Zombi l’amour zombi
Du fond du cimetière
J’ai laissé mes habits
Pour t’être tout entière
Zobi la mort zobi
Ma chair molle et putride
A retrouvé l’envie
D’obéir à son guide
Soumis ce corps soumis
À ta raideur sorcière
Il oublie les fourmis
Rouges qui le rongèrent
Zombi l’accord zombi
De mon âme en chiffon
C’est sûr c’est pas Bambi
Mes membres se défont
Mon sombre sang subit
Ton ascendant vaudou
Caillots noirs et rubis
Autour de tes mots doux
Nécromant de Zambie
J’épouse à fond ta foi
Si j’ai les foies tant pis
On ne vit que deux fois
Gronde l’amour grandit
À coups de bite occulte
On aura un baby
Mort-né aux yeux d’adulte
Zombi ventre zombi
En moi décomposée
Débris le cœur vrombit
À me sentir baisée
(Joyeux Halloween !...)
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Catégories : Hexasyllabes (6)
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Les guiboles à Denise
Catégories : ChansonLaisse les guiboles à Denise
Va pas p’loter l’cul d’Élise
Sans ça je fais mes valises
Dès d’main matin
Reste loin des autres filles
Même si elles ont les yeux qui brillent
La plus belle, la plus gentille
C’est moi, crétin
Je t’ai bien vu les mater tout à l’heure
Ta queue frétillait déjà
Si tu veux me mettre de sale humeur
Wo-oh ! continue comme ça
Laisse les guiboles à Denise
Pas touche aux nichons d’Maryse
Sinon j’te jure j’pique une crise
À la maison
Ne t’approche pas d’mes copines
T’avise pas d’leur faire des mines
Ou alors gare à ta pine
Et tes roustons
On aurait jamais dû v’nir à cette fête
Chaque fois on dirait qu’tu mutes
Tu baves et transpires comme une bête
Un clebs en rut
Laisse les guiboles à Denise
(ad lib.)
Sur l’air de « Les gondoles à Venise » (Sheila et Ringo)
https://www.youtube.com/watch?v=jQyjEaoUPvg -
J’ai plaqué Rémi
Catégories : ChansonDonne-moi ta chatte et prends la mienne
Mets tes lèvres là, fais-moi des mimis
La nuit est à nous, vive les lesbiennes
Mais oui, mais oui, j’ai plaqué Rémi
Laissons de côté tous nos problèmes
Je suis pas venu pour faire un rami
J’veux te voir à poil et lécher ta crème
Mais oui, mais oui, j’ai plaqué Rémi
Donne-moi ta chatte et prends la mienne
Fous-y tous les doigts, sois ma bonne amie
À bas les machos à la mode ancienne
Mais oui, mais oui, j’ai plaqué Rémi
Je vais sur mes soixante
J’ai des rides partout
Et d’la peau d’orange
T’es guère plus reluisante
Mais qu’est-ce que ça fout ?
Viens qu’on se mélange !
Donne-moi ta chatte et prends la mienne
Viens me la sucer, vois comme elle frémit
Mon cul t’appartient quoi qu’il advienne
Mais oui, mais oui, j’ai plaqué Rémi
Fini les turlutes et le jus d’quéquette
Fini l’enculade et les infamies
Arrosons la chose en faisant minette
Mais oui, mais oui, j’ai plaqué Rémi
Donne-moi ta chatte et prends la mienne
Broutons l’une l’autre nos anatomies
Avant qu’Aurélien ton mari revienne
Mais oui, mais oui, j’ai plaqué Rémi
Donne-moi ta chatte et prends la mienne
(ad lib.)
