Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Heptasyllabes (7) - Page 2

  • Au 36ème dessous

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    L’homme pour qui je soupire
    Vit sans souci sans le sou
    Se fout de mes beaux dessous
    De soie il me les soutire
    Et son souffle est encor saoul

    Me prenant pour sa soubrette
    Ce soudard me fait souffrir
    Et s’il souhaite de m’ouvrir
    Je me soumets toujours prête
    Et parée pour l’assouvir

    L’homme alors dans sa soupente
    Sournois sourd et soupçonneux
    Sourcille à moins qu’il ne me
    Soufflette et moi pantelante
    Sous lui je suce son nœud

    Souvent quel souk en ma soute
    Met ce sous-maître pourceau
    Moi soupape à soubresauts
    Je souille ma vie dissoute
    Aux sous-bois mouillant à seaux

    L’homme pour qui je soupire
    A fait de moi sa souris
    Souriante et j’y souscris
    Léchant ses souliers ou pire
    Quand se ferme son œil gris
    Laissant là dans la soucoupe
    L’abject prix de ma soupe…

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Soleil d’amour

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Dans la touffeur de l’été
    Deux beaux abricots se fendent
    Aux souffles chauds qui s’épandent
    Sur le pré déshabité

    Du ventre des fruits l’amande
    Suinte un suave et blond sirop
    Inspirant le désir aux
    Bestioles venues en bande

    Frelons gardez au fourreau
    Ces dards que nos eaux affament
    Qu’ils blessent les autres femmes
    Vagissantes hétéros

    Ici nous vivons sans brame
    Nos orbes en nudité
    Se regardant s’exciter
    Sous l’astre qui nous enflamme

    Vos velues virilités
    Valent-elles on se demande
    Nos abricots qui se fendent
    Dans la touffeur de l’été ?

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Ne demandez pas pourquoi

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    À vous je ne puis le taire
    Son œil me remue les sangs
    Ses doigts m’écartent puissants
    Qu’il parle et soudain mystère !
    Je m’incline en m’abaissant

    Faudrait-il que l’on se mente ?
    Je me fais fente pour lui
    Béante comme un étui
    Plus nue qu’une vieille amante
    Plus profonde que la nuit

    À quoi bon jouer les prudes ?
    De cet homme inconnu j’ai
    Tout subi tout engorgé
    Jusqu’à la lie son vit rude
    Et les jus qu’il déchargeait

    La question n’est pas de taille
    De beauté ou Dieu sait quoi
    Mais d’un bonheur adéquat
    Colmatant toutes mes failles
    Ne demandez pas pourquoi

    Pour ne pas paraître fausse
    Je vous dois cet autre aveu
    Que j’ai joui les joues en feu
    Quand m’appelant pute et grosse
    Il tira sur mes cheveux

    Point n’est besoin qu’on se leurre
    Vous resterez mon époux
    Mais s’il me veut voyez-vous
    Je cours et je vais sur l’heure
    Me jeter à ses genoux

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Le cœur sans pitié

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Mon slip sale est son bâillon
    Et mon soutif le menotte
    Reste plus dans ses couillons
    Qu’à planter quelques quenottes
    Pour qu’il parte à pleurnicher
    Suis-je un monstre débauché ?

    Ce mec-là je l’aime en loque
    Impuissant je le farcis
    Des trucs en moi se débloquent
    Quand je vois à ma merci
    Mon chéri tremblant des fesses
    Suis-je pas une diablesse ?

    Démone ou non j’ai les eaux
    Du Styx rinçant la culotte
    Dès que ce joli maso
    Vient nu me lécher les bottes
    Les flancs hachurés radiés
    Ah ! j’ai le cœur sans pitié

    Mais qu’y puis-je ? je m’attache
    À ce garçon fou de moi
    Amoureux de ma cravache
    Et si sensible des noix
    Suis-je folle en pleine crise
    Ou juste une femme éprise ?

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Y aura pas de parousie

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Feu nos amours feu nos baises
    C’est la fin du film porno
    T’as trop longé la falaise
    J’ai trop joué les paranos

    Feu mes miaulements de chatte
    Et l’éclat dont nous brûlions
    Quand m’ouvrant à quatre pattes
    Je faisais de toi mon lion

    Feu nos jeux et nos tringlettes
    Feu le retour du bâton
    Nous niquions à l’aveuglette
    Un avenir en carton

    Feu ta lance feu ma mouille
    Lorsque l’on se retrouvait
    Nos désirs jamais bredouilles
    Amoureux à en crever

    Feu mes aigres jalousies
    Feu tes cris ton vin tes coups
    Y aura pas de parousie
    Notre vieux drap se découd

    Feu notre amour à la fraise
    Notre histoire en porte-à-faux
    Qu’une ultime fois l’on baise
    Pour l’enterrer comme il faut

