Où débutaient nos tête-bêche ?
Je ne sais, mais deux langues fraîches,
Soudain, faisaient à l’autre chat
La lèche,
Afin que du Ciel il touchât
Le chas.
Souvent, même, dans ces folies,
Nous allions, minettes polies,
Tutoyer cet antre épicé
Que lient
Des fils de mouille à l’autre accès
Sucé.
Nous étions, par ailleurs, de sages
Petites filles sans visage,
Cachant leur corps toujours à jeun :
L’usage
Voulait qu’on tût que l’on mange un
Vagin.
Ma douceur, qu’es-tu devenue ?
Vas-tu toujours, la cuisse nue,
Te régaler d’autres embruns,
Menue
Enfant qui m’ouvris ton écrin
Sans crin ?
Il vrai qu’aujourd’hui je broute
Les filles qui croisent ma route,
Mais ça n’est plus aussi joli,
Sans doute,
Que nos tête-bêche abolis
Au lit.
Petites filles sans visage
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