Quand Norma Jean sort de son jean
Je tousse et salive ô secousse
Séisme en mon ventre de gousse
Envies de sillonner les brousses
Que sous le string je m’imagine
Lors salope elle abat son top
Et je fonds moiteur inondée
De sentiments dévergondés
De désirs qu’il faut bien sonder
D’eaux réclamant qu’on les écope
En un tournemain je dégoutte
L’antre vibrant de convoitise
Mon propre slip je le baptise
Aussitôt que ma cop me tease
Et vais m’étaler knock out
Ton pantoum dans mon haïku - Page 4
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K.O.
Catégories : Octosyllabes (8) -
Un beau geste
Catégories : Pentasyllabes (5)Boulevard du crime
À pisser debout
L’ami saoul s’escrime
Je tiens le bon bout -
Poèmes... pas très catholiques
Catégories : Jocelyn Witz
Tout, tout, tout !
Vous saurez tout sur le zizi du Bon Dieu,
la paire de balloches du Père,
les orifices du Fils,
les effroyables orgies du Diable,
les envies de sève d’Ève,
le dard ardent d’Adam,
les seins des saints,
la moule du pape,
la raie du cul des curés,
le fesse épaisse des abbesses,
le clitoris des jolies clarisses,
les phéromones des nonnes,
le tisonnier des aumôniers,
la blanche liqueur des enfants de chœur,
le pieu dressé des pieux,
la vulve soyeuse des pieuses,
les branlettes des bigotes à voilette,
etc., etc...
https://www.atramenta.net/lire/poemes-pas-tres-catholiques/101228♥
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L’instant Q
Catégories : Octosyllabes (8)Qui trop embrasse un mâle étreint
Sa compagne sans enthousiasme
Faisant de l’œil à l’œillet brun
Celui-là vise à d’autres spasmes
Qui trop embrasse un mâle au train
C’est l’instant Q c’est l’heure urgente
Où les mecs s’envaselinant
Il te faut prendre la tangente
Ô femme aux désirs lancinants
Dont l’époux gitonne et déjante -
On n’a rien pu retenir
Catégories : Heptasyllabes (7)Dans le détour des vallées
Un vent d’hiver est venu
Quand l’envie s’en est allée
D’effleurer ton ventre nu
Dans le détour des vallées
Tout est blanc Même les poils
Dorment Nul sang ne frissonne
Au flanc des monts L’animal
Ne sent passer plus personne
Tout est blanc même les poils
De ces fleurs sous les congères
On n’a rien pu retenir
Seuls tes regards froids digèrent
Et bercent le souvenir
De ces fleurs sous les congères -
Obsédée
Catégories : Octosyllabes (8)C’est comme un refrain entêtant
Les moites rougeurs du couchant
L’image peinte d’un Adam
La viande cédant sous la dent
Le rire des adolescents
Un couple au soleil sur un banc
Le lait chaud le fromage blanc
Mes seins plus lourds en se penchant
Couché par terre un indigent
Un cri bref un gémissement
Sur ma peau le baiser du vent
Le souvenir d’un bel amant
Un parfum qui flotte un instant
Des mots tels que chair ventre élan
Le soudain afflux de mon sang
La vue d’un lit pourtant décent
La lippe entrouverte des gens
Une banane un cabestan
Un serpent rôdant par les champs
La pointe Bic en jaillissant
Tout tout des fois c’est embêtant
Tout m’y fait penser tout le temps -
La gauloise
Catégories : Heptasyllabes (7)Elle dégoise et dégoise
Des tissus d’obscénités
L’immorale la gauloise
Il fallait pas l’inviter
En plein dîner elle expose
Sans surseoir à son repas
Des choses mon Dieu des choses
Qu’en principe on ne dit pas
À qui veut l’ouïr elle inflige
(À qui ne veut pas aussi)
La liste entière des tiges
Que son ventre s’est farcies
Tranquille elle vous déballe
Ses récits glaçant le sang
Tels de grands coups de cymbales
À table c’est indécent
Sans y penser elle épanche
Quand même nous nous fâchons
Son goût pour la sauce blanche
Bue au membre des cochons
Combien de fois par semaine
Les prénoms de ses amis
Et le détail (inhumaine !)