Sur l’air de « L’école est finie » (Sheila)
https://www.youtube.com/watch?v=sxr7Zpguz5w -
L’autel de passe
Catégories : Hendécasyllabes (11), Hexasyllabes (6)M’étant endormie dans la maison du Christ
Je sentis en moi pénétrer le mystère
De la religion ce culte de l’austère
Nom du Père et du Fist
Le Seigneur Jésus vint me battre la coulpe
Avec tant d’amour que je voulus manger
Son corps il avait un beau membre étrange et
Long comme un bras de poulpe
Se posa alors sur mon ventre le Saint
Esprit oiseau immaculé qui au terme
De ma confession becta gaiement le sperme
Divin d’entre mes seins
La Vierge Marie sautant de son icône
Me retourna l’âme et remit les péchés
Par-derrière absoute au prix de lui lécher
Son vit de silicone
Depuis j’ai suivi la messe assidûment
Sans grand résultat mes envies vocifèrent
Si tu reviens pas Dieu moi j’irai me faire
Voir chez les musulmans -
Miel et anis
Catégories : Hexasyllabes (6)Le mieux sentant des lys
Pousse sous ton pubis
Ses longs pétales mauves
Renferment une alcôve
Fleurant miel et anis
Il suffit que j’enfouisse
La truffe entre tes cuisses
Pour qu’avide elle en draine
En pompe le pollen
Et sniffant se réjouisse
Puis ta mouille en remet
Des litres de fumet
Mille parfums explosent
Au delta de ta rose
On n’a plus qu’à l’humer
Déçue de la fumette
Je prise ta minette
Le mieux sentant des lys
Où je me fiche en vis
Qui a perdu la tête -
Lors du bain
Catégories : Décasyllabes (10), SonnetJe baiserai la bouche que tu tiens
Emmitouflée entre tes cuisses pâles
À quoi bon fuir et la prétendre sale
Tu baiseras mon con et moi le tien
Étant cadette ô j’attends et ravale
Ce désir fou qui pourtant me soutient
Qu’ensorcelés tous nos replis pubiens
Mêlent leurs jus à briser leurs pétales
Mais à te voir toujours nue lors du bain
Que nous prenons à deux chaque dimanche
Il se pourrait qu’un de ces jours je flanche
Lors me coulant dans l’eau où nos eaux sourdent
J’écarterai tes jambes mie de pain
Et baiserai ta sublime palourde -
Au pot commun
Catégories : Octosyllabes (8)Un coup dans l’autre, un coup dans l’une
Tel un courant alternatif
Il nous secoue, moi et la brune
Salope aux yeux d’amour lascif
Pas moyen de garder rancune
Un coup ici, un autre là
Traîtresse queue sans préférence
Qui fore et troue nos entrelacs
Pour ne tirer sa révérence
Qu’un coup sur deux de cervelas
Un coup au pif dans la miellée
Nos poils suent cuisses et cheveux
Nos chattes sages, empilées
Qu’il fout à la va-comme-il-veut
À longs coups de pine effilée
Un coup pour elle, un coup pour moi
Tempête au pays de la loose
La brune jouit, chacun pour soi
Et que soient baisées les jalouses
Lui nous a pas laissé le choix
Un coup dans l’autre, un coup dans l’une
Fatal on mouille au pot commun
Gémir aux lèvres de la brune
Se voir tirées main dans la main
Pas moyen de garder rancune -
Et plus encore
Catégories : Heptasyllabes (7)Tant à jouir et tant à faire
Tant de jolis mammifères
À traire en tirant le pis
Qui prendra sur le tapis
Mon cul ce gaillard d’arrière
Tant à cueillir tant d’épis
Gonflant d’amour sans répit
Dont il faut moudre farine
À mêler à la cyprine
De mon cul jamais flapi
Tant de grumes ô sapines
À grimper chasseuse alpine
Jusqu’où s’écoule de blanc
L’exquise purée de gland
Que mon cul a pour copine
Tant d’épieux et tant de plans
Tant de percées dans mon flanc
Tant de ventrées de saucisses
De torpilleurs en Q6
Coulant mon cul d’un coup — vlan !
Tant de jouir sur cette terre
Je veux tout : les militaires
Les méchants et les gentils
Les gros vits et les petits
Oh mon cul a tant à faire !... -
Verser le sel
Catégories : Octosyllabes (8)Bâillant vers toi de tous leurs trous
Nec plus ultra de l’écartage
Ce sont les filles de Carthage
Ce sont les putains de partout
Plus soumises que des toutous
Leur vue te met la queue en nage
Leur œil violet lance un appel
Leur voix te fait grimper au ciel
La bite et parle de carnage
Et de violents remue-ménage
Tu rêves de verser le sel
De ta jute sur ces blessures
D’arracher gonds et déchirures
Pour que monte dans le réel
Leur cri sans fin leur cri de miel
En attendant... qu’on se rassure
Ton vit se donne un tour d’écrou
S’épanche à l’ombre des verrous
Au prix d’à peine une bavure
Malheur aux cons qui te déçurent
À tous les cons d’après le trou
Réclamant tous un autre coup
Ceux des salopes de partout -
Jamais bien loin enfoui
Catégories : Décasyllabes (10)Tu es, tout seul, le feu qui me contient
Mon cauchemar et toutes mes pensées
Tu es la nuit et l’aube qui revient
Me trouvant nue, brûlante et délaissée
Les doigts froissant mes pétales pubiens
Tu es celui qui me tiens enlacée
Même aujourd’hui que tu t’es évanoui
Et mes baises toujours recommencées
N’ont d’autre but que retrouver le oui
D’avant ton non — utopie insensée
Chaque fois que sous un autre je jouis
C’est ton épieu qui de nouveau se plante
Et que l’amant s’appelle Pierre ou Louis
C’est ton prénom que je geins, délirante
Ton cher prénom jamais bien loin enfoui
Tu es le chaud fantôme qui me hante
Nuit après nuit et personne ni rien
Ne te supplée — ô mémoire méchante
Tu es, tout seul, tout mon mal et mon bien
Les doigts rageurs dont je me fous la fente -
La belle aux abois foutant
Catégories : Pentasyllabes (5)À qui la queue fauve
Le museau pressant
Cette fois je sens
Mon sang qui se sauve
Ils sont au moins trois
La langue pendue
À mes étendues
Mouillant mes détroits
Je tremble et me terre
Au mitan du lit
Ils ont tout sali
Me couvrant de terre
Ô biche aux abois
Ô traquée renarde
Qu’on lèche et qu’on larde
Hallali je bois
Cent baves me trouvent
Laie de sanglier
Je veux oublier
Ceux qui me réprouvent
La maîtresse-chien
Aimant qu’on la monte
Geint et jouit de honte
À leurs va-et-vient
Des griffes lacèrent
Ma croupe et mes flancs
Des boyaux s’enflant
Forcent ma tanière
J’ai eu beau courir
Nue et affolée
Ils m’ont acculée
Là sans coup férir
Maîtresse faillie
Nouvel animal
Ignorant le mal
Voulant la saillie -
Tardif et déplumé
Catégories : Décasyllabes (10)Ô triste enfant, renommée pécheresse
Dont on courait pour attraper la fesse,
Qu’est devenu ce céruséen cul
Dont tu rendais les plus braves vaincus ?
