Viens là bichon et me lèche
Moirant mon poil fatigué
Mon clit la truffe aux aguets
Ma brèche et son jus de pêche
Lèche
Tète à ma plaie jamais sèche
Mes rabats mal dégrossis
Mes restes de pisse aussi
Prends-les sur ta langue rêche
Lèche
Fraîche ma moule elle est fraîche
Qui s’ouvre à toi sans pudeur
Filet de mouille et d’odeurs
Lard de cochonne et ventrèche
Lèche
Lèche le Jésus la crèche
Mon seul article de foi
Oh lèche encore une fois
Et jamais ne te dépêche
Lèche
Là est l’amour là la mèche
Pour qu’éclate le plain-chant
L’éternité va léchant
Sans nul besoin d’autre prêche
T’arrête pas mon bichon
Lèche
Heptasyllabes (7) - Page 3
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Elle est fraîche ma moule
Catégories : Heptasyllabes (7) -
Corps à crédit
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Fais-moi mal daddy
Fais-moi la totale
Flétris mes pétales
Dans tes jeux maudits
Je saurai le prix de vivre
En devenant ton toutou
J’avale et je comprends tout
Quand ton membre touche-à-tout
M’arrache au pâlot des livres
Fais-moi mal daddy
Fais-moi minuscule
Ébranle et bouscule
Ce corps à crédit
À heurter les fonds de l’être
J’apprendrai à apprécier
Le ciel de tes yeux acier
Lorsque le fouet m’aura scié
Le cul loin de la fenêtre
Fais-moi mal daddy
Rends-moi ce service
Comble l’orifice
De mes interdits
Ô redécouvrir le monde
Avec ce regard d’antan
Quand tout était excitant
Fais-moi remonter le temps
À coups de désirs immondes
Fais-moi mal daddy
Pousser des hurlantes
Fais-moi la mort lente
Tous les mercredis -
Qui gobe un œuf gobe un bœuf
Catégories : Heptasyllabes (7)Chatte échaudée craint l’ove roide
Le bélier qui la descend
Érodant l’érubescent
De ses chairs plus jamais froides
Chaude échaudée pleure à sang
Laminé par la fournaise
Mon minet montre le vif
Fêlée l’ex-fleur des calcifs
Que baise baise et rebaise
Un furieux un impulsif
Que ne me suis-je méfiée
De son pain de doux plastic
Détonant tombé à pic
Brûlant ma plaie tuméfiée
Vite un SMS aux flics
Or la police surgie
On m’emboutit derechef
Tenez-la ! crie le gras chef
Je la chauffe à la bougie
Chatte échaudée craint le neuf
Qui gobe un œuf gobe un keuf
Ô mes barbaques rougies… -
Église humaine
Catégories : Heptasyllabes (7)Après la mort de Michel-Ange, le pape Pie IV fait peindre des cache-sexes à tous les personnages du plafond de la chapelle Sixtine. On m'a même pas consultée, je comprends pas...
