Moi j’étais nue lui habillé
Auprès de nous quelques billets
Et tout mon cœur éparpillé
Sur un mètre ou deux de bitume
J’essayais de cacher ma joie
D’être là l’élue de son choix
J’essayais de bercer sans voix
L’amour de lui qui me consume
J’étais assise au bord du lit
Lui debout sourire poli
Et tout mon cœur s’est amolli
Tout mon ventre est devenu Gange
Quand j’ai baissé son pantalon
Pour que dresse ce membre long
Sentant de la lèvre aux talons
L’amour de lui qui me démange
Je l’ai sucé sublimement
Mon aliment mon sentiment
Et tout mon cœur errait dément
Tel un poulain qui caracole
J’ai bu chaque perle venue
J’ai tu les sanglots défendus
Puis rejoint l’angle d’avenue
Où cajolant mon sexe nu
Pour l’amour de lui je racole
Ton pantoum dans mon haïku - Page 4
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Pour l’amour de lui
Catégories : Octosyllabes (8) -
Il suffit d’ouvrir les yeux
Catégories : Heptasyllabes (7)La ville ôte sa chemise
Filles et garçons tout nus
Embrassés enfin se disent
Que les temps sont revenus
Temps des joues rouge cerise
Temps de la nouvelle église
Il suffit d’ouvrir les yeux
Partout des bras de lavande
Des membres jeunes ou vieux
Durs ou tendres vous attendent
Ô royaume merveilleux
Ô règne des corps soyeux
La ville ouvre mille fentes
Érigeant autant de tours
Qui deviennent leurs amantes
En les foutant tour à tour
L’époque ivre est triomphante
Où l’humain se réenfante
J’ai fait fuser tous les nœuds
Pourléché toutes les mottes
Mais driiiiing !... Flûte il est moins deux
Vite il faut que je me trotte
Au boulot le ventre en feu
La ville a le nez morveux -
Mauvaise idée
Catégories : Jocelyn Witz
Les histoires d’amour entre copines de classe, c’est déjà compliqué.
Alors quand les lutins s’en mêlent...
C’est ma dernière petite bêtise, un conte pour adolescentEs
en lecture libre ici :
https://www.atramenta.net/lire/mauvaise-idee/101106♥
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Terminé
Catégories : Octosyllabes (8)On se complaît dans le cloaque
De nos pauvres rapports mort-nés
Cet amour touche à sa borne et
Tu ferais mieux d’aller au claque
Plus la peine de me piner
Fini l’extase et les grands lacs
Cet amour saoul j’en ai ma claque
Va plutôt te faire un ciné
Je quitte le clic-clac et plaque
Cet amour glauque assassiné
Dont je me branle le minet
On se complaît dans le cloaque -
Un tyranneau
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Mon ventre resaigne et réclame
Sa livre de chair ô maudit
Qui me force à devenir femme
Tous les quatre jeudis
Moi qui me voulais poétesse
Juste de vers obnubilée
Il me faut courir en vitesse
Pour me faire enfiler
Mon ventre au cas où je m’oppose
À son vouloir de tyranneau
Me pousse à écrire des choses
Oh... beaucoup plus porno -
Sommeil
Catégories : Octosyllabes (8)Rêve de fille au ventre nu
Lourde de ses tétons groseille
Mon sommeil même est parvenu
À lui ouvrir cette avenue
De déchirure une merveille
Rêve de fille au ventre brun
Qui m’offre sa faille à recoudre
Champ lisse à l’impossible grain
Aux moiteurs que ma bouche étreint
Aux parfums de sang et de poudre
Rêve de fille d’ambre et d’or
Tatouée chaude et sans mémoire
L’univers autour de nous dort
Je croque de longs corridors
Qui gémissent dans la nuit noire
Rêve de fille au ventre peint
Mais déjà basculent les pôles
Un bain de lumière assassin
Noie sommeil fille et faille et seins
… Toi tu dormais sur mon épaule -
La parole est à la défonce
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Je l’ai vu ton vit en besogne
Prête-le-moi d’amour battant
Dard dardé sans perdre un instant
Qu’il me rencogne
À la tâche je l’ai vu dur
Peu pressé de purger sa pine
Prisonnier du cul des copines
Sodo au mur
Je l’ai vu niqueur à l’ouvrage
Ta belle aiguille à fricoter
