De ma robe de chair écartez l’insolence
Pour que sous la moiteur votre œil ému s’élance
Et fasse entrer une aube aux gouffres maculés
Sans jamais reculer
Devant ces parfums mûrs de roses vieillissantes
Car il convient si vous m’aimez que je vous sente
Plonger au pâle orient de mon joyau natal
Creuset pour le métal
D’où jaillira bientôt l’étincelle et la fièvre
Nous mordant la peau nous déchiquetant les lèvres
Mouillant ma chevelure et chassant les hivers
De ma robe de chair
Si vous m’aimez
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Hexasyllabes (6)