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Sans jamais plus le revoir

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Je garde la bouche ouverte
    Sur son ultime baiser
    Pour lui elle se taisait
    Je la lui avais offerte

          Et toujours me souvenir
          De sa voix pour me punir

    Je garde au feu de mon ventre
    Le timbre de ses assauts
    Tout est chaud mouillé lisse oh
    Mais que personne autre n’entre

          Et toujours me souvenir
          De sa queue pour me punir

    Je garde au sein la blessure
    De ses doigts qui l’ont pincé
    Je le fais sans y penser
    D’un besoin qui me rassure

          Et toujours me souvenir
          De ses mains pour me punir

    Je garde en moi je prolonge
    L’orgasme d’un certain soir
    Sans jamais plus le revoir
    Je garde au cœur ce mensonge

          Et toujours du souvenir
          Jouir à n’en jamais finir

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Cantique des salopes

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Notre-Dame des branleuses
    Ne me laissez pas tomber
    Si seule si amoureuse
    Aidez-moi à m’entuber
    À m’en rendre la foune arse
    Par pitié Reine des Garces

    Notre-Dame des gougnottes
    Prêtez-nous le feu ce soir
    Que nues nos langues tricotent
    Et foutent nos encensoirs
    Pour prix de quoi Sainte Vierge
    Je vous consacre un gros cierge

    Notre-Dame des bougresses
    J’ai déniché l’enculeur
    Étalon noir et sans graisse
    Dont je jouirai dans les pleurs
    Grand merci Putain Suprême
    Je boirai pour vous la crème

    Ma Divine et Blanche Dame
    Pardonnez mes flots de miel
    Et admettez l’humble femme
    Que je fus dans votre Ciel
    Je promets d’y être sage
    Hormis quelques dérapages

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Y a-t-il une autre existence ?

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Lèvre humide et ventre étroit
    Je n’en ai connu que trois
    Trois garnements qui m’ont prise
    En s’accordant tous les droits
    Ô mon cœur mon corps en crise !

    L’un d’eux à face d’ange un
    Démon fourrant son engin
    Entre mes mains inexpertes
    Me dit branle et quand je geins
    Lèche hypertrophies et pertes

    L’autre fendit mes genoux
    Puis les moiteurs du minou
    Me déchira toute en somme
    Je criai mais ça mène où
    De résister face aux hommes ?

    Quand au dernier soupirant
    Il me força s’emparant
    De l’autre face à l’arrière
    Et mon plaisir effarant
    Me fut une avant-première

    Fente échaudée sang mouillé
    Je ne peux les oublier
    Nue j’attends qu’ils recommencent
    Toute à me dégoupiller
    Y a-t-il une autre existence ?

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Sans façon

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Mon con nu mes seins brandis
    Reins hanches toujours par paires
    Pour ces fruits que j’ai grandis
    Au long de mes ans pubères
    En moi rien ne délibère
    À ton vit qui me fendit
    J’offre tout ce que j’ai dit

    Prometteuse de suçons
    Vois-tu cette humide lippe
    Et surtout entends-tu son
    Franc désir tu es son type
    Nul besoin que tu la chipes
    Point ne nous embarrassons
    Je t’offre tout sans façon

    Mon corps semble avoir muté
    Se faisant l’humble appendice
    De tes âpres volontés
    Fesses ventre bouche ou cuisses
    Qu’aucun doute ne s’immisce
    Veux-tu chair à culbuter
    J’offre tout sans discuter

    Lien permanent Imprimer 7 cums Pin it!
  • Elle est fraîche ma moule

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Viens là bichon et me lèche
    Moirant mon poil fatigué
    Mon clit la truffe aux aguets
    Ma brèche et son jus de pêche
          Lèche

    Tète à ma plaie jamais sèche
    Mes rabats mal dégrossis
    Mes restes de pisse aussi
    Prends-les sur ta langue rêche
          Lèche

    Fraîche ma moule elle est fraîche
    Qui s’ouvre à toi sans pudeur
    Filet de mouille et d’odeurs
    Lard de cochonne et ventrèche
          Lèche

    Lèche le Jésus la crèche
    Mon seul article de foi
    Oh lèche encore une fois
    Et jamais ne te dépêche
          Lèche

    Là est l’amour là la mèche
    Pour qu’éclate le plain-chant
    L’éternité va léchant
    Sans nul besoin d’autre prêche
    T’arrête pas mon bichon
          Lèche

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Corps à crédit

    Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

    Fais-moi mal daddy
    Fais-moi la totale
    Flétris mes pétales
    Dans tes jeux maudits

          Je saurai le prix de vivre
          En devenant ton toutou
          J’avale et je comprends tout
          Quand ton membre touche-à-tout
          M’arrache au pâlot des livres

