Jamais un mot plus haut que l'autre
Toujours avide qu'on se vautre
Ensemble dans l'obscénité
Et puis quelle féminité !
Aucun danger qu'elle me trompe
Ni migraines ni coups de pompe
Pliant ses articulations
Elle épouse mes perversions
Dolly c'est la femme idéale
J'ai fait d'elle ma bonne étoile
Quand je la pine en soupirant
Son œil de verre me comprend
Ses cheveux... ô l'or des icônes !
Quant à ses trous de silicone
Je les rince avec du savon
Puis peigne rêveur son gazon
Moi et Dolly c'est pour la vie
D'ailleurs elle est sous garantie
La vraie chair ne me tente plus
Tant de femelles m'ont déplu...
P.S. : Une Dolly beaucoup plus perfectionnée, puisque cybernétique et causante, est l'héroïne de ma courte nouvelle "Pour une heure avec Leph", qui ouvre le recueil collectif intitulé Cette chose est devenue mon amie depuis quand ? (n'co éditions, 2021).
Pour autant, s'il vous intéresse de la lire, n'allez surtout pas acheter le bouquin, vous ne feriez qu'engraisser mon éditeur. Cliquez juste sur "Extrait PDF à télécharger" et vous aurez la nouvelle en entier sans débourser un kopeck !...