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Heptasyllabes (7) - Page 6

  • Profession de foi

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

    Java guillerette, quelque part entre Boris Vian et Dutronc...
     
    Mon mec à moi je l'épluche
    Lui lie les pieds, les paluches
    Lui fourre un slip dans le bec
    Lui remplit le cul avec
    Un fort calibre, une bûche
    Il a l'air assez nunuche, nunuche, nunuche...
    ... Et je me casse aussi sec
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Éreintons le mâle
          Sus à l'animal
          On n'en a plus peur
     
    Mon mari je le papouille
    Bien sûr il tremble de trouille
    Je l'entraîne dans les bois
    Le ligote bras en croix
    À un arbre et le chatouille
    Lui tiraille un peu la nouille, la nouille, la nouille...
    ... Puis m'en vais au cinéma
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Dézinguons le mâle
          Sus à l'animal
          C'est nous les chasseurs
     
    Mes amants je les tourmente
    À la tenaille et leur plante
    Des épingles tout partout
    Droit dans les couilles surtout
    Les mélodies qu'ils me chantent
    Sont alors rafraîchissantes, puissantes, poilantes...
    ... Mais le ménage avant tout
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Étripons le mâle
          Sus à l'animal
          Sinistre agresseur
     
    Les garçons faut bien qu'ils pigent
    Que cette minable tige
    Au milieu de leur buisson
    On s'en tamponne le con
    Au cas même où ça s'érige
    Ça vaudra jamais un cierge, deux cierges, Sainte Vierge !...
    ... Et vive la religion !
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Évinçons le mâle
          Passons l'animal
          Au démolisseur
     
          Ta-ï-aut mes sœurs...
          (ad lib.)
     

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  • Bricolons à l’école

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    (Pour soutenir le moral des pauvres collégiennes qui, déjà, attendent les prochaines vacances...)
     
    Sous le bois de mon pupitre
    Je me branle au quotidien
    Avec des ruses d'Indien
    Le soleil mouille la vitre
     
    Il est si mignon le prof
    Si mince avec sa cravate
    Deux doigts m'écartent la chatte
    Clin d'œil amusé de Soph
     
    S'il approche ô front de neige
    Plongée dans ses yeux saphir
    Sa bouche de mes désirs
    Et s'active mon manège
     
    No risk il voit jamais rien
    Frissonnante j'imagine
    Que décalottant sa pine
    Je la berce entre mes seins
     
    Faudrait que je me réjouisse
    Des charmes du vers français
    Mais je préfère enfoncer
    Un stylo entre mes cuisses
     
    Celui à quatre couleurs
    Me garnit toute la fente
    Le cours se termine à trente
    J'ai des bouffées de chaleur
     
    Pas que j'exècre l'école
    Mais je fuis les jours d'ennui
    Alors tranquille et sans bruit
    En douce je me bricole
     
    Oh là ô le bel éclair
    Liquide ah une brûlure
    On sonne la fin de l'heure
     
    Demain je m'envoie en l'air
    Pendant le cours de peinture
    Le kif la rentrée scolaire
     

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  • Quand Bella balbutiait

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    (Slow languide. Accompagnement d'orgue hammond très doux.)
     
    En ce temps-là mes prunelles
    Se détournaient chastement
    J'étais jeune, encore pucelle
    J'ai bien changé maintenant
     
    Des garçons les doux délires
    Et le brûlant continent
    Ne savais que par ouï-dire
    J'ai bien changé maintenant
     
    Ne fusaient de ma ventouse
    Aucuns jus (c'est étonnant)
    Quand j'apercevais Tom Cruise
    J'ai bien changé maintenant
     
    Quant à me rendre inondée
    En fourrant les doigts dedans
    Jamais ne m'en vint l'idée
    J'ai bien changé maintenant
     
    Oh ! ce répugnant pelage
    Ces lolos proéminents !
    J'en concevais de la rage
    J'ai bien changé maintenant
     
    Si d'aventure un œil mâle
    Frôlait mon cul gentiment
    Nulle émotion vaginale
    J'ai bien changé maintenant
     
    Un beau jour une babine
    Prit la mienne avec élan
    Je lui dis : Tu me bassines !
    J'ai bien changé maintenant
     
    J'avais l'âme un peu trop pure
    Et tout le reste hibernant
    Insoucieux des emboîtures
    J'ai bien changé maintenant
     
    Celle avec qui je fus femme
    Me dépassait de quinze ans
    Mais je ne jouis (oh ! le drame)
    Pas immédiatement
    Je n'avais pas le sésame
    Je l'ai trouvé maintenant
     

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  • Mon plus ancien souvenir

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Le cul bordé de quenouilles
          Je naquis
    Aimant qu'on me tripatouille
          Le gnocchi
    Père et oncles en extase
    Me reluquaient — moi, matoise
    Je leur ouvrais ma framboise
          Rikiki
     

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  • En manque

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    À chanter à toute vitesse, en accélérant et montant dans les aigus à chaque strophe. Accompagnement de piano bastringue.
     
