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Ton pantoum dans mon haïku - Page 2

  • Les patauds ivres

    Catégories : Alexandrins (12 pieds)

          Pour Arthur R., qui se reconnaîtra…

    Comme je dégustais tes fleuves impossibles
    Je ne me sentis plus tirée par nos hâbleurs
    Paulot s’estimant gay ou pétant un fusible
    Clouait Luc en dépit de ses cris de douleur

    J’étais peu concernée par ce franc dérapage
    Chacun son tour au fond de se faire enculer
    Rien ne m’intéressait que le brûlant cépage
    Issu de ton giron d’un rose immaculé

    Dans les clapotements luxurieux des marées
    Moi la langue en haleine et le cœur s’échauffant
    En eussé-je eu le temps je me serais marrée
    De voir ce pauvre Luc que l’autre con pourfend

    Mais je n’avais d’yeux que pour tes beautés intimes
    Avec des bruits cochons je picolais tes flots
    Ces régals éternels ces jus que sous-estime
    Volontiers le machiste un peu niais c’est ballot

    Plus doux qu’aux enfants de contourner la censure
    J’y pénétrai d’un doigt coquin de chaud lapin
    Qui tendre et langoureux chatouilla ta fressure
    En t’envoyant vibrer jusqu’aux bleus escarpins

    Et dès lors je me suis baignée dans cette crème
    Cette mer infusée de ventre incandescent
    Dévorant goulue l’antre noir de Polyphème
    D’où la larme pensive en continu descend

    Toi pignant tout à coup ta volupté navire
    Devenu fou sous mes cajoleries d’amour
    Et les vapeurs d’alcool tes beaux yeux entrevirent
    Sur ton mari Paulot crispé en plein labour

    Peut-être fut-ce un choc tel l’effet d’une bombe
    De voir sur le tapis même pas dans le noir
    Que ton propre chéri un mec pourtant succombe
    Aux charmes d’un gourdin qu’il prend dans l’entonnoir

    J’ai vu ton front pâlir Mais qu’est-ce qu’ils trafiquent
    Te disais-tu sans doute Ont-ils trop picolé
    Pareil à un acteur de films pornographiques
    Cependant Luc en râle était patafiolé

    J’ai rêvé je l’avoue de le voir évanoui
    Baisé jusqu’à plus soif au cul ton culbuteur
    Lui qui souvent m’avait en l’arrière-pays
    Pris la température en jouant au docteur

    J’ai suivi l’œil en coin la gaîté non tarie
    Les affres de l’actif se découvrant passif
    Divertie que mon homme aux brames d’otarie
    Sût lui forcer la main d’un gland supermassif

    J’ai heurté léchant toujours d’une langue avide
    Ton clito de panthère au tout petit chapeau
    Et tu lanças au ciel de longs jurons perfides
    Dignes d’ivres marins en de glauques tripots

    Je l’ai vu fermenter ta fente de chiennasse
    Qui se nourrit de joncs le plus clair de son temps
    Ses épanchements d’eau me giclaient à la face
    Truffés de germes fort acido-résistants

    De derrière sans trêve ô furieux de la baise
    Échouage hideux au fond d’un golfe brun
    Du coït vigoureux de nos maris obèses
    Et alcoolisés nous parvenaient les embruns

    Au Web j’aurais voulu montrer cette cagade
    Ce grand frisson de deux polissons s’effoutant
    Mais mon smart déchargé m’avait laissée en rade
    Et d’ineffables vents m’affolaient par instants

    Parfois martyr assez du Paulot son binôme
    Luc semait un sanglot amer au roulis doux
    Épousant chaque assaut dans sa ventouse jaune
    Et rappelant l’appel d’une femme à genoux

    Presque ivre me sentant sur les bords maquerelle
    J’incitais en mon for le perceur de côlon
    À mener jusqu’au bout l’épreuve culturelle
    Quitte à s’encanailler enculons enculons

    Paulot pataud perdu échevelé de transe
    Jetant son yatagan toujours plus sforzando
    Moi je m’interrogeais sur la jurisprudence
    À savoir faut-il pas l’arroser d’un seau d’eau

    Moi qui d’ailleurs lichais ta fente à l’aveuglette
    M’abreuvais de ces miels rougeoyants ces saumures
    Qui portent confiture en suaves gouttelettes
    Tes remuements d’orteils et tes morves m’émurent

    Moi qui matais le ventre saoul l’âme électrique
    Mon Paulot transporté tirer sa crampe au noir
    Et fouiller de ton Luc à violents coups de trique
    Les profondeurs du fion de son gros éteignoir

    Moi qui tremblais d’entendre geindre à pleines gorges
    Le rut des Béhémots à l’intellect épais
    Anticipant l’ordure et les litres d’eau d’orge
    Je pleurais le tapis qu’ils allaient saloper

