T’as que ta queue pour gouvernail
Taillant la route où que tu ailles
T’as que ta queue le reste suit
Chantant je pine et donc je suis
T’as que ta queue vaille que vaille
Comme unique outil de travail
Bel être creux blond chippendale
Godillant à travers les ciels
Bel être creux nous sublimant
Tout simplement en nous limant
Bel être ô pendule inertiel
Angelot nu dépouillé d’ailes
Tu joues ta jute et jouis ton vit
À bite ou double envie de vie
Tu joues ta jute à gros bouillon
Fleuve dont nous nous barbouillons
Tu joues à madame est servie
Versant ta liesse inasservie
Bel animal sans états d’âme
Acteur vedette à la réclame
Bel animal au corps parfait
Replante en nous ton membre fée
Bel animal ami des dames
Taraude encore ultime lame !
Ton membre fée
Catégories : Octosyllabes (8)
Commentaires
J'aime bien le rythme, mais surtout cet éloge de l'homme-objet, machine à piner, c'était l'un de mes grands fantasmes : être gigolo, putain pour dame. Las ! je n'ai pas le physique... et le reste. Pas grave. Y a pire.
Bonne soirée, dive Bella.
Ah ah ! si je comprends bien, cet homme-objet ne fait pas rêver que les femmes. :D
Mille bises à toi, fidèle lecteur !