je me vois percée de lances
Nuit et jour
Fuyant la baise étiolée
Je veux des mains sur mon cou
Être nue rouée de coups
Puis violée
Au cul les bonheurs bourgeois
Et les miaulements timides
Entre le feu et le vide
Pas le choix
Molles nos vies sans violence
Mou ton amour mou ton nœud
J’ai au ventre un blanc un creux
Turbulence -
Retour de bâton ?
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)J’ai prêté la main à tant de branlettes
Que le souvenir
M’en poursuit, farouche, et, pour me punir,
Me monte à la tête.
Trop souvent je vois des doigts caressant
Mon rivage intime,
Qui frôlent, qui vont, qui viennent, qui liment,
Me brûlant les sangs.
Je les sens entrer, fendre mes muqueuses
Et me les violer ;
Mes miaulements ne font qu’accélérer
Leur gigue moqueuse.
Ô doigts de fantôme, à me masturber
Vous me rendez folle !
J’en perds appétit, sommeil et boussole :
Vous me perturbez !
Si jamais je me tapis sous la couette,
C’est bien pis encor,
Dix spectrales mains m’arrachant du corps
De longs cris de mouette.
J’ai prêté la main jadis, à tâtons,
À tant de caresses
Qu’aujourd’hui je jouis sans cesse et je stresse…
Retour de bâton ? -
Une vie de patachon
Catégories : ChansonVice, ô mon vice, lorsque tu dévisses
Ma chatte avec ton tire-bouchon
Vice, ô mon vice, j’en ai l’orifice
Qui bave comme un vieux cruchon
Agrippé à mes hanches un peu rondes
Tu faufiles ton andouille carmin
Et de l’air le plus vicieux du monde
Tu m’empales en un tournemain
Un tour de…
Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses
Ma chatte avec ton tire-bouchon
Vice, ô mon vice, j’en ai les varices
Qui me remontent jusqu’aux nichons
Tu vois, depuis le premier jour qu’on s’aime
Frappée par ton énorme moyeu
Oubliant jusqu’à ton nom de baptême
Je t’ai dit les yeux dans les yeux
Serre-moi la…
Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses
Ma chatte avec ton tire-bouchon
Vice, ô mon vice, j’en ai les écrevisses
Comme des rubis en cabochon
Je me demande pourquoi tu te retires
Après deux heures à peine c’est pas sympa
J’ai besoin plutôt qu’on me re-tire
Ton amour je ne m’en lasse pas
Mais tu t’en…
Fiches, ô mon vice, je t’en prie, de grâce
Prends-moi encore le bourrichon
Pour moi, mon vice, quoi que tu me fasses
C’est une vie de patachon
C’est une vie de patachon
Je te kiffe plus que le chichon
Reviens, reviens, mon gros cochon
C’est une vie de patachon
C’est une vie de patachon
(ad lib.)
Sur l’air de « Biche, oh ma biche » (Frank Alamo)
https://www.youtube.com/watch?v=skJr2fQtnNc -
Buzz-moi encore !
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Sitôt entré il me fout ventre à terre
Sans nul hello ni s’être dévêtu
Il m’aime à couillons rabattus
Trou dans son agenda totalitaire
Baisée coup sur coup, prise à fond de train
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint
Moi coulante je mets les bouchées doubles
Et me donne à lui à tombeau ouvert
Monte en flèche dans l’univers
Si haut que mes sens, mes pensées se troublent
Buzz me travaille à vitesse grand V
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…
Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
Je faisais qu’entrer et sortir
Tu sais bien, je suis surbooké, chérie -
Stances spermatiques
Catégories : Jocelyn WitzDix poèmes au bon goût de mâle
Dont quelques inédits
100 % bio !
