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Chanson - Page 4

  • Plantée là

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

                 1

    Ne croyez pas que les types
           Tombent tout rôtis
    Dans mon lit quand je les bipe
           Et sortent l’outil

    Certains soirs mon charme dingue
           Connaît le fiasco
    Et c’est pas vraiment la bringue
           Dans mon abricot

    Je mouillais pour Jean-Marie
           Depuis plus d’un mois
    N’y tenant plus je le prie
           De monter chez moi

    Enjôleuse et élégante
           Riant aux éclats
    J’espérais qu’il me la plante
           Il m’a plantée là

                 2

    Parfois durant des semaines
           Bouffant du chou blanc
    Je vis comme une âme en peine
           En manque de gland

    Armando mon beau collègue
           M’a tant fait rêver
    Que je croyais voir son zguègue
           Même à la TV

    Je lui offre une orchidée
           Garnie de clins d’yeux
    J’étais vraiment décidée
           À l’avoir au pieu

    Il me dit la belle plante
           Ah c’est vous Bella
    J’espérais qu’il me la plante
           Il m’a plantée là

                 3

    J’ai chié plus d’une pendule
           À courir les mecs
    Tombant souvent incrédule
           Sur de fameux becs

    J’en pinçais pour un Antoine
           Doux comme Jésus
    Quant à son état de moine
           D’où l’aurais-je su ?

    Exquise sa gentillesse
           Me rendait marteau
    Pour le croiser à la messe
           Je me levais tôt

    M’invitant dans sa soupente
           Je lui fis du plat
    J’espérais qu’il me la plante
           Il m’a plantée là

     

    D'après "Je suis un voyou" (Georges Brassens)
    https://www.youtube.com/watch?v=prdS6mw9s40
    https://www.youtube.com/watch?v=a8mMqItxvHw

     

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  • Ballade d'Ulla

    Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)

    Tirée d’un vieux recueil de chansons moldaves sur lequel j’ai mis la main tout à fait fortuitement lors d’une mission d’intérim (rapidement interrompue pour cause d’état éthylique caractérisé) aux archives municipales de La Trimouille (Haute-Vienne). Je vous donne ma traduction pour ce qu’elle vaut. J’ai essayé de restituer l’atmosphère bucolique et la mélancolie de cette tendre complainte.

    Pour la mélodie, on calquera sans difficulté la Ballade des dames du temps jadis de Villon, telle que Brassens la mit divinement en musique.

     

    Au temps des tsars, au temps du knout,
    Vivait une jeune fille entre
    Le digne Danube et le Prout
    Rieur que les poètes chantent ;
    Jamais pucelle plus charmante
    Que notre Ulla ne vécut là ;
    Et, au surplus, fort accueillante,
    Elle aimait tant qu’on l’enculât.

    Tout le village s’affolait
    De l’ample et solide charpente
    De son boule, et plébiscitait
    Son goût des amours violentes ;
    Or, de sa vertu, la prudente
    Eut le souci et spécula ;
    Pourvu qu’on évitât sa fente,
    Elle aimait tant qu’on l’enculât.

    Au pinacle de son succès
    — que la vie est parfois méchante ! —,
    Un cruel boyard qui passait
    Fit bientôt d’elle sa servante ;
    L’ayant prise vingt fois ou trente
    D’affilée, ce Caligula
    L’abandonna toute sanglante…
    Elle aimait tant qu’on l’enculât.

    Adieu, poétesse de l’antre,
    Fleur du pays de Dracula !
    On l’ensevelit sur le ventre :
    Elle aimait tant qu’on l’enculât.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=6xOuUSv4ffI

    https://www.youtube.com/watch?v=y7ZeKSoeVAY

     

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  • Ballade de la joyeuse tronchée

    Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)

    Qu’il soit pape ou bien militaire,
    Chômeur, ouvrier, président,
    Tout homme fait — pourquoi le taire ? —
    M’aura rien qu’en me regardant.
    Qu’il ajoute trois mots ardents,
    Et aussitôt mes dessous jonchent
    Le sol non pas par accident :
    Vivat à celui qui me tronche !

    Nul n’a besoin pour me séduire
    De faire du rentre-dedans :
    Je me livre au premier sourire
    Affichant ses friandes dents.
    Plutôt qu’un poète emmerdant,
    Un soupirant qui fait la tronche,
    J’aime mieux le taiseux bandant :
    Vivat à celui qui me tronche !

