Cœur étranglé des joues de fesses
Silo des dernières pudeurs
Gorge qui chie, fleuron qui vesse
Foutoir à jamais en odeur
D’obscénité, d’ivres bassesses
À ramoner à fond la caisse
Œil filou, lèvre déféquant
Perdue dans tes boulets de graisse
Occulte et rond stratovolcan
Qu’on débouche à l’emporte-pièce
D’un gode ou d’un vit capricant
Quand tout le reste fout le camp
Tripe, boyau, gueule à promesses
Ventre que nous troufignolons
Baby discret que l’on engraisse
Lorsqu’au mitan des deux rognons
On t’emplit de joie vengeresse
Cœur étranglé des joues de fesses
Octosyllabes (8) - Page 2
-
Au mitan des rognons
Catégories : Octosyllabes (8) -
?!
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Jusqu’où tu me griffes et me mords
Jusqu’où tu vas me mettre en pièces
Jusqu’où tu me prends me déflores
Jusqu’où j’acquiesce
Jusqu’où tu règles mes humeurs
Jusqu’à mes désirs tu les crèves
Jusqu’où je jouis jusqu’où je meurs
Jusqu’où je rêve
Jusqu’à quel point tu me détruis
De quel couteau tu me possèdes
Jusqu’où je m’ouvre comme un fruit
Jusqu’où je cède
Jusqu’où tu m’a ruiné le corps
Jusqu’où tu règnes à la baguette
Jusqu’où je crie j’en veux encore
J’en perds la tête
Jusqu’où tu m’aimes à ta façon
Ainsi qu’un chien une tulipe
Jusqu’où j’ai besoin des garçons
Jusqu’où je flippe
Jusqu’où j’espère en avoir mal
Jusqu’où j’entre dans tes délires
Jusqu’où notre amour est normal
Qui peut le dire ? -
Dans les assiettes
Catégories : Octosyllabes (8)Co-écrit avec Gruaur, alias Plume borgne
Viens donc partager notre union
En te mêlant de nos oignons
Si on se met tous à pleurer
Sans avoir le ventre écœuré
Il sera temps que nous dînions
Et si toi l'humain nous proposes
La chair soyeuse et ronde et rose
De ce condiment qu'on préfère
Au salon nous saurons y faire
S'agissant de saler la chose
Viens prendre part à nos reliefs
Nos saillies nos modelés bref
Tous nos méplats mis dans les grands
Nappes draps lits en plein écran
Où l'arbre de nos reins se greffe
Face à ces beaux conglomérats
Sans peur tu nous éventreras
D'avance en retard d'une montre
Ton air absent nous le démontre
Tu vis saoul d'alcools scélérats
Viens nous pourrons tout à loisir
Mixer ensemble nos désirs
Additionner d'huile et de miel
Cet aliment tant essentiel
Puis à feu vif le ressaisir
Viens nos envies se débraguettent
Viens te vautrer dans les assiettes
En te mêlant de nos oignons
Viens ! viens partager notre union
Sans en laisser la moindre miette -
À la chasse aux jeunes loups
Catégories : Octosyllabes (8)Longtemps j’ai fricoté en bourse
Et renchéri sur des traders
Dont les opulentes raideurs
Valaient bien le risque et la course
Via mes actions ces excités
Me jugeaient telle qu’on l’effeuille
Or en sous-main mon portefeuille
Leur pompait les liquidités
Je tirais des plans des tendances
Fermes promesses de retour
Afin d’investir mes atours
Et m’injecter quelques finances
Bref me croyant le cœur subtil
J’espérais des rentrées futures
Mais ces loups-là ont la dent dure
Et les marchés sont volatils -
J’ai comme un doux (et même plusieurs)
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)(Il me restait des rimes en « dou »…)
Mon Dieu viens voir ! j’ai comme un doux
Là c’est pas du cuir de Cordoue
C’te muqueuse en peau d’mammifère
Oh ! seigneur Jésus, quoi qu’en faire
D’une chair si dou-
-Ce ?
Dieu m’gronde ah bon ? mais Mamadou
M’dit des mots crus qui m’amadouent
Qui m’foutent le feu au fond du ben
Qui m’dilatent les parties obscènes
Pis les doudou-
-Nes
Dieu, si tu m’as faite en gadoue
Pour que j’te tresse des scoubidous
Là c’est clair que tu nous enfumes
Moi j’ai besoin d’tailler des plumes
À bouchées dou-
-Bles
Que j’me mette la cale en radoub ?
Non mais t’es qui, Dieu ? tu sors d’où ?
J’veux du stupre et des galipettes
Ou à défaut une bonne branlette
Nue sous la dou-
-Che
Ta morale à la Pompidou
J’me la fourre où c’est humide ou
J’en fais des confettis, tu piges ?