    Je n'ai plus rien à me mettre
    Plus un gode, plus un vit
    Pas même un manche d'outil
    Ô maman, ô mes ancêtres
    Je n'ai plus rien à me mettre
    Secourez-moi, car je suis
    Plus ardente qu'un méchoui
     
    Autrefois j'étais sereine
    Environnée à l'envi
    De dards tendus et ravis
    Me comblant telle une reine
    Autrefois j'étais sereine
    Mais ce temps-là s'est enfui
    Depuis bien des jours n'ai joui
     
    Maxime est en Amérique
    Donatien au Burundi
    Fabio me préfère Eddy
    Plus personne ne me nique
    Maxime est en Amérique
    Mais ça je l'ai déjà dit
    Je ne sais plus où j'en suis
     
    Je n'ai plus rien à me mettre
    Aucun zizi dans ce nid
    Que je frotte par dépit
    Donnez-moi dix centimètres
    Ou même quinze à me mettre
    Sans quoi j'attrape un fusil
    Et je... Ouf ! voilà Jean-Louis
     

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  • Raisons d'un fauve

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Si je mords à ta pelisse,
    Ça n'est pas pour te blesser,
    Mais qu'entre nos corps tressés,
    Par aventure il s'immisce
    Le besoin d'une autre épice,
    Et que le cœur est pressé.

    Si je déchire ton ventre
    De mes ongles, en grinçant —
    Fauve ! — de toutes mes dents,
    Je reste, crois-moi, le chantre
    De ta beauté, et il n'entre
    Là aucun ressentiment.

    Et si parfois je te fouette,
    N'y vois pas le soupçon d'un
    Courroux : c'est l'amour sanguin
    Qui vient, sur ces entrefaites,
    Pimenter nos galipettes
    Tournant à l'eau de boudin.

     

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  • Hommage d'un mâle

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    A chantonner tendrement, d'une voix de fausset (castrats bienvenus)

    Madame, je me prosterne,
    Implorant vos beaux orteils
    D'introduire en le sérail
    Le ver, le chien vil et terne
    Qui ose, la queue en berne,
    Souhaiter d'être votre boy.

    Sur l'autel de vos licences
    J'abolis mon triste égo ;
    Si les hommes sont égaux,
    La femme est d'une autre essence :
    Une déesse en substance
    Dont je serai le Lego.

    Je sais faire le poirier
    Tout nu, le porc aux amandes,
    Bander dur et sur commande,
    Prendre un gros plug dans l'œillet,
    Lécher tout, même les pieds,
    Et, bien sûr, j'en redemande.

    Laissez-moi, de vos soumis,
    Devenir le plus commode ;
    Que vos mains rudes me rodent ;
    Changez mon odieux goumi
    Et ma personne en fourmi
    Aimant les coups et les godes.

    Quoiqu'à vrai dire novice,
    Inconnu dans le milieu,
    Je ferai miens de mon mieux
    Vos jeux cruels, vos caprices,
    Vos luxures et vos vices —
    Tout cela d'un cœur joyeux.

    Sous le joug de vos fantasmes,
    Ecrasé d'autorité,
    Je plierai ma nudité
    A vous offrir et le spasme
    Et — j'y aspire ! — l'orgasme
    Que cent fois vous méritez.

    Par-dessus tout, je vous aime,
    Révère vos yeux saphir,
    Vos plus secrets élixirs,
    Vos crocs effilés de gemme !
    Votre voix comme un poème —
    O l'entendre m'agonir !

          En aparté :
    Qu'elle dise non, je file
    A quatre pattes, serein,
    Frétillant de l'arrière-train,
    M'offrir à Madame Odile,
    Qui sera moins difficile
    Et moins chère, nom d'un chien !

