J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour m’y branler tôt ce matin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Pour m’y branler tôt ce matin (bis)
J’avais pas fait trois va-et-vient
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
J’avais pas fait trois va-et-vient (bis)
Qu’une voix sort de ce mandrin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Qu’une voix sort de ce mandrin (bis)
Et me dit trois mots en latin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Et me dit trois mots en latin (bis)
Que les hommes bandent moyen
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Que les hommes bandent moyen (bis)
Et les garçons à peine au point
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Et les garçons à peine au point (bis)
Laissant les dames en grand besoin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Laissant les dames en grand besoin (bis)
Par bonheur il y a des engins
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Par bonheur il y a des engins (bis)
Tels que moi dans les magasins
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Tels que moi dans les magasins (bis)
Toujours prêts à te faire du bien
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
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Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)
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Seigneur de la tringle
Catégories : Hexasyllabes (6)J’ai tant aimé Tarzan
Dans ses bras écrasants
Je mouillais tout mon linge
Et la lippe de singe
Qu’il faisait en baisant
Me remuait les méninges
Je lui plus illico
Il m’ouvrit l’abricot
Y fourra des bananes
En tripotant sa liane
Une noix de coco
Lui tenait lieu de crâne
Humain redevenu
Sauvage et vivant nu
Sans pognon ni cravate
Tel ses amis primates
Il prit mon con charnu
Pour un lys écarlate
Le bulbe primitif
Juste au ras du calcif
Il régnait sur la jungle
En seigneur de la tringle
Doté d’un pendentif
Pointu comme une épingle
J’ai tant aimé Tarzan
Sa fougue et ses six ans
D’âge pour la jugeote
Le nez dans ma culotte
Il humait les brisants
De mes miels d’échalote
J’adorais l’épouiller
Le soir agenouillés
Au sein de la verdure
Je tuerai les ordures
Qui me l’ont empaillé
La queue même pas dure… -
Les petits yeux
Catégories : Octosyllabes (8)J’aime qu’un homme m’aplatisse
Que ses mains poilues me saisissent
Fassent des folies de mon corps
J’aime les sans-gêne les porcs
Aux petits yeux suintant le vice
M’ouvrant à eux sans un remords
Me livrant toute et sans temps morts
Je jouis d’autant plus qu’on abuse
De moi sans aucun mot d’excuse
En démontant tous mes ressorts
Poupée de chair bourrée de ruse
Pantin docile je m’amuse
Quand je les aide à tirer d’eux
Les fantasmes les plus odieux
Dont Dieu sait ! leur âme est profuse
Vive les pervers les huileux
Vous triturant à qui mieux mieux
Les obsédés les presqu’artistes
Les sans-honte et jusqu’au-boutistes
Les porcs aux petits yeux vicieux -
Au paradis des moutons
Catégories : Heptasyllabes (7)Le roseau pensant bien faire
Insolite mammifère
Dénature en trafiquant
Et comme un con prolifère
Foutons, l’ami
Foutons l’camp !
Laissons-le à ses chimères
Ses humains en polymères
Ses lendemains seppuku
À l’odeur d’amande amère
Tirons, l’ami
Tirons-nous !
L’homo sape et mortifère
Plus crétin qu’un conifère
Se prend pas pour du plancton
Pontifie et légifère
Au cul, l’ami
Occultons !
Cet enfer plein de moutons
Foutons, l’ami
Foutons l’camp
De ce cloaque écœurant
Tirons, l’ami
Tirons-nous !
La porte est là, mon minou… -
L’enfoncée-là
Catégories : Octosyllabes (8)La bite chevillée au corps
Faudra me tuer pour m’en défaire
On s’aime à la vie à la mort
Tant que nous portera la terre
L’enfoncée-là me sera chère
Ma co-pine est comme cochon
Avec mon cul qu’on déchemise
Jour après jour nous nous fichons
L’une dans l’autre à l’antre mise
Parties fines jamais remises
Le bras dessus la queue dessous
Taillant la route inséparables
Nous nous foutons pas mal des sous
Et de tous vos châteaux de sable
Moi et ma quenelle adorable
Comme la chienne a son bâton
Je n’ai pour amie sur la terre
Que l’anguille des caleçons
La vérité gaillarde arrière
L’enfoncée-là sans rémission -
Après la douche
Catégories : Octosyllabes (8)Sentir tes deux mains qui me touchent
C’est comme un ciel qui s’éclaircit
Mieux que ton gland, plus que ta bouche
Je veux tes doigts qui me débouchent
Et me remanient sans merci
Je veux le oui de tes caresses
Le vain non de mes frustrations
Quand me branlant avec paresse
Dosant savamment ma détresse
Tu règles ma respiration
Tes paumes m’ôtent toute idée
Pressent mes seins, en font jaillir
Mille chansons indécidées
Et ma chatte crève évidée
Que tes griffes font tressaillir
Tu m’ouvres, me disjoins, me creuse
À m’accaparer sans pitié
Ta dextre ferme et amoureuse
Me foudroie, me rendant heureuse
Trou, vagir de la tête aux pieds
Changeant de main tu me dis : lèche
Ta soupe et bois ton propre miel
Toute éperdue je me dépêche
De sucer ce gros pouce rêche
Avant le prochain arc-en-ciel
Lance encor tes noires phalanges
Viole mes secrets abolis
Fais-moi faire le saut de l’ange
À la bête aux râles étranges
Qui se tord en travers du lit
Sentir tes deux mains qui m’attouchent
Chiennes pourchassant mon plaisir
Poussant le ciel à s’éclaircir
C’est pour cela que je me couche
À tes côtés après la douche -
Comment dire ?
