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  • À mes doigts de menhir

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)

    Dieu vous garde, ô beau mec qui, n’ayant pas osé
    Me prendre et me découdre au fil de votre aiguille,
    Me laissiez pourtant voir que j’étais jolie fille !
    Nos yeux se sont connus, mais nos pas se croisaient ;
           Ce soir mes doigts ont refusé
    D’attendre plus longtemps : ils sont votre cheville.

    Dieu vous garde à qui la sentira pénétrer
    Son temple plus heureux, cette ardeur missionnaire
    Qui brûle en vous, née du soleil et du tonnerre !
    Je l’ai lue sur le cercle indécis de ces traits
           Où vos lèvres tenaient secret
    Ce qui devait lécher à mes vasques lunaires.

    Dieu vous garde pour elle et pour le souvenir
    Que je chéris de vous, seule au nu de la chambre
    Obscure où mes reins vont, viennent, s’ouvrent, se cambrent,
    S’offrent aux doigts mouillés, à mes doigts de menhir,
           Ô mec qui n’avez su venir
    Mais connaissiez combien je briguais votre membre !

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  • Chinoiseries

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ce mandarin s’intéressa
    De fort près à ma mandarine
    Il fendit l’écorce et pressa
    Sa bouche au ruisseau violine
    C’était une orange sanguine

    Du yin le yang fit un étang
    Pour y plonger tantôt sa plume
    Tantôt sa langue en même temps
    Montaient des cris de corps de brume
    Tant ruisselait le bel agrume

    Ce chou Mandchou me chinoisait
    Le ventre à force de supplices
    Je ne l’ai plus jamais croisé
    Mais quand d’Orient les ors jaillissent
    Ma peau vire au rouge écrevisse

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  • J’ai pas sommeil

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Je ne suis pas haute
    Ni jeune et pourtant
    Sitôt qu’on me saute
    J’ai moins de vingt ans
    Les pics les falaises
    Je les grimpe à l’aise
    Comme en d’autres temps

    Suffit que me plaise
    Un bel animal
    Que mes mains soupèsent
    Un nœud optimal
    Le poids des années
    Quand on m’a pinée
    Je m’en fous pas mal

    Je ne suis pas née
    Du dernier soleil
    À demi canée
    Mais j’ai pas sommeil
    Bien après minuit
    Je nique l’ennui
    Et baise au réveil

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  • Indiscrétions

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Voici qu’à nouveau se perdit
    Dans quelque pubis et sa jungle
    Ton doigt dodu dépourvu d’ongle
    C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit

    D’un violacé de vieux radis
    Troussant partout la capucine
    Nulle part il ne s’enracine
    C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit

    Sans cesse en rut toujours roidi
    Il fout ladies et roturières
    Par amour ou par le derrière
    C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit

    La vue d’un cul l’engaillardit
    Pourvu qu’il soit d’une poulette
    Un peu facile, un peu seulette
    C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit

    Sitôt dans la place, oh hardi !
    Sans attendre le tour de chauffe
    Il les investit, les endauffe
    C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit

    La laide ne le refroidit
    Pas même, car il ne s’entiche
    Que des cavités de leurs miches
    C’est mon p’tit doigt qui me l’a dit

    Chercherait-il le paradis
    La flânerie dans les venelles
    Ou la matrice originelle ?...
    Ça, mon p’tit doigt ne l’a pas dit

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  • Cantique des salopes

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Notre-Dame des branleuses
    Ne me laissez pas tomber
    Si seule si amoureuse
    Aidez-moi à m’entuber
    À m’en rendre la foune arse
    Par pitié Reine des Garces

    Notre-Dame des gougnottes
    Prêtez-nous le feu ce soir
    Que nues nos langues tricotent
    Et foutent nos encensoirs
    Pour prix de quoi Sainte Vierge
    Je vous consacre un gros cierge

    Notre-Dame des bougresses
    J’ai déniché l’enculeur
    Étalon noir et sans graisse
    Dont je jouirai dans les pleurs
    Grand merci Putain Suprême
    Je boirai pour vous la crème

