Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…
Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
… Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
L’a pas forci
Chose curieuse
Juste un r’troussis
De chair soyeuse
Son bitoniau j’l’ai en amour
J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
J’le taille en pointe, en allumette
Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour
Mon cousin pigne : à voir sa tête
On croirait que j’le passe au four
Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
Si mon mari était moins bête
Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
Ton brin morveux
Il m’ensorcelle
J’en ai les yeux
Pleins d’étincelles
Ton bitoniau j’en suis gaga
J’passe un temps fou dans ta culotte
Je l’décalotte, je l’recalotte
C’est ma gym et c’est mon yoga
Son p’tit museau d’poisson-pilote
Je m’le grignote comme un nougat
J’lui fais cracher son pastaga
Au bon goût d’beurre et d’échalote
Ton bitoniau j’l’ai en amour…
(ad lib.)
Chanson - Page 3
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Un amour de bitoniau
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4) -
À s’en lécher les doigts
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Couplets lents et dramatiques, un trémolo de cordes ponctuant chaque alexandrin.
Transitions (« Juste une idée ») pleines de silences espiègles et de pizzicati.
Refrains vifs et guillerets…
Monsieur l’agent me surprenant qui passe au rouge
Me menaça d’une voix dure et d’un tonfa
J’eus la nausée, terrorisée, sans rien qui bouge
Quand tout à coup quelque chose en moi triompha
Juste une idée
Une p’tite idée
Pourtant ma foi
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Un plat à s’en lécher les doigts
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris deux fois
Un vieux chômeur sur le trottoir criait famine
Éperdue de pitié j’ouvris mon sac à main
Mais là que dalle, un vrai néant, j’avais bonn’ mine
Lorsqu’un éclair de génie me frappa soudain
Juste une idée
Une bête idée
Et malgré tout
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
J’en ai toujours un peu sur moi
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris trois fois
Mon proprio hurlait : Je vous laisse un’ semaine !
Tout ça pour douze ou quinze loyers de retard
J’eus beau invoquer les hautes valeurs humaines
Amour, bonté, ce salaud n’voulait rien savoir
Quand une idée
Un peu chtarbée
Naquit en moi
Hum… pourquoi pas ?
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est pas malin, tout l’monde aime ça
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Il en a repris quatre fois
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est un mets des plus délicats
(ad lib.) -
Chabadabada
Catégories : Chanson, Quadrisyllabes (4)Trouve ta voie badabada chabadabada
Le trou étroit badabada chabadabada
Qui ravira badabada chabadabada
Tes espérances
Et mon ciboire
Dans mon baba badabada chabadabada
Glisse les doigts badabada chabadabada
Puis ton chinois badabada chabadabada
Telle une lance
Ostentatoire
Nous on s’envoie badabada chabadabada
En l’air comme ça badabada chabadabada
Encore une fois badabada chabadabada
Dieu ! qu’elles balancent
Tes génitoires
Combien de joies badabada chabadabada
Moi je lui dois badabada chabadabada
À ce cobra badabada chabadabada
Si pétulant
Dans mon pétard
Branle pour moi badabada chabadabada
Branle pour toi badabada chabadabada
Et fous-le-moi badabada chabadabada
Profondément
Je te reçois badabada chabadabada
Écumant badabada chabadabada
Dans mes soies badabada chabadabada
Chabadabada chabadabada…
(Dites, c’est pas un peu casse-couilles, à la longue, tous ces chabadabada ?...)
