Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ton pantoum dans mon haïku - Page 4

  • Aux profondes Brocéliandes

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    J’aime les filles d’ailleurs
    Leur regard bardé de khôl
    La lèvre au pli batailleur
    D’où leurs baisers dégringolent

    Les nanas venues de loin
    Qui dévoilent au hammam
    Un ventre sentant le foin
    Une chaude odeur de femme

    J’aime les filles d’ailleurs
    Dont les mains vous parlent vite
    Usant d’idiomes meilleurs
    Et pressés de néophytes

    Le miel jusqu’à leurs pieds nus
    Coule coule et les rend suaves
    Leurs seins corsent le menu
    D’un fruit noir comme la lave

    J’aime les filles d’ailleurs
    Aux profondes Brocéliandes
    Où vit avide et bâilleur
    Leur sexe aux rebords de viande

    Contre leur peau je deviens
    L’animale aux sueurs premières
    Reptile antédiluvien
    Créature à la charnière

    J’aime ces femmes d’ailleurs
    Aux spasmes si réussis
    Si passionnés et d’ailleurs
    J’aime leurs maris aussi

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Cendre les corps incandescents

    Catégories : Octosyllabes (8)

    L’amour naissant l’amour blessant
    Cirque toujours recommençant
    La résistance est inutile
    Il te saisit foudroie ton sang
    Cendre les corps incandescents
    Volent au vent où s’en vont-ils

    L’amour soulève ô l’amour crève
    Ton ventre innocent de nacre Ève
    Il te recrée te reconçoit
    T’emporte et te noie loin des grèves
    Que de ravage après la rave
    Vagin gisant rouge hors de soie

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Lueurs d’amour

    Catégories : Octosyllabes (8)

    La fuite sourd tant va la cruche
    Allô qui est à l’appareil
    Silence mordant les oreilles
    Dans l’ombre des jalousies veille
    La vieille à l’estomac d’autruche

    Au cou des coupables se pend
    Une rumeur qui les emporte
    Loin d’elle On baise entre deux portes
    De blancs mensonges en cohortes
    Glissent partout leurs doigts rampants

    L’amant lui sème et n’en a cure
    Des copeaux de rêves gâchés
    Des aveux en papier mâché
    Des sentiments mal harnachés
    Qui voient s’emballer la voiture

    Garder le cap et l’appétit
    Tant pis si pissent l’eau les vases
    Aux larmes citoyens Ça jase
    Qui dit prises de bec de gaz
    Dit lueurs d’amour abêti

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Après ça tout avaler

    Catégories : Heptasyllabes (7), Tétradécasyllabes (14)

    Mon œil brille de luxure et de foutre mon visage
    Quoiqu’affichant une moue aguichante d’enfant sage
          Ai-je assez bu de saké

    Béante ma bouche est pleine où ma langue gesticule
    Comme noyée dans un blanc lac de jus de testicules
          Les gars ont mis le paquet

    À genoux je m’offre pute en rut nue enfermée toute
    Entre trente hommes frottant leur pine afin qu’elle ajoute
          Sa gougoutte à ma becquée

    Les nanas font bande à part Une jalouse sanglote
    Mais je vois d’ici qu’elle a aussi mouillé sa culotte
          Y a de quoi s’estomaquer

    Je m’astique en douce car que voulez-vous ça m’excite
    D’être au centre d’une sarabande de raides bites
          Jouant à ne pas me niquer

    Mais le jeu s’achève et les burettes sont quasi sèches
    Après ça tout avaler Oh pourvu qu’ils se dépêchent
          Je commence à suffoquer

    On me tire le portrait en couleur On m’encourage
    Mon œil brille de luxure et de foutre mon visage
          C’est la soirée bukkake

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Garçons, l’addition !

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Vite un vit ou je me recuite
    Mon cul trime et fait les trois-huit
    Le temps est un cheval en fuite

    Le boule à zéro des ascètes
    À d’autres ! j’ai mes cinq-à-sept
    Mes doubles six et mes fixettes

    À couper les espoirs en deux
    Qu’a-t-on jamais retiré d’eux
    Le temps est un chemin merdeux

    Du vin ! venez divins cousins
    Me mettre en quatre au magasin
    Posant neuf vits j’en retiens un

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Sœur vagabonde

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    À Manon prise encore à se mouiller les doigts,
    La mèr’ sup’ dit : « Quittez sur-le-champ notre toit !
          Cherchez de par le vaste monde
    Un but plus altruiste et qui plaise au bon Dieu,
    Sauvez des âmes en sauvant la vôtre. Adieu,
          Je vous nomme sœur vagabonde. »

    Après avoir versé les larmes de son corps,
    Manon imagina un challenge en accord
          Avec à la fois ces consignes
    Et son propre besoin de se faire enfiler :
    Ramener l’égaré, l’homosexuel dans les
          Honnêtes clous, la droite ligne.

