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  • Quand le diable y serait…

    Catégories : Jocelyn Witz

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    Ma nouvelle petite histoire de cul en lecture libre
    Récit authentique d’un exorcisme hard rough trash violent brutal et dégradant
    (Ça, c’est de la porno promo !)

    Peut-on changer une salope insatiable en brave épouse frigide ?
    Recette agréée par l’Église catholique

    Du sang, de la sueur et des larmes
    (Comme disait Churchill)

    Que les prêtres et les enfants se cachent les yeux pour la lire !
    Que les femmes enceintes avortent de frayeur !
    Que les âmes sensibles s’abstiennent provisoirement de manger des chips !
    D’ailleurs ça laisse des miettes sur le clavier

    Vous êtes prévenu.es

    Si le prologue vous emmerde, sautez-le
    Sautez ! Sautez !

     

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  • Concordance des temps

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Plus-que-parfaite
    Avait été
    Ma puberté,
    Sourde défaite
    À l’aveuglette.

    À l’imparfait
    J’étais rugueuse,
    Courais la gueuse
    Et la bouffais
    À l’étouffée.

    Au passé simple
    Je fus longtemps,
    Cœur hésitant,
    Épouse-exemple,
    Gardant le temple.

    Au composé
    J’ai cru renaître
    Aux mains d’un maître
    Et tout osé,
    Tout déposé.

    Conditionnelle !
    Ce corps bafoué
    Serait-il voué
    Aux plus cruelles
    Des étincelles ?

    Pour le présent
    Je me débrouille,
    Et, si ma bouille
    N’a plus seize ans,
    Je vais baisant

    Et subjonctive :
    Il faut parfois
    Que l’on soit soi,
    Que l’on s’active
    Sans directives.

    Quant au futur,
    J’irai sans hâte,
    À quatre pattes,
    Mordre au sein dur
    Du sol obscur...

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  • Au parc

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Nous sommes les mièvres drôlesses
    Déhanchant parmi les flâneurs
    Du parc pour nous pencher aux fleurs
    Et ce faisant tendre les fesses

    Bientôt pullulent les rôdeurs
    Car les autres sont à la messe
    Nos regards brillent de promesses
    Et nos joues prennent des couleurs

    Pour le moindre œillet on se baisse
    Dévoilant des seins sans pudeur
    D’où s’exhale une franche odeur
    De sueur et de légère ivresse

    Notre babil est sans saveur
    Un bruit d’oiseaux qui va sans cesse
    Traversé d’éclairs d’allégresse
    Présageant de puissants bonheurs

    Le soleil peu à peu se dresse
    À nous mater et sa chaleur
    Nous fait un manteau de vapeurs
    Une aura de jeunes déesses

    Sensible à nos traits enchanteurs
    Il n’est pas rare que s’adresse
    À nous un gars plein de tendresse
    Nous lui opposons notre honneur

    Quoi ! céder l’or et les richesses
    De nos corps nus à ce hâbleur ?
    Serait-il prince ou grand seigneur
    Nous nous moquons d’être princesses

    Le quittant nous musons ailleurs
    En échangeant force caresses
    Nos flancs collés nos mains se pressent
    Ainsi que d’affectueuses sœurs

    Nous sommes les sveltes faunesses
    Pour qui plus d’un cœur d’homme meurt
    Pour qui leur front a des pâleurs
    Sous lequel brasse la tristesse

    Mais suffit ! On se fout des fleurs !
    Nous regagnons notre deux-pièces
    Où tout en roucoulant de liesse
    Nous nous gouinons avec ardeur…

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  • Le dégoût

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Fous ta zone érogène
    Sous ma soie mes dessous
    Ça te vaudra des sous
    Beaucoup si tu déchaînes
    Tes appétits de loup

    Fous ton souk et ta pine
    Dans mon petit salon
    Je rêve d’étalons
    Aux fureurs assassines
    Prends-moi de tout ton long

    Au cul les comptes en Suisse
    Le fric c’est ennuyeux
    Il me sort par les yeux
    Fourre entre mes deux cuisses
    L’âpre faim des banlieues

    Foin des thés des comtesses
    Et des bourgeois coincés
    Tu dois me défoncer
    Me tirer par les fesses
    D’un univers glacé

    Par pitié fous la merde
    Le bordel dans mes draps
    Mes bijoux ce fatras
    S’il faut que je les perde
    Mon mari comprendra

    Vois ! nos richesses excèdent
    Le juste et le décent
    Nous possédons le temps
    Mais nul ne me possède
    Que de piteux amants

    Sors-moi de cette ornière
    Dis-moi pute à dix balles
    Ô te sentir brutal
    M’enfiler par-derrière
    Et jouir où ça fait mal

    Fous ta zone érogène
    Déglingue-moi partout
    Tes mains sales à mon cou
    Étrangle ah ! ne te gène
    Pas j’ai assez de tout
    Suis remplie de dégoût
    En manque d’oxygène
    En manque… d’oxygène
    Ne… rate pas ton… coup !...

