Ma chatte
Me gratte
Que j’aie envie ou non
Il faut que je caresse
Sans cesse
Mon mont
Ma chatte
Colmate
Son trou toujours béant
De joujoux électriques
Qui triquent
Géant
Ma chatte
Est bath
On lui ouvre les ouïes
Et sous les coups de langue
Je tangue
Et jouis
Ma chatte
Est moite
Et suinte tous les soirs
Pour le cas où s’élance
Immense
Un dard
Ma chatte
M’épate
Réclamant des mandrins
Plus gros chaque semaine
Je mène
Bon train
Ma chatte
Si coite
Attirant les messieurs
Les trait comme des vaches
Ça tache
Le pieu
Ma chatte
S’éclate
Ses mille contorsions
Me font tourner la tête
La chouette
Passion
Ma chatte
Sans date
De péremption foutra
Encore une tapée
D’épées
Hourra !
D’après « La cane de Jeanne » (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=9GQHbEVzVaY
À propos, j’ai réuni mes précédentes chansons détournées dans un petit recueil.
Chanson - Page 4
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Mille contorsions
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6) -
Quand la morue rue
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Chanson odieuse (mais réaliste)
Maquereau, si ta morue rue
Boude le miché, fuit la rue
Pour qu’elle se tienne à carreau
Brandis le gourdin, le barreau
Car sitôt la chose apparue
Baguette magique au sirop
La grognonne redevient grue
Refrain :
C’est pour ton grand boutoir
Qu’elle bat le trottoir
Pour ton fût de colonne
Que brave elle michtonne
Homme libre ô si ton tapin
Fainéante en posant des lapins
Veille à lui redresser la fibre
À coups de canne, à coups de chibre
Lui récurant le gagne-pain
Fais que pour toi seul elle vibre
Sans qu’un autre envoie le grappin
C’est pour ton porte-plume
Qu’elle use le bitume
C’est pour ton chérubin
Qu’elle file au turbin
Gai souteneur, de ta roulure
Tire au besoin la chevelure
Puis d’un viril vit tamponneur
Remis pour l’occase à l’honneur
Chasse le mou dans ses moulures
Lui réapprenant le bonheur
Et le respect à toute allure
C’est pour ton nerf chafouin
Qu’elle racole au coin
C’est pour ta longue épine
Qu’elle arpente et tapine
Si ta morue rue maquereau
Et prend soudain son air faraud
Rêvasse à des coquecigrues
Refuse qu’on la dézobstrue
Reprends la main, pistolero
Afin qu’à nouveau soit férue
L’abeille de ton dard — haro !
C’est pour ta rude verge
Qu’elle va aux asperges
Pour ton daufe ô damné
Que la mignonne en est
C’est pour ton porte-plume...
ad lib. -
Une petite chagatte
Catégories : Alexandrins (12 pieds), ChansonUne petite chagatte au bout des doigts
Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
Une petite chagatte que tu foutais autrefois
Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa
Cette petite chagatte que tu kiffas
N’était pas si maladroite quand c’était toi
Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa
Mais tu es parti reptile chez Latifa
Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)
Une petite prière monte vers toi
Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)
Une petite chagatte qui pense à toi
Seule à seule je me la tâte sur le sofa…
D'après "Une petite cantate" (Barbara)
https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie... -
Comme un piano crevé
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Chanson punk
Couplets jetés hors rythmique par une voix fragile, nerveuse, brisée
Dissyllabes des refrains hurlés à pleins poumons
Arrière-plan de synthés inquiétants où dérivent parfois des bouffées de piano désaccordéJsuis submissive autant te ldire
Balayée par tous les blizzards
Grain dpollen fouetté au hasard
Pour le meilleur ou pour le pire
Jsuis pas maîtresse de mes désirs
Anus !
Baignoire !
Gorgeon !
Branlée !
Jronge le présent en animal
Toujours effarée dêtre au monde
Jsuis qun oubli dla chair qui gronde
À lintérieur le bien le mal
Jveux pas savoir si cest normal
Que mouille !
Genoux !
Suceuse !
Soleil !
Je prends aucune initiative
Jexpérimente le devnir chien
Ouverte à lenvie qui advient
Je suivrai bien les directives
Jme dissoudrai dans ta salive
Nous trous !