    La novice, enfilant un habit de putain
    En place de la bure, en convainquit plus d’un
          Par ses arguments imparables ;
    Se bousculant au seuil de son appartement,
    Quelque mille invertis, tour à tour ses amants,
          Vinrent lui sauter sur le râble.

    Ce puissant sacrifice — il convient sans détour
    De l’avouer — ne pesa sur le monde pas lourd ;
          Sitôt niquée la jolie nonne
    (D’ailleurs, en général, par l’antre défendu),
    Les homos refoutaient d’autres hommes perdus,
          La laissant là comme une conne.

    La mèr’ sup’ au couvent reprit bientôt Manon,
    Craignant qu’elle se fît faire un enfant sinon,
          À tant se donner de la peine ;
    La branleuse, ravie de retrouver ses sœurs,
    Et partageuse, au fond, leur offrit ses douceurs :
          Elle était devenue lesbienne.

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Brève idylle au XXXIᵉ siècle

    Catégories : Jocelyn Witz

    100773big.jpg

    Grâce au ralentisseur métabolique, Moon et son père enjambent les siècles, fuient à travers le temps, espérant échapper à la folie guerrière de leur époque. Trouveront-ils finalement une ère de paix ? Et, dans l’immédiat, un homme de l’an 3000 et quelques s’est-il réellement introduit dans leur abri anti-atomique ?...

    Première publication dans mon recueil de nouvelles intitulé Évolution(s), N’co éditions, 2021. Prix Bob Morane 2022.

    En lecture libre ici :
    https://www.atramenta.net/lire/breve-idylle-au-xxxi7497-siecle/100773

     

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Surfait

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    On a beau changer d’homme
    C’est plus le même effet
    Le chemin mène à Rome
    Et fade est le café
    Adieu contes de fées

    Je les choisis solides
    Endurants bien briefés
    Un arbre au bas du bide
    Mais le sexe est surfait
    Adieu contes de fées

    On a beau leur offrir
    De la fente à bouffer
    Certains ça les fait rire
    Ces foutus empaffés
    Adieu contes de fées

    J’ai essayé les filles
    Mais hélas c’est un fait
    D’un mec à la cheville
    Arrive une meuf et
    Adieu contes de fées

    On a beau changer d’homme
    Ouvrir grand le buffet
    Leur crier mets la gomme…
    Adieu contes de fées
    De mensonges truffés

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Véritable puits

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Où faut-il que j’aille
    Voyez comme il baille
    Mon petit pertuis

    Véritable faille
    On voit mes entrailles
    Véritable puits

    Il me rend frivole
    Se cherche une idole
    Le jour et la nuit

    Mais chacun rigole
    Et bien peu le violent
    Même on m’éconduit

    Où faut-il que j’aille
    Presque je défaille
    Des vouloirs de lui

    Je supplie je braille
    Tant il me travaille
    Véritable faille
    Véritable puits

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Un beau salopard

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Virée mon mari m’a virée
    Vous trouvez pas ça un peu raide
    Chers amis j’en appelle à l’aide
    En plus ma robe est déchirée

    Virée larguée mise au rancart
    Foutue dehors après pendant
    Trois ans m’avoir foutue dedans
    Vous parlez d’un beau salopard

    Bon d’accord OK pour les courses
    Et passer l’aspi j’étais nulle
    Tandis qu’il bosse au fond je bulle
    Mais j’excelle à vider les bourses

    Virée ou pas moi j’ai viré
    Tout l’argent sur un compte à part
    Je vais prendre un nouveau départ
    Ce con j’en ai rien à cirer

    Comme une merde il m’a virée
    Pour un peu j’en deviendrais folle
    Il faut que quelqu’un me console
    Venez tous on part en virée

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • La mauvaise graine

    Catégories : Hexasyllabes (6), Sonnet

    Sorcier tu me subornes
    Chaque soir on descend
    Plus bas dans l’indécent
    En dépassant les bornes

