Lancelot ! Lancelot !
Quitte ta table ronde
Et reviens-moi ! Les eaux
Du lac sont si profondes…
Qui polissait le fil
Le soir à l’étouffée
De ton mâle profil ?
Souviens-toi de ta fée !
Lancelot ! Lancelot !
Ne suis-je pas la dame
Dont la vue des lolos
Te durcissait la lame ?
Tu avais fait serment
— Ô menterie fieffée ! —
D’être fidèle amant…
Souviens-toi de ta fée !
Lancelot ! Lancelot !
Laissant tomber la quête,
Viens réchauffer mes os
Au feu de ta quéquette !
Il n’y a d’autre graal
Ni le moindre trophée
Que mon nu intégral :
Souviens-toi de ta fée !
Lancelot ! Lancelot !
Dans mon étang je coule
Tandis qu’à Camelot
Tu es l’homme à la coule
Pourfendant jour et nuit
Dieu sait quelle empaffée…
Oh ! t’ai-je jamais nui ?
Souviens-toi de ta fée !
Lancelot ! Lancelot !
Quitte ta table ronde
Et reviens-moi ! Les eaux
Du lac sont si profondes…
Ton pantoum dans mon haïku - Page 2
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Complainte de la Dame du Lac
Catégories : Hexasyllabes (6) -
Bout d’ficelle et sel d’oseille
Catégories : Octosyllabes (8)Le petit bout du marabout
Bout d’un flot joli de promesses
Mescaline cire SMS
Messe à rituel sous son boubou
Boostant l’occulte et la requête
Qu’êtes-vous devenue quéquette
Après le grand coup de bambou
Boule d’argile à mettre en terre
Terminée la vie solitaire
Terrée pleurant les nerfs à bout
Boudoir vide et vide craquette
Quêtant l’improbable quéquette
Mais vil aigrefin sans tabou
Bouclant ses fins de mois malignes
L’ignoble vit sa vie en ligne
L’ignare elle eue de bout en bout
Bouffant la magie pickpockette
Hoquette au gras sur sa quéquette -
Au 36ème dessous
Catégories : Heptasyllabes (7)L’homme pour qui je soupire
Vit sans souci sans le sou
Se fout de mes beaux dessous
De soie il me les soutire
Et son souffle est encor saoul
Me prenant pour sa soubrette
Ce soudard me fait souffrir
Et s’il souhaite de m’ouvrir
Je me soumets toujours prête
Et parée pour l’assouvir
L’homme alors dans sa soupente
Sournois sourd et soupçonneux
Sourcille à moins qu’il ne me
Soufflette et moi pantelante
Sous lui je suce son nœud
Souvent quel souk en ma soute
Met ce sous-maître pourceau
Moi soupape à soubresauts
Je souille ma vie dissoute
Aux sous-bois mouillant à seaux
L’homme pour qui je soupire
A fait de moi sa souris
Souriante et j’y souscris
Léchant ses souliers ou pire
Quand se ferme son œil gris
Laissant là dans la soucoupe
L’abject prix de ma soupe… -
3nsemble
Catégories : Jocelyn WitzEn attendant le coup d’envoi de la saison 2024-2025,
venez nombreux assister au grand MATCH AMICAL de ce soir !Tous deux invaincus et redoutables dans leur catégorie,
les adversaires partageront pour l’occasion la même poule.Ils n’hésiteront pas à mouiller leur maillot et à marquer l’autre à la culotte
(à supposer qu’il en porte une).En cas d’ex-æquo, une séance de tirs au but les départagera.
Entrée gratuite !
