À fond de ciel (13/02/2025)

Je porte la balafre
Plaie vraie de mon destin
De velours intestin
Stoïque je vis l’affre
Et reçois le venin
Fleuve du genre humain
Que parfois je me bâfre

Je lance à fond de ciel
Mes jambes assassines
Dont l’épi blanc dessine
Un triangle inertiel
Les gars de la marine
En curent la narine
Pour y voler le miel

Je promène la lune
Sous mes airs anodins
Que percèrent plus d’un
Soupirant à la brune
Sans être bien malin
Juste il se trouva l’un
Pour lequel j’étais l’une

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