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Ton pantoum dans mon haïku - Page 3

  • Mon con ton époux

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ne me laisse pas Pamela
    Si chaude oh je t’en prie mets-la
    Moi toute et pine que je sente
    Mieux cette amour envahissante
    Qui fait de mon con ton époux
    Où pour toi sourd où pour toi bout
    La mouille émue de mes entrailles
    Mais tu t’en fous toi tu me railles
    Et soudain me tournes le dos...
    J’ai plus qu’à baiser nos dildos

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  • Elle et moi, moi et lui

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Je la veux pressante
    Et envahissante
    Je la veux rubis
    Perçant mes habits
    Je la veux profonde
    Qui m’ouvre et m’inonde
    Je la veux sans frein
    Me ruinant les reins

    Ah je la sens chaude
    Là qui me taraude
    Je la sens d’un fer
    Forgé aux enfers
    Je la sens qui pousse
    Me foutant la frousse
    Je la sens m’ancrer
    Au cœur du concret

    Mais je l’aime entière
    Creusant des rivières
    Je l’aime sans loi
    Ayant tous les droits
    Je l’aime féroce
    De plus en plus grosse
    Oui je l’aime ainsi
    Que rien n’adoucit

    Car je me veux ronde
    Docile à la sonde
    Je me veux fourreau
    Bouffant ce barreau
    Je me veux la fente
    La gueule vivante
    Je me veux le feu
    Durcissant son nœud

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  • Audace humide

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Coup pour coup et comme par jeu
    Mademoiselle vous voulûtes
    Tailler le bosquet nuageux
    Où le vieil homme avait sa flûte

    Un autre jour j’aurais fessé
    Votre audace humide et peu sage
    Au lieu de quoi je caressai
    D’envieux regards vos deux visages

    Et vous laissant siffler l’ancien
    Du doigt je cherchai les limites
    D’un souffle court plus que le sien
    Quand vos faveurs le désorbitent

    Après l’avalée votre clair
    Rire d’enfant Mademoiselle
    S’enfuit en déchirant dans l’air
    Nos sexes flétris d’un coup d’aile

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  • Violents caprices

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Maculée de ta pisse
    Oubliée dans un coin
    Où les jours se tapissent
    La litière est de foin
    Pour fruit de ton caprice

    Toi trop barrée trop loin
    Pour que se ressaisissent
    Tes vices ou qu’au moins
    De ma nudité lisse
    Tu aies le moindre soin

    Tu vois juste l’épice
    Le geyser de tes joints
    Et ma faim qui propice
    Sous ton ventre fuyant
    Nous remplit le calice

    J’ai pas oublié l’an
    D’avant que le temps glisse
    Quand on vivait mêlant
    Nos fantasmes d’abysses
    Nos souffles nos élans

    Mais même au précipice
    De ton amour violent
    Tout ce que ton con pisse
    Je le boirai brûlant
    Tant ma chair est complice

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  • En souvenir des aubes...

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Plus loin ta bouche ensevelit
    Mille occidents nés de nos lits

    Qui feignant de baiser embrase
    D’un amour dépouillé de phrases
    La peau tendre et dont elle écrase
    Au fer un à un les replis

    Qui dolemment joue la morsure
    La ripaille qui réassure
    Et ressuscite en les blessures
    De souples feux inabolis

    Qui du fané de vieilles roses
    Tricote un philtre antinécrose
    Vibrant comme un soleil explose
    Pour les tirer nues de l’oubli

    Qui rougit la candeur de cierge
    D’un sein échoué d’où émerge
    Lenteur trouble l’écume aux berges
    Charnelles que ta bouche élit

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  • Moi qui peine à être sage

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lui léchant le talon nu
    Du pied les doigts et la plante
    Pour prix de cela je n’eus
    D’autre dessert au menu
    Qu’un blanc jet de sève lente
    Sur mon ventre maintenu

    Il jouit fort mais ces congères
    Maculant l’espace ailleurs
    Jamais de loin n’asséchèrent
    Ma faim cela désespère
    Quand mes envies sont tailleur
    D’ingérer l’eau de sa paire

    Songes vains vous me saoulez
    Moi qui peine à être sage
    Sage telle qu’il voulait
    Pour qu’admise enfin sous les
    Flux et m’ouvrant le visage
    J’avalasse l’écoulé

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  • Une seule goutte de sang

    Catégories : Jocelyn Witz

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    C’est l’histoire d’un homme las,

    D’un homme qui a fait le tour de ce que le sexe peut offrir...