    Innommable cochon
    Dont le poison la graine
    Mauvaise au fond m’entraîne
    Sitôt que nous couchons

    Je te hais tu m’envoûtes
    Je pense tout le temps
    À ton vit qui dégoutte

    Pervers monstre va-t’en
    Je te tuerais sans doute
    Si je jouissais pas tant

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Connexion illimitée

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Qu’il se nomme Ali ou Sam
    Kurt ou Caleb que m’importe
    D’un clic il ouvre ma porte
    L’inconnu de la webcam

    Souvent je suis déjà nue
    On se regarde haut débit
    Puis il tombe les habits
    Dresse une tige charnue

    Je lui lance Hello I am
    Cute isn’t it et l’aimante
    Par mes façons infamantes
    L’inconnu de la webcam

    On se touche afin que puissent
    Monter du bonheur les crans
    Je fixe des yeux l’écran
    En écartant bien les cuisses

    Il me dit toujours Madame
    Seul mot de français qu’il sache
    À mon gémir il se lâche
    L’inconnu de la webcam

    Aucun risque d’amour Notre
    Jouir est sans désillusion
    Chaque fois la connexion
    Zappe et m’en propose un autre

    Qu’il habite à Amsterdam
    Ou même au bout de la terre
    Il me rend moins solitaire
    L’inconnu de la webcam

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Un prince indifférent

    Catégories : Octosyllabes (8)

                J’attends
          J’attends qu’il me sourie
    J’attends qu’il me prenne les mains
    J’attends mouillée de rêveries
    J’attends la nuit le lendemain
    J’attends qu’il me voie me regarde
    J’attends de fondre dans ses yeux
    J’attends le sein planté d’échardes
    J’attends morte les joues en feu
    J’attends qu’il me fasse renaître
    J’attends qu’il me fasse un enfant
    J’attends j’attends qu’il soit mon maître
    Tâtant et prenant les devants
    J’attends et mon ventre s’enflamme
    J’attends le désirant des doigts
    J’attends je l’attends le réclame
    J’attends sa chaleur et son poids
    Au bois dormant j’attends sans cesse
    J’attends un prince indifférent
    J’attends sang bouillant de princesse
    J’attends mon cœur est un tyran
    J’attends tant pis si je halète
    J’atteins le point de non-retour
    A-t-il ou non levé la tête ?
    J’attends
          J’attends
                J’attends son tour

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Les rêves sont inutiles

    Catégories : Heptasyllabes (7), Sonnet

    Chaque chaleur humaine il
    Faut l’alimenter l’étendre
    L’embraser de gestes tendres
    Foin des cœurs déjà séniles

    Chaque peau prompte à se fendre
    Couche-la dans le fenil
    Cherche les sources du Nil
    Perds-toi parmi ses méandres

    Les rêves sont inutiles
    Ils ont tous un goût de cendre
    Ô apprends à redescendre

    Chaque chaleur humaine il
    Faut s’y brûler sans attendre
    Tant le temps est volatil

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Monde tombé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ton ventre éclosant sous la lune
    Monde tombé vibre en silence
    Autour mille et cent astres lancent
    Leur vain appel tracent des runes

    Fusées mes doigts à la surface
    Posément cherchent s’aventurent
    Traquant l’étrange créature
    Couchée là morte ou qui rêvasse

    Tous tes gémirs je les explore
    Je saurai l’eau l’air les collines
    J’y creuserai des puits de mine
    Dresserai la faune et la flore

    Il m’appartient velours et moelle
    Je le sillonne et le baptise
    Je luis pour lui de convoitise
    Ton ventre tombé des étoiles

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Gris sans toi

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Où avais-je avant les yeux
    Étais-je aveugle ou prêtresse
    Avais-je égaré mes fesses
    Avant que m’ouvrît ton pieu
    Où avais-je avant les yeux

    Où avais-je avant la tête
    Pour ignorer que l’on pût
    Me remplir d’un fût trapu
    Tout à coup la mignonnette
    Où avais-je avant la tête

    Où avais-je avant les seins
    Étais-je encore en mes langes
    Avant tes mains de boulange
    Qui en dressent le dessin
    Où avais-je avant les seins

    Où avais-je avant la bouche
    Je n’avais jamais crié
    Quand soudain à m’étriller
    Le premier tu me débouches
    Où avais-je avant la bouche

    Où ai-je fourré l’esprit
    L’as-tu mis dans ta valise
    Je stresse et m’animalise
    Gris sans toi le monde est gris
    En partant tu m’as tout pris