    La beauté est chose fugace ;
    La vie, un jeu perdant-perdant.
    Si, comme moi, ça vous agace,
    Foutons-nous, soyons décadents !
    Vivons de stupre, allons vidant
    Vos couillons de leur fameux punch,
    Et merde aux dieux de l’Occident !
    Vivat à celui qui me tronche !

    D’entre les instruments d’Adam,
    Je révère ce vit qui bronche
    Et se cabre et me fout dedans :
    Vivat à celui qui me tronche !

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  • Bais-O-Matic

    Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)

    Mélodie minimaliste
    Accompagnement à base de synthés et de boîtes à rythme

    Sirupeuse envolée de violons sur les refrains…


    Jsuis la fille plug-in
    Tu la branches elle couine
    Jsuis la fille sympa
    Qu’habite à deux pas
    Jsuis la fille facile
    Presque une imbécile
    Une poupée dchiffon
    Des fois jtouche le fond

           Jdeviens mécanique
           Un robot dla nique
           Juste un pantin dchair
           Qui coûte pas bien cher
           Jressemble plus à rien

    Jsuis la fille pas chiante
    Qu’est toujours partante
    La Bais-O-Matic
    De chez Prisunic
    Pour la marche à suivre
    Ya tout un tas dlivres
    Des sites Internet
    Tu tapes zigounette

           Jdeviens une machine
           À mfarcir des pines
           Un genre de sextoy
           À l’huile de monoï
           Jressemble plus à rien

    Jsuis 24/24
    Tout ltemps à quat’ pattes
    Jsuis 7 jours sur 7
    Dispo en levrette
    Jvous prendrai pas lchou
    Je srai vot’ joujou
    Jsuis la fille ouverte
    La poupée experte

           Jsuis comme une Barbie
           J’ai les mêm’s habits
           Jsuis l’humain bâclé
           La fille à tringler
           Jressemble plus à rien

           Jsuis ldispositif
           Sur lequel on kiffe
           Jsuis pas compliquée
           Pas sophistiquée
           Jressemble plus à rien

           Juste un automate
           À peine un primate
           Jpeux pas expliquer
           Jsuis trop détraquée
           Jressemble plus à rien

           Jdeviens mécanique…
           (ad lib., les violons noyant peu à peu la voix de la chanteuse...)

     

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  • Bambino (air connu)

    Catégories : Chanson

    Bambino, bambino...
    Ne pleure pas, bambino !
     
    Maman t'apporte un numéro de Ciné-Rêve
    L'autre avait les pages collées de blanche sève
    Tu me l'arraches et te rues sur la nouvelle Ève
    Pour qui tu fonds à t'en tamponner les pruneaux
     
          La belle te fait envie (bambino, bambino)
          Sa vue t'épaissit le nœud (bambino, bambino)
          Tu la voudrais asservie (bambino, bambino)
          À tes goûts libidineux
     
    Et frotte, frotte sur ta longue pine, mon petit bambino
    À l'astiquer à tout va
    T'en oublieras ta diva
    Et jute, jute sur ce magazine, mon petit bambino
    Au lieu de t'arracher les ch'veux
    Branle-toi donc tant que tu veux
     
          Reste loin de cette fille (bambino, bambino)
          Elle a déjà dix coquins (bambino, bambino)
          Des acteurs aux dents qui brillent (bambino, bambino)
          Dont quelques Américains
     
    Tu peux bander à volonté sur les minettes
    Te la secouer jour et nuit et jouir à tue-tête
    Tu peux toutes les reluquer à la sauvette
    Mais n'essaie pas d'en ram'ner une à la maison
     
          Méfie-toi de ces salopes (bambino, bambino)
          Elles te rendraient malheureux (bambino, bambino)
          Hante plutôt les sex-shops (bambino, bambino)
          On est si bien tous les deux
     
    Et frotte, frotte sur ta longue pine, mon petit bambino
    À l'astiquer à tout va
    T'en oublieras ta diva
    Et jute, jute sur ce magazine, mon petit bambino
    Au lieu de t'arracher les ch'veux
    Branle-toi donc tant que tu veux
     
          Tiens, maman te vient en aide (bambino, bambino)
          En te bectant le moineau (bambino, bambino)
          Maman sait tous les remèdes (bambino, bambino)
          Au chagrin, mon bambino
     
          Pense plus à cette fille (bambino, bambino)
          (ad lib.)
     
