Dur, dur à la peine
T’as encor pris des cachets
Le stylet que tu dégaines
C’est pas du papier mâché
Dur, dur à la tâche
Plus tu te shootes aux poppers
Plus mon corps fuite et s’attache
À ta béquille perverse
Dur, dur, ô tu dures !
Je chante des mélopées
Et tu me fous l’échaudure
Avec ta pharmacopée
Dura sex, med lex
L’idole à dilatation
Dresse un marteau de silex
Dans ma grotte sous pression
Aimons-nous sans concession
À en crever les Durex
Ton pantoum dans mon haïku - Page 26
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Dura sex, med lex
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5) -
Libation
Catégories : Heptasyllabes (7)Ô afro de mes débauches
Noir décalque d’Aphrodite
Par tes cuisses monolithes
Par ta panse à l’ample poche
Par tes lèvres chrysalides
Par la pourpre de tes bouches
Par ton œil luisant manouche
Ténèbre aspirant le vide
Par tes mondes d’aréoles
Par tes laines à tout crin
Par tes muscs par leur écrin
Par ces mains dont tu m’immoles
Par ton rire et sa puissance
Par ta denture blanc-bleu
Par ton con qui pleure et pleut
Pour célébrer ta jouissance
Par ta plume de charbon
Par tes pudeurs d’enfant sage
Par les lointains paysages
De ton verbe vagabond
Pour toi Vénus hottentote
Au derjo gonflé de vie
Black afro de mes envies
Libation dans ma culotte ! -
Dans l’antre clive
Catégories : Octosyllabes (8)Arrière ô ces masses énormes
Qui font le cœur concupiscent !
Ton cul fourbe, ton boule hors normes
Pèse sur ma bouche et mon sang,
Quand toujours plus bas je descends
Dans mon amour profond des formes.
Je suis devenue ton fauteuil,
Bidet que tu califourchonnes,
Qui te nettoie l’étroit à l’œil,
Et moi, vaincue, je m’abandonne
À tes envies les plus cochonnes
En me chiffonnant l’écureuil.
Popotin somptueux ! Derrière
Formant mon unique horizon !
Sens-tu s’envriller la tarière
Et se couler le doux vison
De ma langue dans la prison
De ce puits privé de lumière ?
Viens-t’en plus près, viens m’étouffer,
Me pomper l’air et la salive
À force de désir loufé !
Ne retiens pas la brune olive !
Je m’engloutis dans l’antre clive
De tes fesses pour tout bouffer… -
Le deal
Catégories : Octosyllabes (8)Là sur sa fente à demi close
Il chavirait des affluents
Et ma langue au désir gluant
Léchait ce blanc, suçait ce rose
De leurs voluptés à mon su
Je faisais mon miel sans mot dire
Savourant le goût du martyre
Chaud et lacté, tendre et moussu
Parfois je pouvais mettre aux lèvres
Un bout de gland déjà ridé
Et rêver qu’il me possédait
Comme il l’avait prise — ô ma fièvre
Jamais cependant je ne pus
Me voir baisée à part entière
De mon cœur ils faisaient litière
C’était le deal dès le début -
Je veux des mains sur mon cou
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Mous ton sexe et notre amour
Molles nos vies sans violence
Je me vois percée de lances
Nuit et jour
Fuyant la baise étiolée
Je veux des mains sur mon cou
Être nue rouée de coups
Puis violée
Au cul les bonheurs bourgeois
Et les miaulements timides
Entre le feu et le vide
Pas le choix
Molles nos vies sans violence
Mou ton amour mou ton nœud
J’ai au ventre un blanc un creux
Turbulence -
Retour de bâton ?
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)J’ai prêté la main à tant de branlettes
Que le souvenir
M’en poursuit, farouche, et, pour me punir,
Me monte à la tête.
Trop souvent je vois des doigts caressant
Mon rivage intime,
Qui frôlent, qui vont, qui viennent, qui liment,
Me brûlant les sangs.
Je les sens entrer, fendre mes muqueuses
Et me les violer ;
Mes miaulements ne font qu’accélérer
Leur gigue moqueuse.
Ô doigts de fantôme, à me masturber
Vous me rendez folle !
J’en perds appétit, sommeil et boussole :
Vous me perturbez !
Si jamais je me tapis sous la couette,
C’est bien pis encor,
Dix spectrales mains m’arrachant du corps
De longs cris de mouette.