Plein fiste !
Cest mort !
À baise !
Donn-moi des trucs à éprouver
Nimporte du trash et du sordide
Dévie ma vie régie décide
Jressemble à un piano crevé
Un dieu qaurait fini drêver
Délire !
Con trash !
Jla bouffe !
Givrer !
Jsuis submissive hein rien qune faille
Un cul des lèvres à ta dispo
Un sextoy au cœur en lambeaux
Dentrée jai fui le champ dbataille
Autant qtu lsaches avant qon yaille
Oui quoi !
On elle !
Ce jhappe !
Fou aah !
…
Le refrain se poursuit ad libitum, les mots braillés ressemblant de plus en plus à des cris de bêtes, tandis que la musique elle-même se perd en rythmes sauvages et suites d’accords sans queue ni tête… -
Comptine pour les tout petits
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)(N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)
Vagin vagin petit lapin
Vagin vagin mon vieux copain
Ôte ta culotte
Les idées me trottent
Vagin vagin mon bel engin
Vagin vagin mon cher frangin
Lisse ta pelisse
Et ton trou à pisse
Vagin vagin mon gros machin
Vagin vagin soleil éteint
Lave ta blessure
De salive pure
Vagin vagin pruneau d’Agen
Vagin vagin jus de raisin
Range ta pelote
Remets ta culotte -
Plantée là
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)1
Ne croyez pas que les types
Tombent tout rôtis
Dans mon lit quand je les bipe
Et sortent l’outil
Certains soirs mon charme dingue
Connaît le fiasco
Et c’est pas vraiment la bringue
Dans mon abricot
Je mouillais pour Jean-Marie
Depuis plus d’un mois
N’y tenant plus je le prie
De monter chez moi
Enjôleuse et élégante
Riant aux éclats
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée là
2
Parfois durant des semaines
Bouffant du chou blanc
Je vis comme une âme en peine
En manque de gland
Armando mon beau collègue
M’a tant fait rêver
Que je croyais voir son zguègue
Même à la TV
Je lui offre une orchidée
Garnie de clins d’yeux
J’étais vraiment décidée
À l’avoir au pieu
Il me dit la belle plante
Ah c’est vous Bella
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée là
3
J’ai chié plus d’une pendule
À courir les mecs
Tombant souvent incrédule
Sur de fameux becs
J’en pinçais pour un Antoine
Doux comme Jésus
Quant à son état de moine
D’où l’aurais-je su ?
Exquise sa gentillesse
Me rendait marteau
Pour le croiser à la messe
Je me levais tôt
M’invitant dans sa soupente
Je lui fis du plat
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée làD'après "Je suis un voyou" (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=prdS6mw9s40
https://www.youtube.com/watch?v=a8mMqItxvHw -
Ballade d'Ulla
Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)Tirée d’un vieux recueil de chansons moldaves sur lequel j’ai mis la main tout à fait fortuitement lors d’une mission d’intérim (rapidement interrompue pour cause d’état éthylique caractérisé) aux archives municipales de La Trimouille (Haute-Vienne). Je vous donne ma traduction pour ce qu’elle vaut. J’ai essayé de restituer l’atmosphère bucolique et la mélancolie de cette tendre complainte.
Pour la mélodie, on calquera sans difficulté la Ballade des dames du temps jadis de Villon, telle que Brassens la mit divinement en musique.
Au temps des tsars, au temps du knout,
Vivait une jeune fille entre
Le digne Danube et le Prout
Rieur que les poètes chantent ;
Jamais pucelle plus charmante
Que notre Ulla ne vécut là ;
Et, au surplus, fort accueillante,
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Tout le village s’affolait
De l’ample et solide charpente
De son boule, et plébiscitait
Son goût des amours violentes ;
Or, de sa vertu, la prudente
Eut le souci et spécula ;
Pourvu qu’on évitât sa fente,
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Au pinacle de son succès
— que la vie est parfois méchante ! —,
Un cruel boyard qui passait
Fit bientôt d’elle sa servante ;
L’ayant prise vingt fois ou trente
D’affilée, ce Caligula
L’abandonna toute sanglante…
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Adieu, poétesse de l’antre,
Fleur du pays de Dracula !
