Aux bras nus de mon désir
Si petite
Si petite
Aux bras nus de mon désir
Dort la fille que j’invite
À m’aimer quand vient le soir
Elle et moi
Moi et elle
À m’aimer quand vient le soir
Sur un grand lit de dentelles
Elle dénoue ses rubans
De soie rose
De brodeuse
Elle dénoue ses rubans
Et me regarde boudeuse
Je déverse des baisers
Sur sa joue
Ses oreilles
Je déverse des baisers
Sur ses lèvres sans pareilles
C’est elle qui me dévêt
Sans mot dire
Sans sourire
C’est elle qui me dévêt
Et mille élans me déchirent
Je la jette sur mon cœur
Impatiente
Trop ardente
Je la jette sur mon cœur
En lui caressant la fente
Nos soupirs font un buisson
Qui frissonne
Qui bourgeonne
Nos soupirs font un buisson
Cachant nos jeux de friponnes
En jouissant elle a des cris
Hystériques !
Magnifiques !
En jouissant elle a des cris
Pleins de syllabes magiques
Rouges nous nous endormons
En duplex
Sans complexe
Rouges nous nous endormons
Dans la chaleur de nos sexes
Et blottie contre mes seins
Si petite
Si petite
Et blottie contre mes seins
Vit ma joie, mon eau bénite
Heptasyllabes (7) - Page 6
-
Jeux de friponnes
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3) -
Doigts de pute
Catégories : Heptasyllabes (7)Dans le noir au cinéma
S’assied près de moi un homme
Incontinent je tâtonne
Jusqu’à dénicher le mât
Qu’à chaque fois je soupçonne
Tout doucement sans un bruit
Je le pelote et l’agace
Mon mâle apprécie les garces
Il attend et son œil luit
Sur l’écran des ombres passent
Vive je glisse bientôt
Dans le trou de sa braguette
M’empare des coucougnettes
Referme autour un étau
Mon homme déjà halète
Sans plus de brutalité
Je me fais tendre et lui flatte
Le gros nœud de la cravate
Que voici décalotté
Presque aussi gros qu’une batte
Avant la fin de mélo
Je trairai toute sa jute
Il jouira sur son calbute
Puis je lui ferai hello
En suçant mes doigts de pute -
Un poil d'Adjani
Catégories : Heptasyllabes (7)Ma poupée c’est que d’l’étoupe
Ell’ s’embrase au quart de tour
Te répand des litr’s de soupe
Genr’ la rivièr’ sans retour
Pour qu’ell’ se mette à hennir
Suffit d’y palper la croupe
Ma poupée c’est que d’l’étoupe
J’ai un mal fou à la t’nir
Elle et moi c’est pas un scoop
On s’adore on s’aime à mort
Voguant sur la mêm’ chaloupe
On bourlingue au bord à bord
Ç’ui qui voudrait m’la gauler
J’y tranch’ le dard au coup’-coupe
Elle et moi c’est pas un scoop
On est carrément collés
Physiqu’ment c’est Betty Boop
Si tu connais l’animal
À peu près tout dans la poupe
Pis le bulbe au minimal
D’ailleurs elle a pas d’amis
À part moi et tout’ la troupe
Physiqu’ment c’est Betty Boop
Avec un poil d’Adjani
Ma poupée si tu la loupes
Tu resteras qu’un crétin
Pour qu’ell’ te pass’ sous l’nez zoup !