Il suffit de cliquer là :
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Sur la brèche
Catégories : Octosyllabes (8)Ô hyperprise en ce moment
Sachant plus où donner d’la chatte
Je cours partout à quatre pattes
Encalpinée par tant d’amants
Que j’ai plus le choix dans la date
À la folie un peu beaucoup
Dure à l’attache et sur la brèche
Je trime et turlute à la fraîche
Même en congés j’en file un coup
Faisant de tout bois de lit flèche
Overbookant cent besogneux
Tôt réveillée je me déloque
La vie va vite à notre époque
À moi dard-dard vos vits teigneux
L’agenda déchargé à bloc
Foutons la nuit, le jour niquons
Pour le dernier slow j’suis pas prête
Mon carnet d’bal a pris perpète
Pas de temps morts dans mon flacon
Pour mes envies pas de retraite -
Soleil d’amour
Catégories : Heptasyllabes (7)Dans la touffeur de l’été
Deux beaux abricots se fendent
Aux souffles chauds qui s’épandent
Sur le pré déshabité
Du ventre des fruits l’amande
Suinte un suave et blond sirop
Inspirant le désir aux
Bestioles venues en bande
Frelons gardez au fourreau
Ces dards que nos eaux affament
Qu’ils blessent les autres femmes
Vagissantes hétéros
Ici nous vivons sans brame
Nos orbes en nudité
Se regardant s’exciter
Sous l’astre qui nous enflamme
Vos velues virilités
Valent-elles on se demande
Nos abricots qui se fendent
Dans la touffeur de l’été ? -
Dans mon clandé
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Les yeux bandés
Seulement tu bandais
Ta fausse nuit m’était propice
Je me brûlais les orifices
Sur ces membres dégingandés
Que j’élimais de tous mes vices
Dans ton désert
Tu te donnais des airs
Éperdus de beau saint ermite
Sentant ramper d’affreux termites
Un million de monstres de chair
Léchant tes ultimes limites
Les yeux bandés
Tremblant tu demandais
Grâce à l’invisible démone
Succube amie de Perséphone
Dont les lèvres nues t’attendaient
Aux replis d’un vit qui frissonne
Désir et peur
Te secouaient la torpeur
Des sages amours caressantes
Tu haletais quand la descente
Vers mes abîmes de moiteur
Devenait par trop indécente
Les yeux bandés
Tendu tu entendais
Murmurer la soie ténébreuse
De nos poils et de nos muqueuses
Et nous jouissions dans mon clandé
Fleur obscure à la tige creuse -
Ne demandez pas pourquoi
Catégories : Heptasyllabes (7)À vous je ne puis le taire
Son œil me remue les sangs
Ses doigts m’écartent puissants
Qu’il parle et soudain mystère !
Je m’incline en m’abaissant
Faudrait-il que l’on se mente ?
Je me fais fente pour lui
Béante comme un étui
Plus nue qu’une vieille amante
Plus profonde que la nuit
À quoi bon jouer les prudes ?
De cet homme inconnu j’ai
Tout subi tout engorgé
Jusqu’à la lie son vit rude
Et les jus qu’il déchargeait
La question n’est pas de taille
De beauté ou Dieu sait quoi
Mais d’un bonheur adéquat
Colmatant toutes mes failles
Ne demandez pas pourquoi
Pour ne pas paraître fausse
Je vous dois cet autre aveu
Que j’ai joui les joues en feu
Quand m’appelant pute et grosse
Il tira sur mes cheveux
Point n’est besoin qu’on se leurre
Vous resterez mon époux
Mais s’il me veut voyez-vous
Je cours et je vais sur l’heure
Me jeter à ses genoux -
vendetta.org
Catégories : Jocelyn WitzMéfiez-vous d’Internet !
Cliquez pas n’importe où, je vous en conjure !
À part liker mes textes, tout est suspect, tout, et ma nouvelle petite histoire en lecture libre saura vous en convaincre.
Sans compter qu’il y a une scène de cul à l’intérieur…
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Une roulure
Catégories : Hexasyllabes (6), Terza rimaUne volée d’orties
Des genoux jusqu’aux seins
C’est la peine impartie
Brûlant comme un essaim
Envenimé d’abeilles
Je prierais tous les saints
Mais chaque coup balaye
Toute lucidité
De ma gorge vermeille
Et ce ventre excité
Malgré moi me l’assure
Je l’ai bien mérité
Ne suis-je à l’emmanchure
Maculée de plaisirs
Affamée de luxure
Impatiente à gésir
Sous le bassin d’un homme
Qui m’aura su choisir ?