    ... Et qui en veut encore.

    Jouir !

    Au fond, qu’y a-t-il d’autre ?

    C’est l’histoire d’un homme prêt à aller plus loin qu’aucun autre avant lui.

    Trop loin s’il le faut.

    Quels qu’en soient les risques.

    ***

    Bref, c’est ma nouvelle petite histoire en lecture libre :

    https://www.atramenta.net/lire/une-seule-goutte-de-sang/98303

     

     

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  • Si vous m’aimez

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    De ma robe de chair écartez l’insolence
    Pour que sous la moiteur votre œil ému s’élance
    Et fasse entrer une aube aux gouffres maculés
          Sans jamais reculer
    Devant ces parfums mûrs de roses vieillissantes
    Car il convient si vous m’aimez que je vous sente
    Plonger au pâle orient de mon joyau natal
          Creuset pour le métal
    D’où jaillira bientôt l’étincelle et la fièvre
    Nous mordant la peau nous déchiquetant les lèvres
    Mouillant ma chevelure et chassant les hivers
          De ma robe de chair

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  • Sans défense

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Maître, vous tenez droit !
    Je vous en complimente
    Et me voudrais l’amante
    De ce barreau étroit
    Aux raideurs étonnantes.

    Oh ! Maître, à vous voir dur
    Comme un commis d’office,
    Mes envies se blottissent,
    Plaidant pour un futur
    Où vous rendre justice.

    Car si ce droit canon
    S’adjuge le cuissage
    Et m’ouvre à vos usages,
    Loin d’opposer un non,
    Vous me trouverez sage.

    Aux droits de l’homme ému
    Je ne suis pas rétive
    Mais, prenant part active,
    Je m’offre le cul nu
    À vos prérogatives.

    Maître, je monte aux cieux !
    Corps et âme en balance,
    Et, n’était la présence
    En moi de cet essieu,
    Je serais sans défense...

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  • Tel un goret

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Chaque nuit je lape à vos raies,
    Ma soif en renaissant sans cesse ;
    Plus je descends dans la bassesse
    Et plus je sais que j’oserai.

    Chaque nuit je vous la nettoie,
    Cette issue sombre et si poivrée,
    Si fondamentale, ô, si vraie
    Que j’en chanterais sur les toits

    Le dur anneau qui vous étreint
    La langue et plaisamment palpite,
    Rêvant d’un gode ou d’une bite
    Qui viendrait pour prendre le train.

    Chaque nuit je bave et macule,
    Le mufle enfoui, lapant vos raies,
    Heureuse et nue, tel un goret,
    En attendant qu’il vous encule.

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  • Celui-là

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Celui qui me visse et râle
    Celui que j’ai dans la peau
          Le tant beau
    Qui me larde l’étambot
    M’éjecte comblées les cales
          Sidérale
    Hissée haut flottant drapeau

    Celui qui d’amour me saigne
    M’écorce et m’approfondit
          Le bandit
    Rapineur dont chaque édit
    Me saisit toute et m’enseigne
          Sous son règne
    Que minuit devient midi

    Celui-là le roi le maître
    Souillant mes fonts baptismaux
          Le chameau
    Me délivrant de mes maux
    D’un remède qui pénètre
          Tout mon être
    Je n’en dirai pas un mot

     

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  • Après-midi d’une foune

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

    Ô nymphes, regonflons nos souvenirs de l’heure
    Où vous fûtes de lui le frisson : con qu’effleure
    Son doigt de braise ardente, à la fois conque et fleur,
    Repli heureux versant d’ivres et secrets pleurs,
    Marécage, point d’eau où s’abreuva sa flûte,
    Toison d’or, fauve doux mal armé pour ces luttes...

    Aimais-je un rêve ?

                                                 Oh ! non, votre roseur s’offrait
    Et, si bois vous fendit, ce fut de l’élan vrai
    Qui, triomphant gaiement des sommeils de la touffe,
    Vous ouvre et vous irrigue et plante et pine et pouffe
    Au vu du soupir qui se fait jour dans l’œil bleu
    De la femme éplorée —

                                                               Ah ! c’était fabuleux !...

    Suffoquant de chaleurs, quêtant la pluie, avides
    Nymphes, tout chante et bruit tandis qu’il vous évide
    De son tuyau, roseau, pipeau, rameau subtil,
    Le souffle enfle et halète et...