Faut vraiment y mett’ du tien
Rapplique à la maison c’soir
Ell’ kiff’ les thérapies d’groupe
Ma poupée si tu la loupes
Elle en f’ra toute une histoire -
Fumer tue… mais enfin ça dépend
Catégories : Heptasyllabes (7)Je fume comme un pompierDes cigares à moustacheQui parfois laissent des tachesBlanches sur mon chemisierC'est là la cendre que crachentCes havanes par milliersQuand ma lèvre à les mouillerLes rend fermes et bravachesUne meuf qui clope autantEt surtout de tels calibresOn voit pas ça tout le tempsOn se pâme ah qu'elle est libreLibre de téter des chibresÀ s'en foutre plein les dents -
Margot, génie rural
Catégories : Heptasyllabes (7)Quand l'Eugène y m'envahit(Ou bien son cousin Maurice)D'un seul coup l'sac à malicesC'est comm' si que j'm'évanouisJ'm'écrie oh c'te catastrophe !Et pis j'ponds une ou deux strophesAlors mes deux zigotosPour sûr Margot t'as le génieQu'y m'font (avec ironie)J'leur dis bah t'es pas marteau ?Moi j'retourne à mes corvéesFaisiez gaff' chuis énervéeLe gini ? Y f'rait beau voir !Pourquoi pas la varicelle ?J'crache un coup dans l'eau d'vaisselleChuis point Madame d'BeauvoirC'est seul'ment que quand qu'on m'aimeY m'vient des genr's de pouèmes... -
Vers l'inconnue
Catégories : Heptasyllabes (7)Dans le rêve de VivienUne très belle inconnueApparaît et lui dit Viens !Puis aussitôt se met nueLui-même n'a plus d'habitMais il s'en étonne à peinePuisqu'elle lèche son vitAvec une ardeur soudaineElle revient chaque nuitL'aimer d'un amour sans phraseEt peu à peu l'introduitDans les cercles de l'extaseOù les gestes les plus fousSont aussitôt légitimesOù au fil des rendez-vousVivien plonge dans l'abîmeEt sa vie se raccourcitComme ses sommeils s'étirentLe soleil rampe obscurciTout est flou tout se déchireDans sa démence VivienBaise une belle inconnueTerminé les va-et-vientLe songe se continue... -
Nuit et jour
Catégories : Heptasyllabes (7)Nuit derrière et jour devantQuand mon cul cède le glandS'engouffre comme le ventJour devant et nuit derrièreCertes c'est pas la premièreFois qu'on fout ma boutonnièreNuit s'avance et jour faiblitLe rythme étant établiÇa coulisse sans un pliJour trop tard la nuit s'élanceAu climax de notre danseIl faudra bouffer sa lance -
Tout
Catégories : Heptasyllabes (7)Tout baisers parfums yeux brasTout ouverte aux bons endroitsJ'attends celui qui viendraS'enraciner sous mes drapsTout cuir et musc intrépidesIl saura me rendre humideMe déchiffonner les ridesCombler chacun de mes videsTout au bout de sa tendresseAu plus tabou de mes fessesIl accomplira prouesseSur prouesse ô sans rudesseTout con cul lèvres et seinsToute à lui tel un blanc-seingTout chatte clito bassinJe mordrai dans les coussinsTout beau nous fournilleronsJe ne saurai pas son nomQu'importe nous cueilleronsTous deux des gerbes de joncsTout ça n'est bien sûr qu'un rêveToute seule au lit je crèveD'un affreux défaut de sèveTiens déjà le jour se lèveEt doigtent mes doigts sans trêve -
Des clics et des claques
Catégories : Heptasyllabes (7)Je me connecte et je cliqueSur un site un peu chelouPeuplé de grands méchants loupsMe fous pas mal qu'on me fliqueAu vu de ces beaux voyousDistribuant pines et claquesÀ quelque fille un peu braqueQui jouit avec des youyousSecouée de frissons je mateÀ m'en faire éclater l'œilÀ m'en froisser l'écureuilÀ m'en écorcher la chatteMon ventre devient brasierCes images explicitesCes clameurs me surexcitentSans jamais me rassasierBarbares nuits névrotiquesL'Internet me rend marteauMais jusqu'au matin très tôtTout en m'étrillant je clique -
En vue de la suite du programme
Catégories : Dizain, Heptasyllabes (7)Chemise et jupon troussésNous aimons la disciplineSentir nos croupions fessésNous ouvre grand à la pineÀ quoi d'autre se destinentCes mollesses en chaleur ?À quoi serviraient nos pleursSi demeuraient infoutuesAu terme du doux malheurCes peaux de tambour battues ? -
La plus vache
