Pétrin de tes hanches
J’arraisonne un cul dont j’avais visé
La raie aux nuits blanches
Te perçant de cris pour te diviser
À moi tes trésors si civilisés
Je suis l’avalanche
La raison n’est plus
De mise en cette heure étranglée cette aube
Où règnent les flux
Fouille pille tue sous l’or de ta robe
Et que tu te rendes à qui te dérobe
Ça n’est pas exclu
Pétrin de tes hanches
Moiteur de nos clashs matin le dimanche
Pentasyllabes (5) - Page 3
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Le sac à l'aube
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5) -
Bais-O-Matic
Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)Mélodie minimaliste
Accompagnement à base de synthés et de boîtes à rythme
Sirupeuse envolée de violons sur les refrains…
Jsuis la fille plug-in
Tu la branches elle couine
Jsuis la fille sympa
Qu’habite à deux pas
Jsuis la fille facile
Presque une imbécile
Une poupée dchiffon
Des fois jtouche le fond
Jdeviens mécanique
Un robot dla nique
Juste un pantin dchair
Qui coûte pas bien cher
Jressemble plus à rien
Jsuis la fille pas chiante
Qu’est toujours partante
La Bais-O-Matic
De chez Prisunic
Pour la marche à suivre
Ya tout un tas dlivres
Des sites Internet
Tu tapes zigounette
Jdeviens une machine
À mfarcir des pines
Un genre de sextoy
À l’huile de monoï
Jressemble plus à rien
Jsuis 24/24
Tout ltemps à quat’ pattes
Jsuis 7 jours sur 7
Dispo en levrette
Jvous prendrai pas lchou
Je srai vot’ joujou
Jsuis la fille ouverte
La poupée experte
Jsuis comme une Barbie
J’ai les mêm’s habits
Jsuis l’humain bâclé
La fille à tringler
Jressemble plus à rien
Jsuis ldispositif
Sur lequel on kiffe
Jsuis pas compliquée
Pas sophistiquée
Jressemble plus à rien
Juste un automate
À peine un primate
Jpeux pas expliquer
Jsuis trop détraquée
Jressemble plus à rien
Jdeviens mécanique…
(ad lib., les violons noyant peu à peu la voix de la chanteuse...) -
Dévorant besoin
Catégories : Pentasyllabes (5)Le vagin me vitMe jette en des bougesOù vifs de longs vitsSe dressent tout rougesEt sans préavisLe vagin me brûleÉternellementQuoique minusculeJe vis des momentsDurs sous sa féruleLe vagin m'enjointDe combler la failleD'unir le disjointFerme il me travailleDévorant besoinLe vagin me prieÀ longueur de jourMe laisse meurtrieMes élans d'amourSe les approprieLe vagin me tientAu jus des jouissancesIl fait tout ce foinPour qu'on l'ensemenceÇa n'est pas chrétienLe vagin me tueFéroce goussetMais je suis têtueMa vie n'est (qui sait ?)Pas encor foutue -
Fleur d'amour
Catégories : Ennéasyllabes (9), Pentasyllabes (5)À fleur de cuir mon irrépressibleBlanc derrière aïe tu l'as pris pour cibleJ'ai le cœur contentÀ fleur de crin vive les fétichesEt les bouillants dont la main ne trichePas en s'abattantÀ fleur de peau naissent les zébruresUne émotion monte à toute allureUne envie de toiÀ fleur de sexe on me batifoleMes propres cris vont me rendre folleOh bâillonne-moiÀ fleur de nuit ce pommeau de verreJe me doutais qu'il allait te faireBander jusqu'aux cieuxÀ fleur de nerf quel génie façonneTous ces joujoux changeant mon bonhommeEn démon vicieuxÀ fleur de coups j'ai connu le pireRegarde-moi partout je transpireMon cul satinéS'ouvre pour toi à vif et sensibleÀ fleur d'amour tu l'as pris pour cibleD'un long martinet -
Profession de foi