On l’ensevelit sur le ventre :
Elle aimait tant qu’on l’enculât.https://www.youtube.com/watch?v=6xOuUSv4ffI
https://www.youtube.com/watch?v=y7ZeKSoeVAY
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Ballade de la joyeuse tronchée
Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)Qu’il soit pape ou bien militaire,
Chômeur, ouvrier, président,
Tout homme fait — pourquoi le taire ? —
M’aura rien qu’en me regardant.
Qu’il ajoute trois mots ardents,
Et aussitôt mes dessous jonchent
Le sol non pas par accident :
Vivat à celui qui me tronche !
Nul n’a besoin pour me séduire
De faire du rentre-dedans :
Je me livre au premier sourire
Affichant ses friandes dents.
Plutôt qu’un poète emmerdant,
Un soupirant qui fait la tronche,
J’aime mieux le taiseux bandant :
Vivat à celui qui me tronche !
La beauté est chose fugace ;
La vie, un jeu perdant-perdant.
Si, comme moi, ça vous agace,
Foutons-nous, soyons décadents !
Vivons de stupre, allons vidant
Vos couillons de leur fameux punch,
Et merde aux dieux de l’Occident !
Vivat à celui qui me tronche !
D’entre les instruments d’Adam,
Je révère ce vit qui bronche
Et se cabre et me fout dedans :
Vivat à celui qui me tronche ! -
Bais-O-Matic
Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)Mélodie minimaliste
Accompagnement à base de synthés et de boîtes à rythme
Sirupeuse envolée de violons sur les refrains…
Jsuis la fille plug-in
Tu la branches elle couine
Jsuis la fille sympa
Qu’habite à deux pas
Jsuis la fille facile
Presque une imbécile
Une poupée dchiffon
Des fois jtouche le fond
Jdeviens mécanique
Un robot dla nique
Juste un pantin dchair
Qui coûte pas bien cher
Jressemble plus à rien
Jsuis la fille pas chiante
Qu’est toujours partante
La Bais-O-Matic
De chez Prisunic
Pour la marche à suivre
Ya tout un tas dlivres
Des sites Internet
Tu tapes zigounette
Jdeviens une machine
À mfarcir des pines
Un genre de sextoy
À l’huile de monoï
Jressemble plus à rien
Jsuis 24/24
Tout ltemps à quat’ pattes
Jsuis 7 jours sur 7
Dispo en levrette
Jvous prendrai pas lchou
Je srai vot’ joujou
Jsuis la fille ouverte
La poupée experte
Jsuis comme une Barbie
J’ai les mêm’s habits
Jsuis l’humain bâclé
La fille à tringler
Jressemble plus à rien
Jsuis ldispositif
Sur lequel on kiffe
Jsuis pas compliquée
Pas sophistiquée
Jressemble plus à rien
Juste un automate
À peine un primate
Jpeux pas expliquer
Jsuis trop détraquée
Jressemble plus à rien
Jdeviens mécanique…
(ad lib., les violons noyant peu à peu la voix de la chanteuse...) -
Bambino (air connu)
Catégories : ChansonBambino, bambino...Ne pleure pas, bambino !Maman t'apporte un numéro de Ciné-RêveL'autre avait les pages collées de blanche sèveTu me l'arraches et te rues sur la nouvelle ÈvePour qui tu fonds à t'en tamponner les pruneauxLa belle te fait envie (bambino, bambino)Sa vue t'épaissit le nœud (bambino, bambino)Tu la voudrais asservie (bambino, bambino)À tes goûts libidineuxEt frotte, frotte sur ta longue pine, mon petit bambinoÀ l'astiquer à tout vaT'en oublieras ta divaEt jute, jute sur ce magazine, mon petit bambinoAu lieu de t'arracher les ch'veuxBranle-toi donc tant que tu veuxReste loin de cette fille (bambino, bambino)Elle a déjà dix coquins (bambino, bambino)Des acteurs aux dents qui brillent (bambino, bambino)Dont quelques AméricainsTu peux bander