https://www.atramenta.net/lire/stances-spermatiques/95171
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Le feu au cul
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)À l’appel de la chair j’accours et je me viande
Ma belle âme jamais n’arrive à m’alpaguer
Je saute Pierre et Paule et me laisse draguer
Sans qu’aucun séraphin ne me coince et gourmande
Suffit d’être aux aguets
Empoignant vits et cons je m’en fais des guirlandes
De toutes les couleurs car pourquoi ségréguer
Sans la nique ici-bas ce serait guère gai
Je suis l’amie de tout ce qui mouille ou qui bande
Inuit ou Portugais
Oui j’ai le feu au cul nuit et jour j’ai les glandes
Qui m’envoient culbuter sur des tempos reggae
Sauter des Rubicons passer des reins à gué
À l’appel de la chair ô j’accours et me viande
Sans jamais fatiguer -
Nées sous le signe des Gémeaux
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Plus réunies que sont les fesses
Il faut de pair nous lutiner
Notre amour jamais ne s’affaisse
Vous comprenez ?
Si vous pinez le con de Marthe
En même temps sucez le mien
Pas question que l’une s’écarte
Sachez-le bien
Régalez-moi à la seconde
Où vous la menez au plaisir
Ensemble la brune et la blonde
Veulent jouir
N’oubliez pas : votre bon foutre
Nous revient à toutes les deux
Ayez soin de vider vos outres
Bien au milieu
Nos langues iront à l’ouvrage
Ronronnant et s’entremêlant
Pour vous nettoyer l’outillage
D’un même élan
Mais si vous manquez ridicule
À ces lois de notre amitié
Nous vous broierons les testicules
Pas de pitié
Nous sommes sœurs je le confesse
Nos cœurs sont un : inentamé
Plus réunies que sont les fesses
À tout jamais -
Quand les boussoles s’affolent
Catégories : Octosyllabes (8)Pour le blanc fessier d’Aliénor
Tout mec divague et perd le nord
Leur aiguillon tremble et s’agite
Leur creux rafiot prend de la gîte
Il en vient des gras de Francfort
S’épuisant en violents efforts
La meuf à l’âme boréale
Se fout pas mal des fort des Halles
Pour elle ils déploient des trésors
De vains baisers (coquin de sort !)
Mais elle au lit se montre arctique
Peu lui importe la tactique
Les seins lactescents d’Aliénor
Lui valent fleurs et montre en or
Et plus d’un crut se la soumettre
La sondant de son thermomètre
Il est même un contreténor
Au regard ardent d’athanor
Qui vise une Aliénor conquise
Veut lui voir mouiller les banquises
On la juge au vu de son corps
Adepte des câlins record
Alors qu’elle a le cœur polaire
Neige sur béton cellulaire
Ô cime inviolée l’Aliénor
Dont l’œil luit tel un Koh-i Nor
Reste au paddock un bloc de glace
Où les donjuans font du surplace -
Femme viscère
Catégories : Heptasyllabes (7)Je suis le tube à essai
Un simple tube à baiser
L’égout, le drain, la tuyère
Pour l’évacué vers l’arrière
Une conduite, un canal
Pour l’éjecté séminal
Limez ma culasse à l’aise
Puis lâchez la mayonnaise
Tunnel autonettoyant
S’ouvre charge aux assaillants
De ramoner à plein tube
Son boyau pendant les pubes
Réduite à l’être intestin
Je savoure mon destin
Étroit de femme viscère
Essentielle et nécessaire
L’amour n’est pas compliqué
Aux yeux d’un tube à niquer -
Un monde d’Èves
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Le tarin plongé dans sa moule
Je la grignote à vif
Et des grandes eaux qui s’écoulent
M’en tartine le pif
Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
J’aime une fille à la folie
J’aime une fille à peine éclose
Fraîche comme un torrent
Pâle comme un bouton de rose
Au pétale odorant
Dont je fais miel en butinant fontaine
Son petit con à perdre haleine
Son petit con plus nu que paume
Qu’elle épile avec soin
Son con de satin qui embaume
Le musc et le benjoin
Je le boulotte et m’y plongerais toute
Tant je la kiffe ma louloute
Tant je la kiffe et la soulève
Par ma lécheuse ardeur
Que nous fondons un monde d’Èves
Sans le moindre emmerdeur
Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
Buvant à sa chair acajoue