     
    Version originale par Dalida : https://www.youtube.com/watch?v=nSmpbGHe8oE
    Karaoké (prévoir quelques amis pour faire les chœurs "bambino, bambino"…) : https://www.youtube.com/watch?v=h1aRmBGPqn4
     

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  • Noël en famille

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    À entonner le soir de Noël sous le regard attendri de Mémé (de toute façon elle est sourde comme un pot). Contrechants obligatoires sur les refrains.
     
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Depuis plus de quinze ou seize ans
    Il nous promettait sa quéquette
    Depuis plus de quinze ou seize ans
    Nous attendions ce bon lait blanc
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Un calbute est son logement
    Garni de poils de coucougnettes
    Un calbute est son logement
    Mais il ne rentre plus dedans
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    Ô jésus de Morteau puissant
    Suintant le suc et la clairette
    Ô jésus de Morteau puissant
    Emplis nos becs entièrement
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     
    À genoux mes trois garnements
    Venez nues adorer la bête
    À genoux mes trois garnements
    Sucez-moi en vous caressant
     
          Il émet le divin enflant
          Pompez minois, éclusez fillettes
          Il émet le divin enflant
          Laissons pas une goutte à maman
     

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  • Barreau blues

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Sur l'air du « Monnaie blues » de Cabrel
     
    Je lèche son slip et ses couilles
    M'ouvre le con avec les doigts
    Lui dit t'as vu comme je mouille
    Pour toi chéri t'en penses quoi
     
    Je me fais devant lui des choses
    Que j'ose pas vous raconter
    Je rougis tout entière à cause
    De mes propres obscénités
     
    Je lui chuchote des ordures
    Qui feraient bander le bon dieu
    Je m'échine à la rendre dure
    Mais sa nouille ne répond plus
    Il est trop vieux
     
          Barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    Je le gave de cantharide
    Et autres remèdes connus
    Baguenaude toujours humide
    Un plug planté dans mon cul nu
     
    Sous son nez je passe et repasse
    Quand il travaille à son bureau
    Je prends des poses de radasse
    Pour lui susciter le barreau
     
    Vu son goût de la marmelade
    Je m'en tartine le merlu
    J'essaie tout j'en deviens malade
    Mais sa queue ne veut rien savoir
    Il m'aime plus
     
          Barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    J'invite des amies cochonnes
    À me filer un coup de main
    Rien que pour lui on se trombone
    En poussant des cris de putains
     
    Tout en escagassant sa pine
    Je suce des braques allemands
    Sur son visage se devine
    Un faible intérêt par moment
     
    Je me reconnais plus moi-même
    Jusqu'où suis-je prête à aller
    Pour exciter l'homme que j'aime
    Et que son dard se dresse assez
    Pour me le caler ?
     
          Oh barreau blues
          Wowowo
          Barreau blues
     
    (Solo de gratte entrecoupé de Wowowo à fendre l'âme...)
     

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  • Jute ailleurs !

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    (Rock pêchu et prophylactique.
    La Sanson sinon rien.)
     
    Tous les curés te le diront
    Ce robinet si fanfaron
    C'est pour planter des graines d'homme
    Dans le rond giron de Simone
    C'est pour croître et multiplier
    (Ces gens sont vraiment fous à lier)
          Écoute-moi garçon prudence
    Laisse un peu choir ta descendance
    Fornique avec discernement
    Sans fabriquer d'autres mamans
    Déjà qu'on a rempli le globe
    Tel le plus crétin des microbes...
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Y a d'autres tuyaux à bonheur
          Jute où tu veux sauf en la motte
          Ou bien oublie pas ta capote
     
    La grossesse oh l'affreux tourment
    Sans parler de l'accouchement
    Mes sœurs émergent refroidies
    De cette ignoble maladie
    Et puis trop de mecs trop de meufs
    La vipère est tapie dans l'œuf
          Pour écraser la bête immonde
    Détourne l'écume féconde
    Ou carre-la-lui dans le cul
    Et le fléau sera vaincu
    Fuis les enfilades dévotes
    Sans pour autant fermer culotte
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Recréons un monde meilleur
          Rien qu'entre adultes responsables
          Vive le coup du grain de sable !
     