Catégories : Heptasyllabes (7)Gland qui pour moi décalotteJe lui file des calottesLui moleste les glaouisCe pantin dit encore ouiPour mes beaux yeux con qui mouilleJe le mords, je le dérouilleJe l'embroche — et un chapon !Et elle : ah putain c'est bonDes dominas la plus vacheC'est mézigue car j'arracheDes hurlements aux toutous... Qui reviennent malgré toutJ'ai beau fouetter les derrièresOn m'adore et me vénèreOn vient me lécher les piedsNul ne veut de ma pitiéAh ! parfois j'en ai ma claqueCravacher me rend patraqueJ'ai envie de faire un breakAvec un dur, un vrai mecFini les lopes soumisesJe me ferai douce, exquiseDans les bras d'un fier-à-brasQui vicieux s'amuseraÀ me faire ce qu'aux autresJ'ai fait longtemps, à m'en foutrePlein la gueule et le baisoirÔ songe fou ! Ô espoir !En attendant ces vacancesConsciencieuse je balanceLes torgnoles qu'on attendDe moi... et qu'on aime tant -
Des fontaines la princesse
Catégories : Heptasyllabes (7)L'été dehors se reposeCependant que je disposeMon frétillant petit verJuste en travers de la sourceD'où viennent les univers ;Le Temps même rompt sa courseEt nous sourit, l'œil pervers.L'ardeur de ton conniculeVolcanique me bousculeLe sang : je bous à mon tour,Nos cris se démultiplient —Ô cris affreux de vautoursDont notre chambre est remplieEn ce point de non-retour !Femme, tu seras sans cesseDes fontaines la princesse ;Te siphonnant le conduitD'un vit peu pressé, je dardeDu regard ton œil qui luit ;Tu jouis presque par mégardeEt mon orgasme s'ensuit... -
À nos amours postérieures
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Dans le repli de ton cul,Je vécusHier l'ivresse inéditeDe ficher enfin — ô choc ! —Mon estocDans la caverne interdite.Tu te débattis en vain,Mais je vinsÀ bout de tes résistancesPar des baisers, des mots douxDans le cou,Et un doigt graissé de rance.Tu crias : « Arrête ! Non ! »,Puis mon nom,Mais, pour une fois, ma belle,Je n'eus pas de compassion ;La passionSe montre souvent cruelle.Tu avais beau câlinerTon minet,Une indicible souffranceT'arrachait des geignementsAlarmantsQui décuplaient ma jouissance.Cependant, nulle rancœurDans ton cœurNe s'ancra, et tu exigesQue je malmène à nouveauTon cuveauEn y replongeant ma tige.Dans le repli de ton cul,J'ai vaincuLa souillure qui t'écœure ;Ouvre encore, ouvre l'anusUn peu plusÀ nos amours postérieures ! -
Profession de foi
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Java guillerette, quelque part entre Boris Vian et Dutronc...Mon mec à moi je l'éplucheLui lie les pieds, les paluchesLui fourre un slip dans le becLui remplit le cul avecUn fort calibre, une bûcheIl a l'air assez nunuche, nunuche, nunuche...... Et je me casse aussi secTa-ï-aut mes sœursÉreintons le mâleSus à l'animalOn n'en a plus peurMon mari je le papouilleBien sûr il tremble de trouilleJe l'entraîne dans les boisLe ligote bras en croixÀ un arbre et le chatouilleLui tiraille un peu la nouille, la nouille, la nouille...... Puis m'en vais au cinémaTa-ï-aut mes sœursDézinguons le mâleSus à l'animalC'est nous les chasseursMes amants je les tourmenteÀ la tenaille et leur planteDes épingles tout partoutDroit dans les couilles surtoutLes mélodies qu'ils me chantentSont alors rafraîchissantes, puissantes, poilantes...... Mais le ménage avant toutTa-ï-aut mes sœursÉtripons le mâleSus à l'animalSinistre agresseurLes garçons faut bien qu'ils pigentQue cette minable tigeAu milieu de leur buissonOn s'en tamponne le conAu cas même où ça s'érigeÇa vaudra jamais un cierge, deux cierges, Sainte Vierge !...... Et vive la religion !Ta-ï-aut mes sœursÉvinçons le mâlePassons l'animalAu démolisseurTa-ï-aut mes sœurs...(ad lib.) -
Bricolons à l’école
Catégories : Heptasyllabes (7)(Pour soutenir le moral des pauvres collégiennes qui, déjà, attendent les prochaines vacances...)Sous le bois de mon pupitreJe me branle au quotidienAvec des ruses d'IndienLe soleil mouille la vitreIl est si mignon le profSi mince avec sa cravateDeux doigts m'écartent la chatteClin d'œil amusé de SophS'il approche ô front de neigePlongée dans ses yeux saphirSa bouche de mes désirsEt s'active mon manègeNo risk il voit jamais rienFrissonnante j'imagineQue décalottant sa pineJe la berce entre mes seinsFaudrait que je me réjouisseDes charmes du vers françaisMais je préfère enfoncerUn stylo entre mes cuissesCelui à quatre couleursMe garnit toute la fenteLe cours se termine à trenteJ'ai des bouffées de chaleurPas que j'exècre l'écoleMais je fuis les jours d'ennuiAlors tranquille et sans bruitEn douce je me bricoleOh là ô le bel éclairLiquide ah une brûlureOn sonne la fin de l'heureDemain je m'envoie en l'airPendant le cours de peintureLe kif la rentrée scolaire -
Quand Bella balbutiait
