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Ton pantoum dans mon haïku - Page 2

  • Comprise dans la combine

    Catégories : Vers libres

    Prise !
    Ô ventre qui rue
    Bouche agrandissant le plaisir
    Bavant des rivages salés
    Pour engloutir des quartiers d’hommes
    Forgeant l’empreinte rauque de leur bestialité

    Prise à n’être plus que creuse
    À chambrer l’écho des râles mâles
    À se hisser à la rencontre de leurs peaux de parade
    À se tordre sous eux
    Se laisser prendre

    Prise sur le faîte
    Dès l’ouverture des festivités
    En faute
    En photo tandis qu’on la fout
    Surprise !
    Comprise dans la combine
    En fuites gémissantes
    Enfantant des roseurs de honte
    Prise en chœur
    Prise à cœur

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  • Psychoconférence

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ah ! les affaires, quel univers impitoyâ-âble… ¯

    Pour un businessman qui réussit à s’acheter les proverbiales (mais peu pratiques) couilles en or, combien échouent lamentablement et traînent ensuite leur mal-être de par le monde, la queue (et le reste) entre les jambes !

    Question de talent, de ténacité, d’opportunisme.

    De chance, aussi.

    D’aucuns font du fric même en dormant, tel le narrateur de ma nouvelle petite histoire comicochonne en lecture libre.

    Au risque de tourner fous…

    https://www.atramenta.net/lire/psychoconference/101684

     

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  • Perle d’O n° 225

    Catégories : Heptasyllabes (7), Perles d’O

    Par mon ventre et ses anneaux
    Me voici menée en laisse
    Sous l’œil de son tyranneau
    Défile et se pavane O
    Belle et dévoilée topless

    Par mon ventre obéissant
    Je piaffe en joli rapace
    Au regard de verre absent
    Aux lèvres rosies d’encens
    Où l’acier des chaînons passe

    Par mon ventre à gros maillons
    Nous le zoziau qu’on promène
    Zébré d’ocre et vermillon
    Pile à poil appareillons
    La frimousse à peine humaine

    J’effectuerai bien des tours
    De par mon ventre engrainée
    Tournée longue ou circuit court
    Voici les plumes d’atours
    D’O l’offerte la traînée

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  • La nuit des vulcanales

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Souffre souffre ma soufrière
    Depuis que ce grand rut hier
    M’éclosit tel un entonnoir
    En vain mes mains te supplièrent
    Qu’y cherchais-tu ? de l’ambre noir ?

    Fauve ô vainqueur de mes foirades
    Fol épingleur émulant Sade
    Qui d’un slip muselas mes pleurs
    Pour mieux m’injecter ta rasade
    Sans additif antidouleur

    Que suis-je au fond ? ta mine houillère ?
    Pourquoi forer tant mon derrière ?
    Fut-ce la nuit des vulcanales ?
    Souffre oh souffre ma soufrière
    Victime du pire affre hier
    Proie nue de ton grand rut anal

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  • L’ultime femme

    Catégories : Vers libres

    Entre
    Mes antres rauquent
    Mes océans écument de toi

    Entre
    Ne reste pas sur la crête
    Tant d’algues mouillent là-bas
    Tout en bas
    Des trésors engloutis t’attendent

    Ô entre
    Sous l’étrave se trouvent
    Des êtres différents
    Auxquels les marins se marient
    Le temps d’un ouragan

    Entre et éclate
    En foutres sans limite
    En nuits gorgées de sel et de caresses ruisselantes
    En verdeurs glacées
    En poumons morts de chaque orgasme

    Entre en folie
    Déborde la raison et plonge en moi
    Tout au fond de mon sexe d’encre
    Oublie les cris du vent
    Les épées
    Les autres hommes
    La mer est l’ultime femme

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  • Perle d’O n° 46

    Catégories : Heptasyllabes (7), Perles d’O

    Je suis n’importe laquelle
    Tout aussi tourmentée qu’elles
    Une humble putain sans nom
    Sexe ouvert sous le linon

    Je suis n’importe quel autre
    Ventre anonyme où se vautrent
    Les cruels gardiens des clés
    Croupe en leur coupe réglée

    Ô mon amour je m’absente
    Et mes lèvres impuissantes
    Ne leur diront jamais non
    Je suis ta putain sans nom

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  • Encore un tour de piste !

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Sitôt décochée sa goutte
    La bielle encore enfoncée
    Il me gicle sur la route
    Fonçant vers d’autres pensées

    En voulant toujours je rampe
    Tète un blanc reste de pluie
    Mais il a tiré sa crampe
    Se retourne et bonne nuit

    Moi farouche à l’improviste
    Je me branle en espérant
    Que refasse un tour de piste
    Ce Priape indifférent

    Le sommeil déjà l’emporte
    Vers qui sait quel autre con
    Pour lui bien sûr peu importe
    La nénette et le flacon

    Blottie contre son épaule
    J’ai ce manche imaginé
    Mes doigts se croyant Popaul
    Revenu pour me piner

    Lui ronfle et je nous caresse
    Des rêves de longs désirs
    De vits rendurcis sans cesse
    D’épiderme à retransir

