Il m’ouvre les genoux pour y bouter sa flamme
Mais je brûle déjà
Depuis que son œil bleu l’autre jour me jaugea
Parmi tout un essaim de plus suprêmes femmes
Il glisse un doigt trouvant mon ventre un peu étroit
Je m’écarte au possible
Ses phalanges vont loin presque au fond de la cible
Le nombre de ses doigts s’enfle de deux ou trois
Me désirant humide en abondance il crache
Mais je coule pourtant
Coule coule depuis qu’avant-hier en partant
Il me souffla Bientôt à ces cons je t’arrache
Il me renverse et dresse à ce point haut mes pieds
Que mes joues en rougissent
Puis fait jouer son vit sur le doux de mes cuisses
Tout en ne cessant pas un instant de m’épier
Enfin il me prend me pénètre me possède
Moi tant à lui déjà
Depuis qu’un certain soir mon regard se figea
Tremblant comme une porte au moment qu’elle cède
Sur sa bouche là qui m’obsède
Hexasyllabes (6) - Page 3
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Tant à lui déjà
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6) -
Du passé le moins proche
Catégories : Hexasyllabes (6)Dans mes parois rupestres
Tu gravas tant d’encoches
Chaman ô homme-orchestre
Du passé le moins proche !
Reviens et me séquestre
Te renfonçant fastoche !
J’aimais comme on se poile
Et que m’empapaoute
Ta queue néandertale
Plus velue qu’un mammouth
Ou ta main pariétale
Dessinant sous mes voûtes
Je te taillais des plumes
Afin d’orner ton crâne
Au tout petit volume
Quasiment quadrumane
Si bien que nous conclûmes
Ta fin en filigrane
Quand nous vînmes sapiens
Nous minus rachitiques
Nous mous des badigoinces
Presque paralytiques
Il fallut qu’on t’évince
Au paléolithique...
Dans mes parois rupestres
Tu gravas tant d’encoches
Chaman ô homme-orchestre
Du passé le moins proche !
Refous ange terrestre
L’anguille sous ma roche ! -
Noir sur fond satiné
Catégories : Hexasyllabes (6)Si bref le pilori
Cuir de mon esclavage
Que mon cul leur fleurit
Plus haut que mon visage
Large offert aux amants
Comment faire autrement ?
Un vieux cérémonial
M’a soulignée de rouge
Tel un violent signal
Pour tout mâle en ce bouge
J’ai force d’élément
Comment faire autrement ?
Ceux m’entrant dans le vif
Je ne les vois qu’à peine
Ils m’embrochent furtifs
Tirant peu sur ma chaîne
Parfois même en dormant
Comment faire autrement ?
On cingle au martinet
Le chiffre de ma mère
Noir sur fond satiné
Et je répands d’amères
Larmes sur le ciment
Comment faire autrement ?
Je suis la fille en creux
La peau barrée de croûtes
Nue dans le ténébreux
Cellier du restoroute
Ça n’est pas un roman
Comment faire autrement ?
À mes tétons aussi
Pendent de lourdes masses
Pendant qu’on me farcit
Je les vois dans la glace
Tout bleus se déformant
Comment faire autrement ?
Me distendant les reins
Des chauffeurs me possèdent
Et leur sexe ou leur main
Perce et jamais ne cède
À ce muscle infâmant
Comment faire autrement ?
Mais les cléments ne sont
Pas ceux que je préfère
J’éprouve le frisson
Lorsqu’un urinifère
Me remplit d’orpiment
Comment faire autrement ?
Au matin le valet
Me caresse d’éponges
Et je me laisse aller
À d’impossibles songes
Je l’aime infiniment
Comment faire autrement ? -
Ça dure longtemps
Catégories : Hexasyllabes (6), Poèmes lus ou chantésEn baissant ma culotte
En posant le fessier
Moment tant apprécié
J’ai le cœur en compote
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Des pressions de la masse
Aux lèvres du conduit
Je suis folle je suis
Avec moi face à face
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Cependant que transite
Mon gros cadeau fécal
J’imagine amical
L’élan là d’une bite
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Je ne lâche mes prises
Qu’après des va-et-vient
Qui me font tant de bien
Qu’on me jurerait prise
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Le plaisir se fait double
Non ! dix fois plus grisant
Lorsqu’un homme est présent
Dont l’œil saisi se trouble
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Oh ! certes je m’effleure
La fente avec passion
Pendant l’opération
Peu s’en faut que j’en pleure
Et mon ventre se tend
Resserrant l’orifice
Et ça dure longtemps
Oui je vais à la selle
Le visage excité
Puits de perversité
Je compte parmi celles
Dont le ventre se tend
Resserrant l’orifice
Qui chient le cœur battantFabrice Millot a eu la gentillesse d'en faire une chanson !
