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Chanson - Page 3

  • Dame Câline

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    Vivait une dame Câline
    À la motte de beurre frais
    Se branlant souvent la praline
    Sans cesser pourtant d’engouffrer
    Ce qui l’enivrait
    Les vits vrais de vrais
    L’exquis salami
    De ses bons amis

    Elle épousa monsieur Crampette
    Dont le nœud coiffé d’un beau gland
    Mince et long comme une pipette
    Dégouttait ce fromage blanc
    Ce gloubiboulga
    Cet alcool de gars
    Ce savoureux miel
    Acide essentiel

    Leur fille, une belle gougnotte
    D’âme libre et de cul poupin
    Avait au fond de la culotte
    Un volcan pas pour les copains
    Elle aimait Elvire
    Aude et Déjanire
    Leur tendre abricot
    Au goût tabasco

    Le fluet prince Débandade
    Mollement lui faisait la cour
    Et reluquait en embuscade
    La gouine aux violentes amours
    Son petit oiseau
    Faisait quelques sauts
    Puis se rendormait
    Oisif à jamais

    Fou de rage il envoie sa troupe
    De soudards et de cornichons
    À l’assaut de toutes ces croupes
    Rebondies et ces beaux nichons
    Qu’elles soient violées
    Et roulées-boulées
    À coups de boutoirs
    Au sein du boudoir

    Mais voici que la fée Lesbosse
    Déboulant de l’aéroport
    Saute sur les reitres féroces
    Et illico les change en porcs
    On fit du boudin
    De tous ces gredins
    Et le prince aigri
    S’enfuit en Hongrie

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  • J’ai descendu dans ton jardin

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    J’ai descendu dans ton jardin (bis)
    Laper ta rosée du matin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Tirant sur ton slip en satin (bis)
    J’y glissai mon nez libertin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Là juste sous ton poil blondin (bis)
    S’ouvrait un antre incarnadin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Il était si doux, le gredin (bis)
    Qu’un frisson m’ébranla les reins
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Sitôt que j’y goûtai un brin (bis)
    Tu soupiras dans les lointains
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    L’air se remplissait de parfums (bis)
    Aiguisant peu à peu ma faim
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Ah ! je voudrais être un lutin (bis)
    Pour entrer toute en ton connin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Sous mes frôlements, mes patins (bis)
    Tes chairs rendaient des jus divins
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Je m’abreuvai tant et si bien (bis)
    Que tu mordis le traversin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

    Toujours lorsque je suis à jeun (bis)
    J’aime à boulotter ton vagin
          Joli berlingot mesdames
          Joli berlingot tout chaud

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  • J’ai descendu dans mon jardin

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    J’ai descendu dans mon jardin (bis)
    Pour m’y branler tôt ce matin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Pour m’y branler tôt ce matin (bis)
    J’avais pas fait trois va-et-vient
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    J’avais pas fait trois va-et-vient (bis)
    Qu’une voix sort de ce mandrin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Qu’une voix sort de ce mandrin (bis)
    Et me dit trois mots en latin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Et me dit trois mots en latin (bis)
    Que les hommes bandent moyen
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Que les hommes bandent moyen (bis)
    Et les garçons à peine au point
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Et les garçons à peine au point (bis)
    Laissant les dames en grand besoin
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Laissant les dames en grand besoin (bis)
    Par bonheur il y a des engins
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Par bonheur il y a des engins (bis)
    Tels que moi dans les magasins
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

    Tels que moi dans les magasins (bis)
    Toujours prêts à te faire du bien
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau
          Gentil gode mi-gros mesdames
          Gentil gode mi-gros nouveau

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  • J’ai encore rêvé d’elle

    Catégories : Chanson

    J’ai encore rêvé d’elle
    C’est bête, ça m’a mise en émoi
    Elle n’est pas vraiment grêle
    Tant mieux, elle est faite pour moi
    Dure et boulotte
    Juste pour ma motte

