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Octosyllabes (8) - Page 26

  • A toutes les autres passantes

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Tétradécasyllabes (14)

    Tranquillement, avec une guitare
    A la Brassens, bien sûr, même si c'est sans doute un brin trop court pour faire une chanson...

    Combien de berlingots trottinant pressés par les rues
          Que je ne caresserai pas !
    Combien de polissonnes — qui sait ? — sous la robe nues
          Où je ne mettrai pas le doigt !

    J'ai chanté à foison celles que j'aimai, les connues
          — Bibliquement, ça va de soi,
    Mais l'herbe est bien plus verte et les chatounes plus velues
          Hors l'ordinaire de mes draps.

    Adieu, mes coups foirés, virtuelles déjà caduques
          Qui ne levez pas le regard !
    Adieu, ô mes chéries ! De mon balcon je vous reluque
          En m'asticotant le bazar.

     

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  • A une (autre) passante

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    L'exigu pantalon de cuir
          Moulant sa motte

    La façon dont son œil veut fuir
          Tout ça me botte

    Je la file un bout de chemin
    Mais un guignol l'attend au coin

    En rêvant à elle ce soir
          Je me tripote

     

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  • L'heure des baves

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ma salive, je te la prête
    Tu me la rendras cette nuit
    Sous quelque forme que tu souhaites
    Par quelque source ou quelque puits

    Du bord de moi, pauvre gargouille
    J'ai le vertige du péché
    De laides pensées qui m'embrouillent
    Des choses qu'il me faut cracher

    Car je suis maîtresse des fleuves
    Aux désirances d'océan —
    Qui devient soif, moi je l'abreuve
    Pour peu qu'il s'ouvre à moi béant

    De l'erg aride où tu t'enferres
    Mille geysers dégorgeront
    Fini le silence des pierres
    Fini le cœur qui tourne en rond

    Bel ogre, espère la tempête !
    Le plafond de ton antre fuit
    Ma salive, je te la prête
    Tu me la rendras cette nuit

     

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  • Engluée dedans

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Crypte femelle, obscure amphore
    Suintant l'huile par tous les pores,
    Je plante un fer ensalivé,
    Solide assez pour te river,
    Crypte femelle, obscure amphore.

    Je plante un fer ensalivé
    Dans ton jour pour toujours privé
    De lumière, ô folle indécence,
    Qui rues, bondis, lorsqu'en cadence
    Je plante un fer ensalivé.

    De lumière, ô folle indécence,
    Tu n'en as nul besoin : tu lances
    Le feu à tort et à travers,
    Et tu inondes l'univers
    De lumière, ô folle indécence.

    Le feu à tort et à travers
    Te ronge aussi : aucun hiver !
    Tes extases sont éternelles ;
    Jusqu'au bas des cuisses ruisselle
    Le feu à tort et à travers.

    Tes extases sont éternelles
    Et tes foudres en sentinelle ;
    Je te connais, depuis le temps,
    Je sais tes griffes et tes dents ;
    Tes extases sont éternelles.

    Je te connais depuis le temps
    Que je suis née — oh ! souviens-t'en,
    Crypte femelle, obscure amphore.
    Que j'approfondis, que je fore,
    A jamais engluée dedans !

     

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  • Ouille !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Viens par là que je te chatouille


    Ça fait depuis longtemps nous deux
    Qu'on n'a pas joué : on se rouille


    Laisse-toi tripoter, mon vieux
    J'aime toujours autant ta bouille
    Ton nez d'arsouille et tes gros yeux


    Voyons voir — Oh ! les belles couilles
    Je vais shooter dedans un peu
    Tant pis pour toi si tu dérouilles
    Tu connais les règles du jeu


    Tiens ! voici qu'elle enfle, la nouille
    Serais-tu encore amoureux
    Ou jouis-tu juste de la fouille ?
    Allons, mon chou, passe aux aveux
    Viens par là que je te chatouille

     

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  • Papa niqué (drame familial)

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Attention, âmes sensibles ! Le poème qui suit peut comporter des images choquantes et/ou traumatisantes. Je décline toute responsabilité etc.

    Du reste, rappelons (car on a trop tendance à l'oublier) que la lecture de mes textes est strictement interdite aux enfants de moins de dix-huit (18) mois non accompagnés. Les contrevenant.es seront privé.es de petit pot saumon-carotte et devront faire la bise à mémée...