    J’ai vu soudain Paulot dégager son missile
    Et partir en chandelle avec un cri du cœur
    Tandis que puits sans fond il nous lançait ses mille
    Et cent perles comme éclaboussées d’un shaker

    Mais vrai j’ai trop grimpé aux rideaux délirante
    Et c’est dur à présent de m’envoyer en l’air
    Le souvenir de cette empalade me hante
    Ô que ma figue éclate ô que vienne l’éclair

    Si je désire une eau interlope tu lâches
    Ce qu’il faut mais mon sang n’en est plus allumé
    À moins que j’aie en vue ces braves à moustache
    Tels des chiens en chaleur l’un à l’autre arrimés

    Je ne puis plus depuis tant nous nous échauffâmes
    Jouir de ces entretiens gouinassiers et gloutons
    Pleinement sans avoir près de nos peaux de femmes
    Nos maris se broutant la pine et les roustons

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  • Ventres radioactifs

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Premiers gestes qu’on ose
    Quand on cède à l’hypnose
    D’un clin d’œil fugitif

    On sait déjà qu’on kiffe
    Genre on a eu du pif
    Faut prendre en main les choses

    L’un et l’autre captifs
    Ventres radioactifs
    On sort de l’ankylose

    Premiers gestes qu’on ose
    No finger in the nose
    Plutôt dans le calcif...

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  • Cet hymen imprévu

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)

    Une nuit nous ferons la noce en ce musée
    Tu le sais bien je vois à ta moue amusée
    Que nos sangs se comprennent empressés l’autre et l’un
    De tromper des gardiens la lasse vigilance
    Pour se retrouver seuls dans la pénombre immense
          Et se faire un câlin

    Tapie peut-être dans l’antique sarcophage
    De ce roi de poussière oh j’attendrai fort sage
    Que meure aussi l’écho du moindre bruit vivant
    Hors l’élan le galop de mon cœur intrépide
    Et ton appel muet tel un vent de Colchide
          Vous baise en dérivant

    Alors comme à l’époux une vierge s’avance
    J’irai tremblante et nue vers ta magnificence
    À peine luira-t-il ton membre dans le noir
    Que je le ferai mien l’étouffant de caresses
    Avant que de forcer de sa matière épaisse
          Mon trop étroit couloir

    Oui Priape ô mon dieu de marbre aux tendres veines
    Une nuit je reviendrai une nuit prochaine
    Et nous célébrerons cet hymen imprévu
    Par-delà la morale et par-delà les âges
    De mon ventre et ton vit qui met mon ventre en nage
          Depuis que je l’ai vu

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  • K.O.

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Quand Norma Jean sort de son jean
    Je tousse et salive ô secousse
    Séisme en mon ventre de gousse
    Envies de sillonner les brousses
    Que sous le string je m’imagine

    Lors salope elle abat son top
    Et je fonds moiteur inondée
    De sentiments dévergondés
    De désirs qu’il faut bien sonder
    D’eaux réclamant qu’on les écope

    En un tournemain je dégoutte
    L’antre vibrant de convoitise
    Mon propre slip je le baptise
    Aussitôt que ma cop me tease
    Et vais m’étaler knock out

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  • Un beau geste

    Catégories : Pentasyllabes (5)

    Boulevard du crime
    À pisser debout
    L’ami saoul s’escrime
    Je tiens le bon bout

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  • Poèmes... pas très catholiques

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Tout, tout, tout !
    Vous saurez tout sur le zizi du Bon Dieu,
    la paire de balloches du Père,
    les orifices du Fils,
    les effroyables orgies du Diable,
    les envies de sève d’Ève,
    le dard ardent d’Adam,
    les seins des saints,
    la moule du pape,
    la raie du cul des curés,
    le fesse épaisse des abbesses,
    le clitoris des jolies clarisses,
    les phéromones des nonnes,
    le tisonnier des aumôniers,
    la blanche liqueur des enfants de chœur,
    le pieu dressé des pieux,
    la vulve soyeuse des pieuses,
    les branlettes des bigotes à voilette,
    etc., etc...

    https://www.atramenta.net/lire/poemes-pas-tres-catholiques/101228

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  • L’instant Q

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Qui trop embrasse un mâle étreint
    Sa compagne sans enthousiasme
    Faisant de l’œil à l’œillet brun
    Celui-là vise à d’autres spasmes
    Qui trop embrasse un mâle au train

    C’est l’instant Q c’est l’heure urgente
    Où les mecs s’envaselinant
    Il te faut prendre la tangente
    Ô femme aux désirs lancinants
    Dont l’époux gitonne et déjante

