Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ton pantoum dans mon haïku - Page 4

  • Assez pleurniché !

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Ô veuve, oublie ton deuil
    Et cherche la petite
    Mort au bout de la bite
    Qui, plantée sur le seuil,
    Te rouvrira l’envie
    Et le goût de la vie !

    Mendiante, oublie ta faim
    En invitant des membres
    À respirer la chambre
    Où jutent tes parfums !
    Si le salaire est piètre,
    Qu’au moins l’on te pénètre !

    Jeune fille, oublie-la,
    L’idylle délicate
    Pour t’éclater la chatte
    Sur des pines lilas !
    Que l’hâve romantique
    Cède à l’éros antique !

    Insurgée, oublie l’art
    De chambouler la terre
    À toute heure, et préfère
    Qu’on te darde le lard !
    Rallie-toi au panache
    Blanc du foutre qui tache !

    Vous toutes ! soupirant
    À longueur de journée !
    Je vous veux bien pinées
    Par de gais soupirants
    Aux vits assez torrides
    Pour que ça vous déride...

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!
  • Plus que de pain

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

          Je vis des vits
    Qui me chassent les idées mortes
          Je vis des vits
    Qui loin de rester au parvis
    Me vont, me viennent, m’entrent, sortent
    Me foutant des émotions fortes
          Ces gentils vits

          Je m’ouvre entière
    À leur savoureuse invasion
          Je m’ouvre entière
    Tant la bouche tant la chattière
    Qu’aussi l’anus à l’occasion
    Comme hier soir quand nous baisions
          Je m’ouvre entière

          Ô bel ami
    Puissiez-vous revenir très vite
          Ô dur ami
    Me perforer tel un tamis
    Du bout raidi de cette bite
    Dont la tendresse encor m’habite
          Précieux ami

          Je vis de baise
    Dont j’ai besoin plus que de pain
          Je vis de baise
    Plus rien au monde ne m’apaise
    Comme un mandrin de turlupin
    Droit comme le long fût d’un pin
          Et qui me baise

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Pas souvent couvert

    Catégories : Chanson

    Aller de vit en vit
    Sans arrêt le cul nu
    Je pille ravie
    Tous les fruits défendus
    Les gens de la nuit sont toujours là quand il faut
    Ils vous enculent à fond, ils adorent les nymphos

    Les vapeurs d’alcool
    Ça je les connais bien
    Parfois ça vous colle
    Entre les poils pubiens
    Et c’est difficile le choix d’un vit
    M’les carrer tous, moi c’est ça dont j’aurais envie

          Et mon ventre
          Il dort pas souvent couvert
          Ma fente
          Rêve que d’s’ouvrir à l’envers
          J’ai d’la chance
          Jouissance
          Je baise bien
          Fourrée du soir au matin
          Je baise bien

          À midi je suis dans mon lit
          Et je pionce, c’est quelque chose
          À minuit je traque dans la ville
          Les beaux mecs, il m’faut ma dose

    En tournée mondiale
    On s’prête les musiciens
    Jusqu’aux amygdales
    Chacune s’envoie le sien
    Les gens de la nuit sont toujours là quand il faut
    Ils vous dégomment un pied en l’air en porte-à-faux

    Le jeu des six lances
    Il faut l’avoir connu
    L’premier qui balance
    S’en prend une en plein cul
    Et c’est difficile de dire suffit
    Je passe mon temps à m’lancer de nouveaux défis

          Et mon ventre
          Il dort pas souvent couvert
          Ma fente
          Rêve que d’s’ouvrir à l’envers
          J’ai d’la chance
          Jouissance
          Je baise bien
          Fourrée du soir au matin
          Je baise bien

          À midi je suis dans mon lit
          Et je pionce, c’est quelque chose
          À minuit je traque dans la ville
          Les beaux mecs, il m’faut ma dose

          À midi je suis dans mon lit...
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Vancouver » (Véronique Sanson)

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Besoin de personne

    Catégories : Chanson

    J’n’ai eu besoin de personne
    Pour le déballer vite fait
    Et la notice nippone
    Déjà m’a fait pas mal d’effet

    Besoin de personne
    Pour trouver par où m’le mettre
    Besoin de personne
    Vu qu’j’ai fait la fac de lettres
    De le-e-ettres...