    Ses poils odorants chatouillent
    Mes sens m’ôtant la raison
    Au point de lécher ses couilles
    En plongée sous l’horizon

    Je fripe à fond son prépuce
    Brave tous les interdits
    L’aspire en bouche et le suce
    Il marmonne il se raidit

    Ô pourvu qu’il me refoute
    Ô l’heure est de miel et d’or
    Mais soudain je bois sa goutte
    Et ce salaud se rendort

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  • Jamais fini

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Faunesse elle agite et défait
    Mes rêves de ses lèvres crues
    Sa morsure est le mal des fées
    Son ventre humide est d’une grue
    Jamais fini de me griffer

    Peste à la peau de salamandre
    Elle étalonne jusqu’au ciel
    Mes draps vaincus de gifles tendres
    Tordant son corps insubstantiel
    Jamais fini de me répandre

    Démone elle m’étreint le soir
    Et à mes soupirs reste sourde
    Nous nous résorbons dans le noir
    Jamais fini de me dissoudre
    Jamais fini de la vouloir

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  • La fille dans le miroir

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Halloween oblige, ma nouvelle petite histoire est une histoire de sorcière

    une histoire de famille et d’héritage

    d’adolescence, de découverte, de transgression

    de fuite et de repli sur soi

    d’image, de reflet, d’identité, de différence et de solitude

    de malédiction

    d’amour…

    En lecture libre ici :
    https://www.atramenta.net/lire/la-fille-dans-le-miroir/101748

     

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  • Perle d’O n° 140

    Catégories : Octosyllabes (8), Perles d’O, Terza rima

    Plus de révoltes de salon
    Quelque aspiration qu’il caresse
    Je fraierai fente et mamelons

    Sans réticence et sans paresse
    M’ébranlant sans peur des remous
    En dressée fille à la redresse

    J’écarterai tous mes genoux
    Je me lutinerai pour lui
    Je m’encâlinerai pour nous

    Demain soir ou bien cette nuit
    Call-girl j’aurai ce qu’il réclame
    Le sexe de perle relui

    Zélée je bouterai la flamme
    Tisonnerai des doigts le four
    Vagirai du fervent de l’âme

    Ce soir et tous les autres jours
    Pour lui je me le fourbirai
    Pour nous je me ferai l’amour

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  • Avant

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Sa ceinture est le pinceau
    Crayonnant mes flancs rebelles
    Je me soumets à l’appel
    D’une pourtant pas très belle
    Avant j’étais pas maso

    Elle me prend pour royaume
    Offert à ses jeux malsains
    Ses pieds marchent sur mes seins
    Ses crocs me font des dessins
    Avant j’aimais que les hommes

    Ô ses plaisirs énervants
    Ses dix doigts dans ma culotte
    Stylets durs qui m’asticotent
    Avant j’étais pas si sotte
    Mais avant c’était avant

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  • Une sacrée cochonne

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Certains l’aiment chaude et goûtue
    Assez pour leur dresser la pine
    Ils se croient la journée foutue
    Quand elle est pas là ma copine

    Certains l’aiment brute et vulgaire
    Débitant les mots les plus sales
    N’hésitant pas à ne pas taire
    Ses obscénités abyssales

    Certains en l’écoutant s’étrillent
    Et sur ses beaux pieds éjaculent
    Ou la commentent en famille
    Soucieux de la moindre virgule

    Certains l’aiment chaude et frissonnent
    Lorsqu’elle rend l’air électrique
    C’est certes une sacrée cochonne
    La poésie que je pratique

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  • Perle d’O n° 176

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8), Perles d’O

    Quatre femmes quatre jetons
    Celle au plus petit chiffre aura le privilège
    De me cingler lolos fourreau cuissots que sais-je
    Aux quatre vents d’amour fétus nous nous jetons
    Aux quatre vents de tous les appétits gloutons
    Livrant à corps perdu le doux de nos soies grèges

    Quatre femmes tirant au sort
    Dont l’une après me fermera les bracelets
    Me conduira dedans pour m’entendre hurler
    Sous la règle me voir vibrer comme un ressort
    Aux quatre vents nous nous effeuillons sans effort
    Aux quatre vents d’amour nos cœurs manipulés

    Quatre femmes s’abandonnant
    Au hasard au bonheur à la fortune au risque
    De se retrouver vase urne trou d’amphorisque
    Un simple contenant
    Offert aux faims du chef et de ses lieutenants
    Aux quatre vents d’amour nos corps que l’on confisque

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  • Soldat du feu (au cul)

    Catégories : Ennéasyllabes (9)

    Démarrer la journée d’un pompier
    Ça vous donne le goût d’en reprendre
    Les secours accourant se font tendres
    La maison pourrait tomber en cendres
    Pas moyen que vous vous échappiez
    Ah !

    Démarrer la journée d’un pompier
    Le sentir raide comme un gendarme
    C’est des coups à vous tirer des larmes
    Quelque part sonne et sonne une alarme
    Bah qu’importe puisqu’on prend son pied
    Ah !