D’après « Un homme et une femme » (chanson du film éponyme)
https://www.youtube.com/watch?v=M4yo58nTvhU -
Quelques conseils à un dragueur débutant
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Air de java, accordéon, ambiance bal pop’…
Les greluches
T’en trouv’ras dans les baluches
Des mille et pis des sensass
Même si t’es pas plein aux as
Mais les greluches
Si jamais tu les épluches
Il vaut mieux l’avoir d’acier
C’est des fauves, des carnassiers
Les greluches
C’est pas plus futé qu’une cruche
Ça sirote des menthes à l’eau
En trouvant tout rigolo
Mais les greluches
Ça joue exprès les nunuches
Pour t’attirer dans leur lit
Et te r’tourner les glaouis
Les greluches
Ça bourdonne autant qu’une ruche
Dès qu’t’en réunis deux-trois
Des fois t’en perds ton sang-froid
Pis les greluches
Si au pieu t’as pas la bûche
Avant le lend’main matin
Toute la ville est au parfum
Les greluches
C’est sournois comme une autruche
T’auras droit à leur coup de bec
Assassin comme tous les mecs
Mais les greluches
Suffit qu’elles te gamahuchent
Tu verras, tu pardonn’ras
Tout c’que la belette voudra
Et p’t-être même tu l’épous’ras
Gaffe ! la route est s’mée d’embûches
Mon pote avec les greluches -
Les nanas
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Si les nanas n’étaient pas là
Vous seriez tous en Sodomie
À parler de je ne sais quoi
À enfiler je ne sais qui
Quand l’Ève chue en parachute
S’étendit nue contre sa peau
A pas fallu plus d’une minute
Pour qu’Adam lui lève le capot
Bien sûr c’était une autre époque
On est devenus des égaux
Sur le papier mais tu t’en moques
Pour préserver ton p’tit ego
Si les nanas n’étaient pas là
Vous seriez tous en Sodomie
À parler de je ne sais quoi
À enfiler je ne sais qui
Le con velu de Pélagie
Lui s’effoutait pas mal sans toi
Coulant pour aucune bougie
Mais t’aurais pu rester courtois
Bien sûr ces années-là sont mortes
Tu t’es un peu calmé depuis
Mais toujours le pied dans la porte
Quand tu veux planter ton biscuit
Si les nanas n’étaient pas là
Vous seriez tous en Sodomie
À parler de je ne sais quoi
À enfiler je ne sais qui
D’après « Les ricains » (Michel Sardou)
https://www.youtube.com/watch?v=Qzd-IEd3d0I -
Mille contorsions
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)Ma chatte
Me gratte
Que j’aie envie ou non
Il faut que je caresse
Sans cesse
Mon mont
Ma chatte
Colmate
Son trou toujours béant
De joujoux électriques
Qui triquent
Géant
Ma chatte
Est bath
On lui ouvre les ouïes
Et sous les coups de langue
Je tangue
Et jouis
Ma chatte
Est moite
Et suinte tous les soirs
Pour le cas où s’élance
Immense
Un dard
Ma chatte
M’épate
Réclamant des mandrins
Plus gros chaque semaine
Je mène
Bon train
Ma chatte
Si coite
Attirant les messieurs
Les trait comme des vaches
Ça tache
Le pieu
Ma chatte
S’éclate
Ses mille contorsions
Me font tourner la tête
La chouette
Passion
Ma chatte
Sans date
De péremption foutra
Encore une tapée
D’épées
Hourra !
D’après « La cane de Jeanne » (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=9GQHbEVzVaY
À propos, j’ai réuni mes précédentes chansons détournées dans un petit recueil. -
Quand la morue rue
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Chanson odieuse (mais réaliste)
Maquereau, si ta morue rue
Boude le miché, fuit la rue
Pour qu’elle se tienne à carreau
Brandis le gourdin, le barreau
Car sitôt la chose apparue
Baguette magique au sirop
La grognonne redevient grue
Refrain :
C’est pour ton grand boutoir
Qu’elle bat le trottoir
Pour ton fût de colonne
Que brave elle michtonne
Homme libre ô si ton tapin
Fainéante en posant des lapins
Veille à lui redresser la fibre
À coups de canne, à coups de chibre
Lui récurant le gagne-pain
Fais que pour toi seul elle vibre
Sans qu’un autre envoie le grappin
C’est pour ton porte-plume
Qu’elle use le bitume
C’est pour ton chérubin
Qu’elle file au turbin
Gai souteneur, de ta roulure
Tire au besoin la chevelure
Puis d’un viril vit tamponneur
Remis pour l’occase à l’honneur
Chasse le mou dans ses moulures
Lui réapprenant le bonheur
Et le respect à toute allure
C’est pour ton nerf chafouin
Qu’elle racole au coin
C’est pour ta longue épine
Qu’elle arpente et tapine
Si ta morue rue maquereau
Et prend soudain son air faraud
Rêvasse à des coquecigrues
Refuse qu’on la dézobstrue
Reprends la main, pistolero
Afin qu’à nouveau soit férue
L’abeille de ton dard — haro !