          Il faut surtout pas paniquer ;
          Ce que j'ai vu, est-ce si grave ?
          Une brute, un singe qui bave,
          Et, en dessous, papa niqué !

          La stupeur m'égara : j'habite
          Avec un affreux inverti
          Dont les amants sont des bandits
          Et l'anus un garage à bites.

          Ici c'est la zone et le trou ;
          Les gens s'ennuient, je le confesse,
          Mais de là à tendre les fesses
          Pour s'entretisonner le trou...

          En parler à Fulham ou à Toot ?
          Je pourrais pas, je rougirais ;
          C'est un peu délicat, pas vrai ?
          Et il criait : Fous-la-moi toute !

          Déjà que Bev-Aziyah fond
          En larmes quand je lui raconte
          Mon premier baiser, j'aurais honte ;
          Papa râlait : Vas-y à fond !

          Bon, maman est forte à ronde, elle
          A pris un paquet de kilos,
          Mais vaut largement ce salaud
          Qui gueulait : Rhaaa ! j'fore ta rondelle !

          Je peux plus vivre sans qu'Ulla,
          Ma tante, au moins, sache le drame ;
          Je lui dirai sans état d'âme
          Comment son frère s'encula.

     

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  • Histoire sans paroles

    Catégories : Octosyllabes (8), Triolet

    Isa tète mes bouts de seins
    Quelque part éclate l'orage
    Nul besoin de faire un dessin
    Isa tète mes bouts de seins

    Ses lèvres sont des assassins
    Moi dans son antre je fourrage
    Isa tète mes bouts de seins
    Quelque part éclate l'orage

     

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  • La vie en rouge

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    Blues lent pour voix d'homme rocailleuse, épuisée.
    Accompagnement (percus, synthés...) monotone, brutal et de plus en plus lancinant.
    Envolée de jolis violons sur le dernier couplet.

    Ah !
    Mmmm...
    Ouille !
    (Profond soupir...)

          Il m'en bat les couilles
    Quoique je fasse il me travaille
    Au corps il me tue il me souille
    On dirait qu'il cherche la faille

          Il me pique ma thune
    Pour en avoir plus il me tanne
    Si jamais j'dis non sans aucune
    Pitié alors il me castagne

          Il me cloue la viande
    Au vu et au su de tout l'monde
    Les mecs défilent et moi je bande
    Quand ils me font des trucs immondes

          Je n'vois plus personne
    A part ces ordures qui dessinent
    Des cartes de France dans mon trou d'homme
    Pendant qu'ses ongles m'assassinent

          Il m'électrocute
    Il me fout du jus dans la bite
    Ce mec est un vrai fils de pute
    Il s'rait grand temps que je le quitte

          J'ai perdu ma place
    En caisse de la station service
    A cause de ces traces dégueulasses
    De fouet sur mon cou et mes cuisses

          Il m'oblige à faire
    Les courses le ménage la tortore
    Et quand j'ai fini j'ai un verre
    De sa jute pour tout réconfort

          Il me mord la couenne
    Et surtout il faut pas qu'je chouine
    J'suis à la colle avec une hyène
    Est-ce que c'est pareil chez les gouines ?

          A blanc il me saigne
    Jusqu'à temps que j'donne des signes
    De vertige alors il me beigne
    Je suis K.O. sur toute la ligne

          Il me grime en truie
    En vieille en bourge un peu destroy
    Au fond c'est clair il me détruit
    Il restera rien d'ce vieux Roy

          Il me traîne en laisse
    Dans la plus parfaite indécence
    Au milieu du parc il me fesse
    Jusqu'à ce que j'aie le cul qui m'lance

          Il me dilacère
    Après m'avoir couvert de cire
    Brûlante à la gorge il me serre
    Certains soirs je m'attends au pire

          Il me décapsule
    Avec des engins peu graciles
    C'est un cap une péninsule !
    Comme dit l'autre espèce d'imbécile

          Vrai il me possède
    Aimer ce gars c'est du suicide
    Un jour on me retrouv'ra raide
    Un couteau enfoncé dans l'bide

          Faudrait qu'je les mette
    Avant d'finir échec et mat
    Avant que vraiment ses plombs pètent
    Et qu'il me crève à coups de lattes

          Mais ça y a pas mèche
    Si j'm'en allais ça serait moche
    C'est mon foyer c'est là qu'je crèche
    Pis j'ai ce mec dans la caboche
    Ouais j'ai ce mec dans la caboche