    Fais-moi mal daddy
    Fais-moi minuscule
    Ébranle et bouscule
    Ce corps à crédit

          À heurter les fonds de l’être
          J’apprendrai à apprécier
          Le ciel de tes yeux acier
          Lorsque le fouet m’aura scié
          Le cul loin de la fenêtre

    Fais-moi mal daddy
    Rends-moi ce service
    Comble l’orifice
    De mes interdits

          Ô redécouvrir le monde
          Avec ce regard d’antan
          Quand tout était excitant
          Fais-moi remonter le temps
          À coups de désirs immondes

    Fais-moi mal daddy
    Pousser des hurlantes
    Fais-moi la mort lente
    Tous les mercredis

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • Qui gobe un œuf gobe un bœuf

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Chatte échaudée craint l’ove roide
    Le bélier qui la descend
    Érodant l’érubescent
    De ses chairs plus jamais froides
    Chaude échaudée pleure à sang

    Laminé par la fournaise
    Mon minet montre le vif
    Fêlée l’ex-fleur des calcifs
    Que baise baise et rebaise
    Un furieux un impulsif

    Que ne me suis-je méfiée
    De son pain de doux plastic
    Détonant tombé à pic
    Brûlant ma plaie tuméfiée
    Vite un SMS aux flics

    Or la police surgie
    On m’emboutit derechef
    Tenez-la ! crie le gras chef
    Je la chauffe à la bougie
    Chatte échaudée craint le neuf
    Qui gobe un œuf gobe un keuf
    Ô mes barbaques rougies…

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Église humaine

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Après la mort de Michel-Ange, le pape Pie IV fait peindre des cache-sexes à tous les personnages du plafond de la chapelle Sixtine. On m'a même pas consultée, je comprends pas...


    En visitant la Sixtine
    Je tombai en pâmoison
    Ô ces pines à foison
    Qui m’écorchaient la rétine
    Et me trempaient la toison

    Dieu lui-même en avait une
    Énorme comme il se doit
    Et me désignant du doigt
    Semblait dire n’aie aucune
    Crainte car j’irai à toi

    Un diable à couilles velues
    Le gland noir comme la poix
    Et plus dur qu’un bout de bois
    Fit dégouliner de glue
    Mon bénitier aux abois

    Abraham Noé Moïse
    Se branlaient la tête en bas
    Et sans attendre sabbat
    Ève arrachait sa chemise
    Pour se joindre à leurs ébats

    Le bien nommé Michel-Ange
    S’était épris de passion
    Pour chacun des poils de fion
    D’une chiée de jolis anges
    Voltigeant tels des avions

    Accorts lurons qui se foutent
    Ventres fesses nichons blancs
    Que je matais l’œil tremblant
    Remplissaient toute la voûte
    En détail et en gros plan

    L’Église ô soudain humaine
    Je plaignis pour une fois
    Mon affreux manque de foi
    Et d’avoir catéchumène
    Pas mal bullé autrefois

    Mon pauvre cœur de traînée
    Chantait des alléluias
    Ravie que mon con mouillât
    J’eus une envie effrénée
    De l’astiquer un chouïa

    Lorsqu’on vint fermer les portes
    Un Suisse ému et poli
    M’escorta jusqu’à mon lit
    Je souffrais de fièvre forte
    Et d’un beau torticolis

    Lien permanent Imprimer 5 cums Pin it!
  • Aux p’tits oignons

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Écarte-moi les arpions
    Bouffe-moi le sot-l’y-laisse
    Bois les huiles où le bas blesse
    Et me brûle le croupion

    Je veux être ta pintade
    Les gigots bien relevés
    La peau bouillante à crever
    La chair en capilotade

    Farcis-moi d’un beau rôti
    Sur l’évier de la cuisine
    Pas question que tu lésines
    En foutant mes abattis

    Pour toi je me suis plumée
    Épilée jusqu’au trognon
    Rissolée aux p’tits oignons
    J’avalerai la fumée

    Lien permanent Imprimer 2 cums Pin it!
  • Démocraties du vice

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    La femelle occidentale
    Veut qu’à poil on la punisse
    Que son cul voie des étoiles
    Et jamais ne réfléchisse
    L’ère est aux amours tribales
    Aux démocraties du vice

    La bourgeoise à quatre pattes
    Tout emperlée de piercings
    Crie qu’on lui châtie la chatte
    Sur le béton du parking
    L’âge est aux brutes aux pirates
    Pas aux Martin Luther King

    Son con sentant le remords
    D’être pas resté fidèle
    Aux jeux de la fin’amor
    Qu’on le saigne et l’écartèle
    L’époque a perdu le nord
    Lui remontant les bretelles