    Je l’ai rêvée si fort
    Que mes draps puent la mouille
    Elle entrait dans mon corps
    Arrimée jusqu’aux couilles

          Si je pouvais me l’appuyer ah pour de vrai
          Si je savais où la trouver
          Donnez-moi l’espoir
          Prêtez-moi un soir
          Une nuit, juste pour elle et moi
          Et demain matin elle jutera

    J’ai encore rêvé d’elle (Je rêve aussi…)
    Me suis branlée six fois (J’ai bien grossi…)
    Elle n’est pas vraiment grêle (Qu’est-ce que tu crois ?)
    Elle est faite pour moi (Quel trou étroit !)
    Raide et piaffante
    Juste pour ma fente

          Si elle pouvait me ramoner au pied levé (Ouvre les cuisses, j’y arrive pas !)
          Si je savais où la trouver (Me sens-tu là ?)
          Donnez-moi l’espoir (Je suis en toi !)
          Prêtez-moi un soir (Prends ça !)
          Une nuit, juste cette pine et moi
          Et demain…

          Enfin je vais me l’envoyer à en meugler (J’attendais qu’ça, moi, tu comprends ?)
          C’est sûr, je vais me faire tringler (Écarte en grand !)
          Donnez-moi un soir (Gobe mon gland !)
          Laissez-moi y croire
          Ce beau zob, juste là en moi
          Et demain… n’existe pas


    Sur l’air de « J’ai encore rêvé d’elle » (Il était une fois)
    https://www.youtube.com/watch?v=jGRaXdT2-58

    Il suffisait de changer quelques mots pour faire de ce tube ultraromantique des années 70 une chanson cochonne. J’ai pas pu résister…

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  • Les gourmandes

    Catégories : Chanson

    Les gourmandes baisent sans gémir
    Empalées sur des manches décents
    Les gourmandes baisent sans gémir
    Les gourmandes, ça n’est pas gémissant

          Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont quinze ans
          Et qu’à quinze ans il faut se faire sauter
          Pour dévorer la vie à pleines dents
          Et puis surtout pour se décapsuler

    C’est ce que leur ont dit leurs parents
    Et le curé qui entre parenthèse
    Se fait sucer souvent au couvent
    Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent

          Les gourmandes, les gourmandes
          Les gou, les gou, les gourmandes

    Les gourmandes baisent sans mollir
    Embrochées sur des manches puissants
    Les gourmandes baisent sans mollir
    Les gourmandes, ça n’est pas mollissant

          Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont trente ans
          Et qu’à trente ans il est bon de montrer
          Que tout va bien, qu’on a toujours le temps
          Quand il s’agit de rouler dans le pré

    Elles font la fierté de leurs parents
    Et du curé qui est devenu obèse
    Mais fout toutes les nonnes au couvent
    Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent

          Les gourmandes, les gourmandes
          Les gou, les gou, les gourmandes

    Les gourmandes baisent sans fléchir
    Perforées par des manches glissants
    Les gourmandes baisent sans fléchir
    Les gourmandes, ça n’est pas fléchissant

          Si elles baisent, c’est qu’elles ont septante ans
          Qu’à septante ans il est bon de montrer
          Que leur baveux demeure impénitent
          Et aime encore à se faire éventrer

    Toutes vêtues de cuir comme leurs parents
    Comme le curé qui porte une prothèse
    XXL pour fourrer au couvent
    Elles aiment ça, et c’est pour ça qu’elles baisent

          Les gourmandes, les gourmandes
          Les gou, les gou, les gourmandes

    Les gourmandes baisent sans reluire
    Taraudées de moins en moins souvent
    Les gourmandes baisent sans reluire
    Vu qu’leur cul n’est plus trop reluisant

          Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont cent ans
          Et qu’à cent ans il est bon de montrer
          Qu’on a le con encore un poil tentant
          Le plus vieux con de toute la contrée

    Avant de rejoindre leurs parents
    Et le curé au ciel de la foutaise
    Elles font un dernier saut au couvent
    Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent

          Les gourmandes, les gourmandes
          Les gou, les gou, les gourmandes
          Les gourmandes, les gourmandes
          Les gou, les gou, les gourmandes
          (ad lib.)