En visitant la Sixtine
Je tombai en pâmoison
Ô ces pines à foison
Qui m’écorchaient la rétine
Et me trempaient la toison
Dieu lui-même en avait une
Énorme comme il se doit
Et me désignant du doigt
Semblait dire n’aie aucune
Crainte car j’irai à toi
Un diable à couilles velues
Le gland noir comme la poix
Et plus dur qu’un bout de bois
Fit dégouliner de glue
Mon bénitier aux abois
Abraham Noé Moïse
Se branlaient la tête en bas
Et sans attendre sabbat
Ève arrachait sa chemise
Pour se joindre à leurs ébats
Le bien nommé Michel-Ange
S’était épris de passion
Pour chacun des poils de fion
D’une chiée de jolis anges
Voltigeant tels des avions
Accorts lurons qui se foutent
Ventres fesses nichons blancs
Que je matais l’œil tremblant
Remplissaient toute la voûte
En détail et en gros plan
L’Église ô soudain humaine
Je plaignis pour une fois
Mon affreux manque de foi
Et d’avoir catéchumène
Pas mal bullé autrefois
Mon pauvre cœur de traînée
Chantait des alléluias
Ravie que mon con mouillât
J’eus une envie effrénée
De l’astiquer un chouïa
Lorsqu’on vint fermer les portes
Un Suisse ému et poli
M’escorta jusqu’à mon lit
Je souffrais de fièvre forte
Et d’un beau torticolis -
Aux p’tits oignons
Catégories : Heptasyllabes (7)Écarte-moi les arpions
Bouffe-moi le sot-l’y-laisse
Bois les huiles où le bas blesse
Et me brûle le croupion
Je veux être ta pintade
Les gigots bien relevés
La peau bouillante à crever
La chair en capilotade
Farcis-moi d’un beau rôti
Sur l’évier de la cuisine
Pas question que tu lésines
En foutant mes abattis
Pour toi je me suis plumée
Épilée jusqu’au trognon
Rissolée aux p’tits oignons
J’avalerai la fumée -
Démocraties du vice
Catégories : Heptasyllabes (7)La femelle occidentale
Veut qu’à poil on la punisse
Que son cul voie des étoiles
Et jamais ne réfléchisse
L’ère est aux amours tribales
Aux démocraties du vice
La bourgeoise à quatre pattes
Tout emperlée de piercings
Crie qu’on lui châtie la chatte
Sur le béton du parking
L’âge est aux brutes aux pirates
Pas aux Martin Luther King
Son con sentant le remords
D’être pas resté fidèle
Aux jeux de la fin’amor
Qu’on le saigne et l’écartèle
L’époque a perdu le nord
Lui remontant les bretelles
À l’ouest est son plan sa dope
Son martyre aux écrevisses
Qui lorsque son corps écope
À résipiscence éjouissent
Voici le temps des salopes
Des démocraties du vice -
L’homme à l’âme de fœtus
Catégories : Heptasyllabes (7)Jusqu’au nombril Erectus
Dur inflexiblement raide
Où tu passes tout te cède
Et fleurissent des cactus
Au limon nu sans remède
De nos ventres quadrupèdes
Puis tu repars Erectus
Fou d’une inflexible quête
Vers tes viols et tes conquêtes
Tes rapines mais motus
Continue le cœur en fête
La nature en reste muette
Et ton règne ô Erectus
Dur inflexiblement dure
Tout souffre sous la morsure
De ton âme de fœtus
Raide jusqu’à la brisure
Frêle enfant de démesure -
Je t’oublie pas
Catégories : Heptasyllabes (7)Un rendez-vous mon Zizou !
Pas le temps ? ça se résout
Suffit que tu me dises où
Tes tirs au but ils me manquent
Je m’entraîne à Salamanque
Ah ! souffler dans ton kazou
Comme autrefois en finale
Je suis restée vaginale
Amour ô coup de grisou !
Mon shoot c’était tes bisous
Je t’oublie pas mon Zizou
Je te plaquais sous la douche
Pour aspirer ton vesou
J’en avais l’eau à la bouche
Je flippais que tu me foutes
Le ballon par surprise ou
Partes faire un baby-foot
Je t’oublie pas mon Zizou
Mais tu fais quoi ? tu baises où ?
À jamais tu m’as marquée
À la culotte allez zou !
