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À double détente

Catégories : Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)

On gagne à le connaître Émile
Car outre qu’il met dans le mille
Il se redresse encor pimpant
            Pan ! Pan !

Deux coups d’épine à l’affilée
Pour bien se sentir enfilée
Il sait faire, ah ! le sacripant
            Pan ! Pan !

Il s’introduit une première
Fois, vous brique à fond la chaumière
Vous y fiez pas s’il se répand
            Pan ! Pan !

Un train peut en cacher un autre
Un dard aussi, mes bons apôtres
Je l’ai appris à mes dépens
            Pan ! Pan !

On croit qu’il va piquer un somme
Mais non ! ce diable de bout d’homme
Se reraidit droit comme un Pan
            Pan ! Pan !

Lasse, vous pâmez de jouissance
Quand sans nulle résipiscence,
Il vous remord, ah le serpent !
            Pan ! Pan !

Il faut le baiser pour le croire
Pour le prix d’une : deux histoires
À la limite, hein, c’est flippant
            Pan ! Pan !

L’Émile en tout cas s’en rengorge
Il est fou de son sucre d’orge
Fier de sa queue ainsi qu’un paon
            Pan ! Pan !

Essayez de tirer vos grègues
Il vous alpague avec son zguègue
Au prépuce antidérapant
            Pan ! Pan !

Cette gaule aussitôt brandie
Serait-ce pas la maladie
Du priapisme galopant ?
            Pan ! Pan !

Ou carrément même il se drogue
S’injectant seul au fond des gogues
Un cocktail de produits dopants
            Pan ! Pan !

Mais je me plaindrai pas quand même
D’un garçon qui doublement m’aime
Deux fois de mon cul l’occupant
            Pan ! Pan !

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