Ma fente (amies louloutes) est folle à lier
Attirant les furieux et les salaces
Leur donnant fantaisie, idées, audace
Aucun n’essuie son vit sur le palier
Ma fente (ainsi que toutes) invite au vice
On la rêve envulvée, ouverte en grand
On se voit quatre doigts creusant dedans
Le pouce ratissant les écrevisses
Décasyllabes (10) - Page 3
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L’invitation au vice
Catégories : Décasyllabes (10) -
Un sanctuaire tout près du ciel
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Sur mon pénil rasé de près, humide,
Poussent des langues, leurs brûlants secrets
Vibrant longtemps dans l’air torpide
De ce mont saint : Olympe consacré.
Y montent des fumées d’encens, de myrrhe ;
S’y prêchent plus d’un credo indécent,
Et cent vestales nues se mirent
Au gai torrent de mouille qui descend.
Peu d’oxygène ; un chacun sue, halète :
C’est le prix de l’ascension au piolet.
Mais je n’y suis jamais seulette.
Quand la nuit fond, l’horizon luit violet… -
Lanterne sourde
Catégories : Décasyllabes (10)Révéremment te torcher la palourde
Toutes les fois qu’elle s’ouvre à pisser
Ma langue ira glisser et déplisser
Ses bancs de nacre ô ma lanterne sourde
Ensuite un peu m’étendre et coulisser
En gestes tendres à peine esquissés
Déféremment te torcher la palourde
Moucher le blond de tes miels épicés -
Tant de flambeaux
Catégories : Décasyllabes (10)À Louise, bien entendu…
Beaux cierges fins ainsi qu’une allumette
Boutant le feu par où l’on se les mette
Épais brandons nous éclairant dedans
Depuis le temps qu’Ève instruisit Adam
Chandelles dont la pointe enflée, rougie
Épanche et perle un blanc jus de bougie
Torches de pin, luminaires divins
Nous embrasant toute mieux que le vin
Ardents bâtons de suif ô nos bobèches
Recueilleront du bout dur de vos mèches
Le dernier branle et l’ultime soupir
Après lequel vous laisserons flapir
Tant de jolies pointes jamais jumelles
Tant de flambeaux pour ardre une femelle
En l’attisant de cent mille façons
Tant qu’il y aura au monde des garçons -
C’est dans les vieux pots…
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)Lait miel et safran me voilà farcie
Un soupçon de poivre et de menthe aussi
Suis-je une outre à vin toute à ta merci ?
Ça me cuit dedans
Lait miel et safran penchée sur ta pine
Je suce et je branle à pleines babines
Tendre et ravageur ton doigt me lutine
Le con gentiment
Lait miel et safran au fond de mon ventre
Mêlent leurs saveurs roulent se concentrent
Et je sens ton œil rivé sur mon antre
Bien clos pour l’instant
Lait miel et safran qu’à coup de clystère
Tu m’as introduits droit dans le cratère
J’y mêle un chouïa d’ingrédients mystère
Vils et enivrants
Lait miel et safran mon anatomie
N’est qu’un réceptacle a posteriori
Pour tes jeux pervers et tes infamies
Il faut être franc
Lait miel et safran je saurai m’ouvrir
Au moment crucial où tout près de jouir
Ta bouche avide à ces blancs élixirs
Ira s’empiffrant -
Recette facile pour deux personnes (âgées)
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)C’est dans les tuyaux ardents des aïeules
Que mijote au mieux le tendre aloyau
C’est dans l’édenté de leurs vieilles gueules
Que bout la sauce à mouiller les maillots
C’est dans les tuyaux
Hommelet au lard ces barbonnes savent
Sans briser les œufs et l’œil rigolard
Saisir à feu vif ton céleri-rave
Se le rissoler l’enfance de l’art
Hommelet au lard -
Sans intérêts
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Le foutre écoulait des beaux culs des travs
Mais Xav ému dans l’aube claire
À l’hâve heure des retours de lanlaire
En pensée comptait ses sicavs
Peu rares sont les amasseurs de billes
Dont le vit gît sans appétits
Que leur fric accouche en nombreux petits
Voici ce qui les émoustille
L’épargne j’ai rien contre mon minet
Pleurnichais-je me sentant naze
Mais tu sais pourtant qu’il y a des occases
Où faut cracher au bassinet
J’ai insisté tâtant jusqu’au délire
Ses grosses bourses mais mon Xav
Bandait pour l’écu non le cul des travs
Encor moins mon cochon tirelire -
La nuit a toujours tort
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Que faire d’autre il pleut le jour approche
Viens-t’en me caresser
Ranime-moi au cœur au cœur glacé
Une anguille sous roche
Nous n’avons plus connu de signes noirs
Depuis bien des automnes
Je voudrais qu’à nouveau ma peau se donne
Ta main nue pour miroir
Hier j’étais la sphinge et le feuillage
Mort des élans anciens
Hier nos mensonges chacun le sien
Crachaient jusqu’aux nuages
Pourquoi ne pas s’offrir un autre éveil
