Périple (20/10/2024)

Le tour de Raymonde en quatre-vingts jours
Et quatre-vingts nuits de baisers sauvages
Caressant sa chair ample je voyage
Sans quitter le canapé du séjour

Le tour de Raymonde épouse d’un jules
Qui la juge obèse ô le malappris
Digne à peine de lécher le nombril
De ma Vénus ronde un globe une bulle

Le tour de Raymonde en quatre-vingts coups
De langue à son ventre au goût d’Amériques
Nous connaîtrons des spasmes telluriques
Le jour où j’irai me pendre à son cou

Car j’arpenterai tous ses paysages
Dans l’aube infinie du rose abat-jour
Parcourant Raymonde en quatre-vingts jours
Et quatre-vingts nuits de baise sauvage

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