À qui la queue fauve
Le museau pressant
Cette fois je sens
Mon sang qui se sauve
Ils sont au moins trois
La langue pendue
À mes étendues
Mouillant mes détroits
Je tremble et me terre
Au mitan du lit
Ils ont tout sali
Me couvrant de terre
Ô biche aux abois
Ô traquée renarde
Qu’on lèche et qu’on larde
Hallali je bois
Cent baves me trouvent
Laie de sanglier
Je veux oublier
Ceux qui me réprouvent
La maîtresse-chien
Aimant qu’on la monte
Geint et jouit de honte
À leurs va-et-vient
Des griffes lacèrent
Ma croupe et mes flancs
Des boyaux s’enflant
Forcent ma tanière
J’ai eu beau courir
Nue et affolée
Ils m’ont acculée
Là sans coup férir
Maîtresse faillie
Nouvel animal
Ignorant le mal
Voulant la saillie
Pentasyllabes (5) - Page 2
-
La belle aux abois foutant
Catégories : Pentasyllabes (5) -
Petit écureuil
Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)Petit écureuil
Viens sur mes genoux
Que je voie ton œil
Quand tu entres en nous
Petit écureuil
Toi qui fais le fou
Je le sens ton œil
Lorsque tu nous fous
Je sens le panache
Du gland polisson
Qui fait cache-cache
Dans nos calissons
Petit écureuil etc.
Je vois ton prépuce
Qui frotte partout
Et tes sauts de puce
Nous piquent beaucoup
Petit écureuil etc.
Je sens tes noisettes
Qui pour nous défier
Mordent à la touchette
Nos cons tuméfiés
Petit écureuil etc.
Plus haut dans les cimes
Tu nous fais grimper
Quand ravie ta lime
Vient nous ramoner
Petit écureuil
Toi qui fais le fou
Je le sens ton œil
Lorsque tu nous fous
Petit écureuil
Ne fait plus le fou
Il a fermé l’œil
Et pleuré en nous -
En mode macro
Catégories : Pentasyllabes (5)Séduite en visite
Clartés déconstruites
Nos corps dévêtus
J’ai de tes vertus
Une vue réduite
Vouloir obstiné
Désir effréné
Voyons où ensuite
En avant la fuite
Va nous emmener
Sous la mousse grise
Frissonnante frise
Chatouillons du nez
La grume qui naît
Et s’enfle indécise
L’aile éparpillons
Du doux papillon
Et lapons l’exquise
Eau-de-vie qu’on puise
Rosée vermillon
Enfonçons-nous toute
Au pourpré des voûtes
Suivons le sillon
Patiente essayons
D’ouvrir une route
Tâtant leurs vertus
Il faut dévêtus
Qu’à la fin sans doute
Nos deux corps se foutent
Amie que veux-tu -
Dame Câline
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)Vivait une dame Câline
À la motte de beurre frais
Se branlant souvent la praline
Sans cesser pourtant d’engouffrer
Ce qui l’enivrait
Les vits vrais de vrais
L’exquis salami
De ses bons amis
Elle épousa monsieur Crampette
Dont le nœud coiffé d’un beau gland
Mince et long comme une pipette
Dégouttait ce fromage blanc
Ce gloubiboulga
Cet alcool de gars
Ce savoureux miel
Acide essentiel
Leur fille, une belle gougnotte
D’âme libre et de cul poupin
Avait au fond de la culotte
Un volcan pas pour les copains
Elle aimait Elvire
Aude et Déjanire
Leur tendre abricot
Au goût tabasco
Le fluet prince Débandade
Mollement lui faisait la cour
Et reluquait en embuscade
La gouine aux violentes amours
Son petit oiseau
Faisait quelques sauts
Puis se rendormait
Oisif à jamais
Fou de rage il envoie sa troupe
De soudards et de cornichons
À l’assaut de toutes ces croupes
Rebondies et ces beaux nichons
Qu’elles soient violées
Et roulées-boulées
À coups de boutoirs
Au sein du boudoir
Mais voici que la fée Lesbosse
Déboulant de l’aéroport
Saute sur les reitres féroces
Et illico les change en porcs
On fit du boudin
De tous ces gredins
Et le prince aigri
S’enfuit en Hongrie -
Comment dire ?