C’est pour ta rude verge
Qu’elle va aux asperges
Pour ton daufe ô damné
Que la mignonne en est
C’est pour ton porte-plume...
ad lib. -
Une petite chagatte
Catégories : Alexandrins (12 pieds), ChansonUne petite chagatte au bout des doigts
Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
Une petite chagatte que tu foutais autrefois
Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa
Cette petite chagatte que tu kiffas
N’était pas si maladroite quand c’était toi
Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa
Mais tu es parti reptile chez Latifa
Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)
Une petite prière monte vers toi
Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)
Une petite chagatte qui pense à toi
Seule à seule je me la tâte sur le sofa…
D'après "Une petite cantate" (Barbara)
https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie... -
Comme un piano crevé
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Chanson punk
Couplets jetés hors rythmique par une voix fragile, nerveuse, brisée
Dissyllabes des refrains hurlés à pleins poumons
Arrière-plan de synthés inquiétants où dérivent parfois des bouffées de piano désaccordéJsuis submissive autant te ldire
Balayée par tous les blizzards
Grain dpollen fouetté au hasard
Pour le meilleur ou pour le pire
Jsuis pas maîtresse de mes désirs
Anus !
Baignoire !
Gorgeon !
Branlée !
Jronge le présent en animal
Toujours effarée dêtre au monde
Jsuis qun oubli dla chair qui gronde
À lintérieur le bien le mal
Jveux pas savoir si cest normal
Que mouille !
Genoux !
Suceuse !
Soleil !
Je prends aucune initiative
Jexpérimente le devnir chien
Ouverte à lenvie qui advient
Je suivrai bien les directives
Jme dissoudrai dans ta salive
Nous trous !
Plein fiste !
Cest mort !
À baise !
Donn-moi des trucs à éprouver
Nimporte du trash et du sordide
Dévie ma vie régie décide
Jressemble à un piano crevé
Un dieu qaurait fini drêver
Délire !
Con trash !
Jla bouffe !
Givrer !
Jsuis submissive hein rien qune faille
Un cul des lèvres à ta dispo
Un sextoy au cœur en lambeaux
Dentrée jai fui le champ dbataille
Autant qtu lsaches avant qon yaille
Oui quoi !
On elle !
Ce jhappe !
Fou aah !