Catégories : Pentasyllabes (5)Son membre là c’est…
Un peu un lacet
Lasso qui m’étrangle
Ou filet à sangles
C’est jamais assez
Plutôt c’est la barre
Où je dois sauter
Me détricoter
Rien ne se compare
S’il entre en moi c’est…
Tout s’est effacé
Les mots et les phrases
Mes idées s’écrasent
Peux pas m’en passer
Je saurais pas dire
Comment il me prend
Juste que c’est grand
Et que je désire
Son corps enfoncé
Et que je chavire
Quand il est là c’est…
Quand il est là c’est…
Non jamais assez -
Une paille
Catégories : Hexasyllabes (6)Moi pauvre épouvantail
Que quelqu’un me rebourre
Oh comblez-moi les failles
Faites un brin l’amour
Au triste épouvantail
Trois fois rien qu’on avance
Un fétu une paille
Le long de ces béances
Des épis me travaillent
Et de profonds silences
Recousez mes velours
Avant que je défaille
Il voit tous vos labours
L’affreux épouvantail
Son flanc déchiré bâille
Jour après jour -
Un fantasme pour Livia
Catégories : Jocelyn WitzFantasme érotique : représentation mentale destinée à créer ou améliorer l’excitation sexuelle. L’article Wikipédia en français étant dramatiquement sec (un comble !), on lui préfèrera la version anglaise.
En avoir ou pas ?
En parler ?
Les réaliser ?...
Ma dernière petite histoire de cul en lecture libre : Un fantasme pour Livia
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Parle au seuil
Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Mais la bouche joue sans fin
Larme lente au bout de l’œil
Qu’elle gomme avec la langue
Et le membre acquiesce et tangue
Se vautrant sur les écueils
De ses lèvres
Mais la bouche joue sans fin
À courir un autre lièvre
L’arme perle et parle au seuil
Gonflée de son impatience
Elle opine elle s’avance
Larmoyant du bout de l’œil
L’âme mièvre
Mais la bouche joue sans fin
À courir un autre lièvre
À mordre et lécher le frein
Lui s’englue dans le fauteuil
Face à l’ouragan qui monte
Lourd de sang rouge de honte
Frissonnant comme un chevreuil
Sur sa lèvre
Mais la bouche joue sans fin
À courir un autre lièvre
À mordre et lécher le frein
Oui la bouche met la fièvre -
Paysage de bord de mer
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Bouche embouchant nos autres bouches
J’entends crier les goélands
D’une rivière qui accouche
De l’océan
Et je sens monter hystérique
Le chant du sel et du varech
Quand ta gorgée de sang lyrique
S’enfuit avec
Mes dunes tu les recomposes
Et nos marées nous les léchons
Pour chaque nuit pousser des roses
Dans les ajoncs
Plus tard immergée dans l’obscure
Marenne aux miasmes utérins
Je voudrais que ton doigt me cure
L’encre des reins
Bouche embouchant nos autres bouches
Laissant les estuaires béants
L’eau des rivières se recouche
Sous l’océan -
Toute essences
Catégories : Octosyllabes (8)Garce de mon insignifiance
Qui n’es nue que semée de poils
À crin à cru tel un cheval
Mais qui brandis deux cents défenses
De cuisse à mon insignifiance
Garce de ma fébrilité
Tes ablutions je m’y retrempe
Ta porte intime est une lampe
Où mes papillons excités
Halètent de fébrilité
Garce de mes nuits extatiques
Quand tu me propulses plein ciel
Cueillir la pourpre au fond du miel
Quand découvrant tes amériques
J’ulule à leurs puits extatiques
Garce des soleils ma poison
Noire à lécher dans les pliures
Bleue de lèvre au charnu des mûres
Blanche sous l’épi des toisons
Vert basilic ton œil poison
De mon trou je te rêve ô garce
Venin de mes évanescences
Belle branleuse et toute essences
Veuille s’ouvrir d’anses éparses
Ton cul-dieu-mal-aurore garce -
Vent printanier
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetSi dans le slip mentule un soir
Lève long gourd un blair de mauve
Semblant fâché toi ne te sauve
Mais fais de ta lèvre un dressoir
Si la gouge insinuée ta joue
Chassant les dents de son palais
Passe l’onguent d’un lent balai
De langue embue et qui surjoue
Le lait de cuisse ô sais-tu ne
Jaillira soierie de ce nœud
Que lorsque les mains sur ta tête
Il s’écriera Vent printanier
Je gicle tout pourquoi le nier
Du plus profond de mes roupettes ! -
Sans-culotte
Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5), SonnetJardin des torpeurs
Frêle fontaine où l’on complote
Palais des nocturnes bonheurs
Langues de dévotes
Poussant nos passés violacés
Quitte à s’entr’arracher la motte
D’autres pollens vont s’entasser
Têtes de linotte
Entrez mieux ça n’est pas assez
Glissez doux bulletins de vote
Et nos urnes les embrassez
Bouches sans-culotte
Ô levez-vous fauves odeurs
Émeute au jardin des torpeurs -
Pas si mal armée…
Catégories : Alexandrins (12 pieds), SonnetLa vierge, la tiédasse et l’agnelle, au jour dit,
M’ont trouvée nue et paf, un coup dans l’aile, ô, ivre,
Et, zappant mon déjà relatif savoir-vivre,
J’émis plus d’un propos qui les abasourdit.