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Le sentir encor
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)Je t’arrache ta robe et bois à tes besoins
Abreuve-moi vilaine
Reverse un peu de ce dont ils te rendent pleine
En plantant la baguette où ton corps se rejoint
Jalouse moi ? ça non ! mais qu’au moins je profite
De cette immense faim
Qui te fait galoper pour le moindre parfum
D’un mâle passant même si tu reviens vite
Ô te baisser culotte et le sentir encor
Lui qui à peine une heure
Plus tôt te fendait là tiens ma langue l’effleure
Léchant de lui la trace oubliée sur ton corps
Repars ! retourne pour que cent autres te pinent
Je les effacerai
Je t’arrache ta robe et brûle à tes forêts
Si volage et putain tu restes ma copine -
Et de bonne humeur !
Catégories : Hexasyllabes (6)Se lever de bonheur
Au torse d’un pineur
Lourd de rêve et qui force
Vos moindres conteneurs
Éclatant les écorces
Se coucher de bonheur
Près d’un presque mineur
Éperdu qui vous cherche
Le bouton actionneur
En vous tendant la perche
Se lever de bonheur
Contre un collectionneur
Vous embrochant de face
À la place d’honneur
De son tableau de chasse
Se coucher de bonheur
Pour un foutu fouineur
Furet de mœurs légères
Ou petit ramoneur
Venu sans sa bergère
Se lever de bonheur
Auprès d’un poinçonneur
Des lilas et des roses
Un effeuilleur de fleurs
Qui vous flaire le chose
Se coucher de bonheur
Sous un beau suborneur
Faisant de vous sa chienne
Seigneur et grand veneur
Être tout à fait sienne -
La porte à côté
Catégories : Hexasyllabes (6)Amour gloire et beauté ?
J’ai presque tout raté
Saboté l’existence
Qui m’a jamais souri
J’ai rien d’une houri
Je sais la différence
Amour gloire et beauté ?
À la corde à sauter
J’ai rêvé qu’on décolle
Mais suis retombée bas
Au diable les ébats
Les débats les écoles
Amour gloire et beauté ?
Dans mes sabots crottés
J’ai les orteils qui partent
Tout n’importe comment
Et mon unique amant
M’a dit qu’essque t’es tarte !
Amour gloire et beauté ?
Sitôt le zob ôté
J’ai chu à la poubelle
Tant les gens sont méchants
Prenant la clé des champs
Mon mec s’est fait la belle
Amour gloire et beauté ?
C’est la porte à côté
Celle aux femmes fameuses
Corset sur un corps sain
Moi j’ai des poils aux seins
La vie quelle allumeuse ! -
Les gars de la Navy
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Le canon s’est tu dans les plaines
Et la fille à soldats se plaint
Dès que son ventre n’est plus plein
La pauvre a de la peine
Que reviennent ces galopins
Ces régiments de blanche épine
Elle aimait leurs façons lapines
Qui lui valaient son pain
La guerre a fui c’est pas de veine
Fini les fouteries le vin
La belle se caresse en vain
Et s’envoie des verveines
Où sont les gars de la Navy
Les kalachs les shakos l’évitent
La fille à soldats ô maudite
Se lustre le parvis -
Mes plus brûlants poèmes
Catégories : Hexasyllabes (6)Quelque chose se tend
Chez toi lisant mes textes
Cherche pas de prétextes
J’ai le verbe envoûtant
Tu es venu me prendre
Quelque morceau lascif
Il te pousse un récif
Un pal un scolopendre
Fais glisser la souris
Pour dérouler les stances
Flattant ta bosse immense
Manu militari
Deux-trois lestes histoires
De tendrons accouplés
J’ai là tout ce qui plaît
Au viril accessoire
Jailli du pantalon
Le voici qui se dresse
Doucement rien ne presse
Déroulons déroulons
Que tes bourses bien dures
Et ton désir puissant
Fassent grimper le sang
En haut de la mâture
Récite-les mes vers
La voix rauque l’haleine
Oppressée la main pleine
De faux départs pervers
Brosse caresse étrille
Tout est calme ce soir
Seul éclat dans le noir
L’écran où mes mots brillent
Je perle des quatrains
De giclées qui s’annoncent
Tu perles de semonce
Dans la main qui t’étreint
Que l’instant s’éternise
Où enculant tes doigts
Tu vois nues devant toi
Mes salopes soumises
Et tu les crois piner
Tant mes rimes corsaires
Peu à peu te resserrent
Leur étau satiné
Et soudain dans un râle
