Le vide (06/03/2023)
Si je me mets à genoux
Entendrez-vous ma prière
Comme en juin l’année dernière
Et si je baise vos mains
Saisirez-vous le message
Reprendez-vous le dressage
Je me suis soumise à tous
Mais aucun ne fut mon maître
Leurs yeux ne font que promettre
Leurs gifles — maigres secousses
Si je me jette à vos pieds
Léchant le cuir de vos bottes
Sortirez-vous les menottes
Je pourrais ramper ici
Plus ouverte que la pute
Plus nue que la chienne en rut
Par pitié recommençons
Je serai bien à l’écoute
Et si vos amis me foutent
Douce sera la leçon
Si je me mets à genoux
Entendrez-vous ma prière
Mon vide a besoin de vous
09:55 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Évidemment, on ne peut rester insensible à un tel appel.
Au delà des mots et du style, on ressent cette supplication, ce besoin profond... nés du manque et de l'absence du Maitre, pas n'importe lequel !
Écrit par : François Intime | 06/03/2023
Le désir est un maître cruel...
Écrit par : Bella | 06/03/2023