J’ai prêté la main jadis, à tâtons,
À tant de caresses
Qu’aujourd’hui je jouis sans cesse et je stresse…
Retour de bâton ? -
Une vie de patachon
Catégories : ChansonVice, ô mon vice, lorsque tu dévisses
Ma chatte avec ton tire-bouchon
Vice, ô mon vice, j’en ai l’orifice
Qui bave comme un vieux cruchon
Agrippé à mes hanches un peu rondes
Tu faufiles ton andouille carmin
Et de l’air le plus vicieux du monde
Tu m’empales en un tournemain
Un tour de…
Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses
Ma chatte avec ton tire-bouchon
Vice, ô mon vice, j’en ai les varices
Qui me remontent jusqu’aux nichons
Tu vois, depuis le premier jour qu’on s’aime
Frappée par ton énorme moyeu
Oubliant jusqu’à ton nom de baptême
Je t’ai dit les yeux dans les yeux
Serre-moi la…
Vis, ô mon vice, lorsque tu dévisses
Ma chatte avec ton tire-bouchon
Vice, ô mon vice, j’en ai les écrevisses
Comme des rubis en cabochon
Je me demande pourquoi tu te retires
Après deux heures à peine c’est pas sympa
J’ai besoin plutôt qu’on me re-tire
Ton amour je ne m’en lasse pas
Mais tu t’en…
Fiches, ô mon vice, je t’en prie, de grâce
Prends-moi encore le bourrichon
Pour moi, mon vice, quoi que tu me fasses
C’est une vie de patachon
C’est une vie de patachon
Je te kiffe plus que le chichon
Reviens, reviens, mon gros cochon
C’est une vie de patachon
C’est une vie de patachon
(ad lib.)
Sur l’air de « Biche, oh ma biche » (Frank Alamo)
https://www.youtube.com/watch?v=skJr2fQtnNc -
Buzz-moi encore !
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Sitôt entré il me fout ventre à terre
Sans nul hello ni s’être dévêtu
Il m’aime à couillons rabattus
Trou dans son agenda totalitaire
Baisée coup sur coup, prise à fond de train
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Buzz n’a jamais le temps quand il m’étreint
Moi coulante je mets les bouchées doubles
Et me donne à lui à tombeau ouvert
Monte en flèche dans l’univers
Si haut que mes sens, mes pensées se troublent
Buzz me travaille à vitesse grand V
Crépitant comme une traînée de poudre
En un éclair gicle la foudre
Puis revient la nuit : ciao, je m’en vais…
Un jour je bondis, m’accroche et m’écrie
RESTE ! il me répond, blanc comme un martyr
Je faisais qu’entrer et sortir
Tu sais bien, je suis surbooké, chérie -
Stances spermatiques
Catégories : Jocelyn WitzDix poèmes au bon goût de mâle
Dont quelques inédits
100 % bio !
https://www.atramenta.net/lire/stances-spermatiques/95171
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Le feu au cul
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)À l’appel de la chair j’accours et je me viande
Ma belle âme jamais n’arrive à m’alpaguer
Je saute Pierre et Paule et me laisse draguer
Sans qu’aucun séraphin ne me coince et gourmande
Suffit d’être aux aguets
Empoignant vits et cons je m’en fais des guirlandes
De toutes les couleurs car pourquoi ségréguer
Sans la nique ici-bas ce serait guère gai
Je suis l’amie de tout ce qui mouille ou qui bande
Inuit ou Portugais
Oui j’ai le feu au cul nuit et jour j’ai les glandes
Qui m’envoient culbuter sur des tempos reggae
Sauter des Rubicons passer des reins à gué
À l’appel de la chair ô j’accours et me viande
Sans jamais fatiguer -
Nées sous le signe des Gémeaux
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Plus réunies que sont les fesses
Il faut de pair nous lutiner
Notre amour jamais ne s’affaisse
Vous comprenez ?
Si vous pinez le con de Marthe
En même temps sucez le mien
Pas question que l’une s’écarte
Sachez-le bien
Régalez-moi à la seconde
Où vous la menez au plaisir
Ensemble la brune et la blonde
Veulent jouir
N’oubliez pas : votre bon foutre
Nous revient à toutes les deux
Ayez soin de vider vos outres
Bien au milieu
Nos langues iront à l’ouvrage
Ronronnant et s’entremêlant
Pour vous nettoyer l’outillage
D’un même élan
Mais si vous manquez ridicule
À ces lois de notre amitié
Nous vous broierons les testicules
Pas de pitié
Nous sommes sœurs je le confesse
Nos cœurs sont un : inentamé
Plus réunies que sont les fesses
À tout jamais -
Quand les boussoles s’affolent
Catégories : Octosyllabes (8)Pour le blanc fessier d’Aliénor
Tout mec divague et perd le nord
Leur aiguillon tremble et s’agite
Leur creux rafiot prend de la gîte
Il en vient des gras de Francfort
S’épuisant en violents efforts
La meuf à l’âme boréale
Se fout pas mal des fort des Halles
Pour elle ils déploient des trésors
De vains baisers (coquin de sort !)