Tu ruines le clavier
Quand ton gland tuméfié
Crève en pluie de pétales
T’en fais pas moi aussi
Je me branle et je t’aime
Mes plus brûlants poèmes
Nous happent sans merci -
Un rêve d’odalisque
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Née au sein du sérail
D’une mère inconnue
Olfa n’a de travail
Autre que d’être nue
Mais l’envie s’insinue
Téter le vieux sultan
Chaque fois qu’il la mande
S’offrir en exultant
Luisant de lait d’amande
Olfa rêve pourtant…
Rêve d’infinis paysages
Au-delà des murs du palais
Elle en a entendu parler
Elle y vivra de coquillages
Se couchera le long des plages
Sans plus de maître riche et laid
Née au sein du sérail
Uniquement vêtue
De colliers de corail
Olfa presque se tue
D’une aiguille pointue
Accourant le sultan
Prie la mine effarée
Ce tendron de vingt ans
Qui est sa préférée
Lors Olfa hésitant…
Je veux d’infinis paysages
Ramasser garçons et galets
Loin des marbres de ce palais
Passer le restant de mon âge
À courir après les nuages
Seigneur laissez-moi m’en aller
Et au sein du sérail
Le vieux maître décède
Qu’importent les détails
Le mal est sans remède
Son neveu lui succède
Il a des yeux saphir
Un beau torse de cuivre
Conçu pour s’y blottir
Olfa se sent revivre
Et ne veut plus partir -
Viril en la demeure
Catégories : Hexasyllabes (6)Sais-tu m’entretenir
Faire que la vie gicle
Sais-tu m’entretenir
À n’en jamais finir
Sens-tu les soubresauts
Marquant l’acmé du cycle
Sens-tu les soubresauts
Au bout de ton pinceau
Débouche-moi l’alcool
Qui souvent te redresse
Débouche-moi l’alcool
En me perçant le col
À mon amour sans fond
Puise un regain d’ivresse
À mon amour sans fond
Nos pensées se défont
Oubliant de verser
Viril en la demeure
Oubliant de verser
Tu deviens exercé
Sais-tu m’entretenir
Un plaisir dont je meure
Sais-tu m’entretenir
Jusqu’au dernier soupir -
Mon élément
Catégories : Hexasyllabes (6)T’as la gnaque quand tu niques
Pinant comme un maniaque
Ça tiraille et ça claque
Quand c’te brut attirail
Au gland supersonique
M’emboutit et m’travaille
T’es toujours sur la brèche
Sec dur à la besogne
T’as la gnaque t’as la pêche
Tip top le beat ad hoc
Et les électrochocs
C’est mon con qui s’les cogne
T’as l’feu au cul tu pines
Comme on pique un cent mètres
J’ai du mal à m’en r’mettre
T’as l’amour véhément
Mais tes fureurs lapines
C’est pile mon élément -
Raison nous a quittés
Catégories : Hexasyllabes (6)Recyclons recyclons
Ton regard au zyklon
Pêle-mêle la chambre
Ça gaze et nos corps nus
D’innocents inconnus
Se poilent en plein décembre
Souvenir nous savons
Te passer le savon
Dissolution finale
Famille horreur travail
J’irai au bout du rail
Que mon désir inhale
Recyclons recyclons
Tremblons sous les tromblons
Fusée ta guerre éclaire
Tant d’eaux noires flaquant
Qu’en nos barbelés camps
Rôde la mort et flaire
Tout saute et nous bombons
Prends garde à tes bonbons
Quand tu montes la garde
Dans mes obscurités
Raison nous a quittés
Les enfants nous regardent
Recyclons recyclons
Envoyez les flonflons
Buvons l’air de s’en foutre
À nos deux corps polis
Aux crétins abolis
Au passé passé outre -
Pendant l’averse
Catégories : Hexasyllabes (6)Caresse digitale
Attouchement subtil
Mais de quoi s’agit-il ?
Sous la pluie qui s’installe
Cherches-tu une escale ?
Ton index en trichant
Se joue de mes défenses
Plus nue qu’à la naissance
Je sens libre le champ
Que tu vas défrichant
Le majeur puis le pouce
M’écartant les velours
Mon souffle se fait lourd
Une envie enfle et pousse
Sous ta grosse main douce
Quatre doigts dirait-on…
Mais j’ai perdu le compte
Face à l’éclair qui monte
Contre toi mes tétons
Fermes comme un béton
Tu m’ouvres me pénètres
À présent qu’est entré
Ton désir d’éventrer
Fends ! Jouis de te repaître
De mes battements d’être !
Ton pouce encore actif
Au fronton qu’il malaxe
Les autres doigts dans l’axe
Mènent un branle ô vif
Où je deviens rosbif
Qui bave et se déverse
Au boulevard désert
Brûle profond laser !