    Ma Divine et Blanche Dame
    Pardonnez mes flots de miel
    Et admettez l’humble femme
    Que je fus dans votre Ciel
    Je promets d’y être sage
    Hormis quelques dérapages

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  • Fais-moi une place

    Catégories : Chanson

    Fais-moi une place au fond d’ta moule
    Même si Ignace y a mis sa s’moule
    Je r’deviendrai tout dur, tout long, épais
    Pour te grimper

    Fais-moi une place au creux d’ta bouche
    Que j’te décrasse à la farouche
    Je giclerai du gland tout blanc, gommeux
    Pareil comme eux

          J’veux rester dans l’coup avec tes potes
          Si tu veux j’mettrai même une capote
          Je t’aime

    Fais-moi une place dans ton trou d’balle
    Près d’Stanislas et d’Hannibal
    Je s’rai jamais tout mou, tout con, tout p’tit
    Quand j’t’emboutis

    Fais-moi une place au fond d’ton pieu
    Ta vie d’chaudasse me fout l’épieu
    J’s’rai plus jamais perso, vieux jeu, jaloux
    Sois tranquillou

          J’veux pas m’en aller j’veux pas qu’on s’quitte
          J’veux juste un p’tit trou là pour ma bite
          Je t’aime

    Une petite place ici maint’nant
    Entre Jonas et Ferdinand
    J’me lav’rai même un peu la queue des fois
    Si j’ai pas l’choix


    Sur l’air de « Fais-moi une place » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=GF_MInbyiVA


    Retrouvez tous ses plus grands succès en un seul volume :

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  • Elle voulait que j’l’appelle soumise

    Catégories : Chanson

    Elle voulait que j’l’appelle soumise
    Vous me voyez, moi, l’humilier, la ligoter à un pilier
    Pour lui arracher sa chemise et la fouetter ?
    Elle voulait que j’l’appelle soumise
    Quelle drôle d’idée !
    Quelle drôle d’idé-é-ée !
    Quelle drôle d’idé-é-ée !

    J’préfère quand elle me sodomise
    Le cul en feu, les reins brisés
    La pine éprise de sa beauté
    Prenant mon pied par l’entremise
    Du silicone de son long pieu
    Moi j’ai encore pas trouvé mieux
    Pas trouvé mieu-eu-eux
    Pas trouvé mieux

          Puis elle s’est sal’ment compromise
          Avec un gonze à l’air vicieux
          Alors là, mouillant ma chemise
          J’l’ai décalqué, ce p’tit monsieur
          Du coup, maint’nant j’ai la mainmise
          Sur deux tordus : elle et le vieux...

    Elle voulait que j’l’appelle soumise
    Le cul en feu, les reins brisés, elle me supplie de l’enfiler
    Désormais j’la déshumanise pour la baiser
    Elle voulait que j’l’appelle soumise
    Quelle bonne idée !
    Quelle bonne idé-é-ée !
    Quelle bonne idé-é-ée !
    (ad lib.)


    Sur l’air de « Elle voulait qu’on l’appelle Venise » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=3-zYIf81--w
     

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  • Si on foutait

    Catégories : Chanson

    La grande Édith
    Mange ma bite
    La p’tite Sylvie
    Bouffe mon vit
    Marie si belle
    Marie dentelle
    Marie rondelle
    M’plume l’hironde-e-elle

    Trois bonnes copines
    Qui m’sucent la pine
    Trois belles nanas
    Rien que pour moi ah ah ah ah ah ah ah ah

          Si on foutait
          Si on foutait
          Si on foutait
          Si on foutait là là là là
          Si on foutait là là là là
          Si on foutait là là là là
          Ah mes divines, si on foutait

          Si on foutait
          Si on foutait
          Si on foutait
          Si on foutait là là là là
          Si on foutait là là là là
          Si on foutait là là là là
          J’ai les couilles pleines, si on foutait

    Mais la grande Édith
    Veut qu’j’la crédite
    La p’tite Sylvie
    M’faxe un devis
    Marie si bonne
    Marie tamponne
    Marie gloutonne
    J’me réabo-o-o-onne

