Ton éminence aux désirs fauves
Tremble et je m'en lèche les doigts,
Mais plus je grimpe, plus je bois
Tes soupirs, et plus tu te sauves.
Tu te réfugies hors de toi,
Dans quelque saoulerie d'alcôve ;
La nuit tombe sur ce mont chauve,
Il me faut rentrer — pas le choix.
Tes yeux recrachent leur lumière
Bleue, encre défaite, et mon pas
S'allonge — oh non, il ne faut pas !
Brasier feulant, ma chatte fière
Montre ce qu'elle a là derrière :
Festin fou du premier repas...
Commentaires
Allez savoir pourquoi ce festin fou met en appétit... parce qu'il est bien écrit, bien sûr ! Sourire
Vive la gourmandise!