Moi qui peine à être sage (30/11/2024)

Lui léchant le talon nu
Du pied les doigts et la plante
Pour prix de cela je n’eus
D’autre dessert au menu
Qu’un blanc jet de sève lente
Sur mon ventre maintenu

Il jouit fort mais ces congères
Maculant l’espace ailleurs
Jamais de loin n’asséchèrent
Ma faim cela désespère
Quand mes envies sont tailleur
D’ingérer l’eau de sa paire

Songes vains vous me saoulez
Moi qui peine à être sage
Sage telle qu’il voulait
Pour qu’admise enfin sous les
Flux et m’ouvrant le visage
J’avalasse l’écoulé

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