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  • On n’a rien pu retenir

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Dans le détour des vallées
    Un vent d’hiver est venu
    Quand l’envie s’en est allée
    D’effleurer ton ventre nu
    Dans le détour des vallées

    Tout est blanc Même les poils
    Dorment Nul sang ne frissonne
    Au flanc des monts L’animal
    Ne sent passer plus personne
    Tout est blanc même les poils

    De ces fleurs sous les congères
    On n’a rien pu retenir
    Seuls tes regards froids digèrent
    Et bercent le souvenir
    De ces fleurs sous les congères

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  • Obsédée

    Catégories : Octosyllabes (8)

    C’est comme un refrain entêtant
    Les moites rougeurs du couchant
    L’image peinte d’un Adam
    La viande cédant sous la dent
    Le rire des adolescents
    Un couple au soleil sur un banc
    Le lait chaud le fromage blanc
    Mes seins plus lourds en se penchant
    Couché par terre un indigent
    Un cri bref un gémissement
    Sur ma peau le baiser du vent
    Le souvenir d’un bel amant
    Un parfum qui flotte un instant
    Des mots tels que chair ventre élan
    Le soudain afflux de mon sang
    La vue d’un lit pourtant décent
    La lippe entrouverte des gens
    Une banane un cabestan
    Un serpent rôdant par les champs
    La pointe Bic en jaillissant
    Tout tout des fois c’est embêtant
    Tout m’y fait penser tout le temps

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  • La gauloise

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Elle dégoise et dégoise
    Des tissus d’obscénités
    L’immorale la gauloise
    Il fallait pas l’inviter

    En plein dîner elle expose
    Sans surseoir à son repas
    Des choses mon Dieu des choses
    Qu’en principe on ne dit pas

    À qui veut l’ouïr elle inflige
    (À qui ne veut pas aussi)
    La liste entière des tiges
    Que son ventre s’est farcies

    Tranquille elle vous déballe
    Ses récits glaçant le sang
    Tels de grands coups de cymbales
    À table c’est indécent

    Sans y penser elle épanche
    Quand même nous nous fâchons
    Son goût pour la sauce blanche
    Bue au membre des cochons

    Combien de fois par semaine
    Les prénoms de ses amis
    Et le détail (inhumaine !)
    De ses moindres sodomies

    L’œil luisant elle débite
    Ses frasques où les garçons
    Tous dotés d’énormes bites
    La lui foutent sans façon

    Cette nana débagoule
    Ce qu’on préférerait tu
    Suçant un pilon de poule
    S’enquérant Que ferais-tu ?

    Mille horreurs elle confesse
    En sifflant son muscadet
    Tant qu’à la fin on la fesse
    … Pile ce qu’elle attendait

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  • Pour l’amour de lui

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Moi j’étais nue lui habillé
    Auprès de nous quelques billets
    Et tout mon cœur éparpillé
    Sur un mètre ou deux de bitume
    J’essayais de cacher ma joie
    D’être là l’élue de son choix
    J’essayais de bercer sans voix
    L’amour de lui qui me consume

    J’étais assise au bord du lit
    Lui debout sourire poli
    Et tout mon cœur s’est amolli
    Tout mon ventre est devenu Gange
    Quand j’ai baissé son pantalon
    Pour que dresse ce membre long
    Sentant de la lèvre aux talons
    L’amour de lui qui me démange

    Je l’ai sucé sublimement
    Mon aliment mon sentiment
    Et tout mon cœur errait dément
    Tel un poulain qui caracole
    J’ai bu chaque perle venue
    J’ai tu les sanglots défendus
    Puis rejoint l’angle d’avenue
    Où cajolant mon sexe nu
    Pour l’amour de lui je racole

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  • Il suffit d’ouvrir les yeux

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    La ville ôte sa chemise
    Filles et garçons tout nus
    Embrassés enfin se disent
    Que les temps sont revenus
    Temps des joues rouge cerise
    Temps de la nouvelle église

    Il suffit d’ouvrir les yeux
    Partout des bras de lavande
    Des membres jeunes ou vieux
    Durs ou tendres vous attendent
    Ô royaume merveilleux
    Ô règne des corps soyeux

    La ville ouvre mille fentes
    Érigeant autant de tours
    Qui deviennent leurs amantes
    En les foutant tour à tour
    L’époque ivre est triomphante
    Où l’humain se réenfante

    J’ai fait fuser tous les nœuds
    Pourléché toutes les mottes
    Mais driiiiing !... Flûte il est moins deux
    Vite il faut que je me trotte
    Au boulot le ventre en feu
    La ville a le nez morveux

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  • Mauvaise idée

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Les histoires d’amour entre copines de classe, c’est déjà compliqué.

    Alors quand les lutins s’en mêlent...

