Une odeur de convoitise (07/10/2024)
Une odeur de femmes nues
Se répand : je suis venue
Suivie de ma jeune sœur ;
Fais-lui vivre en connaisseur
Les fêtes d’elle inconnues.
Son ventre encore est fermé,
Comme à peine terminé ;
Vois toi-même, je te l’ouvre ;
Fais en sorte qu’elle éprouve
Les joies que l’amour permet.
Te l’avais-je pas promise ?
La voici, rouge, conquise
D’avance à ta mâle ardeur ;
Il flotte une bonne odeur
De fille et de convoitise.
Je lui ai dit tant de toi,
De ta langue, de tes doigts
Et de leur exquise adresse ;
Perce ce blanc corps qu’oppresse
Des désirs lents et sournois.
Caressant sa chevelure
À tresses, je la rassure
Levant haut, quand tu la fends,
Cette cuisse encore enfant
Qui frémit sous la blessure.
Son plaisir est beau à voir ;
Tu lui remplis le nichoir
De ta force satinée ;
Une odeur de femme aimée
Se répand dans le boudoir...
06:04 | Lien permanent | Commentaires (0)