J’en garde les jambes arquées -
2069 av. J.C., l’odyssée du cul
Catégories : Heptasyllabes (7)Nous entrons tenez-vous bien
Dans l’infiniment humide
Fabuleux antre pubien
Pompe à foutre pompe à vide
Puisque nous voici gorets
Par œuvre de magicienne
Fi du sexe édulcoré
Qu’aucun frein ne nous retienne
Adieu l’ennui les écueils
De la vie civilisée
À nous la baisade à l’œil
Sous les brises alizées
Nos Pénélopes sont loin
Sus aux grottes des Sirènes
Prenons la mer sans témoin
Cœur pur et bite sereine
Affilons le pieu de bois
Qui vint à bout du Cyclope
Et que de friction flamboient
Les nymphes de ces salopes
Les Lotophages ont raison
Il faut oublier Ithaque
Tout baisoir est ma maison
Souquez ferme ou je vous saque
Les conques que l’on connut
S’avéraient trop policées
Cherchons mille autres cons nus
Ce sera notre odyssée
À jamais nous errerons
En vagabonds de la pine
Droit devant mes gais lurons
Vers les ivresses marines
Mais détachez-moi du mât
Que cesse enfin ce supplice
Par pitié ne faites pas
La sourde oreille à Ulysse ! -
La fringale et l’hyperthermie
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Fable, Heptasyllabes (7)Yacina ayant coïté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la covid fut venue.
Plus un seul petit rencard
Avec le moindre queutard.
En chaleur elle alla braire
Chez sa voisine Anne-Claire,
La priant de lui prêter
Un gode, par charité,
Jusqu’à la saison nouvelle.
« Je te paierai, lui dit-elle,
En te broutant le minou.
Vois ! je t’implore à genoux »
Mais l’autre n’est pas tribade ;
C’est là son moindre défaut.
« Qu’as-tu l’entre-deux si chaud ?
Lui dit-elle. Es-tu malade ?
— Que sais-je ? C’est des pulsions :
Sans cesse il me faut des bites.
— Bah ! ça se résout très vite
Par un coup de latte au fion. »
Immoralité :
La pauvre Yacina, rouge brique et confuse,
Jura de plus revoir cette connasse obtuse. -
Des gars profonds
Catégories : Ennéasyllabes (9), Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)La motte en feu sous l’œil des motards
Cave nue mal éclairée
Et la nuit sans fard
M’a violée
Un vieux plaid sale et puant le chien
Muscles dragons électriques
Leur cran sur un sein
Qui me pique
J’ai hurlé dans le sang du chiffon
Ce plaisir-là m’épouvante
Plaie des gars profonds
Plein la fente
Mais chair vomie déchirée d’odeurs
Ne fuit pas dans l’aube grise
Reveut le bonheur
D’être prise -
Dura sex, med lex
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Dur, dur à la peine
T’as encor pris des cachets
Le stylet que tu dégaines
C’est pas du papier mâché
Dur, dur à la tâche
Plus tu te shootes aux poppers
Plus mon corps fuite et s’attache
À ta béquille perverse
Dur, dur, ô tu dures !
Je chante des mélopées
Et tu me fous l’échaudure
Avec ta pharmacopée
Dura sex, med lex
L’idole à dilatation
Dresse un marteau de silex
Dans ma grotte sous pression
Aimons-nous sans concession
À en crever les Durex -
Libation
Catégories : Heptasyllabes (7)Ô afro de mes débauches
Noir décalque d’Aphrodite
Par tes cuisses monolithes
Par ta panse à l’ample poche
Par tes lèvres chrysalides
Par la pourpre de tes bouches
Par ton œil luisant manouche
Ténèbre aspirant le vide
Par tes mondes d’aréoles
Par tes laines à tout crin
Par tes muscs par leur écrin
Par ces mains dont tu m’immoles
Par ton rire et sa puissance
Par ta denture blanc-bleu
Par ton con qui pleure et pleut
Pour célébrer ta jouissance
Par ta plume de charbon
Par tes pudeurs d’enfant sage
Par les lointains paysages
De ton verbe vagabond
Pour toi Vénus hottentote