          Oh je l’ai branché toute seule
          Il m’a offert plus qu’un vit
          Je crois qu’j’ai crié oui
          OUIIII !

          Oh je l’ai branché toute seule
          Sur le secteur toute la nuit
          Rapport qualité/prix
          Qu’est-ce que j’ai pris
          OAH-AHO-OAH !

    Besoin de personne
    Pour me l’enfiler à fond
    Besoin de personne
    Pour gicler jusqu’au plafond

    Besoin de personne
    Pour me ramoner la moule
    Tiens les voisins sonnent
    Pis chez moi v’là qu’y a la foule
    La fou-ou-oule...

          Mais dis oh je l’ai branché toute seule
          Il m’a offert plus qu’un vit
          Je crois qu’j’ai gueulé oui
          OUIIII !

          Ouais je l’ai branché toute seule
          Sur le secteur toute la nuit
          Maint’nant c’est mon chéri
          Qu’est-ce que j’ai pris
          OAH-AHO-OAH !

    Besoin de personne
    Pour me l’enfiler à fond...
    (ad lib.)


    Sur l’air de « Besoin de personne » (Véronique Sanson)


    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Tambour battant

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Hors d’ici forcené
    Qui me déchirez toute
    Certe il sied qu’on me foute
    Mais là vous m’étonnez
    À m’épingler le râble
    D’un vit aussi durable

    Gémit le téléfon
    Ses mélodies étales
    Vous n’entendez que dalle
    Qui m’entez les tréfonds
    M’érodez les falaises
    Me tuez (à Dieu ne plaise)

    Hors d’ici c’est le temps
    Que j’aille à mon ménage
    Et vous la pine en nage
    Foutez tambour battant
    Mes antres volcaniques
    Ô furieux de la nique

    Fuient les heures la nuit
    Maintenant nous regarde
    Quand vous prunelle hagarde
    M’élargissez les puits
    Dans l’ombre du silence
    L’âme et la bite en transe

    Hors d’ici j’ai rencard
    Avec un plus honnête
    Un garçon qui s’arrête
    Toujours à moins le quart
    Sortez faut que je dorme
    Mais vous pétez la forme

    Hors d’ici hors d’ici
    À moins que... qu’est-ce à dire
    Votre vit se retire
    Me recloue sans merci
    Ô faites-le sans cesse
    Augmentez la vitesse !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Odile et Élodie, vous vous souvenez ?

    Catégories : Jocelyn Witz

    Elles se ressemblent tellement que je ne saurais vous dire laquelle on voit sur la photo...

    Élodie la délurée, la baiseuse impénitente ?

    Sa sœur jumelle Odile, plus sage, craintive, réservée... ou qui se croit telle ?

    En tout cas, vous les avez rencontrées là : Toute à moi

    Mais voici aujourd’hui, en lecture libre et en deux épisodes, une autre de leurs aventures gémello-sadomaso-érotico-poilantes.

    Vous verrez comme ces deux nanas connaissent la musique !

    99202big.jpg

    https://www.atramenta.net/lire/projet-srm/99202

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Démasquée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Tu vas nue retrouver celui
    Pour qui tu plies tes sœurs le savent
    Celui du soc et de l’étrave
    Pour qui ton corps se change en pluie

    Tu vas nue te pendre implorante
    Pleurnicharde où tout ton désir
    Te rebâtit poupée de cire
    Sous l’écharde traçant ses fentes

    Tu vas nue remordre à l’aimant
    Qui t’a fait perdre la boussole
    L’étoile inenvolée du sol
    Qui t’ouvre des regards déments

    Tu vas nue rissolante et chaude
    Te jeter sous ce nouveau maître
    Mais nous tes sœurs loin de permettre
    Te jetterons l’âme en maraude

    Tu vas nue te fendre le corps
    Aux mains de nuit qui t’ont soumise
    Et mise à sac dans ta sottise
    Aux mains que tu réclames encore

    Nue tu vas nous livrer l’amande
    Coupable à défaut de l’absent
    On le baisera jusqu’au sang
    Coupable ton ventre à l’amende