    Sur l’air de « Les Flamandes » (Jacques Brel)
    https://www.youtube.com/watch?v=hoLShUNwPw4

     

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  • Pucelle

    Catégories : Chanson

    C’était au temps où pucelle je rêvais
    C’était au temps de mon premier duvet
    C’était au temps où pucelle je glandais
    C’était au temps où pucelle j’ruisselais

    Jambes à l’équerre on voyait ma cyprine
    Qui dévalait en torrent mes collines
    Jambes à l’équerre on voyait quelques puces
    Se balader sur mon mont de Vénus

          Mes envies bestiales
          De croupion qu’on empale
          F’saient rire Marie-Claire
          F’saient rire Bérengère

          Au plan pur’ment scolaire
          J’étais genre la dernière
          J’me tripotais, je foutais rien
          Prise par mes élans vénériens, oaah !

    C’était au temps où pucelle je traînais
    C’était au temps où m’frisottait l’duvet
    C’était au temps où pucelle je mouillais
    C’était au temps où pucelle j’me branlais

    Déjà j’bavais sur les grosses poitrines
    De Joséphine et Simone mes voisines
    Déjà j’bavais sur le troublant prépuce
    Et les couillons de mon cousin Marius

          Mes envies bestiales
          De croupion qu’on empale
          F’saient rire Marie-Claire
          F’saient rire Bérengère

          Un soir au presbytère
          À l’insu du bon père
          Elles m’avaient sucée toutes les deux
          Juste sous la photo d’Jean Paul II, oaah !

    C’était au temps où pucelle j’écoutais
    Pousser mes seins et les poils d’mon duvet
    C’était au temps où pucelle je r’gardais
    S’enculer des lesbiennes à la télé

    Moi et les filles on jouait les libertines
    En se lançant des œillades assassines
    Moi et filles avec un vieux gibus
    On essayait d’bricoler un phallus

          Et mes envies bestiales
          De croupion qu’on empale
          F’saient rire Marie-Claire
          F’saient rire Bérengère

          On attendait l’grand frère
          Qui nous chauff’rait l’derrière
          J’l’imaginais comme Jean-Pascal
          Avec en plus une bite de ch’val, oaah !

    C’était au temps où pucelle je rêvais
    C’était au temps de mon premier duvet
    C’était au temps où pucelle je glandais
    C’était au temps où pucelle j’ruisselais


    Sur l’air de « Bruxelles » (Jacques Brel)
    https://www.youtube.com/watch?v=mhOYSwVE3bs

     

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  • Quelque chose d’un mec aussi

    Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)

    On a toutes quelque chose en nous d’un mec aussi
    Cette volonté de fourrer jour et nuit
    Ce désir fou d’enfiler à l’envi
    Ce rêve en nous mais sans sa queue à lui

    Ainsi vivent les mecs ici
    Le corps en fièvre et s’astiquant le vit
    Dans des Sylvie, des Berthe à l’infini
    Ce rêve en nous c’est du gâteau pour lui
    Quelque chose d’un mec aussi

    Comme une étoile s’enfonçant dans la nuit
    Il jute dans celle qui l’aime à la folie
    Puis file vers un autre vagin séduit
    Sans un seul amour, sans une seule amie
    C’est ça la vie des mecs aussi

    Traîner devant la télé sans souci
    Pour la vaisselle on verra vendredi
    Demandez-lui pas de passer l’aspi
    C’est pas son job, c’est pas son truc à lui
    Le ménage, les gosses et tout ce qui s’ensuit

    Quelque chose d’un mec aussi
    Cette force qui nous pousse à faire pipi
    Toujours plus haut en faisant plein de bruit
    Quand ça dégouline c’est tellement joli
    Quelque chose en nous d’un mec aussi

