Le vagin me vit
Me jette en des bouges
Où vifs de longs vits
Se dressent tout rouges
Et sans préavis
Le vagin me brûle
Éternellement
Quoique minuscule
Je vis des moments
Durs sous sa férule
Le vagin m'enjoint
De combler la faille
D'unir le disjoint
Ferme il me travaille
Dévorant besoin
Le vagin me prie
À longueur de jour
Me laisse meurtrie
Mes élans d'amour
Se les approprie
Le vagin me tient
Au jus des jouissances
Il fait tout ce foin
Pour qu'on l'ensemence
Ça n'est pas chrétien
Le vagin me tue
Féroce gousset
Mais je suis têtue
Ma vie n'est (qui sait ?)
Pas encor foutue