Où as-tu mis le corail et la crête
D’or blond pour quoi chacun perdait la tête ?
Où sont les seins lascifs et orgueilleux
Que tu jetais au front des moins curieux ?
Où est l’épée de latex si vorace
Dont tu trouais, taquine, leur culasse ?
Est-ce cet œil rougeâtre et larmoyant
Qui te valait jadis un flot d’amants ?
Voici que, nue, languissant sur ta couche,
Tu ne jouis plus que si ton doigt te touche.
Ah ! Cupidon, que n’es-tu sur le coup
Afin que pût regodiller beaucoup
Celle qui, comme en sa vive jeunesse,
Appelle Amour et se branle sans cesse !
Certes, son con tardif et déplumé
N’exhale plus qu’un trop âcre fumet,
Et l’on hésite à aiguiser les armes
Dont s’armaient tant de messieurs pleins de charme
Qui, ahanant, s’en venaient l’assaillir,
Y emmancher leur désir de jaillir
En gouttelettes de jus effusées…
Ô pauvre vieille aujourd’hui imbaisée,
Triste enfant aux ardeurs inapaisées ! -
La dernière fente
Catégories : ChansonPlante le vit, plante
Comme si tu devais jaillir demain
Dure au moins jusqu’à minuit, minuit trente
Plante, oui, plante
Bourre-moi, laboure
Comme un voyou, comme un fou, comme un chien
Comme si c’était ta dernière fente
Plante, oui, plante
Tu peux m’le mettre où tu veux
Tu peux gicler quand tu veux
Mais pense à ma chagatte
Il faut qu’tu l’éclates
Et la mettes à sang à feu
Alors vas-y !
Plante le vit, plante
Comme si tu devais jaillir demain
Fais-moi reluire à pousser des gueulantes
Plante, oui, plante
Pine, ma praline
Sans oublier mon plaisir, nom d’un chien !
J’ai l’goût des raz-d’marée, des déferlantes
Plante, oui, plante
Et tu verras qu’à la maison
Je s’rai moins chiante et moins poison
J’veux perdre la tête
Crier par la f’nêtre
Qu’mon chéri me baise à fond
Alors vas-y !
Plante le vit, plante
Comme si tu devais jaillir demain
Jusqu’au petit matin joue-la plus lente
Plante, oui, plante
Sur l’air de « Chante la vie » (Michel Fugain et son gros bazar)
https://www.youtube.com/watch?v=508UYWk-y6A -
On solde
Catégories : Hexasyllabes (6)Le fond de l’être pue
Je suis le pet tardif
Un bout de corned-beef
À l’âme corrompue
Comment marcher debout
Quand rugit l’avalanche ?
