Destins contraires (04/03/2025)

Oh ! cachez-le, votre asticot !
Si je le vois, je deviens sotte,
J’ai des fourmis dans la culotte
Et j’abandonne mon tricot
Tant qu’il est là qui m’asticote.

Dissimulez ce beau bébé
Qui me rend humide et bébête,
M’invite à tripoter sa tête
Et peut-être à le masturber
Tout en vous tâtant les roupettes.

Planquez-moi ce fol animal
Me hantant, moi, si virginale !
J’en ai des chaleurs vaginales...
Mais, céder, serait-ce pas mal ?
Dites-le-moi, ô brute mâle !

Soustrayez cette tentation
À mon cœur qui s’en émotionne !
Car si, certes, mes mains actionnent,
Ça n’est dû qu’à mon affection
Pour vous, dont l’engin me passionne.

Rangez-le donc ! Il fait si frais
Ce soir, et je crains, cher beau-frère,
Qu’on nous entende. — Ah ! que contraires
Sont nos destins ! Mon corps navré,
Quand parviendra-t-il à s’y faire ?

Oh ! cachez-le ! Vous m’épuisez
À me tendre votre épuisette !
Ma fente, voyez ! fait risette ;
Et si ma sœur s’en avisait ?
Cachez-le là... sous ma nuisette !

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