Princes de la cochonnaille (15/05/2025)

La rosette et le saucisson
Sont comme deux larrons en foire
Et qu’importe au fond si l’un foire
Au cours de leurs jeux polissons

Le saucisson et la rosette
S’encanaillent net et précis
Quand l’un s’étire, l’autre aussi
Tôt se dilate et fait risette

La rosette et le saucisson
Ces princes de la cochonnaille
Nous les emportons où qu’on aille
Et à loisir les unissons

Le saucisson et la rosette
S’aiment si fort qu’assez souvent
Ils se convient, l’œil émouvant :
Viens, jouons à cligne-musette !

La rosette et le saucisson
À chaque apéro se marient
Et leur gaieté jamais tarie
Remplit le salon de frissons

Le saucisson et la rosette
Deux spécialités du bon Dieu
Dont l’assemblage est dit odieux
Par les coincés — pourtant mazette !

La rosette et le saucisson
Si bien l’un dans l’autre se logent
Qu’à quoi bon foutre (on s’interroge)
Ce trou par lequel nous pissons ?

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