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Vilain penchant

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Ventre fourchu
    Souvent j’ai chu
    Sur les machins
    De mon prochain
    Quoique attachant
    Vilain penchant

    Ventre de faille
    Qui me travaille
    Vite on s’effeuille
    Fruits que l’on cueille
    Puits que l’on mouille
    Reins que l’on fouille

    Ventre fendu
    Cherchant son dû
    Je me rendais
    Où m’attendaient
    Les dards bandant
    Tenue d’Adam

    Ventre à pied d’œuvre
    À la manœuvre
    J’aimais qu’il s’ouvre
    Pour qu’on me couvre
    Mordant mes lèvres
    Brûlant de fièvre

    Ventre fêlé
    Je m’envolais
    Viole et violon
    Sans pantalon
    Ô mes élans
    Souvent violents

    Ventre à encoche
    J’allais bancroche
    Faisais l’autruche
    Vidais ma cruche
    Creusais la brèche
    Tard à la fraîche

    Ventre affamé
    J’ai blasphémé
    Fait de l’ami
    De cœur soumis
    Mon aliment
    Fatalement

    Ventre cabosse
    Moite de sauce
    Sans sa cuirasse
    Ah ! qu’on décrasse
    Cette matrice
    Dominatrice

    Ventre fourbu
    D’avoir tant bu
    Tant enrobé
    D’ardents bébés
    Resté rubis
    Sous mes habits

    Ventre de trempe
    Encor je rampe
    Je ruse et trompe
    Pour qu’on me rompe
    Qu’on me défripe
    Le fond des tripes

    Ventre fichu
    Ventre déchu
    Ventre déchet
    Par trop léché
    Mais pas méchant
    Vilain penchant

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Destins contraires

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Oh ! cachez-le, votre asticot !
    Si je le vois, je deviens sotte,
    J’ai des fourmis dans la culotte
    Et j’abandonne mon tricot
    Tant qu’il est là qui m’asticote.

    Dissimulez ce beau bébé
    Qui me rend humide et bébête,
    M’invite à tripoter sa tête
    Et peut-être à le masturber
    Tout en vous tâtant les roupettes.

    Planquez-moi ce fol animal
    Me hantant, moi, si virginale !
    J’en ai des chaleurs vaginales...
    Mais, céder, serait-ce pas mal ?
    Dites-le-moi, ô brute mâle !

    Soustrayez cette tentation
    À mon cœur qui s’en émotionne !
    Car si, certes, mes mains actionnent,
    Ça n’est dû qu’à mon affection
    Pour vous, dont l’engin me passionne.

    Rangez-le donc ! Il fait si frais
    Ce soir, et je crains, cher beau-frère,
    Qu’on nous entende. — Ah ! que contraires
    Sont nos destins ! Mon corps navré,
    Quand parviendra-t-il à s’y faire ?

    Oh ! cachez-le ! Vous m’épuisez
    À me tendre votre épuisette !
    Ma fente, voyez ! fait risette ;
    Et si ma sœur s’en avisait ?
    Cachez-le là... sous ma nuisette !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ma meuf

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

          Chanson lesbienne, avec des grattes, à la Renaud...

    Elle est chaude à s’brûler ma meuf
    C’est pas compliqué : sur sa motte
    On pourrait s’y faire cuire un œuf
    Sitôt qu’on lui r’tire sa culotte

    Elle est bonne à s’damner ma meuf
    Tous les loulous la filent au derche
    Pour la zyeuter, y a même un veuf
    Qu’a essayé d’lui tendre la perche

    Ils l’ont pas vue à poil ma meuf
    Ses nibards c’est d’la dynamite
    Sa chagatte une vraie langue de bœuf
    Même c’est péché d’y mettre une bite

    Elle est grave épicée ma meuf
    Avec sa peau d’un noir ébène
    Quand j’l’ai cloquée au fond d’une teuf
    Je m’suis dit ça c’est une aubaine

    Des fois au plume avec ma meuf
    On s’refait l’monde à la femelle
    Tout doux, tout beau, tout rose, tout neuf
    Où on s’rait comme des sœurs jumelles

