Il se peut que parler d’elle
Suffise pour qu’étincelle
Une lueur dans le noir
De ton regard
Il se peut qu’à voir sourire
Son visage tu transpires
Sa bouche est un hameçon
À sa façon
Il se peut que ses bras bougent
Déroulant des tapis rouges
Égarant tes sentiments
Pour un moment
Nul doute que sa venue
Te donne envie d’être nue
Nichée au creux de ses seins
Comme un coussin
Il se peut que sous la douche
Tu l’aies vue la fine mouche
Et que tu vives depuis
Au bas d’un puits
Je prévois que tu tremblotes
À évoquer sa culotte
Et que tu claques des dents
À voir dedans
Il se peut qu’à son écoute
Tu sentes les eaux qui gouttent
Tel enfin un glacier fond
Là tout au fond ?
Il se peut bien que ses hanches
Te fassent devenir blanche
Qui baladent sous ton nez
La vahiné
Il se peut que son œil d’oie
À supposer qu’il te voie
Jette un miel incandescent
Dans tout ton sang
Souvent il se pourrait même
Que tu te dises je l’aime
Toi qui pourtant ne vécus
Que pour le cul
Il se peut oui c’est possible
Que ton cœur ait pris pour cible
Une mangeuse d’amants
Pauvre maman !
L’Ève éventuelle
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Commentaires
Oh mais voilà un poème finalement tout "mimi".
Ainsi donc une "délurée" de premier choix pourrait se laisser piéger par l'amour, d'une croqueuse d'amants de surcroît ! ;)
Nul.le n'est à l'abri de l'amour. Même les vaccins sont inefficaces...