Quelque excessif que ce fût
Je m’enfilerai ce fût
Et m’y laisserai descendre
Jusqu’à me réduire en cendres
Je n’admets aucun refus
Dût-il s’avérer immense
Qu’il me cloue par où je pense
M’écartelant les parois
Je veux ce morceau de roi
Toute j’en vibre à l’avance
Les femmes le fuient je sais
Se laissant pas défoncer
Par ce mec au tronc de chêne
Qui peut-être se déchaîne
Dès lors qu’il est bien lancé
Moi je le prie je l’adjure
Me prosterne à ses chaussures
Disant pour l’amour la foi
Rien qu’un coup rien qu’une fois
J’en crèverai j’en suis sûre
Oui je le traque à l’affût
Me voir percée par ce fût
Me vaudra le fade ultime
L’hiroshima de l’intime
Quelque excessif que ce fût
Le fade ultime
Catégories : Heptasyllabes (7)
Commentaires
Le mariage de la petite et de la "grande" mort vous excite peut-être, mais, s'il vous plaît, attendez un peu avant de trouver l'orgasme létal. Qui écrira vos textes si vous n'êtes plus là ? Réponse : personne.
Avec mes hommages admiratifs.
Merde, c'est vrai... Dommage qu'on ne puisse pas jouir à mort ET ressusciter. Jésus, ce saint patron des masos, a réussi, paraît-il, mais je suis sûre qu'il a triché.
Bises
En rêvant sur une pensée, une élucubration, de Saint-Augustin (un truc dans le genre : l'éternité, c'est un instant étiré à l'infini), je me dis parfois que, si le "paradis" existait, ce serait chouette que ce soit un orgasme étiré à l'infini. Attention ! un orgasme du type big bang, d'une intensité hénaurmissime, une déflagration dont t'as même pas le milliardième du milliardième d'idée, pas le pschiiittttt d'une bouteille de limonade éventée qu'on ouvre. De plus, nous n'aurions plus un orgasme, nous serions orgasme. Le pied, non ? Pas tout à fait. Il manquerait tout ce qui fait qu'on a besoin d'un corps. L'orgasme seul, sans, par exemple, le bouffage de cul, perd une grande part de son attrait. Finalement, je préfère le néant, le corps mangé de baisers par la vermine et rien d'autre.
J'aime beaucoup cette idée d'instant orgasmique sans fin, comme un pied de nez au temps qui nous bouffe la vie... quoique, à la réflexion, comme tu le soulignes, il manquerait quelque chose. Dans l'orgasme, on a tendance à tout oublier, y compris celui ou celle qui nous l'a procuré. Il peut y avoir du plaisir partagé pendant des heures, mais cet instant suprême est toujours solitaire, je crois. Du coup, l'étirer à l'infini serait triste. Bises
Putain, Bougnette ! Tu te surpasses, mais c'est ton cerveau, ce qu'il en reste, qui fait pssscchiiiittt. Je suis pas toubib, mais ce serait les premiers signes d'un Alzheimer macache que ça m'étonnerait pas.
Pourquoi ? :D
Qu'est-ce que j'ai dit qui te fait penser à Alzheimer ?
D'abord, Bougnette Crétin, on le connaît, vu qu'il crèche pas loin du bar des Platanes, notre Q.G. Déblatérer autant de conneries (ce qu'il appelle des coyonnades, ce snobinard de ses osses) à l'heure, c'est preuve qu'il est pas seulement con comme un balais sans manches, qu'il lui manque des cases, presque toutes. Alzheimer, j'en sais foutre rien. Gâtisme, ramollissement cérébral, dessèchement de son peu matière cérébranle à la taille d'un pois chiche, seraient plus juste. Tu me crois pas, dear Bella ? Lis quelques-une des merdouillettes qu'il dépose sur ton site et celui du gars Rico. Vous êtes trop braves ? Z'en avez pas marre ? Bottez-lui le cul jusqu'à l'os Bertrand et il ira fienter ses déjections nullâtres ailleurs. Relis uniquement son délire sur Saint-Augustin, l'instant, l'infini, l'être-orgasme. Bordel à cul, ça crève l'oeil que ce mectonibus il est con, mais con, con, con...
Allez, j'arrête de m'angatser, il le mérite pas. Je préfère te taper le bi.
Jaloux !
Je ne comprends rien à cette discussion ! :D