Une roulure en somme
Une pomme où l’on mord
Un fruit que l’on consomme
Ah ! souffrir mille morts
Par cette sœur fidèle
Qui punit sans remords
Cingle encore ô cisèle
M’ayant liée au lit
Fustige ta jumelle
Sur ce sein trop joli
Déchaîne l’amertume
Des serments qui nous lient
Mon amour se rallume
Ta main inamortie
M’en verse à plein volume
Une volée d’orties
Cent vingt coups au bas mot
Sans la moindre amnistie
Autant pour la chameau
De larmes envolées
Et de cris animaux
Non ma chair affolée
Qui pourtant se réjouit
Ne l’avait pas volée -
Doux enfers
Catégories : Octosyllabes (8)Parce que votre fouet de tresse
Me fit connaître que l’on mord
La vie par les dents de la mort
Et que l’on jouit dans la détresse
Vous serez toujours ma maîtresse
Parce que mon sang culmina
À l’instant fol où vous me prîtes
Parce que votre main n’hésite
Pas refusant tout cinéma
Vous resterez ma domina
Parce que bien plus que les autres
Vous avez le don de punir
Et de changer mes avenirs
En doux enfers où je me vautre
À tout jamais je serai vôtre
Ô ma déesse mon destin
Belle et inexorable louve
Sous vos talons je me retrouve
Vos crachats me sont un festin
Joie votre règne clandestin -
Un seul sésame
Catégories : Quadrisyllabes (4)Ton sein m’allaite
Et tu halètes
Même tempo
Pour nos deux peaux
Qui se reflètent
Plus de sweater
Nos deux moiteurs
Glissent synchrone
Tel un binôme
Battent nos cœurs
On se stimule
Ensemble et nulle
Ne fait semblant
Nos bouillons blancs
Même formule
Plus de revers
L’endroit l’envers
Un seul sésame
Nos corps de femmes
Tout découverts
Beat et syncopes
Nous enveloppent
Même tango
Plaisirs égaux
Que rien ne stoppe
Aux ventres fous
Plus de dessous
Par la fenêtre
Les autres êtres
Tout se dissout -
L’ivre d’elle
Catégories : Octosyllabes (8)Je l’ai volé dans le vestiaire
Afin de l’inhaler la nuit
Quand le désir me hante et fuit
Dans le honteux de mes artères
Je ne le lui rendrai jamais
Ce serait confesser mon crime
Dévoiler ma noirceur intime
Et renoncer à ses fumets
M’avouer l’accro l’ivre d’elle
Junky de son cul mon héro
Ô désespérante hétéro
Crabe rongeant mon cœur fidèle
Je l’ai volé faute de mieux
Pour en déflorer les délices
Une exquise tache de pisse
Se mêle à la mouille au milieu
Je l’ai volé quelle infamie
Pour seule et vide me gorger
De ces parfums pleins de danger
Le slip de ma meilleure amie -
Au pays des nanas
Catégories : Jocelyn WitzGirl power !
Un petit recueil de mes meilleurs poèmes « femdom »...
La moitié sont inédits.
https://www.atramenta.net/lire/au-pays-des-nanas/97392
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Tous les mecs de la terre
Catégories : Octosyllabes (8), Trisyllabes (3)J’ai rencard !
Avec un as de la pelisse
Un virtuose (Dieu le bénisse !)
Fourrant la belette avec art
Et grand’liesse fornicatrice
J’ai rencard !
Avec un parfait prof de danse
Par qui je tressaute en cadence
Pour qui je fais le grand écart
Me déboîtant sans résistance
J’ai rencard !
Avec un cuisto à brioche
Qui fend et farcit ma bidoche
À la sauce à l’ail et tartare
Ô tourner tourner sur sa broche !
J’ai rencard !
Avec tous les mecs de la terre
Des pas du tout célibataires
... Sauf que j’étais trop en retard
Et mes amants en profitèrent
Pour s’enfiler dans le placard -
Ombres et cruautés
Catégories : Hexasyllabes (6)Nos rencontres secrètes
Dans ton ventre mouillé
Jamais de bredouille et
Le couchant sur les crêtes
Pense plus au tombeau
Fuis la barque servile
Que nos fibres s’enfilent
Et chante le rhombe haut
Nos lacs luisent la lune
Proclamant ta beauté
Ombres et cruautés
Jetées de l’autre à l’une
Dans la nuit nos antennes
Se rencontrant sans mots
Nos deux doigts dans l’anneau
D’une même fontaine -
Vu d’entre tes genoux
Catégories : ChansonQuand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis sous les draps
Je rêve que je te fais là-bas
Une bonne fellation
J’aime la fellation
Quand je suis seule, que je peux inventer
Que tu es là tout près de moi
Je rêve en m’astiquant le bas
D’une bonne fellation
J’aime la fellation
Une pipe vaut mieux qu’un long discours
Vu d’entre tes genoux
C’est pas grave si tu tournes court
Je bois tout, glou glou glou
Je ne pourrais jamais te dire tout ça
Mais puisque ma sœur te suça
Je trouve qu’à mon tour j’aurais droit
À une fellation
J’aime la fellation
Une pipe vaut mieux qu’un long discours
Vu d’entre tes genoux
C’est pas grave si tu tournes court
Je bois tout, glou glou glou
Quand je suis seule et que je peux rêver
Je rêve que je suis sous le drap
Je rêve que je te fais là-bas
Une bonne fellation
J’aime la fellation
(Parlé :)
J’y pense quand tu es près de moi
J’y pense aussi quand t’es pas là
Je pense à toi
J’ai pas la langue de bois
(Chœurs :)
Une bonne fellation
J’aime la fellation
(Parlé :)
Je veux plonger dans ton bermuda
Boulotter ton gros doigt
Me gaver comme une oie
Cette faim-là c’est plus fort que moi
(Chœurs :)
Une bonne fellation
J’aime la fellation
(ad lib.)