    Le week-end avec tous ses amis
    Il voit des matchs et s’envoie des demis
    Apporte encore des cacahuètes chérie
    Y a pas à dire elle a un beau châssis
    Mais quelque chose d’un mec aussi

    Puis il règle son compte à la Russie
    Au café du coin, c’est net et précis
    Envoyez les porte-avions, les fusils
    Missiles par-là, démocratie par-ci
    Tu verras qu’ils nous diront merci

    Y a des fois je vous jure où vers minuit
    Quand le gars dans mon lit s’est endormi
    J’ai comme un sentiment, comme une envie
    Ce rêve en nous d’avoir sa queue à lui
    Quelque chose d’un mec aussi
    Y a quelque chose en nous d’un mec aussi
    Oh ! quelque chose d’un mec aussi
    (ad lib.)

    Sur l’air de « Quelque chose de Tennessee » (Johnny Halliday)
    https://www.youtube.com/watch?v=8Sc4Pb7d1Nk

     

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  • Retiens ta jute

    Catégories : Chanson

    Retiens ta jute
    Garde au chaud la pommade féconde
    Retiens ta jute
    Que je me régale une seconde
    Prends-moi plus fort
    Perce mon corps
    Fais-moi sauter comme un cabri
    Que ton labour
    Aller-retour
    Me trombine à pousser des cri-i-is

    Retiens ta jute
    Ta biroute est si dure et si belle
    Retiens ta jute
    Je vais bientôt monter en chandelle
    Que ce gigot
    Rende dingo
    Mon insatiable berlingot
    J’veux la culbute
    Tous azimuts
    Retiens ta jute

          Quand tu t’oublies trop tôt dans mon bel orifice
          Je reste sur ma faim, me doigte en tapinois
          Fous-moi et si demain j’ai mal aux écrevisses
          Je serai la dernière à te casser les noix

    Retiens ta jute
    T’as tout l’temps pour me remplir la bonde
    Retiens ta jute
    Gicle pas ou je dis à tout l’monde
    Que t’as lâché
    Ta p’tite bordée
    Avant que j’aie grimpé au lustre
    Et que c’est pas
    La première fois
    C’t histoire-là dure depuis des lu-u-ustres oh oh

    Retiens ta jute
    Pas question cette fois que tu débandes
    Retiens ta jute
    Que je danse enfin la sarabande
    Troue mon conduit
    Toute la nuit
    Si besoin je remets de l’enduit
    J’veux la culbute
    Sans parachute
    Retiens ta jute
    Oh j’veux la culbute
    Sans parachute
    Retiens ta jute


    Sur l’air de « Retiens la nuit » (Johnny Halliday)
    https://www.youtube.com/watch?v=0paUMNed8t4

     

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  • J'ai planté ma graine

    Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)

    J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
    Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
    J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    Avec un peu d’veine, y aura un enfant
    Dès l’année prochaine, perdrerai-je ma peine ?
    Avec un peu d’veine, y aura un enfant
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
    Mais l’amour m’enchaîne, perdrerai-je ma peine ?
    Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
    Vont entrer en scène ! perdrerai-je ma peine ?
    S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
    Les chiens font pas d’chiennes, perdrerai-je ma peine ?
    Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
    J’couds des trucs en laine, perdrerai-je ma peine ?
    En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
    Pourquoi pas Eugène ? perdrerai-je ma peine ?
    On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
    Ses doux yeux de daine, perdrerai-je ma peine ?
    Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
    Un fion ça s’entraîne, perdrerai-je ma peine ?
    Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
    Que not’ brave pitaine, perdrerai-je ma peine ?
    S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
    Qu’est-ce qu’il fout ? il freine ? perdrerai-je ma peine ?
    Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
    Recharge-moi la benne ! perdrerai-je ma peine ?
    C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?

    J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
    Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
    J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
    Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?