Au derjo gonflé de vie
Black afro de mes envies
Libation dans ma culotte ! -
Je veux des mains sur mon cou
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Mous ton sexe et notre amour
Molles nos vies sans violence
Je me vois percée de lances
Nuit et jour
Fuyant la baise étiolée
Je veux des mains sur mon cou
Être nue rouée de coups
Puis violée
Au cul les bonheurs bourgeois
Et les miaulements timides
Entre le feu et le vide
Pas le choix
Molles nos vies sans violence
Mou ton amour mou ton nœud
J’ai au ventre un blanc un creux
Turbulence -
Femme viscère
Catégories : Heptasyllabes (7)Je suis le tube à essai
Un simple tube à baiser
L’égout, le drain, la tuyère
Pour l’évacué vers l’arrière
Une conduite, un canal
Pour l’éjecté séminal
Limez ma culasse à l’aise
Puis lâchez la mayonnaise
Tunnel autonettoyant
S’ouvre charge aux assaillants
De ramoner à plein tube
Son boyau pendant les pubes
Réduite à l’être intestin
Je savoure mon destin
Étroit de femme viscère
Essentielle et nécessaire
L’amour n’est pas compliqué
Aux yeux d’un tube à niquer -
Ventre ouvert
Catégories : Heptasyllabes (7)Con percé de part en part
Par membrus trop imbéciles
Ventre matériau fissile
Éclatant de désespoir
Au petit jour de souffrance
Rare la lumière entrait
Quand d’un baise plus feutré
Giclait la dernière instance
Con rubis corps enfantin
Monnayé du bout des pines
Ventre ouvert qu’on assassine
Fourré de queues de pantins -
En goguette
Catégories : Heptasyllabes (7)Viens avec moi en visite
On hantera les bas lieux
Je sens que ta langue hésite
À fendre au tréfonds du pieu
L’eau de ce con oublieux
Ta narine trop bien née
Cherchant l’air tombée des cieux
Ne rencontrant que fumée
Certes ces gogues lilas
Ont d’âcres relents qui guettent
Mais sois brave ce con-là
T’emmènera en goguette
Fous le bout de ta languette
Dans le cloaque tâtant
La fenêtre d’échauguette
Qui dégouline et t’attend -
À tout casser
Catégories : Heptasyllabes (7)L’odeur de ton cul m’esclave
Sa vue m’a rendue marteau
Mais bientôt je serai brave
À te planter le couteau
D’un olisbos en le dos
De ce rond tyran si suave
Oui je saurai transpercer
Ton bas morceau de l’échine
Du bois verni d’une épine
Aux nœuds dur entrelacés
Baisant ton cul qu’invagine
Un anus à tout casser -
La rigole
Catégories : Heptasyllabes (7)Va tu l’auras ta branlée
Mais aussi fais-moi plaisir
Mes douces roseurs sens-les
Brûle-les de ton respir
Que ton œil gris les mâchonne
Et jouisse de vues cochonnes
Tu l’auras ta prise en main
Dans un instant je m’active
Mais sois donc un peu humain
Ta présence me lessive
Je meurs du désir de toi
Qui me file entre les doigts
Je te peigne te pignole
J’ai beau dire rien n’y fait
Tu ne fous que la rigole
De notre amour tarifé
Ayant giclé dans ma paume
Tu t’enfuiras comme un môme
Mais tu l’auras ta branlée
Tu jouiras de tout mon cœur
Tremblant la morgue envolée
Entre mes mains sans rancœur
Puis seule moi pauvre pute
Je m’étalerai ta jute -
Pas de rachat
Catégories : Heptasyllabes (7)Chacun là cherche mon chas
Chacun rêve qu’il enfile
Son aiguillon gynophile
Au creux de mon petit chat
Mais toujours je me défile
On me couvre de jurons
On me verrait shampooineuse
Offrant mes fesses crémeuses
À leur tranchoir à bout rond
Je suis la belle allumeuse
J’aime mieux me tripoter
Gentiment dans le silence
Je n’ai connu qu’une lance
Puis l’aiguille à tricoter
Qui mit fin à ma souffrance
Pas d’oubli pas de rachat
Tous les hommes sont iniques
Qui promettent comme ils niquent
Aucun d’eux n’aura ce chas
S’ouvrant là sous ma tunique