De ses moindres sodomies
L’œil luisant elle débite
Ses frasques où les garçons
Tous dotés d’énormes bites
La lui foutent sans façon
Cette nana débagoule
Ce qu’on préférerait tu
Suçant un pilon de poule
S’enquérant Que ferais-tu ?
Mille horreurs elle confesse
En sifflant son muscadet
Tant qu’à la fin on la fesse
… Pile ce qu’elle attendait -
Pour l’amour de lui
Catégories : Octosyllabes (8)Moi j’étais nue lui habillé
Auprès de nous quelques billets
Et tout mon cœur éparpillé
Sur un mètre ou deux de bitume
J’essayais de cacher ma joie
D’être là l’élue de son choix
J’essayais de bercer sans voix
L’amour de lui qui me consume
J’étais assise au bord du lit
Lui debout sourire poli
Et tout mon cœur s’est amolli
Tout mon ventre est devenu Gange
Quand j’ai baissé son pantalon
Pour que dresse ce membre long
Sentant de la lèvre aux talons
L’amour de lui qui me démange
Je l’ai sucé sublimement
Mon aliment mon sentiment
Et tout mon cœur errait dément
Tel un poulain qui caracole
J’ai bu chaque perle venue
J’ai tu les sanglots défendus
Puis rejoint l’angle d’avenue
Où cajolant mon sexe nu
Pour l’amour de lui je racole -
Il suffit d’ouvrir les yeux
Catégories : Heptasyllabes (7)La ville ôte sa chemise
Filles et garçons tout nus
Embrassés enfin se disent
Que les temps sont revenus
Temps des joues rouge cerise
Temps de la nouvelle église
Il suffit d’ouvrir les yeux
Partout des bras de lavande
Des membres jeunes ou vieux
Durs ou tendres vous attendent
Ô royaume merveilleux
Ô règne des corps soyeux
La ville ouvre mille fentes
Érigeant autant de tours
Qui deviennent leurs amantes
En les foutant tour à tour
L’époque ivre est triomphante
Où l’humain se réenfante
J’ai fait fuser tous les nœuds
Pourléché toutes les mottes
Mais driiiiing !... Flûte il est moins deux
Vite il faut que je me trotte
Au boulot le ventre en feu
La ville a le nez morveux -
Mauvaise idée
Catégories : Jocelyn Witz
Les histoires d’amour entre copines de classe, c’est déjà compliqué.
Alors quand les lutins s’en mêlent...
C’est ma dernière petite bêtise, un conte pour adolescentEs
en lecture libre ici :
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Terminé
Catégories : Octosyllabes (8)On se complaît dans le cloaque
De nos pauvres rapports mort-nés
Cet amour touche à sa borne et
Tu ferais mieux d’aller au claque
Plus la peine de me piner
Fini l’extase et les grands lacs
Cet amour saoul j’en ai ma claque
Va plutôt te faire un ciné
Je quitte le clic-clac et plaque
Cet amour glauque assassiné
Dont je me branle le minet
On se complaît dans le cloaque -
Un tyranneau
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Mon ventre resaigne et réclame
Sa livre de chair ô maudit
Qui me force à devenir femme
Tous les quatre jeudis
Moi qui me voulais poétesse
Juste de vers obnubilée
Il me faut courir en vitesse
Pour me faire enfiler
Mon ventre au cas où je m’oppose
À son vouloir de tyranneau
Me pousse à écrire des choses
Oh... beaucoup plus porno -
Sommeil
Catégories : Octosyllabes (8)Rêve de fille au ventre nu
Lourde de ses tétons groseille
Mon sommeil même est parvenu
À lui ouvrir cette avenue
De déchirure une merveille
Rêve de fille au ventre brun
Qui m’offre sa faille à recoudre
Champ lisse à l’impossible grain
Aux moiteurs que ma bouche étreint
Aux parfums de sang et de poudre
Rêve de fille d’ambre et d’or
Tatouée chaude et sans mémoire
L’univers autour de nous dort
Je croque de longs corridors
Qui gémissent dans la nuit noire
Rêve de fille au ventre peint
Mais déjà basculent les pôles
Un bain de lumière assassin
Noie sommeil fille et faille et seins
… Toi tu dormais sur mon épaule -
La parole est à la défonce
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je l’ai vu ton vit en besogne
