Aux bras nus de mon désir
Si petite
Si petite
Aux bras nus de mon désir
Dort la fille que j’invite
À m’aimer quand vient le soir
Elle et moi
Moi et elle
À m’aimer quand vient le soir
Sur un grand lit de dentelles
Elle dénoue ses rubans
De soie rose
De brodeuse
Elle dénoue ses rubans
Et me regarde boudeuse
Je déverse des baisers
Sur sa joue
Ses oreilles
Je déverse des baisers
Sur ses lèvres sans pareilles
C’est elle qui me dévêt
Sans mot dire
Sans sourire
C’est elle qui me dévêt
Et mille élans me déchirent
Je la jette sur mon cœur
Impatiente
Trop ardente
Je la jette sur mon cœur
En lui caressant la fente
Nos soupirs font un buisson
Qui frissonne
Qui bourgeonne
Nos soupirs font un buisson
Cachant nos jeux de friponnes
En jouissant elle a des cris
Hystériques !
Magnifiques !
En jouissant elle a des cris
Pleins de syllabes magiques
Rouges nous nous endormons
En duplex
Sans complexe
Rouges nous nous endormons
Dans la chaleur de nos sexes
Et blottie contre mes seins
Si petite
Si petite
Et blottie contre mes seins
Vit ma joie, mon eau bénite
Jeux de friponnes
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)
Commentaires
Et bien voilà un bien joli moment... entre friponnes. ;)
Tu as vu comme elles sont adorables! :))
Superbe !
Merci Parrain!
(Vous d'ordinaire si volubile... J'en conclus que ce poème est vraiment chouette.)
Mes capacités critiques sont insuffisantes pour vous dire s'il est chouette ou pas, mais ce mélange d'érotisme, de douceur et de tendresse m'a touché. Vous n'apprendrez rien, si j'ajoute que la plupart du temps, la lecture de vos textes est un régal pour le vieux rascal putaniste que je me targue d'être.
Mes hommage, gente Bella.