    Faites un rabais
    À m’sieur l’abbé
    Soyez pas vaches
    J’vous paierai ca-a-a-a-a-a-a-a-ash

          Si on foutait
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Si on chantait » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=qAqDPNi1mM4

     

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  • Mets-lui ça

    Catégories : Chanson

    Mets-lui ça, enfonce-lui fissa
    Ton bambou tout pointu
    Tu vois bien qu’elle attend plus que ça
    Mets-lui ça, ça la tue

    Mets-lui sa chatte à la harissa
    Pine à bride abattue
    Plus d’une fois même on la fessa
    Après l’avoir foutue

          « Arrête, horrible individu !
          J’ai la choune à sang ! »
          S’écrie-t-elle mais bien entendu
          Elle gueule en jouissant

          Meuf accro aux fruits défendus
          Pute à cent pour cent
          Pas d’erreur, pas d’malentendu
          C’en est indécent

    Mets-lui ça, hier quand tu la forças
    Elle s’est avouée vaincue
    Reste à la percer vice versa
    En empalant son cul

          « Arrête ! ah ! j’ai le fion fendu
          Par ce jonc puissant ! »
          Supplie-t-elle mais bien entendu
          Elle hurle en jouissant

          Cette fille-là c’est une vraie tordue
          Un cul ravissant
          Qui veut qu’on l’foute à corps perdu
          C’en est renversant

    Mets-lui ça, enfonce-lui fissa
    Ta biroute in situ
    Elle est clean et fine en plus de ça
    Elle bosse à l’institut

          Ouh ! fous-lui ton pénis
          Ouh ! raide et sans retenue
          Ouh ! faut qu’on la punisse
          Ouh ! comme c’était convenu
          Ouh ! fous-lui ton pénis...
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Melissa » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=ceUMkmZM09M

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  • Nathalie fornique

    Catégories : Chanson


          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique

    Nathalie fornique même avec ma mère
    Lui broutant le bout des glandes mammaires
    Nathalie fornique et moi j’énumère
    Leurs plaintes d’amour et leurs cris ravis

          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique

    Miguel et Xavier l’ont baisée souvent
    Sans parler des frères et sœurs à Ivan
    Nathalie fornique et moi j’désespère
    D’être le dernier qui l’aura gravie

          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique

    Près des orangers, c’est là que j’l’attends
    En me tripotant la queue de temps en temps

          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique

    Ah ! Nathalie fornique si près d’ici
    Que finalement j’en bénéficie
    Même du fond d’mon lit

          Na-tha-lie for-nique
          Na-tha-lie for-nique...
          (ad lib.)


    Sur l’air de « La Californie » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=Tg5IdVUizMc

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  • Quand je fous

    Catégories : Chanson

    Ne me demandez pas
    Où je trempe mon biscuit
    Quand on est chaud lapin
    On regarde pas bien
    On pine et on s’enfuit

    Y a trop longtemps déjà
    Que j’défourraille mon vit
    Tout autour de la planète
    J’sais plus très bien
    Pourquoi ce va-et-vient

    Peu importe qu’on soit
    À voile ou à vapeur
    Quand on est chaud lapin
    On a juste besoin
    D’infuser son baigneur

    J’aime assez les roberts
    Et les callibistrys
    Mais si y a des coucougnettes
    C’est tout aussi bien
    Et ça va plus loin

          Quand je fous
          Je me fous de tout
          J’culbute à tort à travers
          J’les rends folles

          Quand je fous
          Je suis comme un fou
          J’enfile aussi des pervers
          Des tafioles
          J’les rends folles

    Depuis qu’j’ai vu le jour
    J’kiffe les moments sexy
    Quand on est chaud lapin
    C’est peut-être qu’on vient
    D’une autre galaxie

    À un vieux webdocu
    Je préfèr’rai toujours
    La rage au cul, la fourrette
    La baise à la chien
    Qui nous fait du bien

