Certaines nuits Jeanne y va fort
Qui s'enduit d’huile de raifort
Puis fout la main dans ma crevasse
Remue les doigts, creuse la place
Produisant d'obscènes efforts
Qui me font sourdre la lavasse
Puis me curant à grands ahans
Elle se donne du bon temps
Se plaît à m’équarrir la chatte
On dirait que le jeu l’éclate
Et qu’elle en jouit à mes dépens
Son œil sadique est une agate
Ça brûle et je souffre la mort
Mêlant le plaisir au remords
De me tordre ainsi qu’une louve
Sa main à l'ancre dans la douve
Et de glapir Encore encore !
C’est pas banal ce que j’éprouve
Ma Jeanne avec son baisemain
Me laisse un con rouge carmin
Pourtant la pratique est ancienne
Dit-elle et l’empereur de Vienne
S’y adonnait chaque matin
Sur des duchesses autrichiennes
Pratique ancienne
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
Si la pratique est ancienne, si l'empereur lui-même s'y adonnait, c'est un argument massue : il faut perpétuer cette tradition de peur qu'elle ne se perde, comme disparurent corps et biens, las ! la dégustation des oeufs de dodos ou les castrateurs de fillettes joufflues.
Et si on castrait les castrateurs de fillettes joufflues ?
La tradition doit aussi savoir évoluer.
Les castrateurs de fillettes joufflues ont disparu depuis belle lurette. Certains archéologues se demandent même s'ils ont existé. Quoi qu'il firent, ne firent pas, ne purent faire, bicoze on ne castre que les hommes, joufflues ou pas, ce furent des bougres de saligauds de leur race maudite.
Voici le raifort réhabilité... et si en plus nous avons la bénédiction de François-Joseph, pourquoi se priver alors que l'histoire nous ouvre ses portes ?!
A consommer avec modération... parce que là, c'est sans modération, pauvre "con" ;)
Ah! les légumes d'antan...
Nos grand-mères les connaissaient bien. Je dirais même intimement.