…
Le refrain se poursuit ad libitum, les mots braillés ressemblant de plus en plus à des cris de bêtes, tandis que la musique elle-même se perd en rythmes sauvages et suites d’accords sans queue ni tête… -
Comptine pour les tout petits
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)(N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)
Vagin vagin petit lapin
Vagin vagin mon vieux copain
Ôte ta culotte
Les idées me trottent
Vagin vagin mon bel engin
Vagin vagin mon cher frangin
Lisse ta pelisse
Et ton trou à pisse
Vagin vagin mon gros machin
Vagin vagin soleil éteint
Lave ta blessure
De salive pure
Vagin vagin pruneau d’Agen
Vagin vagin jus de raisin
Range ta pelote
Remets ta culotte -
Plantée là
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Pentasyllabes (5)1
Ne croyez pas que les types
Tombent tout rôtis
Dans mon lit quand je les bipe
Et sortent l’outil
Certains soirs mon charme dingue
Connaît le fiasco
Et c’est pas vraiment la bringue
Dans mon abricot
Je mouillais pour Jean-Marie
Depuis plus d’un mois
N’y tenant plus je le prie
De monter chez moi
Enjôleuse et élégante
Riant aux éclats
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée là
2
Parfois durant des semaines
Bouffant du chou blanc
Je vis comme une âme en peine
En manque de gland
Armando mon beau collègue
M’a tant fait rêver
Que je croyais voir son zguègue
Même à la TV
Je lui offre une orchidée
Garnie de clins d’yeux
J’étais vraiment décidée
À l’avoir au pieu
Il me dit la belle plante
Ah c’est vous Bella
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée là
3
J’ai chié plus d’une pendule
À courir les mecs
Tombant souvent incrédule
Sur de fameux becs
J’en pinçais pour un Antoine
Doux comme Jésus
Quant à son état de moine
D’où l’aurais-je su ?
Exquise sa gentillesse
Me rendait marteau
Pour le croiser à la messe
Je me levais tôt
M’invitant dans sa soupente
Je lui fis du plat
J’espérais qu’il me la plante
Il m’a plantée làD'après "Je suis un voyou" (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=prdS6mw9s40
https://www.youtube.com/watch?v=a8mMqItxvHw -
Ballade d'Ulla
Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)Tirée d’un vieux recueil de chansons moldaves sur lequel j’ai mis la main tout à fait fortuitement lors d’une mission d’intérim (rapidement interrompue pour cause d’état éthylique caractérisé) aux archives municipales de La Trimouille (Haute-Vienne). Je vous donne ma traduction pour ce qu’elle vaut. J’ai essayé de restituer l’atmosphère bucolique et la mélancolie de cette tendre complainte.
Pour la mélodie, on calquera sans difficulté la Ballade des dames du temps jadis de Villon, telle que Brassens la mit divinement en musique.
Au temps des tsars, au temps du knout,
Vivait une jeune fille entre
Le digne Danube et le Prout
Rieur que les poètes chantent ;
Jamais pucelle plus charmante
Que notre Ulla ne vécut là ;
Et, au surplus, fort accueillante,
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Tout le village s’affolait
De l’ample et solide charpente
De son boule, et plébiscitait
Son goût des amours violentes ;
Or, de sa vertu, la prudente
Eut le souci et spécula ;
Pourvu qu’on évitât sa fente,
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Au pinacle de son succès
— que la vie est parfois méchante ! —,
Un cruel boyard qui passait
Fit bientôt d’elle sa servante ;
L’ayant prise vingt fois ou trente
D’affilée, ce Caligula
L’abandonna toute sanglante…
Elle aimait tant qu’on l’enculât.
Adieu, poétesse de l’antre,
Fleur du pays de Dracula !
On l’ensevelit sur le ventre :
Elle aimait tant qu’on l’enculât.https://www.youtube.com/watch?v=6xOuUSv4ffI
https://www.youtube.com/watch?v=y7ZeKSoeVAY
-
Ballade de la joyeuse tronchée
Catégories : Ballade, Chanson, Octosyllabes (8)Qu’il soit pape ou bien militaire,
Chômeur, ouvrier, président,
Tout homme fait — pourquoi le taire ? —
M’aura rien qu’en me regardant.
Qu’il ajoute trois mots ardents,
Et aussitôt mes dessous jonchent
Le sol non pas par accident :
Vivat à celui qui me tronche !
Nul n’a besoin pour me séduire
De faire du rentre-dedans :
Je me livre au premier sourire
Affichant ses friandes dents.
Plutôt qu’un poète emmerdant,
Un soupirant qui fait la tronche,
J’aime mieux le taiseux bandant :
Vivat à celui qui me tronche !