Pompe à bourgogne aligoté
De blanc cépage
Je veux me chauffer de ce bois
À mon tour au gros nœud de ronce
La parole est à la défonce
Prête-le-moi -
Nos peaux rouges
Catégories : Trisyllabes (3)C’est l’heure H
L’heure apache
Ton totem
Grand sachem
Je m’y lâche
M’y attache
Nue la squaw
Au poteau
Nue l’Indienne
Se veut tienne
Au tapis
Du tipi
Hue salope
Je galope
Épuisons
Les bisons
Bouge bouge
Nos peaux rouges
Mon sang n’est
Qu’allumé
C’est l’heure H
L’instant vache
L’heure apache -
Entre chienne et loup
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Le soir venu dans le tramway
Je me faufile
Culotte ôtée fille facile
Ventre noué
Jupe mini dans la cohue
Baignée de sueur
Cherchant la main du caresseur
Sur ma peau nue
Je dois arriver jusqu’à lui
À fond de rame
Poussez-vous donc messieurs mesdames
Son regard luit
Peu de stations faut allez vite
Se retrouver
Déjà j’ai le dedans crevé
Déjà je fuite
C’est le soir entre chienne et loup
Que ça se passe
Le tram nous étreint face à face
Et nous secoue
Les freins hurlent je suis partie
Dans le décor
Titube au sein des autres corps
Vers la sortie
Le soir venu dans le tramway
J’aime cet homme
Mon ventre s’accroche à lui comme
À une bouée -
DANI-0001
Catégories : Jocelyn Witz
Tout ça, c’est bien fait pour elle.
À votre avis, qu’est-ce qui arrive lorsque, telle mon héroïne, on fourre son nez partout, choure les affaires des autres, rêvasse en permanence à des trucs lubriques et n’hésite pas une seconde à s’introduire à même le corps des sextoys auxquels on n’a pas été présentée ?
Ben, on se retrouve avec des espions russes à ses trousses, eh oui !
Sans parler de l’invincible horde de supersoldates que Poutine s’apprête à lâcher sur notre pauvre monde afin de le conquérir...
Bref, lisez et méditez (tant qu’il est encore temps) :
https://www.atramenta.net/lire/dani-0001/100968♥
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Sale époque
Catégories : Octosyllabes (8)Nos enfants ne sont plus cochons
Les plans cul pour eux c’est galère
Au lieu de s’envoyer en l’air
Ils planent en fumant du chichon
Nos obscénités les dégoûtent
Ils ont d’éminents idéaux
Trouvés dans les jeux vidéos
Le foutre et la mouille ils s’en foutent
Nos ados disent merde au cul
Même le porno ça les gave
On s’entre-prend plus dans les caves
C’est grave au niveau du vécu
Ô génération cérébrale
Pauvres chéris ne se branlant
Que par hygiène et sans élan
Quand mom insiste ou daddy râle
J’ai beau leur montrer mes nichons
Ça les fait rire ah sale époque
Où faut se contenter des vioques
Eux au moins sont restés cochons -
La vérité sur mon cousin
Catégories : ChansonBonjour ma cousine
Bonjour mon cousin germain
On m’a dit que vous piniez
Est-ce bien la vérité ?
Fais vois ton derrière
Que j’le dépoussière
Un coup par ici un coup par-là
Au r’voir ma cousine on s’renfil’ra
Sur l’air de « Bonjour ma cousine » : -
C’est pas pratique
Catégories : Octosyllabes (8)Me suis acheté un mari
L’était pas cher dans la boutique
L’avait un vit télescopique
En l’essayant ma sœur a ri
Me suis offert ce beau bonhomme
Garanti bandant jour et nuit
Fini les insomnies l’ennui
Seul hic c’est fou comme il consomme
Pis faut le brosser l’embrasser
Souvent faut lui tailler des pipes
L’est exigeant au fond ce type
Y a des moments j’en ai assez
Au bout du con c’est pas pratique
Un mari même au gland visseur
Je l’ai poussé dans l’ascenseur
Me l’ont repris à la boutique
Mais là j’ai vu pleurer ma sœur -
La sirène
Catégories : Hexasyllabes (6)Non mais regardez-moi
La forcenée branleuse
L’ivre auto-amoureuse
Qui salive et se noie
Dans sa mouille écumeuse
Voyez voyez-moi donc
Ce que sa main fricote
Au sein de sa culotte
Ramonant sans pardon
Faisant gicler la flotte
Écoutez-moi crisser
Ces poils sous la luxure
