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Conte express (d’après Hoffmann)

Catégories : Octosyllabes (8)

      Ô Olympia

Un fol en fièvre nue l’épia
À travers sa loupe et ses verres
Un falot un pâle un pervers
Lorgna les charmes d’Olympia

      Ô Olympia

Dans son boudoir aux tons sépia
Un godmiché sous sa tunique
Mu par énergie galvanique
S’envoyait au ciel Olympia

      Ô Olympia

L’autre dément le galapiat
Voulant l’avoir toute à son vice
Se munissant d’un tournevis
Démonta le cœur d’Olympia

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Commentaires

  • Quel salaud, celui-là ! Ça me fait penser à Gaston Leroux et sa "poupée sanglante".

  • Je ne l'ai pas lu. J'ai lu "Le fantôme de l'opéra". Gaston Leroux avait d'excellentes idées et un grand sens du suspense. Un côté un peu trop puritain/victorien, peut-être...
    Bises à toi

  • C'est un peu suranné, c'est vrai, mais j'aime me replonger/découvrir ces romans populaires sans téléphones portables, sans ordinateurs, quand les détectives faisaient avec les moyens limités du bord. Pas lu les aventures de Rouletabille ? Leroux a moins bien vieilli que Leblanc et Doyle. Ce dernier toujours d'actualité.

  • Conan Doyle, oui, ça reste complètement moderne. Maurice Leblanc, je ne l'ai pas lu, encore une lacune. :D

    Sinon, c'est de "L'homme au sable", bien sûr, ce chef-d'oeuvre, qu'est inspiré le poème ci-dessus.

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