     

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  • Adoration

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Mon vertical ravin brillait
    De mouille et de salive ensemble
    C'était l'heure où les tétins tremblent
    Sous le flou du déshabillé

    Jamais d'un homme les hommages
    Ne m'avaient tant puisé le jus
    M'adorant tel l'enfant Jésus
    Jérémy jouait les rois mages

    La gamahuche et le cunni
    Depuis cette nuit d'eau bénite
    Pour toujours je les plébiscite
    Qui m'en priverait me punit

     

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  • Non-binaire

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Il y eut Adam, Ève, mais quid
    Des options cachées là-derrière
    Dans le virtuel de nos derrières
    Je suis du genre genderfluid

    Laissez tomber l'ancienne fable
    Du papa et de la maman
    Tout ça est assez fluctuant
    Nous naissons tous inclassifiables

    Héritière d'un con sensuel
    Naturellement je rejette
    Les catégories obsolètes
    Et me déclare allosexuel

    Fini les pédés et les gouines
    Fini surtout les hétéros
    Prends le maquis, guérillerao !
    Vive les amours androgynes !

    Iel, ille, ol, ul ? Pas de souci
    Je kiffe les pronoms cocasses
    Balancez les autres à la casse !
    Je suis du camp des indécis

    Tous les ceuxes qui me pinèrent
    De latex ou de chair munis
    Savent combien mon birouni
    Est accueillant et non-binaire

     

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  • Nuits de l'institut

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Des va-et-vient j'en ai connu
    Et des hommes penchés tout nus
    Cherchant mon épisiotomie
    Ma faille et mes tiroirs émus
    Jusqu'à des minuit et demie

    Et des hommes penchés tout nus
    Voulant à force me recoudre
    Blonds carabins, barreaux velus
    Propres à attirer la foudre
    Chacun se prenait pour l'Elu

    Jusqu'à des minuit et demie
    Au fond de cités endormies
    Qui n'avaient guère d'aérien
    Que nos baisements d'alchimie
    J'en ai connu des va-et-vient

     

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  • Fantaisie érotique en 7/8

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          En tirant sur l'élastique
    Il glisse un doigt là où c'est doux
          J'aimerais que l'on m'explique
    Pourquoi je tremble des genoux

          Illico je perds le fil
    Quand il me passe les menottes
          Je les aime assez virils
    Mais lui je lècherais ses bottes

          C'est toujours la même histoire
    Que ce mec effleure ma peau
          Ou m'enferme dans l'armoire
    Et recta je grimpe au rideau

          S'il continue je réponds
    Plus de rien, je pars en sucette
          Déjà j'enfle des nichons
    Ma motte fond — aussitôt prête !

          Otez-moi ma muselière
    Pour que je puisse au moins gémir
          Ce gros pouce là-derrière
    C'est à se tordre de plaisir

          Je ne tiendrai plus beaucoup
    Le stade où j'arrive est critique
          Ça partira d'un seul coup
    S'il tire trop sur l'élastique

     

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  • Les pieds nickelés (et moi)

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Chanson réaliste
    (A entonner avec feu et un accent des faubourgs prononcé)

    Y a trois garçons dans mon pageot
    Trois loulous, trois affreux jojos
    Qui me prennent pour une pute
    Qui démolissent ma réput'
    Mais me réjouissent le derjo

    Y a trois vauriens dessous ma couette
    Un qui m'enfile, un qui me fouette
    Un qui me fait pipi dessus
    M'oblige à sucer des bossus
    Mais me baise comme un poète

    Y a trois zonards dans mon plumard
    Un black, un maigre et un mastard
    Tous plus malveillants que des teignes
    Oh ! croyez pas que je me plaigne
    Leurs jeux vicieux, c'est mon caviar

    Y a trois gangsters sur ma paillasse
    Qui me font sauter la culasse
    A coups de cric, de vilbrequin
    Avec des rires de requins
    Qu'il est bon d'être leur pouffiasse !