Catégories : Pentasyllabes (5)Son membre là c’est…
Un peu un lacet
Lasso qui m’étrangle
Ou filet à sangles
C’est jamais assez
Plutôt c’est la barre
Où je dois sauter
Me détricoter
Rien ne se compare
S’il entre en moi c’est…
Tout s’est effacé
Les mots et les phrases
Mes idées s’écrasent
Peux pas m’en passer
Je saurais pas dire
Comment il me prend
Juste que c’est grand
Et que je désire
Son corps enfoncé
Et que je chavire
Quand il est là c’est…
Quand il est là c’est…
Non jamais assez -
Sans-culotte
Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5), SonnetJardin des torpeurs
Frêle fontaine où l’on complote
Palais des nocturnes bonheurs
Langues de dévotes
Poussant nos passés violacés
Quitte à s’entr’arracher la motte
D’autres pollens vont s’entasser
Têtes de linotte
Entrez mieux ça n’est pas assez
Glissez doux bulletins de vote
Et nos urnes les embrassez
Bouches sans-culotte
Ô levez-vous fauves odeurs
Émeute au jardin des torpeurs -
Mise en perce
Catégories : Pentasyllabes (5)Deux petites miss
Quittent le chemin
Et dans l’ombre pissent
En posant la main
Sur leur vulve nue
Leur fleur de satin
Ouvrant l’avenue
Et piquant un fard
À se voir fendues
De leur nénuphar
Perlent quelques gouttes
D’ambigu nectar
D’émotion sans doute
L’une a un soupir
Que sa sœur écoute
Puis on voit jaillir
De leurs cons l’averse
Qui les fait bien rire
Je suis mise en perce
Murmure Manon
La joie les traverse
De gros champignons
Éclaboussés luisent
Tels des lumignons
Le bois sous la brise
Frissonne et répand
Des senteurs exquises
Si tu vas dedans
Dit soudain Angèle
J’en ferai autant
Et nos deux pucelles
Le souffle coupé
Fouillent la margelle
De leurs doigts trempés
Creusant l’orifice
Les pieds bien campés
Deux petites miss
La main dans la main
Cherchant le chemin -
Exigeante
Catégories : Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)Sautez-moi
Vite dans vos bottes
Tirez-moi
De mon triste ennui
Mettez-moi
Des disques la nuit
Prenez-moi
Pas pour une idiote
Couvrez-moi
De fleurs, de parfums
Montez-moi
Plutôt des oranges
Baisez-moi
Le bout des phalanges
Foutez-moi
La paix à la fin ! -
L’ombre de Sappho
Catégories : Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)Ta bouche mouillée
Du con d’une autre je la veux
Contre ma lèvre et mes cheveux
Oh ! fais-moi chaude, barbouillée
Ton pubis emprunt
De suspectes sueurs il me faut
Y lécher l’ombre de Sappho
Au long des berges ourlées de brun
Je te les dispute
Ces embruns furtifs si lesbiens
Garde-les-moi, garde-les bien
Les traces de tes jeux de pute ! -
Par le feu, la croix, le fer
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Marie-Madeleine
Branle encor dans tes cheveux
Odorants mon divin nœud
Ah la coupe est pleine
Ces cons-là veulent ma peau
Me faire porter le chapeau
Marie-Madeleine
Mignonne oh viens me sucer
Quand ils m’auront crucifié
Ce s’rait une aubaine
Sur ta bouche au goût de miel
J’mont’rai bien plus vite au ciel
Marie-Madeleine
Toi seule a pitié de moi
Toi seule m’ouvre tes bras
Les autres ont la haine
Des bites et du bénitier
Ceinture à perpétuité
Marie-Madeleine
Ils pourront pas s’empêcher
De sout’nir que t’as péché
Quand ils se déchaînent
Y a plus moyen d’enfiler
Un cul sans s’faire engueuler
Marie-Madeleine
Pompez-vous donc le nougat !