à volonté sur les minettesTe la secouer jour et nuit et jouir à tue-têteTu peux toutes les reluquer à la sauvetteMais n'essaie pas d'en ram'ner une à la maisonMéfie-toi de ces salopes (bambino, bambino)Elles te rendraient malheureux (bambino, bambino)Hante plutôt les sex-shops (bambino, bambino)On est si bien tous les deuxEt frotte, frotte sur ta longue pine, mon petit bambinoÀ l'astiquer à tout vaT'en oublieras ta divaEt jute, jute sur ce magazine, mon petit bambinoAu lieu de t'arracher les ch'veuxBranle-toi donc tant que tu veuxTiens, maman te vient en aide (bambino, bambino)En te bectant le moineau (bambino, bambino)Maman sait tous les remèdes (bambino, bambino)Au chagrin, mon bambinoPense plus à cette fille (bambino, bambino)(ad lib.)Version originale par Dalida : https://www.youtube.com/watch?v=nSmpbGHe8oE
Karaoké (prévoir quelques amis pour faire les chœurs "bambino, bambino"…) : https://www.youtube.com/watch?v=h1aRmBGPqn4 -
Noël en famille
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)À entonner le soir de Noël sous le regard attendri de Mémé (de toute façon elle est sourde comme un pot). Contrechants obligatoires sur les refrains.Il émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanDepuis plus de quinze ou seize ansIl nous promettait sa quéquetteDepuis plus de quinze ou seize ansNous attendions ce bon lait blancIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanUn calbute est son logementGarni de poils de coucougnettesUn calbute est son logementMais il ne rentre plus dedansIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanÔ jésus de Morteau puissantSuintant le suc et la clairetteÔ jésus de Morteau puissantEmplis nos becs entièrementIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanÀ genoux mes trois garnementsVenez nues adorer la bêteÀ genoux mes trois garnementsSucez-moi en vous caressantIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à maman -
Barreau blues
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Sur l'air du « Monnaie blues » de CabrelJe lèche son slip et ses couillesM'ouvre le con avec les doigtsLui dit t'as vu comme je mouillePour toi chéri t'en penses quoiJe me fais devant lui des chosesQue j'ose pas vous raconterJe rougis tout entière à causeDe mes propres obscénitésJe lui chuchote des orduresQui feraient bander le bon dieuJe m'échine à la rendre dureMais sa nouille ne répond plusIl est trop vieuxBarreau bluesWowowoBarreau bluesJe le gave de cantharideEt autres remèdes connusBaguenaude toujours humideUn plug planté dans mon cul nuSous son nez je passe et repasseQuand il travaille à son bureauJe prends des poses de radassePour lui susciter le barreauVu son goût de la marmeladeJe m'en tartine le merluJ'essaie tout j'en deviens maladeMais sa queue ne veut rien savoirIl m'aime plusBarreau bluesWowowoBarreau bluesJ'invite des amies cochonnesÀ me filer un coup de mainRien que pour lui on se tromboneEn poussant des cris de putainsTout en escagassant sa pineJe suce des braques allemandsSur son visage se devineUn faible intérêt par momentJe me reconnais plus moi-mêmeJusqu'où suis-je prête à allerPour exciter l'homme que j'aimeEt que son dard se dresse assezPour me le caler ?Oh barreau bluesWowowoBarreau blues(Solo de gratte entrecoupé de Wowowo à fendre l'âme...) -
Jute ailleurs !