    Sur l’air de « J’ai planté un chêne » (Gilles Vigneault)
    https://www.youtube.com/watch?v=We1-cagx7TI
     

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  • Vagina dentata

    Catégories : Chanson

    Les hommes de ma vie s’en vont
    En gémissant, tout piteux, le dos rond
    Je sais qu’ils ont laissé là — oh là là, quel problème !
    Un petit peu d’eux-mêmes

    J’ai beau les sucer beaucoup
    Ils finissent par prendre leurs jambes à leur cou
    Je me demande pourquoi elle est tell’ment vorace
    Ma fente, ma chagasse

    Mon mari est à l’hosto
    Pour dire s’il s’en sortira c’est trop tôt
    Ça m’angoisse mais faut qu’je baise, elle a l’dessus sur moi
    Vagina dentata

          Pourtant c’est doux dehors
          Doux doux doux dehors
          Et fou dedans
          Tout bardé de dents

          Gaffe aux doigts d’abord !
          C’est doux doux doux dehors
          Mais si, bout dehors, vous entrez dedans
          Jamais vous n’en sortez comme avant

    J’ai tant besoin d’être aimée
    Que j’drague des types toute la journée
    Même si j’les préviens à temps, ils ricanent et m’enfilent
    Là où c’est embêtant

    Quand ça leur croque le bâton
    Moi je m’affole et j’tourne en rond
    Je sais que leur vie s’en va à cause de cette hostile
    Vagina dentata

          Pourtant c’est doux dehors
          Doux doux doux dehors
          Et fou dedans
          Hérissé de dents

          Gaffe aux doigts d’abord !
          C’est doux doux doux dehors
          Sauf que là-d’dans ça mord
          Éternellement

          Pourtant c’est doux dehors...
          (ad lib)


    Sur l’air de « Doux dehors, fou dedans » (Véronique Sanson)
    https://www.youtube.com/watch?v=ordtF292IXw

     

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  • Un amour de bitoniau

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…


    Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
    Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
    Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
    … Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
    L’a pas forci
    Chose curieuse
    Juste un r’troussis
    De chair soyeuse

          Son bitoniau j’l’ai en amour
          J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
          J’le taille en pointe, en allumette
          Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour

          Mon cousin pigne : à voir sa tête
          On croirait que j’le passe au four
          Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
          Si mon mari était moins bête

    Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
    À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
    C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
    Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
    Ton brin morveux
    Il m’ensorcelle
    J’en ai les yeux
    Pleins d’étincelles

          Ton bitoniau j’en suis gaga
          J’passe un temps fou dans ta culotte
          Je l’décalotte, je l’recalotte
          C’est ma gym et c’est mon yoga

          Son p’tit museau d’poisson-pilote
          Je m’le grignote comme un nougat
          J’lui fais cracher son pastaga
          Au bon goût d’beurre et d’échalote

          Ton bitoniau j’l’ai en amour…
          (ad lib.)

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  • À s’en lécher les doigts

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)

    Couplets lents et dramatiques, un trémolo de cordes ponctuant chaque alexandrin.
    Transitions (« Juste une idée ») pleines de silences espiègles et de pizzicati.
    Refrains vifs et guillerets…


    Monsieur l’agent me surprenant qui passe au rouge
    Me menaça d’une voix dure et d’un tonfa
    J’eus la nausée, terrorisée, sans rien qui bouge
    Quand tout à coup quelque chose en moi triompha
    Juste une idée
    Une p’tite idée
    Pourtant ma foi
    Si ça marchait ?...

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Un plat à s’en lécher les doigts
          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Et il en a repris deux fois

    Un vieux chômeur sur le trottoir criait famine
    Éperdue de pitié j’ouvris mon sac à main
    Mais là que dalle, un vrai néant, j’avais bonn’ mine
    Lorsqu’un éclair de génie me frappa soudain
    Juste une idée
    Une bête idée
    Et malgré tout
    Si ça marchait ?...

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          J’en ai toujours un peu sur moi
          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Et il en a repris trois fois

    Mon proprio hurlait : Je vous laisse un’ semaine !
    Tout ça pour douze ou quinze loyers de retard
    J’eus beau invoquer les hautes valeurs humaines
    Amour, bonté, ce salaud n’voulait rien savoir
    Quand une idée
    Un peu chtarbée
    Naquit en moi
    Hum… pourquoi pas ?