J’leur ai dit à mes p’tits gars
Mais c’te mauvaise graine
F’ra du monde un bel enfer
Par le feu la croix le fer
Marie-Madeleine
Pleure pas chérie j’reviendrai
Avant trois jours c’est juré
Te réjouir la couenne
En t’chamaillant l’clitoris
Au nom du père et du fils -
Le gros lot
Catégories : Jocelyn Witz, Pentasyllabes (5)Ouvrez donc la boîte
Écartez la ouate
Mon nom est Dolly
N’est-ce pas joli ?
Tiens ! me voici moite
Je suis le présent
Garni de rubans
Nous pouvons défaire
Les nœuds et par terre
Prendre du bon temps
Mon papier de soie
Froissez-le de joie
Puis dites comment
Et à quel moment
Vous voulez de moi
Je suis le gros lot
Le plus beau cadeau
Très obéissante
Moi je réenchante
Votre libido
Soyez pas timide
Celui qui décide
C’est vous rien que vous
Et qu’aucun tabou
Jamais ne vous bride
Je suis toute nue
Mes failles charnues
Et tous mes appâts
Ne vous seront pas
Longtemps inconnus
Écho de textes plus anciens autour du même thème :
— À Dolly pour la vie (poème)
— Pour une heure avec Leph (nouvelle de SF)
— Suzie trois orifices (conte farfelu) -
Quadrature du triangle amoureux
Catégories : Pentasyllabes (5)Trois hommes le bol
Que j’ai ! je suis dingue
Sans toucher le sol
Je vire et valdingue
Dans des positions
Des expositions
Tellement obscènes
Que j’en rougirais
Si là en retrait
Je lorgnais la scène
Trois hommes pour moi
Jérémy m’encule
Stéphane je crois
Me lèche et macule
Mes cuisses de miel
Mais où est Daniel ?
Le voici qui m’offre
Un gland tout fringant
Ah ! mes trois brigands
Mes pilleurs de coffre !
Trois hommes je jouis
À en rendre l’âme
Balbutiant des « oui !... »
Sur toute la gamme
Sauf à téter l’un
De ces trois malins
Qui toujours permutent
Varient les plaisirs
Voulant cramoisir
Leur accorte pute
Trois hommes quel pied !
Lorsque deux me baisent
L’autre à nous épier
Soufflant sur les braises
Rallume son four
Puis reprend son tour
Et m’emplit le ventre
Je verse un torrent
De cris déchirants
Au moment qu’il entre
Trois hommes d’accord
J’ai toute la place
Et le diable au corps
Plein d’idées salaces
Serait-ce un faux pas ?
Foutre ! il ne faut pas
Se laisser abattre
Trois mecs et le kif
Sont mon objectif
Mais... pourquoi pas quatre ? -
Bille en tête
Catégories : Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)(Message personnel...)
Monde inhabité,
Boule de glace et de crotte,
D’une orbite idiote
Suis la vide éternité !
Du plus haut comique,
Ton goût de tourner en rond,
Astre bas du front,
Pantin de la mécanique
Jaloux des Terriens,
T’amène au ras des étoiles,
Hélas ! qui dévoilent
Ce dont tu étais fait : rien.
Roule bille en tête,
Gémis et perds tes cheveux
En frôlant mon feu
Par fidélité, comète ! -
Sodomicon
Catégories : Pentasyllabes (5)Pousse larde glisse
Mon cul de réglisse
T’ouvrira un œil
Tout rond d’écureuil
Et prendra ta pine
Ointe de cyprine
Pour l’axe du ciel
Moyeu essentiel
Force là ça entre
Emplis-moi le ventre
Perce d’un chenal
Mon trou d’animal
Ô fais la lumière
Creuse une tanière
Aux fauves odeurs
Gouffre sans pudeur
Va plus fort et fore
Plus avant encore
Rive-moi entier
Ce gland sans pitié
Que ta queue essuie
De mon cul les suies
Et le ramonant
Se branle dedans
Braque la boutique
Emporte le fric
J’aurai beau gueuler
Me v’là enculée !
Qu’en as-tu à foutre ?
Complante ta poutre
Mon cul de charbon
Biche pour de bon -
C’est dans les vieux pots…
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)Lait miel et safran me voilà farcie
Un soupçon de poivre et de menthe aussi
Suis-je une outre à vin toute à ta merci ?