    C’est ma dernière petite bêtise, un conte pour adolescentEs
    en lecture libre ici :
    https://www.atramenta.net/lire/mauvaise-idee/101106

     

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  • Terminé

    Catégories : Octosyllabes (8)

    On se complaît dans le cloaque
    De nos pauvres rapports mort-nés
    Cet amour touche à sa borne et
    Tu ferais mieux d’aller au claque

    Plus la peine de me piner
    Fini l’extase et les grands lacs
    Cet amour saoul j’en ai ma claque
    Va plutôt te faire un ciné

    Je quitte le clic-clac et plaque
    Cet amour glauque assassiné
    Dont je me branle le minet
    On se complaît dans le cloaque

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  • Un tyranneau

    Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Mon ventre resaigne et réclame
    Sa livre de chair ô maudit
    Qui me force à devenir femme
          Tous les quatre jeudis

    Moi qui me voulais poétesse
    Juste de vers obnubilée
    Il me faut courir en vitesse
          Pour me faire enfiler

    Mon ventre au cas où je m’oppose
    À son vouloir de tyranneau
    Me pousse à écrire des choses
          Oh... beaucoup plus porno

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  • Sommeil

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Rêve de fille au ventre nu
    Lourde de ses tétons groseille
    Mon sommeil même est parvenu
    À lui ouvrir cette avenue
    De déchirure une merveille

    Rêve de fille au ventre brun
    Qui m’offre sa faille à recoudre
    Champ lisse à l’impossible grain
    Aux moiteurs que ma bouche étreint
    Aux parfums de sang et de poudre

    Rêve de fille d’ambre et d’or
    Tatouée chaude et sans mémoire
    L’univers autour de nous dort
    Je croque de longs corridors
    Qui gémissent dans la nuit noire

    Rêve de fille au ventre peint
    Mais déjà basculent les pôles
    Un bain de lumière assassin
    Noie sommeil fille et faille et seins
    … Toi tu dormais sur mon épaule

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  • La parole est à la défonce

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Je l’ai vu ton vit en besogne
    Prête-le-moi d’amour battant
    Dard dardé sans perdre un instant
          Qu’il me rencogne

    À la tâche je l’ai vu dur
    Peu pressé de purger sa pine
    Prisonnier du cul des copines
          Sodo au mur

    Je l’ai vu niqueur à l’ouvrage
    Ta belle aiguille à fricoter
    Pompe à bourgogne aligoté
          De blanc cépage

    Je veux me chauffer de ce bois
    À mon tour au gros nœud de ronce
    La parole est à la défonce
          Prête-le-moi

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  • Nos peaux rouges

    Catégories : Trisyllabes (3)

    C’est l’heure H
    L’heure apache
    Ton totem
    Grand sachem
    Je m’y lâche
    M’y attache
    Nue la squaw
    Au poteau
    Nue l’Indienne
    Se veut tienne
    Au tapis
    Du tipi
    Hue salope
    Je galope
    Épuisons
    Les bisons
    Bouge bouge
    Nos peaux rouges
    Mon sang n’est
    Qu’allumé
    C’est l’heure H
    L’instant vache
    L’heure apache

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  • Entre chienne et loup

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Le soir venu dans le tramway
          Je me faufile
    Culotte ôtée fille facile
          Ventre noué

    Jupe mini dans la cohue
          Baignée de sueur
    Cherchant la main du caresseur
          Sur ma peau nue

    Je dois arriver jusqu’à lui
          À fond de rame
    Poussez-vous donc messieurs mesdames
          Son regard luit

    Peu de stations faut allez vite
          Se retrouver
    Déjà j’ai le dedans crevé
          Déjà je fuite

    C’est le soir entre chienne et loup
          Que ça se passe
    Le tram nous étreint face à face
          Et nous secoue

    Les freins hurlent je suis partie
          Dans le décor
    Titube au sein des autres corps
          Vers la sortie

    Le soir venu dans le tramway
          J’aime cet homme
    Mon ventre s’accroche à lui comme
          À une bouée

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  • DANI-0001

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Tout ça, c’est bien fait pour elle.

    À votre avis, qu’est-ce qui arrive lorsque, telle mon héroïne, on fourre son nez partout, choure les affaires des autres, rêvasse en permanence à des trucs lubriques et n’hésite pas une seconde à s’introduire à même le corps des sextoys auxquels on n’a pas été présentée ?

    Ben, on se retrouve avec des espions russes à ses trousses, eh oui !

    Sans parler de l’invincible horde de supersoldates que Poutine s’apprête à lâcher sur notre pauvre monde afin de le conquérir...

    Bref, lisez et méditez (tant qu’il est encore temps) :
    https://www.atramenta.net/lire/dani-0001/100968

     

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