Au milieu de l’arène (16/07/2023)

Ton corps est un paysage infini
Dont je parcours les eaux vives, les sentes,
Et une sourde émotion nous unit
Quand mon pas erre aux criques indécentes,

Aux replis nus où la mer entre et sort
En soulevant ton ventre de sirène,
Tel le désir dressé comme un ressort
Qui me propulse au milieu de l’arène :

Plage de sable, rose éternuement
De chair frémie, ample d’amours futures,
S’étendant là — peut-être infiniment —
Et dont j’ai fait mon rêve, ma pâture.

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