                                                                        Bast ! comment fait-il
    Pour si vite roussir votre fente écartée
    Et, d’un sifflet joyeux, jeter sur la portée
    Nos solos, nos baisers, nos folles pâmoisons
    Et les fuites, les lacs, le soleil à foison,
    Nos lumineuses peaux buvant la chair si mûre
    D’un bélier pris de vin ?

                                                               Un plein essaim murmure
    Qu’il nous remplit, qu’il puise à des sables sacrés,
    Qu’il ruine, ô lèvres sœurs, vos rebords échancrés,
    Et nous baisera tant que mourra le matin,
    Nymphes, mais le désir, lui, jamais ne s’éteint,
    Alors tant pis s’il vient, tant pis si c’est blasphème :
    Je vais vous séparer afin que mes doigts m’aiment
    En souvenir de lui !

                                                   Nymphes, rerougissez !
    Mords, foufoune, à l’appât que je fais là glisser !

    La motte échevelée, nos émois se rallument
    Et rejouent le splendide incendie dont nous fûmes
    À l’aube dévastées sous son corps nonpareil —

    C’était ce matin même, au sortir du sommeil...

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  • Quelques conseils pour écrire un best-seller

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Gaffe ! ce soir je suis hot
    T’arrête pas au one-shot
    Fais-moi la trilogie
    De l’érotologie
    Écoute un peu le plot

    Dès le premier ouvrage
    C’est les derniers outrages
    On découvre des corps
    Partis dans le décor
    Y a même une prise d’otage

    Au second tome un flic
    À l’œil de basilic
    Se farcit l’héroïne
    On croit qu’il l’assassine
    Et là vlan ! le déclic

    Or au dernier volume
    La fille y laisse des plumes
    Nue derrière les barreaux
    Elle embrasse son héros
    Le désir se rallume…

    Prix Goncourt et jackpot
    Assurés je suis hot
    Viens mon bibliophile
    Où ça vibre et s’enfile
    J’ai ouvert un hot spot

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  • Retour à Lesbos

    Catégories : Jocelyn Witz

    98238big.jpg

    Pour faire suite à mes « 10 poèmes lesbiens »

    (sans parler d’« Au pays des nanas » et de « Minou-minette »)

    en voici une nouvelle fournée !

    https://www.atramenta.net/lire/retour-a-lesbos/98238

     

     

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  • Agenda

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Tremper la plume au plumard
    Cracher sur les cauchemars
    Polir l’appli polissonne
    Sucer comme on saucissonne
    Vibrer du vit des vivants
    Durs derrière et doux devant

    Acculer l’animalcule
    Attenter aux tentacules
    Baiser d’un besoin profond
    S’empaffer jusqu’au plafond
    S’acoquiner sans costume
    Et au cul les amertumes

    Lécher la chatte en chaleur
    L’empalant laper ses pleurs
    Boire au barreau des biroutes
    Un dernier coup pour la route
    Mouiller pour un malabar
    Se caler des carambars

    Sauter nue en parachute
    Jouir où jailliront les jutes
    Savourer de vieux savants
    Doux derrière et mous devant
    Pour à la fin (le bouquet !)
    Crever l’âme hyperbookée...

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  • Un toast

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je bois à tes fontaines
    Je bois à tes bassins
    Et au secret dessin
    De tes monts et tes plaines

    Je bois à tes geysers
    À tes lacs à tes vasques
    Lampe à même la fiasque
    Contenant mon dessert

    Je bois aux miels moi l’ourse
    Je trinque à tes points d’eau
    À tes étroits chenaux
    Au ventre de tes sources

    Je bois à tes fossés
    Et à leurs résurgences
    Eaux-vannes qui par chance
    Sont venues m’arroser

    Je bois à tes mers pleines
    Sous ta pluie je dresse un
    Toast à tes blancs bassins
    À tes fesses fontaine

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  • Qu’en ferais-tu ?

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Je goûterai le suc pleuré par cette drupe
    Et mordrai le charnu de tes pulpes lilas
    Pillant l’arbre fruitier qui dore et mûrit là
          Sous le lourd azur de ta jupe

    Tu n’auras rien à faire outre t’ouvrir à temps
    Mon larcin aura lieu pendant que tu t’occupes
    Et si tu m’aperçois ou si tu n’es pas dupe
          Tu ne piperas mot pourtant

    Ce sirop ce nectar qu’en ferais-tu du reste
    Qui à mes yeux seuls est un médoc entêtant
    Laisse-le m’abreuver ne me dis pas va-t’en
          J’ai tant besoin de nos incestes