    Le mioche à la base est un con
    Il bouffera tout ton pognon
    Te taxera de vieille merde
    (Ah ! les torgnoles qui se perdent...)
    Il te fera le cheveu blanc
    Tu verras pas passer le temps
          Sous ces soi-disant innocences
    Rôdent des Hitler en puissance
    Ils pollueront le monde entier
    Ils nous marcheront sur les pieds
    Pense à l'état de la planète
    Quand tu pines ta gigolette
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Promets-le-moi du fond du cœur
          La femme est truffée d'orifices
          Prévus pour qu'on se les farcisse
     
    Envisage un autre objectif
    Lui enfoutrer les trous du pif
    Gicler dans de la citronnade
    Que vous boirez en camarades
    Lui orner de jets le nombril
    Trahissant ton état d'esprit
          Lui en tartiner les mamelles
    Ça vaut bien le lait de chamelle
    Quant au cubage du rectum
    Il fait trois litres minimum
    C'est pas les solutions qui manquent
    (Sinon y a aussi la pétanque...)
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Gaffe au pistolet-mitrailleur
          Décharger en toute ignorance
          Vous forge de tristes engeances
     
    Produis plutôt de l'art abstrait
    Éjacule un dessin au trait
    Sers-t'en pour coller des affiches
    Oins-en ta femme entre les miches
    Lorsqu'un copain vient l'enculer
    Garde au frigo ton petit lait
    Pour les cocktails que tu inventes
          Surtout gare-toi de la fente
    Quand tu sens la sauce venir !
    (Tant de mouflets en devenir
    Sanglotant au creux de tes couilles
    Dont on verra jamais la bouille...)
     
          Jute ailleurs, jute ailleurs !
          Certes il est chou ton torpilleur
          Mais va faire un tour à la poupe
          Sans ça mon pote on te les coupe
     
          Yeah ! jute ailleurs, jute ailleurs !
          (ad lib.)
     

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  • Dzoing ! Vrrr ! Plouf !

    Catégories : Chanson

    Lorsque Pépé tout amoché s'en revint de la guerre
    Je fus si gentille avec lui qu'un beau matin il me montra
    Le cadeau que lui avaient fait les gens du Ministère
    Il le cachait dans sa culotte et quand je l'ai touché du doigt
     
          Il faisait Dzoing ! quand il bandait
          Vrrr ! quand il foutait
          Plouf ! quand il giclait
          Dieu sait comment ça s'appelait
          Mais on n'arrête pas le progrès
     
    Tout étonnée la première fois que je l'ai tripoté
    J'ai remarqué juste en dessous deux couillons taille éléphanteau
    Chromés et débordants de foutre, qui gaiement ballottaient
    Bien astiqué le bel engin se mettait en marche aussitôt
     
          Il faisait Dzoing ! quand il bandait
          Vrrr ! quand il foutait
          Plouf ! quand il giclait
          J'en ai reçu dans les trous d'nez
          Mais qu'est-ce qu'on a rigolé
     
    Pépé me dit Ferme tes p'tits yeux on va jouer à cache-cache
    Si tu découvres où j'l'ai fourré, je t'achèterai du gruyère
    Je gagnai sans difficulté, car soudain à l'arrache
    Ce gros machin je le sentis m'entrer tout droit dans le derrière
     
          Il faisait Dzoing ! quand il bandait
          Vrrr ! quand il foutait
          Plouf ! quand il giclait
          Ça valait le manche à balai
          Et on remit ça sans délai
     
    Les années ont passé trop vite mais justement ce soir
    Dans le grenier j'ai retrouvé le vit d'acier de mon grand-père
    J'ai appelé mes filles et leur ai dit Vous allez voir !
    Il était vieux et tout rouillé mais quand je l'ai posé par terre
     
          Il faisait Dzoing ! quand il bandait
          Vrrr ! quand il foutait
          Plouf ! quand il giclait
          On l'a tell'ment bien astiqué
          Qu'il brille à nouveau comme jamais


    D'après "Le jouet extraordinaire" (Claude François)
     

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  • Wo-oh-oh-oh ! (chanson pour les filles)

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)

    Allez !
    Toutes ensemble !
    On tape dans ses mains !
    (En option : On gifle son petit ami !)
     
    Wo-oh-oh-oh !
    Wo-oh-oh-oh !
     
    Si j'avais une pine
    Je pinerais le jour
    Je pinerais la nuit
    J'y mettrais tout mon cœur
     
    Je pinerais les blondes
    Je pinerais les brunes
    Je pinerais ma mère, mon père
    Mes frères et mes sœurs
    Wo-oh !
    Ce serait le bonheur
     
    Wo-oh-oh-oh !
    Wo-oh-oh-oh !
    (ad lib.)
     