Ça me cuit dedans
Lait miel et safran penchée sur ta pine
Je suce et je branle à pleines babines
Tendre et ravageur ton doigt me lutine
Le con gentiment
Lait miel et safran au fond de mon ventre
Mêlent leurs saveurs roulent se concentrent
Et je sens ton œil rivé sur mon antre
Bien clos pour l’instant
Lait miel et safran qu’à coup de clystère
Tu m’as introduits droit dans le cratère
J’y mêle un chouïa d’ingrédients mystère
Vils et enivrants
Lait miel et safran mon anatomie
N’est qu’un réceptacle a posteriori
Pour tes jeux pervers et tes infamies
Il faut être franc
Lait miel et safran je saurai m’ouvrir
Au moment crucial où tout près de jouir
Ta bouche avide à ces blancs élixirs
Ira s’empiffrant -
Recette facile pour deux personnes (âgées)
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)C’est dans les tuyaux ardents des aïeules
Que mijote au mieux le tendre aloyau
C’est dans l’édenté de leurs vieilles gueules
Que bout la sauce à mouiller les maillots
C’est dans les tuyaux
Hommelet au lard ces barbonnes savent
Sans briser les œufs et l’œil rigolard
Saisir à feu vif ton céleri-rave
Se le rissoler l’enfance de l’art
Hommelet au lard -
La daronne
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Pentasyllabes (5)J’arbore le bouc postiche des pharaonnes
Et la couille en or de celle qui sait rugir
J’ai de beaux fellahs mourant d’amour et d’agir
Pour satisfaire à mes fringales de lionne
C’est moi la daronne -
Comptine pour les tout petits
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)(N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)
Vagin vagin petit lapin
Vagin vagin mon vieux copain
Ôte ta culotte
Les idées me trottent
Vagin vagin mon bel engin
Vagin vagin mon cher frangin
Lisse ta pelisse
Et ton trou à pisse
Vagin vagin mon gros machin
Vagin vagin soleil éteint
Lave ta blessure
De salive pure
Vagin vagin pruneau d’Agen
Vagin vagin jus de raisin
Range ta pelote
Remets ta culotte -
Plantée là
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)1
Ne croyez pas que les types
Tombent tout rôtis
Dans mon lit quand je les bipe
Et sortent l’outil
Certains soirs mon charme dingue
Connaît le fiasco
Et c’est pas vraiment la bringue
Dans mon abricot
Je mouillais pour Jean-Marie
Depuis plus d’un mois
N’y tenant plus je le prie
De monter chez moi
Enjôleuse et élégante
Riant aux éclats
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée là
2
Parfois durant des semaines
Bouffant du chou blanc
Je vis comme une âme en peine
En manque de gland
Armando mon beau collègue
M’a tant fait rêver
Que je croyais voir son zguègue
Même à la TV
Je lui offre une orchidée
Garnie de clins d’yeux
J’étais vraiment décidée
À l’avoir au pieu
Il me dit la belle plante
Ah c’est vous Bella
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée là
3
J’ai chié plus d’une pendule
À courir les mecs
Tombant souvent incrédule
Sur de fameux becs
J’en pinçais pour un Antoine
Doux comme Jésus
Quant à son état de moine
D’où l’aurais-je su ?
Exquise sa gentillesse
Me rendait marteau
Pour le croiser à la messe
Je me levais tôt
M’invitant dans sa soupente
Je lui fis du plat
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée làD'après "Je suis un voyou" (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=prdS6mw9s40
https://www.youtube.com/watch?v=a8mMqItxvHw -
Le sac à l'aube
Catégories : Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)Pétrin de tes hanches
J’arraisonne un cul dont j’avais visé
La raie aux nuits blanches
Te perçant de cris pour te diviser
À moi tes trésors si civilisés
Je suis l’avalanche
La raison n’est plus
De mise en cette heure étranglée cette aube
Où règnent les flux
Fouille pille tue sous l’or de ta robe
Et que tu te rendes à qui te dérobe
Ça n’est pas exclu
Pétrin de tes hanches
Moiteur de nos clashs matin le dimanche