    À l’ouest est son plan sa dope
    Son martyre aux écrevisses
    Qui lorsque son corps écope
    À résipiscence éjouissent
    Voici le temps des salopes
    Des démocraties du vice

    Lien permanent Imprimer 4 cums Pin it!
  • L’homme à l’âme de fœtus

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Jusqu’au nombril Erectus
    Dur inflexiblement raide
    Où tu passes tout te cède
    Et fleurissent des cactus
    Au limon nu sans remède
    De nos ventres quadrupèdes

    Puis tu repars Erectus
    Fou d’une inflexible quête
    Vers tes viols et tes conquêtes
    Tes rapines mais motus
    Continue le cœur en fête
    La nature en reste muette

    Et ton règne ô Erectus
    Dur inflexiblement dure
    Tout souffre sous la morsure
    De ton âme de fœtus
    Raide jusqu’à la brisure
    Frêle enfant de démesure

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Je t’oublie pas

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Un rendez-vous mon Zizou !
    Pas le temps ? ça se résout
    Suffit que tu me dises où
    Tes tirs au but ils me manquent
    Je m’entraîne à Salamanque

    Ah ! souffler dans ton kazou
    Comme autrefois en finale
    Je suis restée vaginale

    Amour ô coup de grisou !
    Mon shoot c’était tes bisous
    Je t’oublie pas mon Zizou

    Je te plaquais sous la douche
    Pour aspirer ton vesou
    J’en avais l’eau à la bouche

    Je flippais que tu me foutes
    Le ballon par surprise ou
    Partes faire un baby-foot

    Je t’oublie pas mon Zizou
    Mais tu fais quoi ? tu baises où ?
    À jamais tu m’as marquée
    À la culotte allez zou !
    J’en garde les jambes arquées

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • 2069 av. J.C., l’odyssée du cul

    Catégories : Heptasyllabes (7)

    Nous entrons tenez-vous bien
    Dans l’infiniment humide
    Fabuleux antre pubien
    Pompe à foutre pompe à vide

    Puisque nous voici gorets
    Par œuvre de magicienne
    Fi du sexe édulcoré
    Qu’aucun frein ne nous retienne

    Adieu l’ennui les écueils
    De la vie civilisée
    À nous la baisade à l’œil
    Sous les brises alizées

    Nos Pénélopes sont loin
    Sus aux grottes des Sirènes
    Prenons la mer sans témoin
    Cœur pur et bite sereine

    Affilons le pieu de bois
    Qui vint à bout du Cyclope
    Et que de friction flamboient
    Les nymphes de ces salopes

    Les Lotophages ont raison
    Il faut oublier Ithaque
    Tout baisoir est ma maison
    Souquez ferme ou je vous saque

    Les conques que l’on connut
    S’avéraient trop policées
    Cherchons mille autres cons nus
    Ce sera notre odyssée

    À jamais nous errerons
    En vagabonds de la pine
    Droit devant mes gais lurons
    Vers les ivresses marines

    Mais détachez-moi du mât
    Que cesse enfin ce supplice
    Par pitié ne faites pas
    La sourde oreille à Ulysse !

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • La fringale et l’hyperthermie

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Fable, Heptasyllabes (7)

    Yacina ayant coïté
          Tout l’été,
    Se trouva fort dépourvue
    Quand la covid fut venue.
    Plus un seul petit rencard
    Avec le moindre queutard.
    En chaleur elle alla braire
    Chez sa voisine Anne-Claire,
    La priant de lui prêter
    Un gode, par charité,
    Jusqu’à la saison nouvelle.
    « Je te paierai, lui dit-elle,
    En te broutant le minou.
    Vois ! je t’implore à genoux »
    Mais l’autre n’est pas tribade ;
    C’est là son moindre défaut.
    « Qu’as-tu l’entre-deux si chaud ?
    Lui dit-elle. Es-tu malade ?
    — Que sais-je ? C’est des pulsions :
    Sans cesse il me faut des bites.
    — Bah ! ça se résout très vite
    Par un coup de latte au fion. »
          Immoralité :
    La pauvre Yacina, rouge brique et confuse,
    Jura de plus revoir cette connasse obtuse.

    Lien permanent Imprimer 0 cums Pin it!
  • Des gars profonds

    La motte en feu sous l’œil des motards
    Cave nue mal éclairée
    Et la nuit sans fard
    M’a violée

    Un vieux plaid sale et puant le chien
    Muscles dragons électriques
    Leur cran sur un sein
    Qui me pique

    J’ai hurlé dans le sang du chiffon
    Ce plaisir-là m’épouvante
    Plaie des gars profonds
    Plein la fente

    Mais chair vomie déchirée d’odeurs
    Ne fuit pas dans l’aube grise
    Reveut le bonheur
    D’être prise

    Lien permanent Imprimer 6 cums Pin it!