     
    D'après "Si j'avais un marteau" (Claude François)

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  • Supplique pour être enfilée à la plage par six types (ou sept)

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8)

    Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,
    Je me branlais la moule, un soir, faute de mieux,
          Lorsqu'au loin je vis apparaître
    Un essaim tapageur de fort jolis garçons
    Vêtus d'à peu près rien d'autre qu'un caleçon...
          Allais-je enfin me faire mettre ?
     
    Aussitôt les voilà, en rond, me reluquant,
    Tels des scouts épatants autour d'un feu de camp,
          Et tant d'yeux glissent sur mes formes
    Qu'en dépit de l'heure impossible qu'il était
    Et de mes éreintants efforts à me frotter,
          Pas de risque que je m'endorme.
     
    On bavarda de tout et de rien, mais je sus
    Ramener le propos à tout instant dessus
          Mes aimables paires de dunes
    Qui semblaient retenir un peu leur attention,
    Voire soulevaient même une grosse émotion
          En faisant la nique à la lune.
     
    Soudain, n'y tenant plus, je me jetai aux pieds
    De mes badauds, criant : « Faut pas que vous loupiez
          Une aussi fabuleuse occase !
    Baisez-moi, par pitié, à cinq, à six, à sept !
    Pour me tourner le dos, je vous le dis tout net,
          Faudrait qu'il vous manque une case.
     
    Trempez, trempez la plume et le biscuit partout !
    Vous verrez que je cache encor pas mal d'atouts ;
          Jouez gros jeu, c'est moi qui donne ;
    Carpe diem, les gars ! Pourquoi cet air nœud-nœud ?
    Je suis ouverte aux plans les plus libidineux...
          Me laissez pas comme une conne ! »
     
    Bon, je vous la fais courte : ils ont carapaté
    Qui vers sa régulière ou sa tendre moitié,
          Ou — qui sait ? — vers des pédérastes ;
    À moins que je ne sois tombée — ah ! pas de bol... —
    Sur une tribu de curés, et que Popaul
          Se fût juré de rester chaste.
     
    Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,
    J'ai donc repris en main mon petit trou mielleux
          Tandis que le troupeau d'enflures
    S'éloignait en chantant un truc un peu trop fort ;
    Ça parlait de bateaux et de copains d'abord ;
          De ma conque, ils n'en avaient cure.
    S'éloignait en chantant un truc un peu trop fort ;
    Ça parlait de bateaux et de copains d'abord ;
          De ma conque, ils n'en avaient cure.
     
     
    D'après "Supplique pour être enterré à la plage de Sète" (Georges Brassens)

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  • Le p'tit cul

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Le p'tit cul qu'on foutait tout l'temps
    Qu'il avait donc du coura-age !
    Avec son p'tit œillet troublant
    Tous derrière, tous derriè-ère
    Avec son p'tit œillet troublant
    Tous derrière et lui devant
     
    Il s'ouvrait à tout impétrant
    Ce gentil cul phallophage
    Rond et lisse et toujours content
    Tous derrière, tous derrière
    Rond et lisse et toujours content
    Tous derrière et lui devant
     
    Il s'était ainsi mis dedans
    Tous les vits du voisinage
    Ce joufflu brave et compétent
    Tous derrière, tous derrière
    Ce joufflu brave et compétent
    Tous derrière et lui devant
     
    Sa rondelle allait palpitant
    S'assouplissant à l'usage
    C'était loin d'être un débutant
    Tous derrière, tous derrière
    C'était loin d'être un débutant
    Tous derrière et lui devant
     
    Mais un sadique impénitent
    Un dompteur d'un certain âge
    Le fit mettre par son éléphant
    Tous derrière, tous derrière
    Le fit mettre par son éléphant
    Tous derrière et lui devant
     
    Il est mort dans un éclair blanc
    Ce tout p'tit cul sans visage
    Un geyser de foutre puissant
    Tous derrière, tous derrière
    Un geyser de foutre puissant
    Tous derrière et lui devant
     
    Sans doute fut-il trop gourmand
    Trop avide au ramonage
    Il rendit son âme en pétant
    Tous derrière, tous derrière
    Il rendit son âme en pétant
    Tous derrière et lui : des vents
     
     
    D'après "Le petit cheval" (Georges Brassens)

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  • Profession de foi

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)

    Java guillerette, quelque part entre Boris Vian et Dutronc...
     