La beauté est chose fugace ;
La vie, un jeu perdant-perdant.
Si, comme moi, ça vous agace,
Foutons-nous, soyons décadents !
Vivons de stupre, allons vidant
Vos couillons de leur fameux punch,
Et merde aux dieux de l’Occident !
Vivat à celui qui me tronche !
D’entre les instruments d’Adam,
Je révère ce vit qui bronche
Et se cabre et me fout dedans :
Vivat à celui qui me tronche ! -
Bais-O-Matic
Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5)Mélodie minimaliste
Accompagnement à base de synthés et de boîtes à rythme
Sirupeuse envolée de violons sur les refrains…
Jsuis la fille plug-in
Tu la branches elle couine
Jsuis la fille sympa
Qu’habite à deux pas
Jsuis la fille facile
Presque une imbécile
Une poupée dchiffon
Des fois jtouche le fond
Jdeviens mécanique
Un robot dla nique
Juste un pantin dchair
Qui coûte pas bien cher
Jressemble plus à rien
Jsuis la fille pas chiante
Qu’est toujours partante
La Bais-O-Matic
De chez Prisunic
Pour la marche à suivre
Ya tout un tas dlivres
Des sites Internet
Tu tapes zigounette
Jdeviens une machine
À mfarcir des pines
Un genre de sextoy
À l’huile de monoï
Jressemble plus à rien
Jsuis 24/24
Tout ltemps à quat’ pattes
Jsuis 7 jours sur 7
Dispo en levrette
Jvous prendrai pas lchou
Je srai vot’ joujou
Jsuis la fille ouverte
La poupée experte
Jsuis comme une Barbie
J’ai les mêm’s habits
Jsuis l’humain bâclé
La fille à tringler
Jressemble plus à rien
Jsuis ldispositif
Sur lequel on kiffe
Jsuis pas compliquée
Pas sophistiquée
Jressemble plus à rien
Juste un automate
À peine un primate
Jpeux pas expliquer
Jsuis trop détraquée
Jressemble plus à rien
Jdeviens mécanique…
(ad lib., les violons noyant peu à peu la voix de la chanteuse...) -
Bambino (air connu)
Catégories : ChansonBambino, bambino...Ne pleure pas, bambino !Maman t'apporte un numéro de Ciné-RêveL'autre avait les pages collées de blanche sèveTu me l'arraches et te rues sur la nouvelle ÈvePour qui tu fonds à t'en tamponner les pruneauxLa belle te fait envie (bambino, bambino)Sa vue t'épaissit le nœud (bambino, bambino)Tu la voudrais asservie (bambino, bambino)À tes goûts libidineuxEt frotte, frotte sur ta longue pine, mon petit bambinoÀ l'astiquer à tout vaT'en oublieras ta divaEt jute, jute sur ce magazine, mon petit bambinoAu lieu de t'arracher les ch'veuxBranle-toi donc tant que tu veuxReste loin de cette fille (bambino, bambino)Elle a déjà dix coquins (bambino, bambino)Des acteurs aux dents qui brillent (bambino, bambino)Dont quelques AméricainsTu peux bander à volonté sur les minettesTe la secouer jour et nuit et jouir à tue-têteTu peux toutes les reluquer à la sauvetteMais n'essaie pas d'en ram'ner une à la maisonMéfie-toi de ces salopes (bambino, bambino)Elles te rendraient malheureux (bambino, bambino)Hante plutôt les sex-shops (bambino, bambino)On est si bien tous les deuxEt frotte, frotte sur ta longue pine, mon petit bambinoÀ l'astiquer à tout vaT'en oublieras ta divaEt jute, jute sur ce magazine, mon petit bambinoAu lieu de t'arracher les ch'veuxBranle-toi donc tant que tu veuxTiens, maman te vient en aide (bambino, bambino)En te bectant le moineau (bambino, bambino)Maman sait tous les remèdes (bambino, bambino)Au chagrin, mon bambinoPense plus à cette fille (bambino, bambino)(ad lib.)Version originale par Dalida : https://www.youtube.com/watch?v=nSmpbGHe8oE
Karaoké (prévoir quelques amis pour faire les chœurs "bambino, bambino"…) : https://www.youtube.com/watch?v=h1aRmBGPqn4 -
Noël en famille