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  • Des bulles lactescentes

    Catégories : Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Ce gars, quoique mentulé,
          M’enculait
    Sans rien demander, d’office,
    D’un gros biberon de lait
           (Que c’est laid !)
    M’écartelant l’orifice.

    Ô être mal dégrossi,
          Force aussi
    — Criais-je — mon côté face ;
    D’un branle mieux réussi,
          Mes soucis,
    Traque-les et les efface !

    Las ! ne voulant rien savoir
          Que me voir
    Chier des bulles lactescentes,
    Il épongeait avec art,
          Au bavoir,
    Ce qui coulait sur ma fente.

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  • Un plein d’essences

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Mets ta physique chose-en-soi
    Au cœur là de ma différence
    Ontologique et nos vies rances
    Jouiront du jeu que l’on perçoit
          Sous l’existence

    Dans mon être-à-poil-sous-ta-main
    Mon vouloir-être-défoncée
    Il n’entre guère de pensée
    Ni de désir qu’être soudain
          Ta fiancée

    Baisant ton arquer-là-devant
    Je sens mouiller nos conjointures
    On réussira je t’assure
    Ce saut par-delà les étants
          Et leurs blessures

    Bouche-moi la fissuration
    Comble-moi les failles de l’être
    Quand nos daseins s’interpénètrent
    On aurait presque l’impression
          Qu’on va renaître

    Mets ta physique chose-en-soi
    Au tréfonds de ma différence
    Entrons nus dans la transcendance
    Je m’ouvre au monde et je reçois
          Ton plein d’essences

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  • Baptême au bottom

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Bast ! un destin m’emporte
    Vers ta culière porte :
    Il me faut laminer
    Ce différent minet
    Dont l’œil noir me transporte.

    Je beurre un tantinet,
    Pointe mon robinet…
    Ouh ! c’est plus difficile,
    Rétif à l’ustensile,
    Qu’en l’usuel sadinet.

    Mais voici, mon missile
    T’encule et toi, docile,
    Tu geins un peu pourtant :
    C’est moins bien (tu prétends)
    Quand je fous côté pile.

    Va ! te branlant devant,
    Ton trou devient vivant.
    Palpite, œillet, palpite !
    M’étreins d’amour la bite !
    C’est beau, c’est émouvant…

    Mais ramonons plus vite
    Cette bouche inédite !
    Patrouillons jusqu’au cœur
    Du ténébreux bunker
    Qui si souvent m’évite !

    Ton cul d’enfant de chœur,
    Mon vit explorateur
    Le décrasse et ramasse
    Toute sorte d’eaux grasses
    Acérant mon bonheur.

    Jamais nos face-à-face
    Ne furent si salaces
    Ni aussi bien-bandants
    Que mon nœud t’évidant
    Salement la culasse —

    Au point qu’avant longtemps
    Cet ouvroir débutant
    Aura vidé sa crème
    Entre tes miches blêmes
    Et mollira content.

    Ah ! Dieu sait que je t’aime
    Et jouis de ce baptême
    Donné à ton bottom !
    Plions-nous au fatum
    Avec zèle et système !

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  • Les nanas

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

          Si les nanas n’étaient pas là
          Vous seriez tous en Sodomie
          À parler de je ne sais quoi
          À enfiler je ne sais qui

    Quand l’Ève chue en parachute
    S’étendit nue contre sa peau
    A pas fallu plus d’une minute
    Pour qu’Adam lui lève le capot

    Bien sûr c’était une autre époque
    On est devenus des égaux
    Sur le papier mais tu t’en moques
    Pour préserver ton p’tit ego

          Si les nanas n’étaient pas là
          Vous seriez tous en Sodomie
          À parler de je ne sais quoi
          À enfiler je ne sais qui

    Le con velu de Pélagie
    Lui s’effoutait pas mal sans toi
    Coulant pour aucune bougie
    Mais t’aurais pu rester courtois

    Bien sûr ces années-là sont mortes
    Tu t’es un peu calmé depuis
    Mais toujours le pied dans la porte
    Quand tu veux planter ton biscuit

          Si les nanas n’étaient pas là
          Vous seriez tous en Sodomie
          À parler de je ne sais quoi
          À enfiler je ne sais qui


    D’après « Les ricains » (Michel Sardou)
    https://www.youtube.com/watch?v=Qzd-IEd3d0I