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)(Rock pêchu et prophylactique.La Sanson sinon rien.)Tous les curés te le dirontCe robinet si fanfaronC'est pour planter des graines d'hommeDans le rond giron de SimoneC'est pour croître et multiplier(Ces gens sont vraiment fous à lier)Écoute-moi garçon prudenceLaisse un peu choir ta descendanceFornique avec discernementSans fabriquer d'autres mamansDéjà qu'on a rempli le globeTel le plus crétin des microbes...Jute ailleurs, jute ailleurs !Y a d'autres tuyaux à bonheurJute où tu veux sauf en la motteOu bien oublie pas ta capoteLa grossesse oh l'affreux tourmentSans parler de l'accouchementMes sœurs émergent refroidiesDe cette ignoble maladieEt puis trop de mecs trop de meufsLa vipère est tapie dans l'œufPour écraser la bête immondeDétourne l'écume fécondeOu carre-la-lui dans le culEt le fléau sera vaincuFuis les enfilades dévotesSans pour autant fermer culotteJute ailleurs, jute ailleurs !Recréons un monde meilleurRien qu'entre adultes responsablesVive le coup du grain de sable !Le mioche à la base est un conIl bouffera tout ton pognonTe taxera de vieille merde(Ah ! les torgnoles qui se perdent...)Il te fera le cheveu blancTu verras pas passer le tempsSous ces soi-disant innocencesRôdent des Hitler en puissanceIls pollueront le monde entierIls nous marcheront sur les piedsPense à l'état de la planèteQuand tu pines ta gigoletteJute ailleurs, jute ailleurs !Promets-le-moi du fond du cœurLa femme est truffée d'orificesPrévus pour qu'on se les farcisseEnvisage un autre objectifLui enfoutrer les trous du pifGicler dans de la citronnadeQue vous boirez en camaradesLui orner de jets le nombrilTrahissant ton état d'espritLui en tartiner les mamellesÇa vaut bien le lait de chamelleQuant au cubage du rectumIl fait trois litres minimumC'est pas les solutions qui manquent(Sinon y a aussi la pétanque...)Jute ailleurs, jute ailleurs !Gaffe au pistolet-mitrailleurDécharger en toute ignoranceVous forge de tristes engeancesProduis plutôt de l'art abstraitÉjacule un dessin au traitSers-t'en pour coller des affichesOins-en ta femme entre les michesLorsqu'un copain vient l'enculerGarde au frigo ton petit laitPour les cocktails que tu inventesSurtout gare-toi de la fenteQuand tu sens la sauce venir !(Tant de mouflets en devenirSanglotant au creux de tes couillesDont on verra jamais la bouille...)Jute ailleurs, jute ailleurs !Certes il est chou ton torpilleurMais va faire un tour à la poupeSans ça mon pote on te les coupeYeah ! jute ailleurs, jute ailleurs !(ad lib.) -
Dzoing ! Vrrr ! Plouf !
Catégories : ChansonLorsque Pépé tout amoché s'en revint de la guerreJe fus si gentille avec lui qu'un beau matin il me montraLe cadeau que lui avaient fait les gens du MinistèreIl le cachait dans sa culotte et quand je l'ai touché du doigtIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitDieu sait comment ça s'appelaitMais on n'arrête pas le progrèsTout étonnée la première fois que je l'ai tripotéJ'ai remarqué juste en dessous deux couillons taille éléphanteauChromés et débordants de foutre, qui gaiement ballottaientBien astiqué le bel engin se mettait en marche aussitôtIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitJ'en ai reçu dans les trous d'nezMais qu'est-ce qu'on a rigoléPépé me dit Ferme tes p'tits yeux on va jouer à cache-cacheSi tu découvres où j'l'ai fourré, je t'achèterai du gruyèreJe gagnai sans difficulté, car soudain à l'arracheCe gros machin je le sentis m'entrer tout droit dans le derrièreIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitÇa valait le manche à balaiEt on remit ça sans délaiLes années ont passé trop vite mais justement ce soirDans le grenier j'ai retrouvé le vit d'acier de mon grand-pèreJ'ai appelé mes filles et leur ai dit Vous allez voir !Il était vieux et tout rouillé mais quand je l'ai posé par terreIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitOn l'a tell'ment bien astiquéQu'il brille à nouveau comme jamaisD'après "Le jouet extraordinaire" (Claude François) -