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)À entonner le soir de Noël sous le regard attendri de Mémé (de toute façon elle est sourde comme un pot). Contrechants obligatoires sur les refrains.Il émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanDepuis plus de quinze ou seize ansIl nous promettait sa quéquetteDepuis plus de quinze ou seize ansNous attendions ce bon lait blancIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanUn calbute est son logementGarni de poils de coucougnettesUn calbute est son logementMais il ne rentre plus dedansIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanÔ jésus de Morteau puissantSuintant le suc et la clairetteÔ jésus de Morteau puissantEmplis nos becs entièrementIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à mamanÀ genoux mes trois garnementsVenez nues adorer la bêteÀ genoux mes trois garnementsSucez-moi en vous caressantIl émet le divin enflantPompez minois, éclusez fillettesIl émet le divin enflantLaissons pas une goutte à maman -
Barreau blues
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Sur l'air du « Monnaie blues » de CabrelJe lèche son slip et ses couillesM'ouvre le con avec les doigtsLui dit t'as vu comme je mouillePour toi chéri t'en penses quoiJe me fais devant lui des chosesQue j'ose pas vous raconterJe rougis tout entière à causeDe mes propres obscénitésJe lui chuchote des orduresQui feraient bander le bon dieuJe m'échine à la rendre dureMais sa nouille ne répond plusIl est trop vieuxBarreau bluesWowowoBarreau bluesJe le gave de cantharideEt autres remèdes connusBaguenaude toujours humideUn plug planté dans mon cul nuSous son nez je passe et repasseQuand il travaille à son bureauJe prends des poses de radassePour lui susciter le barreauVu son goût de la marmeladeJe m'en tartine le merluJ'essaie tout j'en deviens maladeMais sa queue ne veut rien savoirIl m'aime plusBarreau bluesWowowoBarreau bluesJ'invite des amies cochonnesÀ me filer un coup de mainRien que pour lui on se tromboneEn poussant des cris de putainsTout en escagassant sa pineJe suce des braques allemandsSur son visage se devineUn faible intérêt par momentJe me reconnais plus moi-mêmeJusqu'où suis-je prête à allerPour exciter l'homme que j'aimeEt que son dard se dresse assezPour me le caler ?Oh barreau bluesWowowoBarreau blues(Solo de gratte entrecoupé de Wowowo à fendre l'âme...) -
Jute ailleurs !
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)(Rock pêchu et prophylactique.La Sanson sinon rien.)Tous les curés te le dirontCe robinet si fanfaronC'est pour planter des graines d'hommeDans le rond giron de SimoneC'est pour croître et multiplier(Ces gens sont vraiment fous à lier)Écoute-moi garçon prudenceLaisse un peu choir ta descendanceFornique avec discernementSans fabriquer d'autres mamansDéjà qu'on a rempli le globeTel le plus crétin des microbes...Jute ailleurs, jute ailleurs !Y a d'autres tuyaux à bonheurJute où tu veux sauf en la motteOu bien oublie pas ta capoteLa grossesse oh l'affreux tourmentSans parler de l'accouchementMes sœurs émergent refroidiesDe cette ignoble maladieEt puis trop de mecs trop de meufsLa vipère est tapie dans l'œufPour écraser la bête immondeDétourne l'écume fécondeOu carre-la-lui dans le culEt le fléau sera vaincuFuis les enfilades dévotesSans pour autant fermer culotteJute ailleurs, jute ailleurs !Recréons un monde meilleurRien qu'entre adultes responsablesVive le coup du grain de sable !Le mioche à la base est un conIl bouffera tout ton