Je branle sur le manche
De mes derniers tabous
La meute déménage
En direction d’hier
Mais pendant tout l’hiver
On poursuit le carnage
Quinze mots débités
En bulles folichonnes
Et soudain ça frissonne
Au cœur des entités
Le fond de l’être sue
Son jus définitif
On plante des canifs
Dans nos raisons déçues -
On est mieux là (franchement)
Catégories : Octosyllabes (8)De butte en gland nue je butine
Parmi la touze à Ernestine
J’ai plongé là de but en blanc
Déballonnant mon fute en grand
Et sans même ôter mes bottines
Ô douce nuit allons léchant
Tous ces gentils cons alléchants
Ouvrons-nous aux longues visées
De ces gaules bien avisées
Venues pêcher dans mes étangs
Branlant des vits je touche aux buttes
Tétant des culs je joue les putes
C’est bon de s’entendre râler
On devrait se laisser aller
À souvent souffler dans les flûtes
En D’Artagnan nous nous rêvions
Tous bourrins à trois dans le fion
Quoiqu’effoutu(e)s voisins voisines
On est là bien mieux qu’à l’usine
À rectifier des queues d’avions
Partie fine ah combien je t’aime
Ronde des plaisirs sans problème
Plus on est de fous plus on jouit
Plus on jouit plus le temps s’enfouit
Sous le sucré du bien suprême
Qu’on me teigne la motte en blanc
L’opalin foutre est élégant
Sur l’entrefaite je lutine
Happant dans la touze à Martine
Tout ce qui passe butte ou gland -
Femme et emblème
Catégories : Hexasyllabes (6)Appelez-moi Marianne
Et défendez-moi bien
Moi l’humble courtisane
De tous les citoyens
Charnelle et symbolique
Je suis la raie publique
Au temps des royautés
Ô cruelle injustice
On ne me boyautait
L’urne d’entre les cuisses
Que contre argent sonnant
Tant pis pour les manants
Heureusement la fièvre
De la révolution
Mit mes accortes lèvres
À la disposition
De tout ressortissant
Inclus les impuissants
Je vis dans un studio
En plein cœur de la ville
Ouvert nuit et jour aux
Populations civiles
Venez m’y culbuter
Je suis la liberté
Ce corps femme et emblème
Appartient à l’État
Or l’État c’est vous-mêmes
Alors n’attendez pas
Je suis bonne et baisable
Au gré des contribuables
En avant mes lolos
Vers la vie démocrate
Guidons le populo
Qui vite à quatre pattes
Glisse son bulletin
Dans mon étui putain
Je suis la nymphomane
Mascotte du pays
Appelez-moi Marianne
Mon amour est gratuit
Ni rond-de-cuir ni flique
Je suis la raie publique -
Extrême-Orient
Catégories : Heptasyllabes (7)Où es-tu beau Cambodgien
Mon copain de pain d’épices
Peu causant mais dont les mains
Gazouillaient entre mes cuisses
Nos nuits s’appelaient délices
J’épousais chaque bosquet
De tes toisons rarissimes
Quêtant le musc embusqué
Au fumet si pousse-au-crime
Que j’en plongeais dans l’abîme
Nos jargons trop différents
C’était pas pour la parlotte
Que tu venais déférent
Battre à l’huis de ma culotte
Et jouer les polyglottes
Je buvais du petit lait
Ô mon adorable bonze
Quand riant tu m’enfilais
Ce dru petit mât de bronze
Qui me retournait débonze
Mon plaisir allait si loin
Que je songeais Ah l’Extrême
Orient ça vaut tous les joints
C’est le summum et la crème
L’amour au degré suprême
Tu disparus un beau jour
Mon copain de pain d’épices
Pas de permis de séjour
Les temps n’étaient pas propices
À nos voluptés métisses -
À force de lamper…
Catégories : Octosyllabes (8)Allah m’est témoin, mon doux prince,
J’ai astiqué de tout mon cœur —
Mille et une nuits de labeur —
Mais à présent, basta ! je rince.
Il a jailli de ce truc-là
Tout ce qu’on veut : du miel, du beurre,
De blanches perles d’heure en heure
Reluisant d’un humide éclat.
Que d’autres en vain s’ingénient,
J’en ai soupé, moi, du gourdin
Dont selon vous, sire Aladin,
Devait surgir un beau génie… -
Le jour où le Dr Hui faillit découvrir le remède au dernier variant du diabolique virus mortel
Catégories : Jocelyn WitzMa dernière sottise en lecture libre (ici-même).
Rien de tel qu’une bonne pandémie… pour m’inspirer des histoires rigolotes.
Après Bébé et Le syndrome du corps vide, voici que les virus frappent à nouveau !
En dessous de la ceinture, cette fois.
En même temps, c’est vendredi 13, hein…
♥
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Être son rien
Catégories : Quadrisyllabes (4)Je suis le sac
Assez pratique
Qu’il fourre en vrac
D’âme ou de trique
Je suis la crique
Pour ses éjacs
Je suis le sac
Je suis la poche
Je garde en stock
Chaudes bidoches
Électrochocs
Plaisirs en toc
Je sais c’est moche
Rien que la poche
Ou le carnier
À deux charnières
Le vieux panier
L’humble chaumière
La taupinière
Désirs déniés
Jusqu’au dernier
Je suis le vase
Sodomisé
Je suis la vase
À recreuser
J’ai beau ruser
Plus il m’écrase
Plus je m’embrase
Je suis son bien
Denrée pubienne
Vague amphibien
Ou presque chienne
J’attends qu’il vienne
Et me souviens
D’être son rien