Wo-oh-oh-oh ! (chanson pour les filles)
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)Allez !Toutes ensemble !On tape dans ses mains !(En option : On gifle son petit ami !)Wo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !Si j'avais une pineJe pinerais le jourJe pinerais la nuitJ'y mettrais tout mon cœurJe pinerais les blondesJe pinerais les brunesJe pinerais ma mère, mon pèreMes frères et mes sœursWo-oh !Ce serait le bonheurWo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !(ad lib.)D'après "Si j'avais un marteau" (Claude François) -
Supplique pour être enfilée à la plage par six types (ou sept)
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8)Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,Je me branlais la moule, un soir, faute de mieux,Lorsqu'au loin je vis apparaîtreUn essaim tapageur de fort jolis garçonsVêtus d'à peu près rien d'autre qu'un caleçon...Allais-je enfin me faire mettre ?Aussitôt les voilà, en rond, me reluquant,Tels des scouts épatants autour d'un feu de camp,Et tant d'yeux glissent sur mes formesQu'en dépit de l'heure impossible qu'il étaitEt de mes éreintants efforts à me frotter,Pas de risque que je m'endorme.On bavarda de tout et de rien, mais je susRamener le propos à tout instant dessusMes aimables paires de dunesQui semblaient retenir un peu leur attention,Voire soulevaient même une grosse émotionEn faisant la nique à la lune.Soudain, n'y tenant plus, je me jetai aux piedsDe mes badauds, criant : « Faut pas que vous loupiezUne aussi fabuleuse occase !Baisez-moi, par pitié, à cinq, à six, à sept !Pour me tourner le dos, je vous le dis tout net,Faudrait qu'il vous manque une case.Trempez, trempez la plume et le biscuit partout !Vous verrez que je cache encor pas mal d'atouts ;Jouez gros jeu, c'est moi qui donne ;Carpe diem, les gars ! Pourquoi cet air nœud-nœud ?Je suis ouverte aux plans les plus libidineux...Me laissez pas comme une conne ! »Bon, je vous la fais courte : ils ont carapatéQui vers sa régulière ou sa tendre moitié,Ou — qui sait ? — vers des pédérastes ;À moins que je ne sois tombée — ah ! pas de bol... —Sur une tribu de curés, et que PopaulSe fût juré de rester chaste.Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus,J'ai donc repris en main mon petit trou mielleuxTandis que le troupeau d'enfluresS'éloignait en chantant un truc un peu trop fort ;Ça parlait de bateaux et de copains d'abord ;De ma conque, ils n'en avaient cure.S'éloignait en chantant un truc un peu trop fort ;Ça parlait de bateaux et de copains d'abord ;De ma conque, ils n'en avaient cure.D'après "Supplique pour être enterré à la plage de Sète" (Georges Brassens) -
Le p'tit cul
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Le p'tit cul qu'on foutait tout l'tempsQu'il avait donc du coura-age !Avec son p'tit œillet troublantTous derrière, tous derriè-èreAvec son p'tit œillet troublantTous derrière et lui devantIl s'ouvrait à tout impétrantCe gentil cul phallophageRond et lisse et toujours contentTous derrière, tous derrièreRond et lisse et toujours contentTous derrière et lui devantIl s'était ainsi mis dedansTous les vits du voisinageCe joufflu brave et compétentTous derrière, tous derrièreCe joufflu brave et compétentTous derrière et lui devantSa rondelle allait palpitantS'assouplissant à l'usageC'était loin d'être un débutantTous derrière, tous derrièreC'était loin d'être un débutantTous derrière et lui devantMais un sadique impénitentUn dompteur d'un certain âgeLe fit mettre par son éléphantTous derrière, tous derrièreLe fit mettre par son éléphantTous derrière et lui devantIl est mort dans un éclair blancCe tout p'tit cul sans visageUn geyser de foutre puissantTous derrière, tous derrièreUn geyser de foutre puissantTous derrière et lui devantSans doute fut-il trop gourmandTrop avide au ramonageIl rendit son âme en pétantTous derrière, tous derrièreIl rendit son âme en pétantTous derrière et lui : des ventsD'après "Le petit cheval" (Georges Brassens) -