Et j’cours m’emboutir à des tiges
Sur une peau d’ou-
-Rse
Dieu m’damne OK, mais si Dieu m’doue
D’un tas d’épidermes aussi doux
C’est-y pour taper la belote
Avec l’abbé pis deux bigotes ?
J’ai comme un dou-
-Te… -
Née d’un mystère ancien
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Qui me regarde là se change en roc,
En barreau de métal incompressible,
Rouge cuivre ou crête de coq
Pointant déjà vers le cœur de la cible.
Qui me voit là sans voile est pris soudain
Du désir fou de me vouloir percée
À force de raideur née d’un
Mystère ancien — ô, fuis plutôt Persée !
Tes serrements de dents, ton bouclier
N’y feront rien, tu deviendras rigide,
On ne pourra plus te plier,
Marbre à jamais figé sous mon égide.
Je suis celle qui rend les hommes durs
Comme l’airain, celle aux reins que rien n’use ;
Tu n’auras plus d’autre futur,
Si tu regardes là : je suis Méduse. -
Molle et ouverte
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Rosée des luttes amoureuses
Qu’au terme brûlant d’une nuit
On te boive à la tige creuse
Jamais ne nuit
Parfums capiteux de l’humide
Qui sublimez dans le matin
Les corps se rêvant pyramides
Aux ciels éteints
Pointes gémissant trop mordues
Des seins vidés comme des fruits
Que ces cruautés à vous dues
N’ont pas détruits
Nos ventres battent disant certes
L’amour est un bel assassin
Qui rend la chair molle et ouverte
Comme à dessein -
Un surcroît de brillance
Catégories : Décasyllabes (10), Octosyllabes (8)Dedans le ventre obscur, il est éclos,
Rouge, le fruit tenant le monde en bride,
Semant ses perles de sirop
Dedans le ventre obscur qui le déride.
Qui découvrit l’accord et le secret
De ces fusées où nos chairs se fiancent,
Quand, l’un en l’autre bien ancré,
Le corps se donne un surcroît de brillance ?
Ici, de mille fards nous déguisons
La volupté sous l’averse impétueuse
Qui, accourue des horizons,
Dissimulait éclair blanc, lame tueuse.
Dedans le ventre obscur, il se répand
Sanglots, murmure (on célèbre la prise),
Lumière ambre et sang de serpent ;
Dedans, le ventre en cent éclats se brise. -
Rapprivoiser la chance
Catégories : Octosyllabes (8), Terza rimaUn mec à moi ! c’est l’hyperbol
Le bingo pas gagné d’avance
Un qui me préfère au football
Ce vieux rêve à présent s’élance
Bander l’arc tester les ressorts
Au pieu rapprivoiser la chance
Un mec à moi entre et ressort
M’étend la courbe et la déplisse
La totale au tirage au sort
Heureuse enfin qui comme hélice
Trouvant l’essieu se hisse envers
Et contre tout vers les délices
Un mec à moi ? fi des revers
Poisseux nos points se coordonnent
Jusqu’au sommet des univers
Il m’aspire haut tel un cyclone
Moi qui décollais pas du nid
Coincée dans la section des connes
Un mec et moi : nous réunis
On monte en flèche oiseaux frivoles
Visant ensemble à l’infini
Au fil du plan d’une hyperbole -
Tantine Justine, tonton Gaston et moi
Catégories : Octosyllabes (8)Une fois n’est pas coutume, le poème ci-dessous n’est pas de moi ! L’auteur en est Éric Dejaeger, aphoriste et poète qui court toujours en dépit de ses crimes littéraires innombrables et des multiples enquêtes policières dont il fait l’objet. Récemment, on l’aurait aperçu dans l’Ouest américain...
Je décline toute responsabilité etc.
J’ai vu la tige à mon tonton,
Aussi la touffe à ma tantine,
Deux avunculaires cochons
Aimant exhiber chatte et pine.
Tonton a défoncé mon fion,
Tantine a léché ma kikine*.
J’avoue que j’ai eu vraiment bon
À mes trous de sale gamine.
Demain nous recommencerons.
C’est moi qui laperai Justine
Et puis je sucerai Gaston
Pour m’abreuver de sa bibine.
J’adore la bite et le con !
Je prends par tous les trous, j’opine
Quelle que soit la position.
Dix ans et foutrement coquine !
* kikine ou quiquine (belgicisme) : mot enfantin désignant la vulve.
© Éric Dejaeger
http://courttoujours.hautetfort.com/ -
Après tant et tant de saisons
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Octosyllabes (8)C’est grand’félicité d’être celle-là qu’use
Ton membre pour s’éjouir et décharger le feu,
De me savoir toujours la fille que tu veux
Pour tes envies jamais intruses.