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Dans Lewis Carroll

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Un jour hélas tu baisseras
    Alice ton slip pour une ale
    Croyant voir le bout du tunnel
    Un jour Alice oui tu seras
    Morte on t’aura coupé les ailes

    Tu partiras tu fuiras mes
    Tendres lèches de cœur Alice
    Lèches à la reine au calice
    Car s’il est vrai que tu m’aimais
    Déjà d’entre mes doigts tu glisses

    Un jour ce désir qui te fend
    Cèdera la place à un drôle
    Ainsi que dans Lewis Carroll
    Tu te seras perdue enfant
    Un homme usurpera mon rôle

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • L’humidité

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Elle est retrouvée
    Quoi ? L’humidité
    C’est l’amer Picon
    Cul sec au réveil

    Elle est retrouvée
    Qui ? L’autre excitée
    C’est ma mère avec
    Un doigt dans l’oreille

    Elle est retrouvée
    Quoi ? La boule à thé
    C’est Tom qui l’avait
    Filée à Sergueï

    Elle est retrouvée
    What ? L’oralité
    C’est ma mère cuitée
    À poil qui bégaye

    Elle est retrouvée
    Cool ! T’as qu’à tweeter
    Après on ira
    S’lécher la groseille

    Elle est retrouvée
    Quoi ? L’antiquité
    C’est ma mère en string
    Qui baille aux corneilles

    Elle est retrouvée
    Hein ? Ma mob kitée
    J’l’avais mal garée
    C’est toujours pareil

    Elle est retrouvée
    Sûr ? La cavité ?
    Ma reum se la sonde
    À l’ouvre-bouteille

    Elle est retrouvée
    Quoi ? La parité
    C’est mon gode au cul
    D’l’ingénieur-conseil

    Elle est retrouvée
    Ouais ! La nudité
    C’est ma mère (un show
    Que j’vous déconseille)

    Elle est retrouvée
    Ah ? La quiddité
    Mais ça sert à rien
    Et pis j’ai sommeil

    etc…

    Franchement, Rimbaud il est pas un peu surfait ?...

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • À fond le feu

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Fais-la fais la fellation
    Cueille la queue lactifère
    Mords au fruit de la passion
    La quenouille se veut faire
    Tel un bœuf en sudation
    Pas moyen que tu diffères

    Fais-la fais la fellation
    Tète et pompe après la pipe
    Pour que grimpe la pression
    Que se tortille le type
    Objet de tes attentions
    Branche où tes lèvres s’agrippent

    Fais-la fais la fellation
    Lèche embouche aspire et suce
    Faut que ce grand polisson
    Vibre depuis le prépuce
    Jusqu’au cœur de l’émotion
    Jusqu’aux cris et sauts de puce

    Fais-la fais la fellation
    Turlutte et pousse au délire
    À fond le feu de l’action
    Sache ô pompière conduire
    Lampe avec délectation
    Fais-le fais-le fais-le jouir

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Vibrer pour toi

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Je crois en Toi Gode un peu trop
    Partout je ressens Ta présence
    Au taf au lit dans le métro
    Mes pensées Tu les réagences
    Tu démolis ma vigilance

    Je crois en Toi Gode à jamais
    Qui remplis si bien tout l’espace
    Petite déjà je T’aimais
    Il n’était guère un jour qui passe
    Sans que je prie devant la glace

    Bien sûr mon culte ardent se voit
    Lorsque je m’écrie hors d’haleine
    Ô Gode Tu m’ouvres des voies
    De Ton amour je suis plus pleine
    Même que Marie-Madeleine

    Je crois en Toi Gode bon dieu
    Possède-moi trouve le centre
    Mon corps aspire aux désirs pieux
    Je veux Te porter dans mon ventre
    Sentir comme Tu sors et entres

    Mais ma fièvre de Toi déplaît
    Gode on me boucle on me ligote
    On complote de m’accoupler
    À un mortel d’allure idiote
    Tout blême et mou dans la culotte

    Je crois en Toi Gode au secours
    Si Tu me sors de cette ornière
    On se donnera libre cours
    Vibrant pour Toi ma vie entière
    Je m’abîmerai en prière

    Je crois en Toi Gode aie pitié
    Emporte-moi loin des sauvages
    Impies cherchant à me châtier
    Branle et brûle-moi sans partage
    J’ai poussé à fond le voltage

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!