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)(Slow languide. Accompagnement d'orgue hammond très doux.)En ce temps-là mes prunellesSe détournaient chastementJ'étais jeune, encore pucelleJ'ai bien changé maintenantDes garçons les doux déliresEt le brûlant continentNe savais que par ouï-direJ'ai bien changé maintenantNe fusaient de ma ventouseAucuns jus (c'est étonnant)Quand j'apercevais Tom CruiseJ'ai bien changé maintenantQuant à me rendre inondéeEn fourrant les doigts dedansJamais ne m'en vint l'idéeJ'ai bien changé maintenantOh ! ce répugnant pelageCes lolos proéminents !J'en concevais de la rageJ'ai bien changé maintenantSi d'aventure un œil mâleFrôlait mon cul gentimentNulle émotion vaginaleJ'ai bien changé maintenantUn beau jour une babinePrit la mienne avec élanJe lui dis : Tu me bassines !J'ai bien changé maintenantJ'avais l'âme un peu trop pureEt tout le reste hibernantInsoucieux des emboîturesJ'ai bien changé maintenantCelle avec qui je fus femmeMe dépassait de quinze ansMais je ne jouis (oh ! le drame)Pas immédiatementJe n'avais pas le sésameJe l'ai trouvé maintenant -
Mon plus ancien souvenir
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Le cul bordé de quenouillesJe naquisAimant qu'on me tripatouilleLe gnocchiPère et oncles en extaseMe reluquaient — moi, matoiseJe leur ouvrais ma framboiseRikiki -
En manque
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)À chanter à toute vitesse, en accélérant et montant dans les aigus à chaque strophe. Accompagnement de piano bastringue.Je n'ai plus rien à me mettrePlus un gode, plus un vitPas même un manche d'outilÔ maman, ô mes ancêtresJe n'ai plus rien à me mettreSecourez-moi, car je suisPlus ardente qu'un méchouiAutrefois j'étais sereineEnvironnée à l'enviDe dards tendus et ravisMe comblant telle une reineAutrefois j'étais sereineMais ce temps-là s'est enfuiDepuis bien des jours n'ai jouiMaxime est en AmériqueDonatien au BurundiFabio me préfère EddyPlus personne ne me niqueMaxime est en AmériqueMais ça je l'ai déjà ditJe ne sais plus où j'en suisJe n'ai plus rien à me mettreAucun zizi dans ce nidQue je frotte par dépitDonnez-moi dix centimètresOu même quinze à me mettreSans quoi j'attrape un fusilEt je... Ouf ! voilà Jean-Louis -
Raisons d'un fauve
Catégories : Heptasyllabes (7)Si je mords à ta pelisse,
Ça n'est pas pour te blesser,
Mais qu'entre nos corps tressés,
Par aventure il s'immisce
Le besoin d'une autre épice,
Et que le cœur est pressé.Si je déchire ton ventre
De mes ongles, en grinçant —
Fauve ! — de toutes mes dents,
Je reste, crois-moi, le chantre
De ta beauté, et il n'entre
Là aucun ressentiment.Et si parfois je te fouette,
N'y vois pas le soupçon d'un
Courroux : c'est l'amour sanguin
Qui vient, sur ces entrefaites,
Pimenter nos galipettes
Tournant à l'eau de boudin. -
Hommage d'un mâle
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)A chantonner tendrement, d'une voix de fausset (castrats bienvenus)
Madame, je me prosterne,
Implorant vos beaux orteils
D'introduire en le sérail
Le ver, le chien vil et terne
Qui ose, la queue en berne,
Souhaiter d'être votre boy.
Sur l'autel de vos licences
J'abolis mon triste égo ;
Si les hommes sont égaux,
La femme est d'une autre essence :
Une déesse en substance
Dont je serai le Lego.
Je sais faire le poirier
Tout nu, le porc aux amandes,
Bander dur et sur commande,
Prendre un gros plug dans l'œillet,
Lécher tout, même les pieds,
Et, bien sûr, j'en redemande.
Laissez-moi, de vos soumis,
Devenir le plus commode ;
Que vos mains rudes me rodent ;
Changez mon odieux goumi
Et ma personne en fourmi
Aimant les coups et les godes.
Quoiqu'à vrai dire novice,
Inconnu dans le milieu,
Je ferai miens de mon mieux
Vos jeux cruels, vos caprices,
Vos luxures et vos vices —
Tout cela d'un cœur joyeux.
Sous le joug de vos fantasmes,
Ecrasé d'autorité,
Je plierai ma nudité
A vous offrir et le spasme
Et — j'y aspire ! — l'orgasme
Que cent fois vous méritez.
Par-dessus tout, je vous aime,
Révère vos yeux saphir,
Vos plus secrets élixirs,
Vos crocs effilés de gemme !
Votre voix comme un poème —
O l'entendre m'agonir !
En aparté :
Qu'elle dise non, je file
A quatre pattes, serein,
Frétillant de l'arrière-train,
M'offrir à Madame Odile,
Qui sera moins difficile
Et moins chère, nom d'un chien !