    Le seul petit blème à ma meuf
    C’est qu’elle a épousé un type
    Un CRS, un genre de keuf
    Il m’la prête en échange d’une pipe

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Légère

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Petite oh ma tenue te tente
    Tu flaires un dessous des dessous
    Rêves d’escalade indécente
    Et halètes cœur soudain saoul

    Légère ah ma tenue te jette
    Dans un état sombre et pensif
    On dirait que tu fais la tête
    Mais ça remue dans ton calcif

          Si j’enlève encor quelque chose
          On verra tes yeux ribouler
          Pendre soudain ta langue rose
          Peut-être une bave couler

    Petite oh ma tenue t’excite
    Qui ne cache rien d’autre au fond
    Qu’un poil de désir explicite
    Quelques replis d’amour profond

    Légère ah je me sens légère
    En minishort nanosoutif
    Sachant très bien que j’exagère
    Et mets le feu dans ton calcif...

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!
  • Jusqu’au jaillissement (en musique, en passion, en beauté...)

    Catégories : Jocelyn Witz, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantés

    On le voit, le poème volcanique écrit avec Velvet Kiss a, une fois de plus, bien inspiré Alain Cabello-Mosnier. Quoi de plus logique puisqu’il se définit lui-même comme un « être profondément sauvage » en quête de sublime et de « pureté des passions »...

    Alain est en train de réaliser à partir de mes textes un album complet intitulé « Gouine e-motions ». N'hésitez pas à vous abonner à son canal YouTube afin d'être informés de la mise en ligne des prochains clips : https://www.youtube.com/@Chansons-LGBT

    Bises et gratitude infinie pour lui.

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Deux minutes quarante de bonheur

    Catégories : Jocelyn Witz

    98894big.jpg

    Courte histoire dérivée en quelque sorte du poème d’hier...

    Je m’inspire oh je m’inspire
    Des récits de sexe pire
    Je me souffle vent en poupe
    De fictions farcies de croupes
    Vite et sans frein je m’incite
    À forcer sur l’explicite...

    En lecture libre ici :
    https://www.atramenta.net/lire/deux-minutes-quarante-de-bonheur/98894

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Nos envies d’elle

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Elle et moi dans l’ascenseur
    Qu’il monte ou bien redescende
    Exhibons nos cons l’amande
    Fendue pareille deux sœurs

    Elle et moi d’un même geste
    Appuyons sur le bouton
    Pour nous lever à tâtons
    Des désirs toujours plus lestes

    Elle et moi nous ébranlons
    En baisant du bout des lèvres
    Nos bouches brûlant de fièvre
    Effleurant nos mamelons

    Elle et moi mariées fidèles
    À deux cons sans épaisseur
    Mais ici dans l’ascenseur
    Buvons à nos envies d’elle

    Elle et moi souffle coupé
    Savons qu’une fusée passe
    Lorsqu’on voit s’ouvrir l’espace
    Nos ventres se découper

    Elle et moi dont la culotte
    A glissé sur nos genoux
    À s’entreregarder nous
    Sentons que nos deux corps flottent

    Elle et moi quand ralentit
    La cabine on se rhabille
    Pour s’offrir le jus de fille
    À lécher d’un doigt gentil


    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Une autre femme

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Un ange est entré dans ma vie
    Alors que j’errais au hasard
    Parmi la brume et les blizzards
    Et cet ange entré dans ma vie
    Avoua m’avoir longtemps suivie

    Un ange m’a brûlé les yeux
    En me découvrant sa peau d’ambre
    Il fit soleil en plein décembre
    Car l’ange me baisait les yeux
    Et j’épousais son corps radieux

    Un ange m’a percée d’une aile
    Dure et m’a déchiré le flanc
    Moi la brebis moi l’agneau blanc
    Fol ange il m’a percée d’une aile
    Sans le vouloir un peu cruelle

    Un ange a lacéré mon cœur
    Du rubis d’une lame épaisse
    Et il fallut que je me baisse
    Pour que cet ange entant mon cœur
    M’en fasse aimer l’âpre liqueur

    Un ange a léché de mon âme
    Les plis godant et les ourlets
    Pas une larme n’a roulé
    Quand l’ange qui léchait mon âme
    Faisait de moi une autre femme

    Puis l’ange en mon ventre oublia
    Avant de fuir être immature
    Une si frêle créature
    Que depuis lors je souris à
    L’ange qu’en moi l’ange oublia

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Que les habits sont vils !