    Il se peut qu’un plaisir te vienne sur la fin
    De ce forfait que ton cœur trop vierge déteste
    Alors tu me battras mais ma sœur ô ma peste
          Ne me laisse pas sur ma faim

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  • Vive les bons vivants

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Fais ton miel de mes mots
    Ô frangin ô jumeau
    Reflet flou dans la vitre
    Fol écouteur en titre
    De mes ignés signaux

    Fais feu de mes tempêtes
    Des éclairs dans ma tête
    Épongeant verbe et cris
    D’amour de mes écrits
    Tétant les épithètes

    Fini d’humer le vent
    Avant le jour levant
    Que mes vers d’aventure
    T’entrent sous la ceinture
    Vive les bons vivants

    Fais ton miel et ton beurre
    Palpant jusqu’à point d’heure
    Mes lieder ô reluque
    Pour en tirer le suc
    Et que ta joie demeure

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  • Elle est ma chouchoute

    Catégories : Ennéasyllabes (9)

    Ta verge m’ouvre dès que j’me découvre
    Ta verge m’prend sitôt s’empourprant
    Ta verge m’dure jusqu’à l’échaudure
    Ta verge m’troue et m’fend peu ou prou
    Ta verge m’scie en deux la vessie
    Ta verge m’plante sa purée brûlante
    Ta verge m’fore et m’taille un Bosphore
    Ta verge m’trempe pour tirer sa crampe
    Ta verge m’visse des feux d’artifice
    Ta verge m’plonge dans d’étranges songes
    Ta verge m’cloue et tout devient flou
    Ta verge m’rive pour pas que j’dérive
    Ta verge m’ente jusqu’au fond d’la fente
    Ta verge m’ruine jusqu’à c’que je couine
    Ta verge m’crève le bidon sans trêve
    Ta verge m’brise culasse et chemise
    Ta verge m’glisse en force une éclisse
    Ta verge m’vrille et me refait fille
    Ta verge m’pique et nique ô cynique
    Ta verge m’colle au cul et m’bricole
    Ta verge m’cale un nœud radical
    Ta verge m’carre son gros carambar
    Ta verge m’gifle et j’viens quand tu m’siffles
    Ta verge m’jute et me persécute
    Ta verge m’joue des tours au bijou
    Ta verge m’chauffe et parfois m’endauffe
    Ta verge m’traite en foutue soubrette
    Ta verge m’use et toi ça t’amuse
    Ta verge m’bine et m’lime les babines
    Ta verge m’brosse de plus en plus grosse
    Ta verge m’lâche la bride et m’cravache
    Ta verge m’cuit et m’fait v’nir la pluie
    Ta verge m’nuit qui m’fout jour et nuit
    Ta verge m’râpe les parois d’la trappe
    Ta verge m’sue bouchant les issues
    Ta verge m’vide et m’ronge impavide
    Ta verge m’viande et moi j’en r’demande
    Ta verge m’froisse et m’remplit l’espace
    Ta verge m’sonde les envies profondes
    Ta verge m’shoote elle est ma chouchoute
    Ta verge m’puise et jamais n’s’épuise
    Ta verge m’scrute partout foutue brute
    Ta verge m’fouine farouche et chafouine
    Ta verge m’fouille si bien qu’j’en bafouille
    Ta verge m’cherche des poux même au derche
    Ta verge m’suce l’énergie en sus
    Ta verge m’bois et m’laisse aux abois
    Ta verge m’teste parfois j’la déteste
    Ta verge m’tord les boyaux du corps
    Ta verge m’serre plus que nécessaire
    Ta verge m’bride trop la plaie du bide
    Ta verge m’taille dans l’vif des entrailles
    Ta verge m’coupe en deux par la poupe
    Ta verge m’force à l’aimer retorse
    Ta verge m’tire mais j’veux pas partir

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  • Blackout

    Catégories : Ennéasyllabes (9), Quadrisyllabes (4)

    Sautés les plombs je t’électropute
    Te brûle au jus de mes ouragans
    Rien dans les ténèbres n’endiguant
    Le courant de mes appétits quand
          Je suis en butte

    En un éclair de passion nous scions
    Le mors aux dents mille ombres dévient
    Et je dis ah j’en avais envie
    Et tu dis bon faut qu’on vérifie
          L’installation

    Oh je t’en prie chéri pas de panne
    Profitons bien de ce blackout
    Le jour s’enfuit dans mon goutte-à-goutte
    Grand paon de nuit que ta roue me foute
          Pan dans la paonne !

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