Violents caprices (02/12/2024)
Maculée de ta pisse
Oubliée dans un coin
Où les jours se tapissent
La litière est de foin
Pour fruit de ton caprice
Toi trop barrée trop loin
Pour que se ressaisissent
Tes vices ou qu’au moins
De ma nudité lisse
Tu aies le moindre soin
Tu vois juste l’épice
Le geyser de tes joints
Et ma faim qui propice
Sous ton ventre fuyant
Nous remplit le calice
J’ai pas oublié l’an
D’avant que le temps glisse
Quand on vivait mêlant
Nos fantasmes d’abysses
Nos souffles nos élans
Mais même au précipice
De ton amour violent
Tout ce que ton con pisse
Je le boirai brûlant
Tant ma chair est complice
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