Ça jouit je vous assure
Sans futur ni passé
Ça n’est plus que blessure
Tâtez-moi les tétons
Durs et longs qu’elle opprime
Rhaa ! qu’on l’impute à crime
Et qu’on foute un piston
Dans celle garce en prime
Oui oui regardez-moi
Me répandre en fontaines
Ô pinez la sirène
Qui vous met en émoi
Dans l’espoir qu’on la prenne -
Des couilles dans mon potage
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)Des mots de vilains mots pour ma vieille jeunesse
Dites bite aussitôt je brais j’ai l’âme épaisse
Et le ventre vite échauffant
Foutre suce encule oh j’ai la bave à la bouche
Un mot sale et déjà je ricane et me touche
Vicieuse ainsi que les enfants
Du cru du cul du gras du chaud de l’explicite
Rien ne me plaît autant rien d’autre ne m’excite
M’en priver serait cruauté
Des couilles je veux des couilles dans mon potage
Pinez les pinailleurs les imams du langage
Qui nous voudraient le cru ôter -
Croyez la ménagère
Catégories : Hexasyllabes (6)Godez-moi jusqu’à l’os
Brandissez de véloces
De vibrants olisbos
Et me les enconnez
Percez de vers apodes
Mon ventre à digicode
Avant qu’il se corrode
Vos vits je les connais
Godez-moi je suis prête
Bavante de la tête
Aux lèvres de levrette
Nul risque de bévue
Godez-moi je suis grande
Assez pour cette offrande
Vos cylindres de viande
Je les ai assez vus
Godez-moi de plastique
Aérodynamique
De métal qui fornique
D’or de verre ou de bois
Croyez la ménagère
Vos vils outils de chair
Quoiqu’ils coûtent moins cher
Ils ne font pas le poids -
Amor au zoo
Catégories : Jocelyn Witz
Réveillons par les mots
Nos esprits animaux !12 poèmes drôlement zoophiles
(dont 4 inédits)https://www.atramenta.net/lire/amor-au-zoo/100947
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Mon cœur abject
Catégories : Octosyllabes (8)Il suffisait que tu parusses
Pour que rampante à tes orteils
Et quelque honte que j’en eusse
Je redevinsse enfant qui suce
Ton ventre débouchée bouteille
Perlant les lents laits de Vénus
Que ton œil strict et dur errât
Sur mes chairs nues mes chairs soumises
Semblant dire Tu le paieras
Pour que je me changeasse en rat
En larve aux cruautés promise
Et que mon cœur y adhérât
Il suffisait que tu souhaitasses
D’une obscène sévérité
Me rappeler quelle est ma place
Pour qu’aussitôt putain pétasse
J’ouvrisse les fesses à tes
Caprices et les implorasse
D’un mot tu savais exiger
Ce qu’il est choquant que j’écrive
Car l’amour de toi me rongeait
Écartant morale et dangers
Un mot d’ordre une directive
Et je devenais ton objet -
Un pro sinon rien
Catégories : Heptasyllabes (7)Qu’un clinicien me dissèque !
Que me tire un artilleur !
Qu’un imam me croie sa Mecque !
Que me découse un tailleur !
Que me fouille un gars des douanes !
Que m’asperge un beau pompier !
Qu’un boucher goûte à ma couenne !
Qu’un chausseur soit à mes pieds !
Qu’un ex-sapeur me désape !
Qu’un psy tète à mes deux seins !
Que me palpe et lape un pape !
Que m’éventre un assassin !
Qu’un huissier de sa clé m’ouvre !
Que me fore un tunnelier !
Qu’un inventeur me découvre !
Qu’un costaud me voie plier !
Qu’un vieux fourreur me fourrage !
Que me rudoient deux doyens !
Qu’un soutier saoul me soulage
De ces ruts qui sont les miens
Dès que je suis au chômage ! -
Sont-ils tous ainsi ?
Catégories : Octosyllabes (8)Moi, m’habituer à être tuée,
Tout éventrée de par sa bite
Épaisse et forçant la trouée ?
Comment m’y faire, ô Aphrodite ?
Vois ! la gloutonne avait les yeux
Trop grand, la fente trop petite.
Moi, me soumettre à cet essieu
De fol acier qui m’écartèle ?
Sont-ils tous ainsi les messieurs ?
Je pleurniche et le supplie telle
La truie d’envoyer la purée,
J’oublie de quel nom l’on m’appelle.
Dieux fous ! combien sait-il durer ?
Qu’il dure et dure… ah ! qu’elle est dure…
Je crois que je m’habituerai.