    Mon mec à moi je l'épluche
    Lui lie les pieds, les paluches
    Lui fourre un slip dans le bec
    Lui remplit le cul avec
    Un fort calibre, une bûche
    Il a l'air assez nunuche, nunuche, nunuche...
    ... Et je me casse aussi sec
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Éreintons le mâle
          Sus à l'animal
          On n'en a plus peur
     
    Mon mari je le papouille
    Bien sûr il tremble de trouille
    Je l'entraîne dans les bois
    Le ligote bras en croix
    À un arbre et le chatouille
    Lui tiraille un peu la nouille, la nouille, la nouille...
    ... Puis m'en vais au cinéma
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Dézinguons le mâle
          Sus à l'animal
          C'est nous les chasseurs
     
    Mes amants je les tourmente
    À la tenaille et leur plante
    Des épingles tout partout
    Droit dans les couilles surtout
    Les mélodies qu'ils me chantent
    Sont alors rafraîchissantes, puissantes, poilantes...
    ... Mais le ménage avant tout
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Étripons le mâle
          Sus à l'animal
          Sinistre agresseur
     
    Les garçons faut bien qu'ils pigent
    Que cette minable tige
    Au milieu de leur buisson
    On s'en tamponne le con
    Au cas même où ça s'érige
    Ça vaudra jamais un cierge, deux cierges, Sainte Vierge !...
    ... Et vive la religion !
     
          Ta-ï-aut mes sœurs
          Évinçons le mâle
          Passons l'animal
          Au démolisseur
     
          Ta-ï-aut mes sœurs...
          (ad lib.)
     

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  • Le carafon (air connu)

    Catégories : Chanson

    Bernadette aime qu'on la fouette
    Et sa cousine rêve qu'on la pine
    Mais son cousin lui mord les seins
    En se branlant avec un rire malsain
     
    Noémie fout jour et nuit
    Moins que Zoé mais plus que Nathalie
    Anatole a la nouille molle
    Monsieur Gaston m'astique le carafon
     
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond
          Et y a jamais person qui l'nique à fond
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond
          Et y a jamais person qui l'nique à fond
     
    Marie-Louise joue les soumises
    Marie-Thérèse n'pense qu'à la baise
    Marie-Berthe, elle est ouverte
    Aux mignardises de sa tante Artémise
     
    Édouard suce des motards
    Et Léonard s'encule tout seul dans l'noir
    Léontine passe la vaseline
    Monsieur Gaston m'astique le carafon
     
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond
          Et y a jamais person qui l'nique à fond
          Gaston, j'ai l'carafon qui fond...
          (ad lib.)
     
     
    D'après "Le téléfon" (Nino Ferrer)
    Pour celles et ceux qui voudraient tenter le karaoké, une version instrumentale ici :
     

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  • Quelle méprise !

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.
     
    Papa en avait une grosse
    Avec le bout rouge et luisant
    Souvent au moyen d'une brosse
    Il l'astiquait en sifflotant
     
    Elle était si dure et si belle
    Que maman même en raffolait
    Et la tâtait aussitôt qu'elle
    Sentait mon père un peu distrait
     
    Il l'exhibait à tout le monde
    Plein de fierté et d'émotion
    Hommes et femmes à la ronde
    La lui enviaient sans exception
    Cette longue canne de jonc
    ... Canne de jonc...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Ma sœur cachait par-devers elle
    Un écrin doux et velouté
    Renfermant des délices telles
    Que nous voulions tous y goûter
     
    La réservant à ses copines
    Elle oubliait de m'en offrir
    Ni une ni deux je m'obstine
    Et parviens à la découvrir
     
    La chose était triangulaire
    Et comportait un petit trou
    Mais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrent
    Revinrent poisseux comme tout
    De la jolie boîte à cachous
    ... Boîte à cachous...
     
          Ah ! Ah ! Quelle sottise !
          Vous avez l'esprit mal tourné !
          Ah ! Ah ! Quelle méprise !
          Qu'alliez-vous donc imaginer ?
     
    Le curé, lui, sous sa soutane
    Portait un jouet ébouriffant
    Qui ne tombait jamais en panne
    Et qu'il ne montrait qu'aux enfants
     
    Ce truc souple comme une argile
    Et de même couleur, ma foi
    Il n'était pas bien difficile
    De le durcir entre nos doigts
     
    Mais le plus amusant en somme
    C'était quand cet homme très pieux
    Nous laissait en traire la gomme
    Blanche en remerciant le bon dieu
    Pour ce saint et superbe nœud
    ... Superbe nœud...
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église
          Et vive aussi monsieur l'curé !
          Ah ! Ah ! Pas de méprise :
          Nous aimons nous faire enculer.
     