          Quand je fous
          J’ai plus d’garde-fou
          J’culbute à tort à travers
          J’carambole

          Quand je fous
          Je suis comme un fou
          J’pass’rais bien tout l’univers
          À la casserole
          J’carambole

          Quand je fous
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Quand je joue » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=ykUTBO9Vk-Q
     

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  • Ce n’est rien

    Catégories : Chanson

    Ce n’est rien
    Tu le sais bien que ça passe, ce n’est rien
    Tu sais bien
    Qu’à chaque fois ça pique un peu, et soudain
    J’entre bien
    Jusqu’au fond, comme dans du beurre, je vais, je viens
    J’te débouche et j’nettoie tout sur mon chemin
    Dans ton boule et c’est très bien

          Ce n’est que moi dans ta rondelle
          Qui t’encule à tire-d’aile
          En emportant du même coup tout un tas d’machins malséants

          C’est rien qu’ma queue, ma mortadelle
          Mon bélier de chippendale
          Et tant pis si ça t’fêle un brin le séant

    Ce n’est rien
    Tu le sais bien que ça passe, ce n’est rien
    Tu sais bien
    Que j’fais d’mon mieux pour te graisser l’arrière-train
    J’te préviens
    Juste avant, j’t’assouplis l’oignon, et soudain
    J’pousse à p’tits coups délicats sur mon gourdin
    Qui s’enfonce et c’est très bien

          Ce n’est que moi dans ta rondelle
          Qui t’encule à tire-d’aile
          En emportant du même coup tout un tas d’machins malséants

          C’est rien qu’ma queue, ma mortadelle
          Jolie lope au cœur fidèle
          Qui t’éclate l’abat-jour au trou béant

    (Passage instrumental romantique à mort, avec des violons...)

    J’te préviens
    Juste avant, j’t’assouplis l’oignon, et soudain
    J’pousse à p’tits coups délicats sur mon gourdin
    Qui s’enfonce et c’est très bien

          Ce n’est que moi dans ta rondelle
          Qui t’encule à tire-d’aile
          En emportant du même coup tout un tas d’machins malséants

          C’est rien qu’ma queue, ma mortadelle
          T’avais tell’ment envie d’elle
          J’remettrai du beurre le cas échéant


    Sur l’air de « Ce n’est rien » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=ZzQ403SHTPM
     

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  • Baise-z’y

    Catégories : Chanson

    J’ai fait un tronc de mon vit
    Là pour te donner envie
    Il trique sous tes doigts ravis
    À l’enfilade il te convie

          Baise-z’y !
          Baise-z’y !
          Baise-z’y !
          Baise-z’y, baise !
          La-la la la-la baise !
          La-la la la-la baise, baise, baise !
          Oh baise !

    Car de l’Ukraine à la Russie
    Sache que mon vit on l’apprécie
    En plus il a encore grossi
    Depuis que ta bouche officie
    Alors...

          Baise-z’y etc.

    J’ai fait un tronc de mon vit
    Bandant jusqu’en Scandinavie
    C’est l’Yggdrasil, l’arbre de vie
    Comme tu vois madame est servie
    Viens...

          Baise-z’y etc.

    Les soirs de peine où tu t’ennuies
    Il te console et s’introduit
    C’est un putain d’oiseau de nuit
    Qui s’y plante aussitôt reluit
    Toi...

          Baise-z’y etc.

    J’ai fait un tronc de mon vit
    Sois pas farouche et le gravis
    Puis quand tu seras assouvie
    Pousse un hourra, crie des bravi
    Ah...

          Baise-z’y etc.
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Danse s’y » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=l-RlvSkpz4E
     

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  • Phalles je vous aime

    Catégories : Chanson

    Quelquefois si nouilles
    Quand on les papouille
    Léchant les couilles
    Alors ils mouillent

    Quelquefois si durs
    Dans mon vide-ordure
    Que l’échaudure
    Longtemps me dure

          Phalles je vous aime
          Phalles je vous aime
          Je n’en connais pas de graciles
          Je n’en connais que d’homophiles
          Qui m’annihilent
          Quand ils m’enfilent

    Quelquefois si drôles
    Quand ils ont la gaule
    Droit comme un saule
    Sacré Popaul !

