Ma langue lampe au lupanar
De ta chatte des boissons fortes
Sécrétions de cellules mortes
Pertes blanches tout est bonnard
Miels blonds ou roux de toutes sortes
Plus capiteux que des pinards
Ma langue oursonne en fin renard
Plonge à plein museau dans la huche
Déplie tes plis et les épluche
Foutant partout ses grands panards
Si friande de gamahuche
Qu'elle en deviendrait presque anar
Auparavant dans ton bénard
Elle a traqué l'aura d'épices
Le relent de merde et de pisse
Ma langue a des élans fouinards
Qui détecte où qu'ils se tapissent
Les myrrhes les encens les nards
Elle peut même en pèr' peinard
Passer là des plombes lascives
À te déguster la lessive
Toi sous ton souffle un peu geignard
Tu restes néanmoins passive
Laissant barboter le canard
Ton con ce sacré combinard
Sans cesse me remplit la flûte
De cuvées nouvelles de jute
Ma langue lampe au lupanar
Et bien inégale est la lutte
Avec ce foutu traquenard
Commentaires
Comme disent les jeunes, il est un peu "deg" ce poème... Bella ne s'interdit rien, vraiment ! ;)
Rien n'est sale en amour.