Un beau phallus de dix empans
Le précède : c’est le grand Pan
Toutes nos langues s’y baladent
Nos doigts lui jouent des sérénades
Plus d’un con part à ruisseler
Se rêvant fort écartelé
Par ce vit méritant aubade
Mais le dieu se montre maussade
Nous tremblons de le décevoir
Et plus encor que nos espoirs
Se voient déçus : on veut le fade
Loin du village et des nuits fades
Ô ressembler aux animaux
Fourrer à en perdre les mots
Pour notre amant aux yeux de jade
Nous tournons le dos à l’Hellade
Joie ! c’est mon corps qu’il a choisi
Pour river un gland cramoisi
Je vais en prendre pour mon grade
Avec lui oh ! pas de pommade
Je sens qu’il force sans douceur
Mon ventre crève d’épaisseur
Puis commence la cavalcade
Et piaulent mes cris de pintade
Les autres rient : on s’entrefout
Nos esprits sont devenus fous
Nulle femelle ne s’évade
Lorsque Pan baise ses ménades
Adieu l’Hellade
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
Oui et bien que Pan aille se faire... chez les grecs, avec son troupeau ! Non mais...
Bon... j'aurais pu écrire aussi que ce poème est un peu "Pan pan cul cul" mais je n'ai pas osé ! :)
Flûte (de Pan), j'ai mouillé mes pantys...