Faute de vraie lumière
Caresse-moi va ne fais plus la fière
Simulons le soleil
Dans l’effort d’ébranler nos deux fatigues
La nuit a toujours tort
Je t’en supplie caresse-moi plus fort
À nous rompre les digues
Que faire d’autre il pleut sous l’astre gris
Il reste un peu de place
Pour nous aimer pour que le geste efface
Ce qui semblait écrit -
Le sac à l'aube
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)Pétrin de tes hanches
J’arraisonne un cul dont j’avais visé
La raie aux nuits blanches
Te perçant de cris pour te diviser
À moi tes trésors si civilisés
Je suis l’avalanche
La raison n’est plus
De mise en cette heure étranglée cette aube
Où règnent les flux
Fouille pille tue sous l’or de ta robe
Et que tu te rendes à qui te dérobe
Ça n’est pas exclu
Pétrin de tes hanches
Moiteur de nos clashs matin le dimanche -
Souvenir lancinant
Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)D’où vient ce goût de sexe errant la nuit
À qui ce con qui se soulève et miaule
Est-ce ton souvenir dans cette piaule
Qui me poursuit
La soie me gonfle et j’implore une bite
Pour me punir de ne pas t’oublier
J’aimais ta gueule âpre de sanglier
Fouissant son gîte
Comment vivre depuis que nos deux corps
Ne se broient plus sur ces tapis de laine
Je ne dors plus sans m’être à perdre haleine
Branlée d’abord
Même parti je reste ton esclave
Quelle loi, quel interdit ai-je enfreint
Pour que ce cri — mon cri — monte sans frein
De tant d’octaves
Dormir enfin pour cesser de gémir
Pour assécher les débords de ma fente
Dormir, mourir — que mes failles s’inventent
D’autres désirs
Mon cul te rêvera avant l’aurore
Mouillant sans honte ô profond comme un puits
D’où vient ce goût de sexe chaque nuit
Qui rôde encore -
Les vieilles
Catégories : Décasyllabes (10)Longtemps j’avoue avoir tâté des filles
Au con jeunet et aux fermes tétons ;
J’aimais leur œil lorsqu’on les déshabille,
Leurs vrais effrois lorsqu’un doigt les étrille,
Les tremblements de leurs petits petons.
Lapant la poisse aux fronces de leurs fesses
Je me gavais de pure éternité ;
Il reste que j’ai perdu ma jeunesse
À force d’exercer ce droit d’aînesse,
Et me voici le corps déshabité.
C’est la raison qui fait que je me tape
Dorénavant d’aussi chenues que moi,
Aux nichons longs comme des fleurs en grappe,
Et nous rions — disons plutôt l’on jappe —
De réveiller ensemble nos émois.
Ô larges bouches sans dents qui clapotent !
Cons décousus fleurant bon le tilleul !
Nous nous vautrons dans la chaude ribote
En évoquant nos passés de cocottes
Et le vit mou de quelque pauvre aïeul.
Quand l’une jouit on s’en tape les cuisses,
Et il arrive aussi qu’en se gouinant
Il nous échappe un ou deux jets de pisse
Qu’incontinent, au droit de l’orifice,
L’autre se boit avec des bruits gourmands.
C’est désormais là le bain de jouvence
Qui nous vaudra peut-être mille étés ;
Sorcières nues en pleine déchéance,
Quand nos varices dansent en cadence
Nous nous gavons de pure éternité. -
Bleu pour bleu
Catégories : Décasyllabes (10)Bouche à bouche, corps à corps, en apnée
nous glisserons le long des astres morts
et nuit pour nuit, année après année
sur ta lèvre une douceur patinée
nous tiendra bouche à bouche, bord à bord
Ô, nuit pour nuit, ivresse après silence
le monde autour tournera pour nous deux
tandis qu’heureux, sur une autre cadence
nous aurons l’œil rivé au fond des yeux
silence après ivresse, bleu pour bleu -
Tu marchais au bout de mon visage
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6)Dans le mol abandon où je me livre
Il y a le secret de l’eau qui dort
L’ivre sérénité du caillou mort
Étrange joie de vivre
Tu peux blesser les arbres silencieux
Au vent qui te poursuit tu peux tout dire
La femme, le soleil et le plaisir
Sont nés pour tes beaux yeux
J’ai rêvé d’être tout ton paysage
J’ai aspiré l’air que tu recrachais
Une nuit j’ai senti que tu marchais
Au bout de mon visage
En plein délaissement je m’offre à toi
En pleine volonté et connaissance
Que ta folle vigueur, que ta puissance
Prennent ce qu’on leur doit -
Dans la jungle
