Va dans le coffre de la Ford
Tu pourras crier dans les bois
Jouer les pucelles aux abois
C’est moi la führer moi la lord
Toi la mouche et moi l’araignée
À toi le fil et la peignée
Tes seins nus volant dans les cordes
Douloureux durs et violacés
On s’tuméfie jamais assez
Tant d’amour pour toi je déborde
Que ta figue de barbarie
M’invite à tous les shibaris
Il faut que je morde et remorde
Que je cingle ta peau de sang
Si lisse… c’en est indécent
Cinglés aussi mes doigts te tordent
Des bouts de chair à profaner
Nos chattes en pleurent à vue de nez
Je réparerai le désordre
Te lècherai la moindre plaie
Avec un zèle ô décuplé
Dans les cordes
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
Chaud de chez chaud si on lit entre les lignes...
Un poème qui nous parle,,, c'est grave docteur ?
Cher Monsieur, j'en ai bien peur. Les symptômes démontrent à l'évidence que vous êtes atteint d'obsession du cul (obsessio culi), au même titre que l'autrice (une homonyme, tiens...) de ce texte hanté par les perversions les plus crasses. Je vous recommande le bromure, ça soulage un peu, mais n'attendez pas de miracle.