Profession de foi
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)Java guillerette, quelque part entre Boris Vian et Dutronc...Mon mec à moi je l'éplucheLui lie les pieds, les paluchesLui fourre un slip dans le becLui remplit le cul avecUn fort calibre, une bûcheIl a l'air assez nunuche, nunuche, nunuche...... Et je me casse aussi secTa-ï-aut mes sœursÉreintons le mâleSus à l'animalOn n'en a plus peurMon mari je le papouilleBien sûr il tremble de trouilleJe l'entraîne dans les boisLe ligote bras en croixÀ un arbre et le chatouilleLui tiraille un peu la nouille, la nouille, la nouille...... Puis m'en vais au cinémaTa-ï-aut mes sœursDézinguons le mâleSus à l'animalC'est nous les chasseursMes amants je les tourmenteÀ la tenaille et leur planteDes épingles tout partoutDroit dans les couilles surtoutLes mélodies qu'ils me chantentSont alors rafraîchissantes, puissantes, poilantes...... Mais le ménage avant toutTa-ï-aut mes sœursÉtripons le mâleSus à l'animalSinistre agresseurLes garçons faut bien qu'ils pigentQue cette minable tigeAu milieu de leur buissonOn s'en tamponne le conAu cas même où ça s'érigeÇa vaudra jamais un cierge, deux cierges, Sainte Vierge !...... Et vive la religion !Ta-ï-aut mes sœursÉvinçons le mâlePassons l'animalAu démolisseurTa-ï-aut mes sœurs...(ad lib.) -
Le carafon (air connu)
Catégories : ChansonBernadette aime qu'on la fouetteEt sa cousine rêve qu'on la pineMais son cousin lui mord les seinsEn se branlant avec un rire malsainNoémie fout jour et nuitMoins que Zoé mais plus que NathalieAnatole a la nouille molleMonsieur Gaston m'astique le carafonGaston, j'ai l'carafon qui fondEt y a jamais person qui l'nique à fondGaston, j'ai l'carafon qui fondEt y a jamais person qui l'nique à fondMarie-Louise joue les soumisesMarie-Thérèse n'pense qu'à la baiseMarie-Berthe, elle est ouverteAux mignardises de sa tante ArtémiseÉdouard suce des motardsEt Léonard s'encule tout seul dans l'noirLéontine passe la vaselineMonsieur Gaston m'astique le carafonGaston, j'ai l'carafon qui fondEt y a jamais person qui l'nique à fondGaston, j'ai l'carafon qui fond...(ad lib.)D'après "Le téléfon" (Nino Ferrer)Pour celles et ceux qui voudraient tenter le karaoké, une version instrumentale ici : -
Quelle méprise !
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Marche scoute enjouée, au rythme soutenu, pleine de tambours et de flûtiaux. Refrains en contrechants.Papa en avait une grosseAvec le bout rouge et luisantSouvent au moyen d'une brosseIl l'astiquait en sifflotantElle était si dure et si belleQue maman même en raffolaitEt la tâtait aussitôt qu'elleSentait mon père un peu distraitIl l'exhibait à tout le mondePlein de fierté et d'émotionHommes et femmes à la rondeLa lui enviaient sans exceptionCette longue canne de jonc... Canne de jonc...Ah ! Ah ! Quelle sottise !Vous avez l'esprit mal tourné !Ah ! Ah ! Quelle méprise !Qu'alliez-vous donc imaginer ?Ma sœur cachait par-devers elleUn écrin doux et veloutéRenfermant des délices tellesQue nous voulions tous y goûterLa réservant à ses copinesElle oubliait de m'en offrirNi une ni deux je m'obstineEt parviens à la découvrirLa chose était triangulaireEt comportait un petit trouMais mes doigts lorsqu'ils s'y glissèrentRevinrent poisseux comme toutDe la jolie boîte à cachous... Boîte à cachous...Ah ! Ah ! Quelle sottise !Vous avez l'esprit mal tourné !Ah ! Ah ! Quelle méprise !Qu'alliez-vous donc imaginer ?Le curé, lui, sous sa soutanePortait un jouet ébouriffantQui ne tombait jamais en panneEt qu'il ne montrait qu'aux enfantsCe truc souple comme une argileEt de même couleur, ma foiIl n'était pas bien difficileDe le durcir entre nos doigtsMais le plus amusant en sommeC'était quand cet homme très pieuxNous laissait en traire la gommeBlanche en remerciant le bon dieuPour ce saint et superbe nœud... Superbe nœud...Ah ! Ah ! Vive l'ÉgliseEt vive aussi monsieur l'curé !Ah ! Ah ! Pas de méprise :Nous aimons nous faire enculer.Ah ! Ah ! Vive l'Église !(ad lib.)