    Quelquefois si seuls
    Empalant nos gueules
    Qui en reveulent
    Oui mais si seuls

          Phalles je vous aime
          Phalles je vous aime
          Renculez-moi dans tous les sens
          Et que gicle là où je pense
          Votre semence
          Ma récompense

          Phalles je vous aime
          Phalles je vous aime
          Si parfois mon cul se déchire
          Ça ne fait rien, je vous désire
          Dans ma tir’lire
          De pire en pire

    Ô phalles…


    Sur l’air de « Femmes je vous aime » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=-h8l9MFY-FQ
     

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  • Le tapineur

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Dans une ville où je passais
    Un gars zarbi, une gueule cassée
    Pour se payer sa fricassée
    Dans les ruelles suçait, suçait

    Il s’était fait faire un futal
    Ouvert aux parties génitales
    Mais d’une seule jambe, c’est fatal
    On l’appelait Marie-Chantal

    C’était un échassier bizarre
    Le zob à l’air sous son peignoir
    Sur une jambe et jusqu’au soir
    Il racolait sur les trottoirs...

          Il tapinait
          Il tapinait
          Sur une jambe il tapinait

    Quand le crépuscule arrivait
    Il quittait sa sombre cave et
    Faisait bander les dépravés
    Autour de la gare TGV

    Une belle femme aux cheveux blancs
    Vint un jour lui palper le gland
    Son regard était si troublant
    Qu’il s’écria « Oups !... » en giclant

    C’était un échassier bizarre
    Le zob à l’air sous son peignoir
    Sur une jambe et jusqu’au soir
    Il racolait sur le trottoir...

          Il tapinait
          Il tapinait
          Sur une jambe il tapinait

    Dans une ville où je passais
    Il trottait sur sa patte unique
    Vivant des revenus de la nique
    Et son valseur valsait, valsait...

          Il tapinait
          Il tapinait
          Sur une jambe il tapinait

          Il tapinait
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Le patineur » (Julien Clerc)
    https://www.youtube.com/watch?v=XTepMDlRYeM

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  • Le gros lot

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Destinée, rencontres, jeux de hasard, loteries de l’existence…

    On ne sait jamais ce qu’on va tirer.

    Denis est un éminent spécialiste de la roulette de queue.

    Et le voilà qui se tape le gros lot : dans les 150 kg à vue de nez.

    Tout le contraire de tomber sur un os, hein ?

    Curieusement, il ne s’en réjouit pas.

    Mais, comme au poker, il faut parfois savoir se coucher…

    Ma dernière petite histoire de cul en lecture libre ici.

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  • Mes plus brûlants poèmes

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Quelque chose se tend
    Chez toi lisant mes textes
    Cherche pas de prétextes
    J’ai le verbe envoûtant

    Tu es venu me prendre
    Quelque morceau lascif
    Il te pousse un récif
    Un pal un scolopendre

    Fais glisser la souris
    Pour dérouler les stances
    Flattant ta bosse immense
    Manu militari

    Deux-trois lestes histoires
    De tendrons accouplés
    J’ai là tout ce qui plaît
    Au viril accessoire

    Jailli du pantalon
    Le voici qui se dresse
    Doucement rien ne presse
    Déroulons déroulons

    Que tes bourses bien dures
    Et ton désir puissant
    Fassent grimper le sang
    En haut de la mâture

    Récite-les mes vers
    La voix rauque l’haleine
    Oppressée la main pleine
    De faux départs pervers

    Brosse caresse étrille
    Tout est calme ce soir
    Seul éclat dans le noir
    L’écran où mes mots brillent

    Je perle des quatrains
    De giclées qui s’annoncent
    Tu perles de semonce
    Dans la main qui t’étreint

    Que l’instant s’éternise
    Où enculant tes doigts
    Tu vois nues devant toi
    Mes salopes soumises