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Java guillerette, quelque part entre Boris Vian et Dutronc...Mon mec à moi je l'éplucheLui lie les pieds, les paluchesLui fourre un slip dans le becLui remplit le cul avecUn fort calibre, une bûcheIl a l'air assez nunuche, nunuche, nunuche...... Et je me casse aussi secTa-ï-aut mes sœursÉreintons le mâleSus à l'animalOn n'en a plus peurMon mari je le papouilleBien sûr il tremble de trouilleJe l'entraîne dans les boisLe ligote bras en croixÀ un arbre et le chatouilleLui tiraille un peu la nouille, la nouille, la nouille...... Puis m'en vais au cinémaTa-ï-aut mes sœursDézinguons le mâleSus à l'animalC'est nous les chasseursMes amants je les tourmenteÀ la tenaille et leur planteDes épingles tout partoutDroit dans les couilles surtoutLes mélodies qu'ils me chantentSont alors rafraîchissantes, puissantes, poilantes...... Mais le ménage avant toutTa-ï-aut mes sœursÉtripons le mâleSus à l'animalSinistre agresseurLes garçons faut bien qu'ils pigentQue cette minable tigeAu milieu de leur buissonOn s'en tamponne le conAu cas même où ça s'érigeÇa vaudra jamais un cierge, deux cierges, Sainte Vierge !...... Et vive la religion !Ta-ï-aut mes sœursÉvinçons le mâlePassons l'animalAu démolisseurTa-ï-aut mes sœurs...(ad lib.) -
Seule à la maison
Catégories : Pentasyllabes (5), QuintilQuand je me vois nueAprès l’eau du bainSouvent c’est humainJe soupire émuePromène la mainQuand je me caresseMa lèvre grossitMon ventre bonditMon tétin se dresseJe soupire aussiQuand je me titilleLe tendre bourgeonSeule à la maisonJe rêve à des quillesDes barreaux, des joncsQuand je me pénètreJe ferme l’espritPlonge dans l’oubliRetrouve mon êtrePousse force crisQuand après l’orageJe reviens des mortsJe lisse mon corpsMoite et tout en nageJe soupire encorCinq quintils de pentasyllabes... mais je dois dire que j’ai pas fait exprès : ça s’est trouvé comme ça. À propos, savez-vous comment on appelle un poème composé de dix dizains de décasyllabes ?Un mille-pattes, bien sûr. -
Chihuahua blues
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)Voix chaude à la Nina Simone
En mode mineur, nonchalamment
Entre les couplets, quelques mesures d'impro au piano, au sax, etc.
Il ne la croquait que du bout des lèvres
La pomme d'api
Etique intello tout bardé de livres
Poète maudit
Il cherchait le mou d'une fille mièvre
Pour chauffer son lit
Pas une gloutonne assidûment ivre
Avide de lui
Il votait à droite et portait à gauche
Ça n'est pas courant
Sans être Adonis, il n'était pas moche
La plupart du temps
Ses lunettes rondes, ses gilets bancroches
Me plaisaient pourtant
Mais pour l'éplucher, fallait patte blanche
Et des arguments
Il m'enseigna tout : l'Art, le Sacrifice
La Grâce, la Foi
Je lui montrai où doucement l'on glisse
Le dard ou le doigt
Il toléra même un soupçon de vice
Je vous dis pas quoi
J'étais le chienchien sautant sur ses cuisses
Genre un chihuahua
J'assurais la bouffe et tout le ménage
Sans faire de bruit
Car Monsieur voulait pas qu'on le dérange
Monsieur pense ! écrit !
Moi, pauvre amoureuse, adorable, un ange
Pleurant chaque nuit
Branleuse rêvant de baises sauvages
Blottie contre lui
Sans cesse il jactait des Progrès de l'Homme
Même en me pinant
Il ne put jamais me brouter en somme
Le sous-continent
Il ne la croquait, cette foutue pomme
Que du bout des dents
J'ai fini par fuir avec une nonne
C'était plus marrant
J'ai fini par fuir avec une nonne
C'était plus marrant ! -
Slurp !
Catégories : Pentasyllabes (5)J'ai de ton beau con
Aspiré le phlegme
Ensemble éduquons
Nos régals suprêmesIl est des besoins
Qu'on ne peut suspendre
Ton ventre disjoint
Fleure la coriandreDonne-moi encor
Les eaux de la soute
Les jus, les liqueurs
Qui de là dégouttentJ'ai de ton beau con
Aspiré le phlegme
A présent, trinquons
A bouche je t'aime -
Ils verront la lumière
Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)A fredonner dans le noir.
Loin, très loin, pleure un accordéon...Pose un doigt
Sur ma bouche
Toi et moi
On se couche
L'air mouillé
De ta douche
Vient nous réveillerJ'ai tes seins
En partage
Tes deux mains
Pas très sages
Font des leurs
Nos visages
Prennent des couleursOn se sent
En avance
Sur le temps
Le silence
Est-il d'or ?