Un signe d’autrefois — Ah ! les teufs du mardi… —
Trompettait dans ma conque ainsi qu’un riff de cuivres,
Sur quoi il s’ensuivit ce qui devait s’ensuivre :
Aux seins de ces tendrons hardiment je mordis.
Mes chastes, l’œil secoué d’une étrange agonie,
Se donnèrent pourtant (connaissant mes manies)
Aux appétits fous de mon vieux plumage gris.
Je pus toute la nuit paître à même leurs vignes,
Me réchauffer l’ourlet si froid, si rabougri
… Et puis mettre au matin la vidéo en ligne.
D'après lui. -
Retrouver ma pareille
Catégories : Octosyllabes (8)Je pars homme retrouver celle
Dont ton membre n’a pas voulu
L’indomptable au regard goulu
Qui te lançait des étincelles
J’ai mis bas tes cent vingt petits
Allaité tes mille promesses
Mon encore assez belle fesse
Te laisse avec tes appétits
J’en ai soupé d’être ta chose
Miette de chair issue de toi
Je prends la vie que Dieu me doit
J’opère ma métempsycose
Je fous le camp bye bye exit
L’Ève au docile sein d’épeautre
Je pars et vais retrouver l’autre
Ma pareille attends-moi Lilith ! -
L’arbre défendu
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Depuis que mon ventre est velu
Il rampe et cherche
L’arbre de vie pour son salut
L’arbre divin auquel on perche
La plaine abonde en vagues pieux
D’écorce épaisse
Dont les cantiques mélodieux
Versent le gris de la tristesse
Un pin m’attend sous de faux airs
D’épi de roses
Ne craignant foudre ni éclairs
Et forçant les métamorphoses
Depuis que mon ventre est fendu
D’éclats de rire
Je rêve à l’arbre défendu
Auquel comme mes sœurs j’aspire -
Chœur des berlingots délaissés
Catégories : Heptasyllabes (7)Nous sommes les vagins moites
Si glissants souples et doux
Que tout vit qui s’y emboîte
Trouve le fond sans à-coup
Nous sommes les vagins moites
Promis aux quenouilles droites
Qu’on nous préfère un sphincter
Voisine et triste rondelle
Nous versons alors d’amers
Sanglots de mouille ô cruelle
Qui nous préfère un sphincter
Musculeux cercle de fer
Si friands de gaules raides
Entre deux coups nous souffrons
Rêvant de vastes pinèdes
De plusieurs gourdins de front
Si friands de gaules raides
Qu’en leur absence on s’entraide
De quelques joujoux oblongs
Complaisants à l’enfilage
Nous nous truffons le tromblon
C’est fou comme ça soulage
De quelques joujoux oblongs
L’affreux vide nous meublons
Nous sommes les vagins moites
Ouatés chauds et coulissant
Sur tout vit qui nous convoite
Nous avons ça dans le sang
Nous les pauvres vagins moites
Qui faute de mieux se doigtent -
Brisées
Catégories : Octosyllabes (8), SonnetAinsi le soir happais-je ta
Lèvre encor dans tous ses états
Mon cœur votant la vendetta
Des sueurs y rêvassaient écorces
Dont ils avaient rongé la chair
Ton flux m’était d’autant plus cher
Que tu l’abandonnais sans force
J’aspirais d’appétit pervers
Le quotidien de nos divorces
Laissé là en guise d’amorce
Brisées sillons débris divers
Parfois un orgasme de neige
Ancienne et qui se désagrège
Ainsi chaque soir te happais-je -
Beaucoup trop vile
Catégories : Heptasyllabes (7)Elle se rêvait violée
Prise en dépit de ses cris
Par quelque brute à l’œil gris
La giflant à la volée
Se voyait tenue aux mains
Aux cuisses par la canaille
Lui écorchant les entrailles
Lui souriant léonin
Se croyait beaucoup trop vile
Pour l’amour ou le respect
Mais d’âcres ombres rampaient
Dès que la nuit se profile
Se voulait morte les seins
Le ventre de découpure
Baignés de larmes impures
Les larmes de l’assassin
Elle le soir se coiffant
Se rêvait cambriolée
Renversée battue violée
Sur son petit lit d’enfant