Catégories : Décasyllabes (10)Fauve déchaîné je lui mords la chairNue dans la touffeur de nos jeux d'alcôveCertes ça n'est guère un menu casherJuste ma façon d'aimer l'être cherTout en le parant de beaux cercles mauvesJe lui mords le nez je lui mords le brasJe lui mords la joue et les deux épaulesJe croque son ventre exquisément grasPuis félin furieux je file plus basEt le sens frémir quand mes dents le frôlentPreste je bondis et happe le cuirAu bon goût de sel d'une frêle couilleJe tire je gronde il ne peut s'enfuirVoici la curée oh je vais en jouirEt ne laisserai rien que la dépouilleOr que vois-je une autre proie apparaîtBien plus belle encore et plus savoureusePour un bref instant je reste en arrêtPuis saute dessus pour m'en emparerEt la gober de ma gueule baveuseMon homme glapit quand je mords à cœurSon morceau de choix mais je le rassureNotre jungle exhale un parfum de peurDe faim assouvie... et le prédateurRonronnant et doux lèche les blessures -
Prière à la salope
Catégories : Décasyllabes (10)Catin revendiquée ô reste encorPour toi j'irai draguer des types louchesLeur drainerai la sève au fond du corpsTe la recracherai droit dans la bouchePour toi, pour tes caresses de putainJe beurrerai la queue aux petits SadeQui assaillent ton lit dès le matinToujours prompts à te donner l'enculadePour prendre part à tes désirs fangeuxMa gorge boira l'eau de tous tes vicesFais de mes nichons ton terrain de jeuDe mon ventre ton jardin des supplicesPour une langue à ton con sans pudeurJe me couche où tu veux je deviens saleRampe à même le foutre des branleursInventons la salope bicéphalePour un mot pour une insulte un regardDe toi je m'ouvre entière à la bassesseEn tout j'obéirai belle cougarTant pis si ce faisant je me rabaisseMais ne pars pas ma garce ô par pitiéSans toi je suis bête à mourir et prudeDisloque-moi couds-moi le bénitierMais reste ou je crève de solitude -
Bis repetita
Catégories : Décasyllabes (10)Après l'amour nous deux on recoïteOn remet le couvert et on reprendTout au début le rébus d'AphroditeÔ besoin tyrannique et térébrantAprès l'amour souvent on réitèreDes fois qu'on aurait raté l'introïtNullement pour des questions sanitairesJuste un remake à deux du just do it -
Contrepoison
Catégories : Décasyllabes (10), DizainBaisez-moi les sillons je serai sageMe soucierai peu du monde méchantEt comprendrai d'autant mieux le messageQue baiserez mon con en le léchantSi en outre il se trouve ici des gensPour me donner à suçoter des bitesOh approchez baillez-les-moi bien viteAvant que me remonte le poisonL'anti-éros qui toujours ressusciteQuand me laissez livrée à la raison -
Odelette galante
Catégories : Décasyllabes (10)Prêtez, mon cœur, la rose pineletteQui niche là ainsi qu'un serpenteau ;Je la veux voir et saisir aussitôtAu creux de mes menottes doucelettes.Lui en ferai un aimable coussin,La borderai des plis de ses couillettes,Et, si l'ampleur en reste maigrelette,L'étrillerai au vermeil de mes seins.Voyez, amour, comme branle sa tête !Ne dirait-on que son œil me sourit ?La voilà qui jette les draps du lit,Lâche le frein — morbleu ! l'enfant s'entête.Mais j'aime tant sa nouvelle épaisseurQue la reçois dans ma bouche douillette,Et, m'en faisant, gourmande, une sucette,Mordille à cœur cette petite sœur...Las ! qu'avez-vous ? Quelle fièvre vous guette ?Soudain tremblez ainsi qu'herbette au vent ;Ne craignez point : ma langue salivant,Vous guérirez bientôt sous ma houlette.Ô le beau sabre à présent que devientCelle qui oncques fut molle andouillette !Pour ce m'emplir ainsi, moi je vous tèteD'autant plus fort qu'on sent le jus qui vient.Prêtez-moi votre rose pineletteSans en garder la clairette liqueur ;Les nymphes ne boivent rien de meilleurLors de leurs jeux taquins et de leurs fêtes. -
Aux filles furieuses
Catégories : Décasyllabes (10), Quadrisyllabes (4)Ode à toi ô ouvreuse et découvreuseDe nos trous noirsPerceuse en force de nos entonnoirsBénie entre toutes les enculeusesEn baisant tes genoux j'ai bon espoirPour mon derrièreDéesse godée entends ma prièreViens-t'en me le saillir en grand douloirCeinte du cuir de la sous-ventrièrePortant jacquotFends et laboure en ahans radicauxMon aspirante et humble soufrièreJe n'expose le cul désormais qu'auxFilles furieusesTelles que toi ouvreuse et découvreuseDe ce besoin au fond de moi éclos -
Cueillez la fleur
Catégories : Décasyllabes (10), Hexasyllabes (6), Quadrisyllabes (4)Hissez haut les rouleurs de mécaniquesLa blanche humeurAu mat télescopiqueFier étendard aux couleurs de la niqueÀ jamais je suivrai votre panachePauvre de cœurJ'ai le con qui s'attacheIl convient qu'on se le dise et le sacheHardi petits sur ma raison de vivreCueillez la fleurAvant qu'entre le givreEt l'entraîne où vous ne pourrez la suivreMâles béliers n'attendez pas décembreEn douce sœurJe vous ouvre la chambreSecrète à vous d'y étirer vos membresPuisse y fuser le remède alchimiqueVotre liqueurÔ les jus de la triqueHissez-les haut rouleurs de mécaniques