Sur l’air de « Ma déclaration » (France Gall)
https://www.youtube.com/watch?v=4ufY6fB_jgA -
Elle jouait du pipeau debout
Catégories : ChansonNe dites que cette fille était naine
Monstre, erreur ou même affreux phénomène
Et pour quelle raison étrange
Qu’elle nous vienne qu’à l’abdomen, ça nous dérange ?
Ne dites pas que dans l’jardin le gazon
Causait sous ses bras des démangeaisons
Et puis qu’est-ce que ça peut faire
Du moment qu’elle embouchait les bandaisons ?
Les bandaisons
Elle jouait du pipeau debout
Quand les salopes sont à genoux
Elle, elle pompait au garde-à-vous
Heureuse d’avaler des chibres
Sans avoir à s’plier du tout
Elle suçait les gars debout
C’est peut-être un détail pour vous
Mais mes copains en étaient fous
Simplement sur ses deux pieds
Pour les turluter, vous comprenez ?
Ne dites pas que cette fille était courte
En tout cas elle adorait le yaourt
Et pour cette raison les membres
Se laissaient téter à l’aise sans qu’elle se cambre
Ne dites pas qu’elle était si rabougrie
Que son menton lui cachait le nombril
En vrai vous étiez jalouses
Puisque tous les mecs autour étaient épris
Étaient épris
Elle jouait du pipeau debout
Elle se l’enfilait jusqu’au bout
Et pour moi ça veut dire beaucoup
Ça veut dire pas d’lumbago
Et du lolo à tire-larigot
Pas plus haute qu’un garde-boue
Trois pommes surmontées d’un hibou
Elle fourrageait sous les boubous
Simplement sur ses deux pieds
Pour les glouglouter, vous comprenez ?
Elle jouait du pipeau debout
(ad lib.)
Sur l’air de « Il jouait du piano debout » (France Gall)
https://www.youtube.com/watch?v=7l7eXx_8DHY -
Rempli jour et nuit
Catégories : ChansonTous mes amants sont bâtis
En Hercule et bien montés
Depuis qu’à la ville je suis partie
Des tas de vits veulent planter
L’enfant que tu as enfantée
Si maman si, si maman si
Si tu voyais mon mistigri
Rempli jour et nuit, si maman si
Il s’est fait un paquet d’amis
Et mon cul aussi
Les garçons défilent dans mon arrière-train
Quand je me penche à la fenêtre
Tiens ! voilà Jean-Jacques, Paul et Mathurin
Eux aussi monteront peut-être
Bibliquement me re-connaître
Si maman si, si maman si
Si tu voyais mon mistigri
Rempli jour et nuit, si maman si
Il s’est fait un paquet d’amis
Et mon cul aussi
Mon ventre est confortable, bien au chaud
Rien ne laisse entrer le vent
Je reprends du poil de la bête à deux dos
J’étais bien trop seule avant
Sans rien derrière ni devant
Si maman si, si maman si
Si tu voyais mon mistigri
Rempli jour et nuit, si maman si
Il s’est fait un paquet d’amis
Et mon cul aussi
Si maman si, si maman si
(ad lib.)
Sur l’air de « Si maman si » (France Gall)
https://www.youtube.com/watch?v=EYF8n5aRzwM -
Le cœur sans pitié
Catégories : Heptasyllabes (7)Mon slip sale est son bâillon
Et mon soutif le menotte
Reste plus dans ses couillons
Qu’à planter quelques quenottes
Pour qu’il parte à pleurnicher
Suis-je un monstre débauché ?
Ce mec-là je l’aime en loque
Impuissant je le farcis
Des trucs en moi se débloquent
Quand je vois à ma merci
Mon chéri tremblant des fesses
Suis-je pas une diablesse ?
Démone ou non j’ai les eaux
Du Styx rinçant la culotte
Dès que ce joli maso
Vient nu me lécher les bottes
Les flancs hachurés radiés
Ah ! j’ai le cœur sans pitié
Mais qu’y puis-je ? je m’attache
À ce garçon fou de moi
Amoureux de ma cravache
Et si sensible des noix
Suis-je folle en pleine crise
Ou juste une femme éprise ?