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  • La carte et le territoire

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Parfois on touche au vif
    Lorsque la main s’égare
    Dans la nuit du calcif
    Ça les rend émotifs

    Et puis si l’on s’avance
    Encore et qu’on s’éprend
    Du fourreau de la lance
    Quelque chose là danse

    Quelque chose qui vit
    Patrie qui se soulève
    Ou bête à mon avis
    Qui demande un suivi

    Elle dresse la tête
    Au moite sein du slip
    À nous de faire fête
    À sa truffe muette

    Hélas ! à trop tâter
    L’animal a des crises
    On le sent excité
    Voire prêt d’éclater

    Il faut alors en hâte
    Presque sans y penser
    Dorloter comme on flatte
    Ça les rend écarlates

    La chose par vos doigts
    Toujours plus agacée
    Ils disent Arrête-toi !…
    Mais on fait ce qu’on doit

    On n’a de compte à rendre
    À quiconque est-ce pas ?
    On presse on devient tendre :
    Serait-ce là le Tendre

    Sur le vif ô saisi
    Ou la carte de France
    Que pleure ton zizi ?
    Ça les rend cramoisis

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  • Solidaires

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Ma copine et moi on s’arrime
    Au même ténébreux dildo
    En vis-à-vis ou dos à dos
    Et que j’t’enfile et que j’te lime

    C’est grâce à ce commun époux
    Ne s’intéressant guère au foot
    Qu’on se tamponne avec ma loute
    Nuit et jour chacune à son bout

    Quand l’une pousse l’autre crie :
    Oui vas-y fous-le-moi au fond !
    La première en saute au plafond :
    Oh pompe aussi je t’en supplie !

    Ma déesse et moi en cadeau
    Après avoir viré nos types
    Pour s’épauler et faire équipe
    On s’est offert ce beau dildo

    Unies telles deux mousquetaires
    Par la rapière entant nos fûts
    On jute et jouit à plein raffut
    Comme qui dirait… solidaires

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  • Du bon usage de la langue

    Catégories : Ennéasyllabes (9), Hexasyllabes (6)

    Oublie donc ton blabla, tes poèmes
    Tes si sages scènes du balcon
    Que ta langue entre en ma raie du con
          Susurrer ses je t’aime

    Donne-la à mon chat fellateur
    Ou tourne-la sept fois dans ma bouche
    Bave sans bavasser, je me couche
          Écoutant tes moiteurs

    Flexionnelle ou bien agglutinante
    Slave, d’Orient ou — pourquoi pas ? — d’oc
    Je la veux sans mot dire au paddock
          Fourrée et bonne amante

    Babine à qui mieux mieux, ô moulin
    À paroles, robinet d’eau tiède
    Les taiseux et les muets seuls possèdent
          À fond l’art du câlin

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  • En attendant la tendratude

    Catégories : Hexasyllabes (6)

    Je connais l’objouissance
    Électro sur les nerfs
    Avec des partenaires
    Vibrant dans tous les sens

    Tétirée touffonnée
    Couléchant loin du zen
    Sous des mâts de misaine
    Ayant la goutte au nez

    Pauvre moi boulisexe
    Qui hante nue les chats
    Et lébite et brouchatte
    Frotticulant mes ex

    À quand la tendratude
    Au cou d’au minimum
    Un gentil tablettomme
    Avé l’açent du sud

    En attendant j’hapsuce
    Vibrant dans tous les sens
    Percluse d’objouissance
    Et de câlilingus


    Sur de merveilleux néologismes inventés par Rose Monroe
    dans son joli texte intitulé Shopping et pâquerettes
    (voir le lexique à la fin)

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  • Itinéraire d’une femme ordinaire

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Jugée mettable oh je fus mise
    En d’exquises situations
    Bombardée fruit de leurs passions
    Bonbon, douceur, nègre-en-chemise

    Cotée baisable ah on me prit
    Tout en dehors de mes prothèses
    L’œillet, les roudoudous, la fraise
    Des trucs qui n’avaient pas de prix

    Cataloguée bonne on s’abonne
    À mon pétoulet réputé
    Aussi bonnard à culbuter
    Que pauvre en émissions carbone

    Jugée mettable oui je fus mise
    Puis remisée dans le placard
    En compagnie d’une ex-cougar
    À la foufoune encor plus grise

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  • Dans les cordes

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Va dans le coffre de la Ford
    Tu pourras crier dans les bois
    Jouer les pucelles aux abois

    C’est moi la führer moi la lord
    Toi la mouche et moi l’araignée
    À toi le fil et la peignée

    Tes seins nus volant dans les cordes
    Douloureux durs et violacés
    On s’tuméfie jamais assez

    Tant d’amour pour toi je déborde
    Que ta figue de barbarie
    M’invite à tous les shibaris

    Il faut que je morde et remorde
    Que je cingle ta peau de sang
    Si lisse… c’en est indécent

    Cinglés aussi mes doigts te tordent
    Des bouts de chair à profaner
    Nos chattes en pleurent à vue de nez

    Je réparerai le désordre
    Te lècherai la moindre plaie
    Avec un zèle ô décuplé

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  • Du con des connes

    Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Très en deçà d’être fut’-fute,
          Mais, cela dit,
    Cora méritait la culbute
          En paradis.