Mais elle au lit se montre arctique
Peu lui importe la tactique
Les seins lactescents d’Aliénor
Lui valent fleurs et montre en or
Et plus d’un crut se la soumettre
La sondant de son thermomètre
Il est même un contreténor
Au regard ardent d’athanor
Qui vise une Aliénor conquise
Veut lui voir mouiller les banquises
On la juge au vu de son corps
Adepte des câlins record
Alors qu’elle a le cœur polaire
Neige sur béton cellulaire
Ô cime inviolée l’Aliénor
Dont l’œil luit tel un Koh-i Nor
Reste au paddock un bloc de glace
Où les donjuans font du surplace -
Femme viscère
Catégories : Heptasyllabes (7)Je suis le tube à essai
Un simple tube à baiser
L’égout, le drain, la tuyère
Pour l’évacué vers l’arrière
Une conduite, un canal
Pour l’éjecté séminal
Limez ma culasse à l’aise
Puis lâchez la mayonnaise
Tunnel autonettoyant
S’ouvre charge aux assaillants
De ramoner à plein tube
Son boyau pendant les pubes
Réduite à l’être intestin
Je savoure mon destin
Étroit de femme viscère
Essentielle et nécessaire
L’amour n’est pas compliqué
Aux yeux d’un tube à niquer -
Un monde d’Èves
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Le tarin plongé dans sa moule
Je la grignote à vif
Et des grandes eaux qui s’écoulent
M’en tartine le pif
Tendre est son ventre et sa nymphe amollie
J’aime une fille à la folie
J’aime une fille à peine éclose
Fraîche comme un torrent
Pâle comme un bouton de rose
Au pétale odorant
Dont je fais miel en butinant fontaine
Son petit con à perdre haleine
Son petit con plus nu que paume
Qu’elle épile avec soin
Son con de satin qui embaume
Le musc et le benjoin
Je le boulotte et m’y plongerais toute
Tant je la kiffe ma louloute
Tant je la kiffe et la soulève
Par ma lécheuse ardeur
Que nous fondons un monde d’Èves
Sans le moindre emmerdeur
Contre sa blanche cuisse elle a ma joue
Buvant à sa chair acajoue -
À pleines dents
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Suce, ma sœur, la tête du poisson
Tète afin d’en aspirer la laitance
Là sue le suc et la noble pitance
Dont nous nous nourrissons
Terrier femelle aux joues braisées de pompe
Ne laisse pas s’épandre le bon grain
Creuse et t’évase et façonne un écrin
À la fertile trompe
Saigne, ma sœur, l’écorce à pleines dents
Déploie la sève et la redistribue
Pine exhibée aussitôt se veut bue
Ô sans-frein de l’Adam -
Jusqu’au bout du rut
Catégories : Hexasyllabes (6)Fine fleur des bordels
Tu hantes les plumards
Qu’on crève ta dentelle
Tu n’en as jamais marre
Con plus étroit que fil
Dégoulineur hors pair
Tu ris quand on t’enfile
Sans vit tu désespères
Cent prêtres sur l’autel
De ton vice assouvi
Souquent suent et pantèlent
Parfois laissent la vie
Va jusqu’au bout du rut
Ô sainte et cauchemar
Ô madone des putes
Qui n’en as jamais marre -
Tellement envice
Catégories : Vers libresCe soir je me recroquefille me raputisse me renconne
Dans ta mâlitude
Ce soir j’en ai envice
Naître plus rien qu’une assouverture
Défleure-moi
Désêtre-moi de la bête aux pieds
M’épouvantise bourrée de paille de fer
Évertuée sur le coup
Ce soir j’en ai envice
Âmort
Accorte perdue
Tu auras toutes les tartes en main
Ce soir je me féminictimise
Faisons de moi quelque chose d’inimbitable
Emphallucée à plein
Vitirée jusqu’à l’os stylité
Affroutre-moi par toutes les crevisses (si vierges soient-elles)
J’en ai tellement envice
C’est comme une vagine une mhoule qui me saoulèvre irrésistible
Et m’avortonne enfin
Naître plus rien
Que ta masse turban critique et rutilant
Tournant autour de ta muqueuse
Tu frotteras ton diamant dur en stéréo dans mes amplis
69 tours dans mon macrosillon
Ce soir j’en ai envice follement envice
Éprends-moi
Marave-moi le désirâble
Mésabuse de moi
Rabaise-moi plus bas queutaire -
Ventre ouvert
Catégories : Heptasyllabes (7)Con percé de part en part
Par membrus trop imbéciles
Ventre matériau fissile
Éclatant de désespoir
Au petit jour de souffrance
Rare la lumière entrait
Quand d’un baise plus feutré
Giclait la dernière instance
Con rubis corps enfantin
Monnayé du bout des pines
Ventre ouvert qu’on assassine
Fourré de queues de pantins -
La violence continue pendant les travaux
Catégories : Octosyllabes (8)Me renversant dessus la terre
M’arrachant voile et blanc hennin
M’écartelant le féminin
Le clouant de ton cimeterre
Déchirant mes intimes vaux
Tirant poussant sous l’œil des nues
Mordant à mes mamelles nues
Poursuivant violent les travaux
Giclant en mon ventre ta goutte
Me foutant le corps à l’envers
Le délaissant encore ouvert
M’ayant enfin toute à toi
TOUTE ! -
En goguette
Catégories : Heptasyllabes (7)Viens avec moi en visite
On hantera les bas lieux
Je sens que ta langue hésite
À fendre au tréfonds du pieu
L’eau de ce con oublieux
Ta narine trop bien née
Cherchant l’air tombée des cieux
Ne rencontrant que fumée
Certes ces gogues lilas
Ont d’âcres relents qui guettent
Mais sois brave ce con-là
T’emmènera en goguette
Fous le bout de ta languette
Dans le cloaque tâtant
La fenêtre d’échauguette
Qui dégouline et t’attend