          Ah ! Ah ! Vive l'Église !
          (ad lib.)
     

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  • Quand Bella balbutiait

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    (Slow languide. Accompagnement d'orgue hammond très doux.)
     
    En ce temps-là mes prunelles
    Se détournaient chastement
    J'étais jeune, encore pucelle
    J'ai bien changé maintenant
     
    Des garçons les doux délires
    Et le brûlant continent
    Ne savais que par ouï-dire
    J'ai bien changé maintenant
     
    Ne fusaient de ma ventouse
    Aucuns jus (c'est étonnant)
    Quand j'apercevais Tom Cruise
    J'ai bien changé maintenant
     
    Quant à me rendre inondée
    En fourrant les doigts dedans
    Jamais ne m'en vint l'idée
    J'ai bien changé maintenant
     
    Oh ! ce répugnant pelage
    Ces lolos proéminents !
    J'en concevais de la rage
    J'ai bien changé maintenant
     
    Si d'aventure un œil mâle
    Frôlait mon cul gentiment
    Nulle émotion vaginale
    J'ai bien changé maintenant
     
    Un beau jour une babine
    Prit la mienne avec élan
    Je lui dis : Tu me bassines !
    J'ai bien changé maintenant
     
    J'avais l'âme un peu trop pure
    Et tout le reste hibernant
    Insoucieux des emboîtures
    J'ai bien changé maintenant
     
    Celle avec qui je fus femme
    Me dépassait de quinze ans
    Mais je ne jouis (oh ! le drame)
    Pas immédiatement
    Je n'avais pas le sésame
    Je l'ai trouvé maintenant
     

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  • En manque

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    À chanter à toute vitesse, en accélérant et montant dans les aigus à chaque strophe. Accompagnement de piano bastringue.
     
    Je n'ai plus rien à me mettre
    Plus un gode, plus un vit
    Pas même un manche d'outil
    Ô maman, ô mes ancêtres
    Je n'ai plus rien à me mettre
    Secourez-moi, car je suis
    Plus ardente qu'un méchoui
     
    Autrefois j'étais sereine
    Environnée à l'envi
    De dards tendus et ravis
    Me comblant telle une reine
    Autrefois j'étais sereine
    Mais ce temps-là s'est enfui
    Depuis bien des jours n'ai joui
     
    Maxime est en Amérique
    Donatien au Burundi
    Fabio me préfère Eddy
    Plus personne ne me nique
    Maxime est en Amérique
    Mais ça je l'ai déjà dit
    Je ne sais plus où j'en suis
     
    Je n'ai plus rien à me mettre
    Aucun zizi dans ce nid
    Que je frotte par dépit
    Donnez-moi dix centimètres
    Ou même quinze à me mettre
    Sans quoi j'attrape un fusil
    Et je... Ouf ! voilà Jean-Louis
     

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  • L'âme au bord du cul

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8)

          Pour Anne Archet
    À chanter entre copines...
     
    (Prologue : lent et méditatif)
    Un soir d'ennui dans ce couvent si respectable
    La pieuse femme ayant la haute main sur tout
    Ôta soudain sa bure et son string à troutrous
    Pour sauter nue au beau milieu de notre table
     
    (Vif et joyeux)
    L'abbesse a voulu qu'on la baise
    J'ai dit Le Seigneur nous verra
    Elle a fait Tant pis, foutez-moi !
    Depuis trop longtemps ça me pèse

    L'abbesse avoua Mes jolies nonnes
    J'ai prié durant quarante ans
    Sans que jamais, ni par devant
    Ni par derrière, on ne m'enconne
    Ni par derrière, on ne m'enconne

          (Refrain : en contrechants SVP)
          Alléluia, Seigneur Jésus !
          Nous avons l'âme au bord du cul

    Il faut ce soir, à quatre pattes
    Me témoigner, mes bonnes sœurs
    L'étendue de votre ferveur
    À coups de langue sur la chatte

    Je veux aussi, c'est nécessaire
    De profonds cierges dans le cul
    Qui me feront jaillir le jus
    Et sortir l'âme à la lumière
    Et sortir l'âme à la lumière

          Alléluia, Seigneur Jésus !
          Nous avons l'âme au bord du cul

    À vous je m'offre en sacrifice
    Ainsi que fit le Fils de Dieu
    Voyez comme il sourit radieux
    Sitôt qu'on cultive le vice

    Puis elle hurla Ah ! mes salopes
    Martyrisez mes doux tétons !
    Je vais passer le mur du con
    Et gicler — que quelqu'une écope !
    Et gicler — que quelqu'une écope !