    Ses cuisses enserrant mes oreilles,
          Je devins sourde
    Aux bruits du monde — ô la merveille :
          Boire à la gourde !

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  • Mille contorsions

    Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)

    Ma chatte
    Me gratte
    Que j’aie envie ou non
    Il faut que je caresse
    Sans cesse
    Mon mont

    Ma chatte
    Colmate
    Son trou toujours béant
    De joujoux électriques
    Qui triquent
    Géant

    Ma chatte
    Est bath
    On lui ouvre les ouïes
    Et sous les coups de langue
    Je tangue
    Et jouis

    Ma chatte
    Est moite
    Et suinte tous les soirs
    Pour le cas où s’élance
    Immense
    Un dard

    Ma chatte
    M’épate
    Réclamant des mandrins
    Plus gros chaque semaine
    Je mène
    Bon train

    Ma chatte
    Si coite
    Attirant les messieurs
    Les trait comme des vaches
    Ça tache
    Le pieu

    Ma chatte
    S’éclate
    Ses mille contorsions
    Me font tourner la tête
    La chouette
    Passion

    Ma chatte
    Sans date
    De péremption foutra
    Encore une tapée
    D’épées
    Hourra !


    D’après « La cane de Jeanne » (Georges Brassens)
    https://www.youtube.com/watch?v=9GQHbEVzVaY

    À propos, j’ai réuni mes précédentes chansons détournées dans un petit recueil.

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  • En route pour le nirvana

    Catégories : Octosyllabes (8)

    Zen à lécher de longs lingams
    Éveil quand le soleil se lève
    Ni bouddhiste ni polygame
    J’aime écouter monter la sève

    Zen le yoni tel un lotus
    Éclos je touche à la suprême
    Félicité quand tant et plus
    Mes chakras se noient dans la crème

    Zen j’atteindrai le nirvana
    Un jour mais rien ne presse en somme
    Car comme a dit sœur Teresa
    On peut plus y sucer des hommes

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  • Miaulements de Lady Chattemperlée

    Catégories : Quadrisyllabes (4)

    Viens et m’étends
    Me fais pleuvoir
    Le cœur battant
    Sans plus rien voir
    Nue tout le temps
    Plein déversoir
    Tel un étang

    Cueille et m’étale
    En insistant
    Mille pétales
    Tout dégouttants
    Douceur étale
    Chaude pourtant
    Femme fatale

    M’ouvre et défais
    Des berges blondes
    Mon rond de fées
    Caresse et sonde
    Sous tes effets
    Je meurs profonde
    Et décoiffée

    Cure et t’empêtre
    Dans mes roseaux
    Fouille pénètre
    Trouble mes eaux
    Refais-moi naître
    Amoroso
    Garde champêtre

    Tète et me bois
    Foutu soiffard
    Là dans les bois
    Nue sous le fard
    Je redéploie
    Mes nénuphars
    Pour tes exploits

    Entre et m’assèche
    Nasse au bassin
    Dans l’ombre pêche
    Ô assassin
    Plante la bêche
    Souillant mon sein
    Tard à la fraîche

    Tel un étang
    Nue sous le ciel
    Draguant le temps
    Existentiel
    Jonc sécrétant
    Raclant le miel
    Viens et m’étends

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  • Faire la moue

    Catégories : Octosyllabes (8)

    De ton con nu j’ai fait litière
    M’accroupissant, pissant dessus
    Mes dix décilitres de bière

    De moi tout ton être est issu
    Je t’ai tirée de mon derrière

    Mais ton œil pervers persévère…
    Quoi ? Te lécher ?... Si j’avais su !

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  • L’invitation au vice

    Catégories : Décasyllabes (10)

    Ma fente (amies louloutes) est folle à lier
    Attirant les furieux et les salaces
    Leur donnant fantaisie, idées, audace
    Aucun n’essuie son vit sur le palier

    Ma fente (ainsi que toutes) invite au vice
    On la rêve envulvée, ouverte en grand
    On se voit quatre doigts creusant dedans
    Le pouce ratissant les écrevisses

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