Chaque fois que — bonheur ! — ton désir rechoisit,
De s’y frotter l’âme et le fût jusqu’au supplice,
Chaque fois, ce con redevenant ton complice,
Je bois le miel et l’ambroisie.
Nul ne peut nous disjoindre — ô l’orbe de tes couilles
M’est plus précieux que la voûte de l’univers !
Je suis celle qui mouille et gît, le corps ouvert,
Arrosé, mais jamais ne rouille.
Prends ! m’écarte le slip ! je n’ai plus ma raison,
Et mon ventre à ton ventre a sa colle et s’aimante !
C’est grand’félicité qu’être encor ton amante
Après tant et tant de saisons. -
Mon costaud
Catégories : Octosyllabes (8)Il me nourrit à la cuillère
Refend mes dessous indécents
Puis me fait fondre des rivières
De lait de miel d’amour de sang
C’est mon costaud à cent pour cent
Il prend mon corps et le décolle
Des boues des glus de l’ici-bas
Il booste en moi sa bonne école
Pour le vol au plus haut des draps
C’est mon costaud mon fier-à-bras
Quand il m’ouvre le monde intime
Je sais que je vais m’en payer
Sans que ça me coûte un centime
Il m’éclate et me fait briller
Mon mufle à l’œil ensoleillé
Bien sûr près de sa jolie gueule
Et ses muscles sur la photo
Forcément je suis pas la seule
À me coucher nue aussitôt...
C’est quand même un peu mon costaud -
Au sein de ma chambre
Catégories : Octosyllabes (8)Écrit avec Audrey Deroze
Au sein de ma chambre d’amante
On garde peu son quant-à-soi
M’écartant les voiles les soies
Des bouts tabous de peau s’aimantent
Et nul d’entre eux ne me déçoit
Au sein de ma chambre inconnue
Tendue par sa simple présence
De damas lourd et de luisance
Je me sens reine quoique nue
Dans des drapés d’insouciance
Au sein de ma chambre à miroirs
On glisse ensemble sous les draps
Le temps d’un lent kamasutra
Pour se reraconter l’histoire
Quant à la peine elle attendra
Au sein de ma chambre trop vaste
Je sens les flux de nos haleines
Errer dans la capsule pleine
De buée de stupre et de faste
Végétal poudré de pollen
Au sein de ma chambre sucrée
Chacun se sert et sans manière
Puise épuise la bonbonnière
De mes appétits indiscrets
Tant pis pour ceux qui s’éloignèrent
Au sein de ma chambre boisée
Au long de suaves neuvaines
Battant une chamade vaine
Les cœurs s’étaient apprivoisés
Un même sang gorgeait nos veines
Au sein de ma chambre on se donne
Nuit après nuit l’ivre illusion
D’encor toucher à la fusion
D’encor vivre et peser des tonnes
Au creuset des vraies effusions
Au sein de ma chambre secrète
Ô mes dix doigts trouvez le pli
Invoquons je vous en supplie
Celui que mon ventre regrette
Et qui m’a jetée dans l’oubli -
Si c’est vice…
Catégories : Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Venez mes belles
Avec vos longs flancs de velours
Sur le tapis je vous appelle
Afin que nous fassions l’amour
Jolies félines
Bêtes à pelisse angora
Que vos doux museaux me câlinent
Si c’est vice qui le saura ?
Venez mes chattes
Satisfaire qui vous nourrit
Me caresser à quatre pattes
Cette nuit pas d’autre souris
À crocs de fauves
Mordillez-moi cuisses et seins
Pas de danger que je me sauve
Ce soir je suis votre festin
Venez minettes
D’un bout de langue ô si râpeux
Me nettoyer telle une assiette
Lécher mes laits tant qu’il se peut
Ah ! sauvageonnes
Comme vous m’envoyez au ciel
Sous vos chatteries je ronronne
En versant des torrents de miel
Venez pupilles
Filles de mon orphelinat
Que cette nuit nos replis brillent
Si c’est vice… eh bien tant pis, na ! -
La blondeur des bananes
Catégories : Octosyllabes (8)Sous sa fourrure elle a fourré
Tant des saveurs de la savane :
L’herbe chaude où le ciel courait,
Le feu, la blondeur des bananes,
Le miel sauvage et la bardane...
Comment ne pas s’enamourer ?
Sous son poil aux mille échancrures
Se cache aussi l’air de la nuit,
Percé de cris qui me procurent
Des frissons sous l’astre qui luit,
Quand l’âme et le sommeil me fuient...
Ne lit-elle pas les augures ?
Sous sa tignasse, elle, au matin,
M’entraîne aux butins, aux cueillettes,
Puis nous tuons un marcassin
Avant d’aller faire trempette
Au fleuve où nos deux corps se jettent...
Comment ne pas mater ses seins ?
