La vieille a chaud ardente encor
Jutant des styx et des absinthes
Jadis déjà brûlait la sainte
D’envie femelle et diable au corps
La vieille entend mourir de vivre
Au feu d’un soleil intérieur
Lui dévorant le postérieur
Dans l’hiver dépourvu de givre
Au sein d’un très rouge aujourd’hui
Peut-être le dernier du monde
Elle avale un mou qu’elle inonde
De lave issue d’un vieux conduit
Va vieille ô t’incendie encore
À l’encens d’anciens souvenirs
Agenouillée sous les menhirs
Ventre mouillé qui les implore
Rouge aujourd’hui
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
C'est pas pour vous casser la baraque, très chère Bella, ni pour la jouer cucultureux de base conique , mais le menhir, c'est une pierre dressée. Rappelez-vous Obélix, tailleur et livreur d'iceux, terreur des Romains et des sangliers. Peut-être faudrait-il écrire un truc du gente "Agenouillée contre un menhir" ? Vous trouverez mieux.
Le bi de bon ouiquinde.
P. S. Depuis la lecture de vos entretiens, je me demande si vous avez un chien et, si oui, de quelle race. Les toutous, j'en suis complètement dingue et, la plupart du temps, ils s'en aperçoivent.
Les chiens sont chouettes, oui. J'ai eu longtemps des cockers, mais ces dernières années aucun chien.
Sous les menhirs (phalliques) comme on dit sous un arbre, c'est-à-dire dans son ombre, à son pied. Je ne fais pas la confusion avec les dolmens, si c'est ce que tu crains.
Merci Marc ! Bises