Je me lance
Il pleut au dehorsTon genou
Qui me frôle
Que c'est doux !
Ta corolle
S'ouvre et toi
Tu t'envoles
O sentiers étroits !Ils verront
La lumière
Ils liront
Nos paupières
On sera
Pas peu fières
Tout nous trahiraOui la nuit
Nous accueille
Ton dos luit
Une feuille
J'y fauche un
Millefeuilles
De baisers mutinsPose un doigt
Sur ma bouche
Toi et moi
On se couche
Antres chauds
Et farouches
Au creux de nos peaux -
Une vie en raccourci (et en triolet)
Catégories : Pentasyllabes (5), TrioletDes bites des mâles,
J'ai de moins en moins
Peur — Je me régale
Des bites des mâles.Mais — horreur fatale ! —
Ma jeunesse est loin ;
Des bites des mâles,
J'ai de moins en moins. -
La vie en rouge
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)Blues lent pour voix d'homme rocailleuse, épuisée.
Accompagnement (percus, synthés...) monotone, brutal et de plus en plus lancinant.
Envolée de jolis violons sur le dernier couplet.
Ah !
Mmmm...
Ouille !
(Profond soupir...)
Il m'en bat les couilles
Quoique je fasse il me travaille
Au corps il me tue il me souille
On dirait qu'il cherche la faille
Il me pique ma thune
Pour en avoir plus il me tanne
Si jamais j'dis non sans aucune
Pitié alors il me castagne
Il me cloue la viande
Au vu et au su de tout l'monde
Les mecs défilent et moi je bande
Quand ils me font des trucs immondes
Je n'vois plus personne
A part ces ordures qui dessinent
Des cartes de France dans mon trou d'homme
Pendant qu'ses ongles m'assassinent
Il m'électrocute
Il me fout du jus dans la bite
Ce mec est un vrai fils de pute
Il s'rait grand temps que je le quitte
J'ai perdu ma place
En caisse de la station service
A cause de ces traces dégueulasses
De fouet sur mon cou et mes cuisses
Il m'oblige à faire
Les courses le ménage la tortore
Et quand j'ai fini j'ai un verre
De sa jute pour tout réconfort
Il me mord la couenne
Et surtout il faut pas qu'je chouine
J'suis à la colle avec une hyène
Est-ce que c'est pareil chez les gouines ?
A blanc il me saigne
Jusqu'à temps que j'donne des signes
De vertige alors il me beigne
Je suis K.O. sur toute la ligne
Il me grime en truie
En vieille en bourge un peu destroy
Au fond c'est clair il me détruit
Il restera rien d'ce vieux Roy
Il me traîne en laisse
Dans la plus parfaite indécence
Au milieu du parc il me fesse
Jusqu'à ce que j'aie le cul qui m'lance
Il me dilacère
Après m'avoir couvert de cire
Brûlante à la gorge il me serre
Certains soirs je m'attends au pire
Il me décapsule
Avec des engins peu graciles
C'est un cap une péninsule !
Comme dit l'autre espèce d'imbécile
Vrai il me possède
Aimer ce gars c'est du suicide
Un jour on me retrouv'ra raide
Un couteau enfoncé dans l'bide
Faudrait qu'je les mette
Avant d'finir échec et mat
Avant que vraiment ses plombs pètent
Et qu'il me crève à coups de lattes
Mais ça y a pas mèche
Si j'm'en allais ça serait moche
C'est mon foyer c'est là qu'je crèche
Pis j'ai ce mec dans la caboche
Ouais j'ai ce mec dans la caboche -
Sans lui
Catégories : Pentasyllabes (5)Les nymphes cerise
Après son départ
Je me traîne et brise
Mes cheveux épars
Il a trop d'emprise
Et aucun égard
L'ordinaire crise
Après son départMais j'ai mal au ventre
A force de jouir
A force qu'il entre
Lui que mes désirs
Ont placé au centre
Tyran du plaisir
Tirant à loisir
Maître de mon jouir
Partout où il entre -
Le temps des chaleurs
Catégories : Pentasyllabes (5)Viol aux émotions
Gorges qui halètent
Ou nous tenions tête
Ou nous périssionsJe sentais ta queue
Me remplir d'amour
Chaude comme un four
Longue d'une lieueTu me souriais
Par-delà la fièvre
Qui rongeait nos lèvres
Et moi je criaisAinsi m'as-tu prise
Implacable et dur
Repoussant les murs
De ma chambre grise