Prête-le-moi d’amour battant
Dard dardé sans perdre un instant
Qu’il me rencogne
À la tâche je l’ai vu dur
Peu pressé de purger sa pine
Prisonnier du cul des copines
Sodo au mur
Je l’ai vu niqueur à l’ouvrage
Ta belle aiguille à fricoter
Pompe à bourgogne aligoté
De blanc cépage
Je veux me chauffer de ce bois
À mon tour au gros nœud de ronce
La parole est à la défonce
Prête-le-moi -
Nos peaux rouges
Catégories : Trisyllabes (3)C’est l’heure H
L’heure apache
Ton totem
Grand sachem
Je m’y lâche
M’y attache
Nue la squaw
Au poteau
Nue l’Indienne
Se veut tienne
Au tapis
Du tipi
Hue salope
Je galope
Épuisons
Les bisons
Bouge bouge
Nos peaux rouges
Mon sang n’est
Qu’allumé
C’est l’heure H
L’instant vache
L’heure apache -
Entre chienne et loup
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Le soir venu dans le tramway
Je me faufile
Culotte ôtée fille facile
Ventre noué
Jupe mini dans la cohue
Baignée de sueur
Cherchant la main du caresseur
Sur ma peau nue
Je dois arriver jusqu’à lui
À fond de rame
Poussez-vous donc messieurs mesdames
Son regard luit
Peu de stations faut allez vite
Se retrouver
Déjà j’ai le dedans crevé
Déjà je fuite
C’est le soir entre chienne et loup
Que ça se passe
Le tram nous étreint face à face
Et nous secoue
Les freins hurlent je suis partie
Dans le décor
Titube au sein des autres corps
Vers la sortie
Le soir venu dans le tramway
J’aime cet homme
Mon ventre s’accroche à lui comme
À une bouée -
DANI-0001
Catégories : Jocelyn Witz
Tout ça, c’est bien fait pour elle.
À votre avis, qu’est-ce qui arrive lorsque, telle mon héroïne, on fourre son nez partout, choure les affaires des autres, rêvasse en permanence à des trucs lubriques et n’hésite pas une seconde à s’introduire à même le corps des sextoys auxquels on n’a pas été présentée ?
Ben, on se retrouve avec des espions russes à ses trousses, eh oui !
Sans parler de l’invincible horde de supersoldates que Poutine s’apprête à lâcher sur notre pauvre monde afin de le conquérir...
Bref, lisez et méditez (tant qu’il est encore temps) :
https://www.atramenta.net/lire/dani-0001/100968♥
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Sale époque
Catégories : Octosyllabes (8)Nos enfants ne sont plus cochons
Les plans cul pour eux c’est galère
Au lieu de s’envoyer en l’air
Ils planent en fumant du chichon
Nos obscénités les dégoûtent
Ils ont d’éminents idéaux
Trouvés dans les jeux vidéos
Le foutre et la mouille ils s’en foutent
Nos ados disent merde au cul
Même le porno ça les gave
On s’entre-prend plus dans les caves
C’est grave au niveau du vécu
Ô génération cérébrale
Pauvres chéris ne se branlant
Que par hygiène et sans élan
Quand mom insiste ou daddy râle
J’ai beau leur montrer mes nichons
Ça les fait rire ah sale époque
Où faut se contenter des vioques
Eux au moins sont restés cochons -
La vérité sur mon cousin
Catégories : ChansonBonjour ma cousine
Bonjour mon cousin germain
On m’a dit que vous piniez
Est-ce bien la vérité ?
Fais vois ton derrière
Que j’le dépoussière
Un coup par ici un coup par-là
Au r’voir ma cousine on s’renfil’ra
Sur l’air de « Bonjour ma cousine » : -
C’est pas pratique
Catégories : Octosyllabes (8)Me suis acheté un mari
L’était pas cher dans la boutique
L’avait un vit télescopique
En l’essayant ma sœur a ri
Me suis offert ce beau bonhomme
Garanti bandant jour et nuit
Fini les insomnies l’ennui
Seul hic c’est fou comme il consomme
Pis faut le brosser l’embrasser
Souvent faut lui tailler des pipes
L’est exigeant au fond ce type
Y a des moments j’en ai assez
Au bout du con c’est pas pratique
Un mari même au gland visseur
Je l’ai poussé dans l’ascenseur
Me l’ont repris à la boutique
Mais là j’ai vu pleurer ma sœur