          Alléluia, Seigneur Jésus !
          Nous avons l'âme au bord du cul

    L'abbesse a voulu qu'on la nique
    C'est naturel, nous lui devons
    Obéissance et dévotion
    Quoique nous manquions de pratique

    L'abbesse a voulu qu'on la baise
    Puisqu'il le faut, jouons le jeu
    Je suis amour, mais disons-le
    C'était pas prévu à la base
    C'était pas prévu à la base

          Alléluia, Seigneur Jésus !
          Nous avons l'âme au bord du cul
          Alléluia, Seigneur Jésus !
          Nous avons l'âme au bord du cul
          Ô gué !
     
     
    Sans Anne, je n’aurais sans doute jamais osé écrire (et encore moins mettre en ligne) le dixième de toutes ces joyeuses cochonneries. Bises à elle.
    https://poesie.sale/
    https://archet.net/
    http://www.poesie-erotique.net/index.php/1518-archet-anne
     

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  • Chihuahua blues

    Catégories : Chanson, Décasyllabes (10), Pentasyllabes (5)

    Voix chaude à la Nina Simone
    En mode mineur, nonchalamment
    Entre les couplets, quelques mesures d'impro au piano, au sax, etc.

    Il ne la croquait que du bout des lèvres
          La pomme d'api
    Etique intello tout bardé de livres
          Poète maudit
    Il cherchait le mou d'une fille mièvre
          Pour chauffer son lit
    Pas une gloutonne assidûment ivre
          Avide de lui

    Il votait à droite et portait à gauche
          Ça n'est pas courant
    Sans être Adonis, il n'était pas moche
          La plupart du temps
    Ses lunettes rondes, ses gilets bancroches
          Me plaisaient pourtant
    Mais pour l'éplucher, fallait patte blanche
          Et des arguments

    Il m'enseigna tout : l'Art, le Sacrifice
          La Grâce, la Foi
    Je lui montrai où doucement l'on glisse
          Le dard ou le doigt
    Il toléra même un soupçon de vice
          Je vous dis pas quoi
    J'étais le chienchien sautant sur ses cuisses
          Genre un chihuahua

    J'assurais la bouffe et tout le ménage
          Sans faire de bruit
    Car Monsieur voulait pas qu'on le dérange
          Monsieur pense ! écrit !
    Moi, pauvre amoureuse, adorable, un ange
          Pleurant chaque nuit
    Branleuse rêvant de baises sauvages
          Blottie contre lui

    Sans cesse il jactait des Progrès de l'Homme
          Même en me pinant
    Il ne put jamais me brouter en somme
          Le sous-continent
    Il ne la croquait, cette foutue pomme
          Que du bout des dents
    J'ai fini par fuir avec une nonne
          C'était plus marrant
    J'ai fini par fuir avec une nonne
          C'était plus marrant !

     

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  • Requiem pour Blanche-Neige

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Trisyllabes (3)

    Pour un septuor de petits chanteurs (croix de bois facultative)
    Sur l'air de la Marseillaise
    Avec un doigt de pathos et pas mal d'alcool...

    Blanche-Neige est morte, ô mes frè-ères !
    Elle est tombée les pattes en l'air
          Sur le dos
    C'est d'avoir croqué une pomme
    L'avait pas l'habitude en somme (bis)
          Notre ado

    Je n'ai nulle honte à prétendre
    Qu'elle avait pour moi des mots tendres
          Et coquins
    Qui taillera dès lors nos flûtes
    Rêveusement dans le bois brut (bis)
          De sapin ?

    La sorcière a eu gain de cause
    Blanche n'aura jamais le chose
          Qui prend feu
    Oncques ne connaîtra les fièvres
    Du bourgeon et des roses lèvres (bis)
          C'est affreux

    Adieu nos projets de mariage
    Avec ce gus, cet enfant sage
          Fils de roi
    C'est préférable, au fond, le gosse
    Semblait pas trop avoir la bosse (bis)
          A l'endroit

    Je suis contre la boîte en verre
    Vous allez voir tous les pervers
          Rappliquer
    Pour reluquer notre biquette
    Certains pourraient même en levrette (bis)
          La niquer

    Hurlons, frangins, notre tristesse
    Et ne lui effleurons les fesses
          Qu'en passant
    Qui donc lui a troussé sa robe ?
    Restons encore un moment probes (bis)
          Et décents

     

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