Sous sa toison d’ambre et de tiques,
Ma Vénus conserve serré
Sa chair velue, ronde et magique :
Pour ceux qui veulent la fourrer...
Comment ne pas désespérer
Des amours paléolithiques ? -
Je me souviens de Coralie
Catégories : Octosyllabes (8)Tant de pénis la pénétraient
Que d’aucuns l’appelaient passoire
En perce du matin au soir
Cœur de cible criblé de trait
Tant de pénis la pénétraient
Je me souviens de Coralie
Ouverte jusqu’à l’hallali
Tant on versait de foutre en elle
Qu’un nigaud la surnomma l’outre
Elle s’en foutait, passait outre
Se gorgeant de vie éternelle
Tant on versait de foutre en elle
Je me souviens de Coralie
D’autant plus femme qu’avilie
Il n’était pas jusqu’aux vieillards
Qui d’un vit mol ne l’éventrassent
Et elle de si noble race
Ne réclamait jamais un liard
Ni aux valets ni aux vieillards
Je me souviens de Coralie
Sainte icône aux ors apâlis
Tant se vautraient dessus son corps
De fats et de francs abrutis
Qu’elle en était comme engloutie
Mais malgré tout toujours d’accord
Pour leur abandonner son corps
Je me souviens de Coralie
Les aimant tous à la folie
Tant sa peau frottait de peaux d’hommes
Qu’elle en conservait les vestiges
Et moi souvent en fille lige
Je la léchais comme une ivrogne
Avant que ne vienne un autre homme
Je me souviens de Coralie
Ma soif ô ma mélancolie -
Du fade chez les fadas
Catégories : Octosyllabes (8)Âne bâté trop bien bâti
Qui ne me foutais qu’au derrière
Combien j’ai rué combien pâti
Sous tes rudes saillies guerrières
Baudet beau mais si peu futé
Fallait-il que tu m’aies conquise
Pour que tes crasses privautés
M’apparussent des joies exquises
Ton épaisse queue m’empalant
Je n’étais plus qu’un cri de rage
Mais tu savais d’un mot galant
Me faire oublier tes outrages
Ô mon ânon trop bien bâti
Quel couple fada que la fière
Amoureuse et son abruti
Qui l’enfilait par le derrière -
Bout d’ficelle et sel d’oseille
Catégories : Octosyllabes (8)Le petit bout du marabout
Bout d’un flot joli de promesses
Mescaline cire SMS
Messe à rituel sous son boubou
Boostant l’occulte et la requête
Qu’êtes-vous devenue quéquette
Après le grand coup de bambou
Boule d’argile à mettre en terre
Terminée la vie solitaire
Terrée pleurant les nerfs à bout
Boudoir vide et vide craquette
Quêtant l’improbable quéquette
Mais vil aigrefin sans tabou
Bouclant ses fins de mois malignes
L’ignoble vit sa vie en ligne
L’ignare elle eue de bout en bout
Bouffant la magie pickpockette
Hoquette au gras sur sa quéquette -
Sur la brèche
Catégories : Octosyllabes (8)Ô hyperprise en ce moment
Sachant plus où donner d’la chatte
Je cours partout à quatre pattes
Encalpinée par tant d’amants
Que j’ai plus le choix dans la date
À la folie un peu beaucoup
Dure à l’attache et sur la brèche
Je trime et turlute à la fraîche
Même en congés j’en file un coup
Faisant de tout bois de lit flèche
Overbookant cent besogneux
Tôt réveillée je me déloque
La vie va vite à notre époque
À moi dard-dard vos vits teigneux
L’agenda déchargé à bloc
Foutons la nuit, le jour niquons
Pour le dernier slow j’suis pas prête
Mon carnet d’bal a pris perpète
Pas de temps morts dans mon flacon
Pour mes envies pas de retraite -
Dans mon clandé
Catégories : Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Les yeux bandés
Seulement tu bandais
Ta fausse nuit m’était propice
Je me brûlais les orifices
Sur ces membres dégingandés
Que j’élimais de tous mes vices
Dans ton désert
Tu te donnais des airs
Éperdus de beau saint ermite
Sentant ramper d’affreux termites
Un million de monstres de chair
Léchant tes ultimes limites
Les yeux bandés
Tremblant tu demandais
Grâce à l’invisible démone
Succube amie de Perséphone
Dont les lèvres nues t’attendaient
Aux replis d’un vit qui frissonne
Désir et peur
Te secouaient la torpeur
Des sages amours caressantes
Tu haletais quand la descente
Vers mes abîmes de moiteur
Devenait par trop indécente
Les yeux bandés
Tendu tu entendais
Murmurer la soie ténébreuse
De nos poils et de nos muqueuses
Et nous jouissions dans mon clandé
Fleur obscure à la tige creuse