pognonTe taxera de vieille merde(Ah ! les torgnoles qui se perdent...)Il te fera le cheveu blancTu verras pas passer le tempsSous ces soi-disant innocencesRôdent des Hitler en puissanceIls pollueront le monde entierIls nous marcheront sur les piedsPense à l'état de la planèteQuand tu pines ta gigoletteJute ailleurs, jute ailleurs !Promets-le-moi du fond du cœurLa femme est truffée d'orificesPrévus pour qu'on se les farcisseEnvisage un autre objectifLui enfoutrer les trous du pifGicler dans de la citronnadeQue vous boirez en camaradesLui orner de jets le nombrilTrahissant ton état d'espritLui en tartiner les mamellesÇa vaut bien le lait de chamelleQuant au cubage du rectumIl fait trois litres minimumC'est pas les solutions qui manquent(Sinon y a aussi la pétanque...)Jute ailleurs, jute ailleurs !Gaffe au pistolet-mitrailleurDécharger en toute ignoranceVous forge de tristes engeancesProduis plutôt de l'art abstraitÉjacule un dessin au traitSers-t'en pour coller des affichesOins-en ta femme entre les michesLorsqu'un copain vient l'enculerGarde au frigo ton petit laitPour les cocktails que tu inventesSurtout gare-toi de la fenteQuand tu sens la sauce venir !(Tant de mouflets en devenirSanglotant au creux de tes couillesDont on verra jamais la bouille...)Jute ailleurs, jute ailleurs !Certes il est chou ton torpilleurMais va faire un tour à la poupeSans ça mon pote on te les coupeYeah ! jute ailleurs, jute ailleurs !(ad lib.) -
Dzoing ! Vrrr ! Plouf !
Catégories : ChansonLorsque Pépé tout amoché s'en revint de la guerreJe fus si gentille avec lui qu'un beau matin il me montraLe cadeau que lui avaient fait les gens du MinistèreIl le cachait dans sa culotte et quand je l'ai touché du doigtIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitDieu sait comment ça s'appelaitMais on n'arrête pas le progrèsTout étonnée la première fois que je l'ai tripotéJ'ai remarqué juste en dessous deux couillons taille éléphanteauChromés et débordants de foutre, qui gaiement ballottaientBien astiqué le bel engin se mettait en marche aussitôtIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitJ'en ai reçu dans les trous d'nezMais qu'est-ce qu'on a rigoléPépé me dit Ferme tes p'tits yeux on va jouer à cache-cacheSi tu découvres où j'l'ai fourré, je t'achèterai du gruyèreJe gagnai sans difficulté, car soudain à l'arracheCe gros machin je le sentis m'entrer tout droit dans le derrièreIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitÇa valait le manche à balaiEt on remit ça sans délaiLes années ont passé trop vite mais justement ce soirDans le grenier j'ai retrouvé le vit d'acier de mon grand-pèreJ'ai appelé mes filles et leur ai dit Vous allez voir !Il était vieux et tout rouillé mais quand je l'ai posé par terreIl faisait Dzoing ! quand il bandaitVrrr ! quand il foutaitPlouf ! quand il giclaitOn l'a tell'ment bien astiquéQu'il brille à nouveau comme jamaisD'après "Le jouet extraordinaire" (Claude François) -
Wo-oh-oh-oh ! (chanson pour les filles)
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)Allez !Toutes ensemble !On tape dans ses mains !(En option : On gifle son petit ami !)Wo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !Si j'avais une pineJe pinerais le jourJe pinerais la nuitJ'y mettrais tout mon cœurJe pinerais les blondesJe pinerais les brunesJe pinerais ma mère, mon pèreMes frères et mes sœursWo-oh !Ce serait le bonheurWo-oh-oh-oh !Wo-oh-oh-oh !(ad lib.)D'après "Si j'avais un marteau" (Claude François)