     

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  • Villanelle du con

    Catégories : Heptasyllabes (7), Villanelle

    Du moment que j'ai un con
    Qu'importe si je suis belle
    Tu verras que nous jouirons

    Pour connaître le frisson
    Cherche ici ce que je cèle
    Du moment que j'ai un con

    Ton doigt effleure à tâtons
    Ne fais donc pas ta pucelle
    Tu verras que nous jouirons

    Bientôt tes lèvres pourront
    Boire au ru qui en ruisselle
    Du moment que j'ai un con

    A me lécher tout de bon
    Voici : ta pine a des ailes
    Tu verras que nous jouirons

    A présent, pénètre mon
    Val humide avec icelle
    Tu verras que nous jouirons
    Du moment que j'ai un con

     

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  • Extérieur jour

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    M'enfoncer dans tes méandres
    Te prendre encor, te reprendre
    Voir chavirer dans tes yeux
          L'immense bleu

    J'ai toujours su que le vivre
    Et les fièvres des corps ivres
    N'étaient pas faits pour le soir
          Et les boudoirs

    Sentir ta peau qui flageole
    Au vent couchant l'herbe folle
    Et mettre la langue au fond
          De ton doux con

    Quand la bête en nous s'éveille
    Il faut chercher la merveille
    D'un désert, d'un petit coin
          D'un lit de foin

    Ce buisson où tu me suces
    Ces papillons tant et plus
    Voilà le jour tamisé
          Propre aux baisers

    Quelque bois sans nulle adresse
    Un fossé dessous tes fesses
    Ou l'antre moussu d'un chien
          Suffiront bien

    O bruyère, ô feuilles mortes
    Soyez tendres et accortes !
    Aux laits perlés de mon dard
          Vous aurez part

    Nous fondre dans la lumière
    Jetés nus comme les pierres
    Chassant tous deux sous le ciel
          Le naturel

     

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  • C'est demandé si gentiment...

    Catégories : Heptasyllabes (7), Triolet

    Laisse-moi boucher ce gouffre
    D'un bout de langue anisé
    Foin des sentiers balisés
    Laisse-moi boucher ce gouffre

    Tant pis si ça sent le soufre
    Je m'en vais t'analiser
    Laisse-moi boucher ce gouffre
    D'un bout de langue anisé

     

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  • Fantaisie érotique en 7/8

    Catégories : Heptasyllabes (7), Octosyllabes (8)

          En tirant sur l'élastique
    Il glisse un doigt là où c'est doux
          J'aimerais que l'on m'explique
    Pourquoi je tremble des genoux

          Illico je perds le fil
    Quand il me passe les menottes
          Je les aime assez virils
    Mais lui je lècherais ses bottes

          C'est toujours la même histoire
    Que ce mec effleure ma peau
          Ou m'enferme dans l'armoire
    Et recta je grimpe au rideau

          S'il continue je réponds
    Plus de rien, je pars en sucette
          Déjà j'enfle des nichons
    Ma motte fond — aussitôt prête !

          Otez-moi ma muselière
    Pour que je puisse au moins gémir
          Ce gros pouce là-derrière
    C'est à se tordre de plaisir

          Je ne tiendrai plus beaucoup
    Le stade où j'arrive est critique
          Ça partira d'un seul coup
    S'il tire trop sur l'élastique

     

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  • Précoce

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Dès petite j'étais mûre
    Pour les jeux les joies impures
    Le jouir et les aventures
    Les doigts dans le pantalon
          Des beaux garçons

    Je les choisissais solides
    L'œil lumineux quoique vide
    Tel un phare qui vous guide
    Vers l'île où mouille à gogo
          Le berlingot

    Qui connaissait son affaire
    Je lui laissais tout me faire
    Mais celui-là dont la paire
    Tremblait était mon chéri
          Mon favori

    Sébastian le gamin sage
    N'avait vu que le visage
    De sœurs à peine volages
    J'offris mon joli fraisier
          A ses baisers

    Il apprit à lécher vite
    A fourrager de la bite
    Dans l'antre qui sent la truite
    Quel formidable étudiant
          Ce Sébastian

     

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  • Courrier du cœur

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Vieux cochon cherche gamine
    Dans les dix-huit ou vingt ans
    Sachant jouer de la mimine
    Et débaucher à plein temps

    Vieux salaud cherche petite
    Apte à téter sans les mains
    Au chalumeau de la bite
    Le bon lait du mâle humain

    Vieux paillard cherche étudiante
    Sachant tomber sur le dos
    Et, la conque frétillante
    Lever les genoux bien haut

    Vieux vicieux cherche jeunesse
    Maximum vingt-deux balais
    Désirant m'offrir ses fesses
    (P.S. : Je suis un peu laid)

     

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