J’ai tant aimé Tarzan
Dans ses bras écrasants
Je mouillais tout mon linge
Et la lippe de singe
Qu’il faisait en baisant
Me remuait les méninges
Je lui plus illico
Il m’ouvrit l’abricot
Y fourra des bananes
En tripotant sa liane
Une noix de coco
Lui tenait lieu de crâne
Humain redevenu
Sauvage et vivant nu
Sans pognon ni cravate
Tel ses amis primates
Il prit mon con charnu
Pour un lys écarlate
Le bulbe primitif
Juste au ras du calcif
Il régnait sur la jungle
En seigneur de la tringle
Doté d’un pendentif
Pointu comme une épingle
J’ai tant aimé Tarzan
Sa fougue et ses six ans
D’âge pour la jugeote
Le nez dans ma culotte
Il humait les brisants
De mes miels d’échalote
J’adorais l’épouiller
Le soir agenouillés
Au sein de la verdure
Je tuerai les ordures
Qui me l’ont empaillé
La queue même pas dure…
Seigneur de la tringle
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Commentaires
Oh... c'est donc ainsi qu'a fini tarzan ?
Bon visiblement, il a bien profité avant de se retrouver empaillé. ; et non pas empalé).
Bonne idée que celle de réviser le souvenir de ces personnages de notre enfance ... pas si lointaine. ;)
J'essaie désespérément de corrompre la jeunesse.
Ou, à défaut, l'ex-jeunesse.
Corrupteur de la jeunesse, un métier d'avenir.
Pour me perfectionner dans ce domaine, je fais des stages auprès de curés, publicitaires, politiciens, etc.
Un stage en cabinet médi-musical, ça vous tente pas ? Néanmoins, il y a relativement peu de jeunes dans ma patientèle.
Vos facultés corruptives seraient-elles également désagrégées ?
Une grosse feignasse telle que moi laisse à d'autres le soin de corrompre la jeunesse. Moi, je conseille et c'est déjà beaucoup.
Mes hommages, gente Bella, j'espère que ça boume gayement.