    Y avait trois mecs sur mon divan
    Jo le bestial, Zak et Yvan
    Z'ont chouravé quelques bécanes
    Et les voilà tous en cabane
    ... Demain je retourne au couvent

     

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  • La vie en morose

    Catégories : Octosyllabes (8)

    M'enfiler les doigts dans le nez
    S'offrir mon cul prédestiné
    Il n'a pas d'autre hobby sur terre
    Que de labourer mon derrière
    J'ai épousé un obstiné

    M'enfiler les doigts dans le nez
    Chez lui c'est un besoin inné
    Faut que j'y passe aux heures creuses
    Lorsqu'il a la bite amoureuse
    Autrement je vais au ciné

    M'enfiler les doigts dans le nez
    Ah s'il me laissait tapiner
    Ça rapporterait de l'artiche
    En un clin d'œil on serait riches
    On boirait du champ' au dîner

    M'enfiler les doigts dans le nez
    N'importe où même aux cabinets
    Vous parlez d'une vie morose
    Chaque jour il lui faut sa dose
    J'ai les conduits tout ravinés

     

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  • Possession

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tu mettras les doigts dans son bec
    L'exploreras telle une esclave
    Sa cavité pleine de bave
    Languiras d'être prise avec
    Chacun de tes outils de mec

    Sa cavité pleine de bave
    Te feras songer à un puits
    Où l'on crache les soirs d'ennui
    Que l'on sonde au moyen de braves
    Et longues racines de rave

    Où l'on crache les soirs d'ennui
    Et l'on jette au front des grenouilles
    Le vieux fromage et l'eau des nouilles
    Tandis que s'avance la nuit
    Cognant fort à tous les pertuis

    Le vieux fromage et l'eau des nouilles
    Sur sa langue un goût de bifteck
    Tu mettras les doigts dans son bec
    Prolongeras longtemps la fouille
    Découvriras l'eau qu'elle mouille

     

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  • Hibou, caillou, etc.

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Suce, chéri, un tel cachou
    Ne vous échoit qu'aux jours de fête
    Ce Mamadou est une bête
    A concours, soit dit entre nous

    Pompe, mamour, prends de la peine
    Fais-le pour moi, tu seras chou
    Les yeux bandés, tète à genoux
    Ce noir cousin de la baleine

    Durcis le fil de mon joujou
    Et surtout ne bois pas la tasse
    Lorsqu'il sera mûr, tu t'effaces
    Afin qu'il me foute debout

     

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  • A dolly pour la vie

    Catégories : Jocelyn Witz, Octosyllabes (8)

    Jamais un mot plus haut que l'autre
    Toujours avide qu'on se vautre
    Ensemble dans l'obscénité
    Et puis quelle féminité !

    Aucun danger qu'elle me trompe
    Ni migraines ni coups de pompe
    Pliant ses articulations
    Elle épouse mes perversions

    Dolly c'est la femme idéale
    J'ai fait d'elle ma bonne étoile
    Quand je la pine en soupirant
    Son œil de verre me comprend

    Ses cheveux... ô l'or des icônes !
    Quant à ses trous de silicone
    Je les rince avec du savon
    Puis peigne rêveur son gazon

    Moi et Dolly c'est pour la vie
    D'ailleurs elle est sous garantie
    La vraie chair ne me tente plus
    Tant de femelles m'ont déplu...



          P.S. : Une Dolly beaucoup plus perfectionnée, puisque cybernétique et causante, est l'héroïne de ma courte nouvelle "Pour une heure avec Leph", qui ouvre le recueil collectif intitulé Cette chose est devenue mon amie depuis quand ? (n'co éditions, 2021).

          Pour autant, s'il vous intéresse de la lire, n'allez surtout pas acheter le bouquin, vous ne feriez qu'engraisser mon éditeur. Cliquez juste sur "Extrait PDF à télécharger" et vous aurez la nouvelle en entier sans débourser un kopeck !...

     

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  • Y

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8), Quatrain

    A la croisée olé-olé des amoureux
           Je n'ai jamais su lequel prendre
           J'ai un faible pour les triangles
    Et les membres écartelés des jours heureux

     

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  • X

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Star du porno n'a plus la trique
    On se lasse du cinéma
    De ces femelles hystériques
    Vraies putains mais fausses lubriques
    Hurlant leurs fallacieux émois

     

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  • U

    Catégories : Octosyllabes (8), Tétradécasyllabes (14)

    Urine sueur et purée — ô la fluide humanité
    Partout sur la terre épandue océan triste et sale
           Dans l'univers dynamité
           Rien ne pourra ressusciter
    En attendant pour éponger le trop-plein moi j'avale

     

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