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

    C’est seulement à loilpé
          Que je suis heureuse
    Ève oui me laisse envieuse
    Dommage elle a dérapé

    C’est tuniquement tout nue
          Que je me sens bien
    Lorsque sous mes ors pubiens
    Mille yeux cherchent l’avenue

                J’invite chez moi qui veut
                Afin qu’elle ou il me mate
                Debout ou à quatre pattes
                Riant brossant mes cheveux

    C’est seulement dans l’exhib
          Que je prends mon fade
    Au reste la vie est fade
    Et moi j’y comprends que nib

    C’est tuniquement nudiste
          Que je peux brandir
    Le rêve et vous voir raidir
    Pour bientôt tracer la piste

                J’invite qui veut chez moi
                Afin qu’à leur gré me sautent
                Ceux ravis d’entre mes hôtes
                Que ma vue met en émoi

    C’est seulement dévêtu
          Que mon corps existe
    Inventeur des nippes ô triste
    Bonhomme à quoi pensais-tu

    C’est tuniquement sans fil
          Que revit ma vie
    Ève en avait eu envie
    Ah que les habits sont vils

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Reste en baisant

    Catégories : Octosyllabes (8)

    M’arrache des cris, m’arrache la gueule
    À coups d’amour, me laisse pas seule
    M’arrache à ce triste présent
    Mais t’arrache pas, reste en baisant

    Tords-moi la vie dans tous les sens
    Fais-moi mal en toute innocence
    Mords à mes seins qu’ont plus seize ans
    N’en démords pas, reste en baisant

    Me claque, me flaque, me tue, me gifle
    Tes flots d’ordure, bafoue, persifle
    M’éclate, me plaque à la cloison
    Mais me plaque pas, reste en baisant

    M’étouffe de jouir et d’érection
    M’assène tes poings d’exclamation
    Me tire la jungle à la Tarzan
    Mais te tire pas, reste en baisant

    M’imprime tes envies, tes déprimes
    Ton panard de vivre et tes frimes
    M’estampille tes rimes sans raison
    Ton beat à donf, reste en baisant
          Ma gueule en prime

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Sex machine

    Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    Depuis ce désaccord mec nos
          Corps sont plus phase
    Désormais mon ventre s’extase
    Sur des tempos d’amour technos

    Le beat à fond m’entre dans l’âme
          Quand je fous la sex
    Machine au max mes pauvres ex
    Jamais ce cul ne les réclame

    Qui veut du latex dur épais
          Brut infatigable
    Suffit de dérouler son câble
    Pour lui je suis prête à ramper

    Z’aviez pas l’art mec il cadence
          Cuir chrome oh c’est beau
    D’être baisée par un robot
    Me parlez pas de décadence

    Depuis notre clash j’ai l’outil
          Idéal à mettre
    Mec j’ai enfin trouvé le maître
    Perçant mon cœur tout embouti

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Paysage de bord de mer (en musique et en images)

    Catégories : Jocelyn Witz, Poèmes illustrés, Poèmes lus ou chantés

     

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • J’irai cracher sur ma tombe

    Catégories : Jocelyn Witz

    99422big.jpg

    Vive le progrès !

    Même la mort devient une simple formalité administrative, une case à cocher au bas du formulaire en démat’ d’un contrat d’entretien.

    Et comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, on aura soin de rendre en personne un dernier hommage à sa propre dépouille. Moment gai et convivial... à condition toutefois de prendre certaines précautions.

    C’est ma dernière petite histoire en lecture libre :

    https://www.atramenta.net/lire/jirai-cracher-sur-ma-tombe/99422

     

    Nouveau ! Si vous préférez une version audio, l'histoire est lue ici par Alain le Sténanais :
    https://vivranans.info/2025/04/j-irai-cracher-sur-ma-tombe-1.html

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!