    Et tu les crois piner
    Tant mes rimes corsaires
    Peu à peu te resserrent
    Leur étau satiné

    Et soudain dans un râle
    Tu ruines le clavier
    Quand ton gland tuméfié
    Crève en pluie de pétales

    T’en fais pas moi aussi
    Je me branle et je t’aime
    Mes plus brûlants poèmes
    Nous happent sans merci

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  • Nulle autre sagesse

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Nous avons eu des différends,
    Nombre de moments pas marrants ;
    Nos corps oubliaient de s’éprendre,
    Vous renonciez aux gestes tendres
    De peur de céder du terrain,
    Ô imbécile au cœur d’airain…
    Ôtez-moi donc votre cravate
    Et venez m’honorer la chatte !

    Amis d’enfance, un doux hasard
    Nous met face à face ce soir ;
    Évoquerons-nous les années
    Défuntes et nos vies fanées ?
    Merde au passé ! Il n’est que temps
    D’assouvir nos désirs d’antan ;
    Tombez, fidèle, à quatre pattes
    Pour enfin me brouter la chatte !

    Toi, j’ignore jusqu’à ton nom ;
    Surtout ne me le dis pas, non !
    Je ne veux nulle autre sagesse
    Que l’âtre en creux de tes caresses ;
    Le bonheur pour deux inconnus,
    Serait-ce pas se montrer nus
    Sans les approches délicates ?
    Ah ! vite, enfile-moi la chatte !

    Voisins, passants, gentils quidams,
    Gens de Marseille ou de Panam’,
    Frères humains, compatriotes,
    Pour vous, la main dans la culotte,
    Je touche du doigt mes chaleurs ;
    Laisserez-vous dans le malheur
    Une créature aussi moite,
    Ou viendrez-vous fourrer ma chatte ?

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  • Y a-t-il une autre existence ?

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lèvre humide et ventre étroit
    Je n’en ai connu que trois
    Trois garnements qui m’ont prise
    En s’accordant tous les droits
    Ô mon cœur mon corps en crise !

    L’un d’eux à face d’ange un
    Démon fourrant son engin
    Entre mes mains inexpertes
    Me dit branle et quand je geins
    Lèche hypertrophies et pertes

    L’autre fendit mes genoux
    Puis les moiteurs du minou
    Me déchira toute en somme
    Je criai mais ça mène où
    De résister face aux hommes ?

    Quand au dernier soupirant
    Il me força s’emparant
    De l’autre face à l’arrière
    Et mon plaisir effarant
    Me fut une avant-première

    Fente échaudée sang mouillé
    Je ne peux les oublier
    Nue j’attends qu’ils recommencent
    Toute à me dégoupiller
    Y a-t-il une autre existence ?

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  • Un rêve d’odalisque

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Née au sein du sérail
    D’une mère inconnue
    Olfa n’a de travail
    Autre que d’être nue
    Mais l’envie s’insinue

    Téter le vieux sultan
    Chaque fois qu’il la mande
    S’offrir en exultant
    Luisant de lait d’amande
    Olfa rêve pourtant…

          Rêve d’infinis paysages
          Au-delà des murs du palais
          Elle en a entendu parler
          Elle y vivra de coquillages
          Se couchera le long des plages
          Sans plus de maître riche et laid

    Née au sein du sérail
    Uniquement vêtue
    De colliers de corail
    Olfa presque se tue
    D’une aiguille pointue

    Accourant le sultan
    Prie la mine effarée
    Ce tendron de vingt ans
    Qui est sa préférée
    Lors Olfa hésitant…

          Je veux d’infinis paysages
          Ramasser garçons et galets
          Loin des marbres de ce palais
          Passer le restant de mon âge
          À courir après les nuages
          Seigneur laissez-moi m’en aller

    Et au sein du sérail
    Le vieux maître décède
    Qu’importent les détails
    Le mal est sans remède
    Son neveu lui succède

    Il a des yeux saphir
    Un beau torse de cuivre
    Conçu pour s’y blottir
    Olfa se sent revivre
    Et ne veut plus partir

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