    Démarrer la journée d’un pompier
    Écoutant son devoir il s’élance
    Déroule une interminable lance
    Et vous flanque la sauce où je pense
    Sous l’œil bleu de ses coéquipiers
    Ah !

    Démarrer la journée d’un pompier
    Ça mérite une foutue médaille
    Contre le feu au cul la bataille
    Se gagne à coups de pipes qu’on taille
    En s’embrasant comme du papier
    Ah !

    Mais finir la journée d’un pompier…

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  • La nana facile

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Combien de fois j’ai voulu prendre
    Ta bouche et tu tournais le dos
    Combien de fois j’ai voulu tendre
    Tendre la main vers toi me rendre
    Mais j’ai toujours pris des râteaux

    Combien de fois en ta présence
    Sous ton regard j’ai manqué d’air
    Et solo me suis mise en transe
    Sans arrêt ton indifférence
    Me pousse à des jeux suicidaires

    À combien de bras inutiles
    Je me donne en rêvant des tiens
    Combien de fois pauvre imbécile
    J’ai mimé la nana facile
    Quand c’est à toi qu’au fond je tiens

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  • Perle d’O n° 146

    Catégories : Octosyllabes (8), Perles d’O

    L’aider à brosser ses cheveux
    Les yeux dans les yeux me permettre
    De mettre la main où je veux
    Le soir tout redire à mon maître

    Choyer sous le chandail un sein
    En sentir le bourgeon renaître
    Me déployer en fantassin
    Le soir tout redire à mon maître

    Enlacer son corps soudain lourd
    Comme mourant d’amour peut-être
    Rouvrir ses lèvres de velours
    Le soir tout redire à mon maître

    Lamper les parfums de sa sueur
    Rafler sa bouche et m’en repaître
    Boire au geyser ensorceleur
    Pour le soir redire à mon maître
    Tout d’elle et tout de mes chaleurs

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  • Comme autrefois (chanson paillarde)

    Catégories : Chanson

    Nom de Dieu curé
    Mon vieux curé
    Mon vieux cul ressuscite
    Quand j’te vois surfer
    Queue décoiffée
    Sur des sites illicites

    Ôte le froc et viens m’récurer
    Comme autrefois mon vieux curé

    Ah bon Dieu mon père
    Mon vieux compère
    Mon vieux con perd d’la mouille
    À t’regarder faire
    À découvert
    Des papouilles à tes couilles

    Laisse-moi donc un peu que j’t’opère
    J’crois toujours dur au pieu mon père

    T’es qu’un vieux cochon
    Un vieux ronchon
    Mais j’ai l’nichon qui frise
    Quand ton cornichon
    Sans capuchon
    S’approche de mon église

    Viens-t’en qu’on s’monte le bourrichon
    Ainsi qu’dans l’temps mon vieux couchons

    Nom de Dieu curé
    ad lib.

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  • Vers l’aventure

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Louve ô louvoie vers l’avenir
    Hèle tous tes membres fantômes
    Reverdis ton vieux cœur de môme
    Grimpe aux promesses à tenir

    Louve entre tes lèvres nervées
    Livre passage à l’immortel
    Dormant au marc de tes cocktails
    Reste de ruts bonne cuvée

    Ouvre le ban louve et défie
    La mousse envahissant les fûts
    Bat le rappel de ce qui fut
    Et dont les heures s’atrophient

    Vers l’aventure ô va louvoie
    Écartant l’âge et les dangers
    Viens louve reviens t’allonger
    Chercher le ciel trouver la voie

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  • Je m’investis

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Nos rapports ? Fifty-fifty
    Des pièces uniques et main-d’œuvre
    J’offre aux cent vits de la pieuvre
    Mes bijoux sous garantie

    Je lève les hypothèques
    Avalise les paiements
    En liquide évidemment
    Je ne connais pas l’échec

    On contracte par-devant
    Raide notaire à cravate
    On souscrit à quatre pattes
    À des emprunts motivants

    Je m’investis je me donne
    À fond pour vous mes trésors
    Dès que l’actif entre et sort
    Le reste je m’en tamponne

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  • Teupu dservice

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Jsuis comme un animal traqué
    La meuf à cave qui va nulle part
    Avec sa valise sur le quai
    Qui scherche une cité moins barbare
    Rêve de prendre un nouveau départ

    Jsuis comme une femelle aux abois
    L’Alice au pays des caïds
    Qui fume le spliff et pis qui bois
    Histoire de sgarder la tête vide
    La fille qu’on claque et dilapide

    Jsuis comme une bête qu’on chasse à courre
    La teupu dservice qu’on appelle
    Sur ses épaules le ciel est lourd
    Son cœur est bon pour la poubelle
    Personne lui fait la courte échelle

    Jsuis comme un joint qu’on fait tourner
    Pis qu’on écrase sous ses godasses
    Raclure à béton incarnée
    Jsuis la violée jsuis la pouffiasse
    La salope à la peau coriace

    Jsuis comme un chien qui rvient honteux
    Lécher la pipine à ses maîtres
    Qui slaisse attraper par les chveux
    Qui fournit lgel pour se faire mettre
    Qui s’éloignra jamais d’un mètre

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