Déjà le soleil perce
Chassant les nuées d’averse
Bois mon dernier sanglot !
Remonte ma culotte !
Sur mes jambes en compote
Ça dégringole à flot…
Filons vers un lieu clos ! -
Une pluie est venue
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Moïse errant sur sa montagne
Vit un buisson de feu
Et puisque s’en dressait son pagne
Abreuva de tendres aveux
Cette rousse compagne
C’est toi divine dont je veux
Lécher l’écorce nue
Baiser là sous le dais des cieux
La vulve ô flamme entretenue
Qui m’incendie les yeux
Qu’en toi ma verge s’exténue
Brisant le vieux ciment
De nos déités inconnues
Sur tant d’arides sentiments
Une pluie est venue
Aux autres je te cache et mens
Qu’un seul écoute
Tes dix brûlants commandements
Entre au saint des saints et te foute
D’un seul amour dément
Moïse est celui qui redoute
L’or de tes quatre vœux
La myrrhe âcre que tu dégouttes
L’encens de ton buisson de feu
Arboré sur ma route -
Aux abois
Catégories : Hexasyllabes (6)Ce soir c’est la cougar
Gamins qui part en chasse
Dans les bars un peu schlass
En collant léopard
Qui vise et couche en joue
La faune des plus verts
Et dit merde à l’hiver
Que ses appâts déjouent
Ce soir c’est la cougar
Qui vous piste et vous traque
Vous traîne à sa baraque
L’éclair dans le regard
Puis sonnant l’hallali
Rude elle vous dépèce
Et d’une ardeur épaisse
Vous étend sur le lit
Oui ce soir la cougar
Courre le jeune et tire
Mais qui goûte au martyre
Reprend vite un rencard -
Par-delà les embâcles du soir
Viens tendrement t’asseoir
Te blottir nu à mes genoux
Quand nos deux peaux se tendront un miroir
Un miroir de silence et de bleu cristal nous
Nous reconnaîtrons par-delà les embâcles du soir
Du puits de nos intimités trop longtemps clos de pierres
Montera le fredon d’une chanson d’amants
Et nos sangs frémiront comme une bière
Je crois si tu viens dans le noir
T’asseoir là tendrement -
Elle pleut des galaxies
Catégories : Hexasyllabes (6)Créature gynoïde
Chromes autolubrifiants
Ma loute est un droïde
Venu d’α de l’Hydre
Pour un amour défiant
La nuit l’hiver le vide
Au fond de l’espace-temps
Nous bâtissons des sphères
À l’iris palpitant
Bulles d’air de printemps
De plastique et de verre
Et nous baisons dedans
Ma cybermeuf étale
Ses envies au rideau
De nos ciels sans étoiles
À nous faims sidérales
À nous le miel et l’eau
Les effusions lustrales
Quand elle prend son panard
Elle pleut des galaxies
Scintille comme un pétard
Puis voyant qu’il est tard
File en chronotaxi
Mais mon cœur est peinard
Il est super sexy
Lisse et doux mon code-barres -
Pas de prise
Catégories : Hexasyllabes (6)J’ai des amours fœtales
Des tas de flirts mort-nés
Pétale après pétale
Je m’arrache et détale
Pour ailleurs m’encorner
Mes relations humaines
Colliers que nous portons
Ne jettent pas de graines
Afin que rien n’enchaîne
Mon a-cœur d’avorton
Que sans trêve on ne baise
De membres inédits
Que mon ventre de braise
Flambez barreaux de chaise
Sur la corde raidis
Mais si d’aucuns s’accrochent
Griffus de sentiments
Aux parois de ma roche
Je leur fous la pétoche
Je deviens caïman
Pas d’accès pas de prise
À mon vide intérieur
Tout lien se pulvérise
Foutue pour foutue prise
Je me fais voir ailleurs
Quand les ombres s’installent
J’épluche mon carnet
Cherchant dans le dédale
De mes amours fœtales
Un nouveau flirt mort-né -
Décepteur en série
Catégories : Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Je t’ai laissé shooter
Dans mon cœur blême
Des mots trop veloutés
De trop vibrants poèmes
Je t’ai laissé flouter
La piètre image
Qui m’avait tant coûté
Avoue que c’est dommage
Je t’ai laissé brouter
À mes prairies
Égoutier dégoûté
Décepteur en série
Je t’ai laissé bouter
Mes certitudes
Mon cul tu t’en foutais
Le caleçon fut rude
Je t’ai laissé douter
Jeter le blâme
Et ton œil redouté
Me tordait dans les flammes
Je t’ai laissé tous tes
Cris tes colères
Je t’ai laissé shooter
Mon cœur pensant te plaire