Pousse larde glisse
Mon cul de réglisse
T’ouvrira un œil
Tout rond d’écureuil
Et prendra ta pine
Ointe de cyprine
Pour l’axe du ciel
Moyeu essentiel
Force là ça entre
Emplis-moi le ventre
Perce d’un chenal
Mon trou d’animal
Ô fais la lumière
Creuse une tanière
Aux fauves odeurs
Gouffre sans pudeur
Va plus fort et fore
Plus avant encore
Rive-moi entier
Ce gland sans pitié
Que ta queue essuie
De mon cul les suies
Et le ramonant
Se branle dedans
Braque la boutique
Emporte le fric
J’aurai beau gueuler
Me v’là enculée !
Qu’en as-tu à foutre ?
Complante ta poutre
Mon cul de charbon
Biche pour de bon
Sodomicon
Catégories : Pentasyllabes (5)
Commentaires
Évidemment, qui peut croire encore, en lisant Bella, que certaines voies demeurent impénétrables ?!
Un poème tout en profondeur... ;)
Les gens soi-disant impénétrables sont simplement mal lubrifiés.
(Aphorisme qui ravira peut-être Eric...)