Le cœur en laisse (03/04/2025)
Je boirai de ton lait si cet enfant m’en laisse,
Moi qui n’ai, comme lui, aucun autre dessein
Que de vivre appendue au nourricier coussin,
Tandis que ta main tendre et chaude me caresse.
Je boirai de ton lait : mon cœur est assassin,
Mais c’est ta faute aussi, toi qui le tiens en laisse
Et soupires au fur que je renifle et presse
En mordillant, avide, un de tes bouts de sein.
Je boirais de ton lait, je t’avalerais toute
Si tu me laissais faire, oh ! je t’aime au point de
Vouloir téter ce corps jusqu’à l’ultime goutte.
Je boirais de ton lait, blottie sur tes genoux,
Chaque jour, comme avant, si nous n’étions que deux...
Ce bébé prend beaucoup trop de place entre nous.
06:14 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Les bébés, quels emmerdeurs ! Mais je te croyais gourmande du lait des mâles. L'un n'empêche pas l'autre.
Le bi de bon ouiquinde.
Écrit par : Marc Bonetto | 04/04/2025
On devrait tous les tuer à la naissance. Ou alors allaiter tout le temps, comme les vaches. Je connais un tas d'amateurs. Double-bi en retour.
Écrit par : Bella | 04/04/2025
Si mes parents m'avaient occis à la naissance, ç'eut été un privilège.
Avant d'aller ricocouch' panier, le bi, dear Bella.
Écrit par : Marc Bonetto | 09/04/2025