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          C’est pas malin, tout l’monde aime ça
          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          Il en a repris quatre fois

          J’lui ai offert d’la tarte aux poils
          C’est un mets des plus délicats
          (ad lib.)

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  • Chabadabada

    Catégories : Chanson, Quadrisyllabes (4)

    Trouve ta voie badabada chabadabada
    Le trou étroit badabada chabadabada
    Qui ravira badabada chabadabada
    Tes espérances
    Et mon ciboire

    Dans mon baba badabada chabadabada
    Glisse les doigts badabada chabadabada
    Puis ton chinois badabada chabadabada
    Telle une lance
    Ostentatoire

    Nous on s’envoie badabada chabadabada
    En l’air comme ça badabada chabadabada
    Encore une fois badabada chabadabada
    Dieu ! qu’elles balancent
    Tes génitoires

    Combien de joies badabada chabadabada
    Moi je lui dois badabada chabadabada
    À ce cobra badabada chabadabada
    Si pétulant
    Dans mon pétard

    Branle pour moi badabada chabadabada
    Branle pour toi badabada chabadabada
    Et fous-le-moi badabada chabadabada
    Profondément
    Je te reçois badabada chabadabada
    Écumant badabada chabadabada
    Dans mes soies badabada chabadabada
    Chabadabada chabadabada…


    (Dites, c’est pas un peu casse-couilles, à la longue, tous ces chabadabada ?...)

    D’après « Un homme et une femme » (chanson du film éponyme)
    https://www.youtube.com/watch?v=M4yo58nTvhU

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  • Quelques conseils à un dragueur débutant

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)

    Air de java, accordéon, ambiance bal pop’…


          Les greluches
    T’en trouv’ras dans les baluches
    Des mille et pis des sensass
    Même si t’es pas plein aux as
          Mais les greluches
    Si jamais tu les épluches
    Il vaut mieux l’avoir d’acier
    C’est des fauves, des carnassiers

          Les greluches
    C’est pas plus futé qu’une cruche
    Ça sirote des menthes à l’eau
    En trouvant tout rigolo
          Mais les greluches
    Ça joue exprès les nunuches
    Pour t’attirer dans leur lit
    Et te r’tourner les glaouis

          Les greluches
    Ça bourdonne autant qu’une ruche
    Dès qu’t’en réunis deux-trois
    Des fois t’en perds ton sang-froid
          Pis les greluches
    Si au pieu t’as pas la bûche
    Avant le lend’main matin
    Toute la ville est au parfum

          Les greluches
    C’est sournois comme une autruche
    T’auras droit à leur coup de bec
    Assassin comme tous les mecs
          Mais les greluches
    Suffit qu’elles te gamahuchent
    Tu verras, tu pardonn’ras
    Tout c’que la belette voudra
    Et p’t-être même tu l’épous’ras
    Gaffe ! la route est s’mée d’embûches
    Mon pote avec les greluches

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  • Les nanas

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

          Si les nanas n’étaient pas là
          Vous seriez tous en Sodomie
          À parler de je ne sais quoi
          À enfiler je ne sais qui

    Quand l’Ève chue en parachute
    S’étendit nue contre sa peau
    A pas fallu plus d’une minute
    Pour qu’Adam lui lève le capot

    Bien sûr c’était une autre époque
    On est devenus des égaux
    Sur le papier mais tu t’en moques
    Pour préserver ton p’tit ego

          Si les nanas n’étaient pas là
          Vous seriez tous en Sodomie
          À parler de je ne sais quoi
          À enfiler je ne sais qui

    Le con velu de Pélagie
    Lui s’effoutait pas mal sans toi
    Coulant pour aucune bougie
    Mais t’aurais pu rester courtois

    Bien sûr ces années-là sont mortes
    Tu t’es un peu calmé depuis
    Mais toujours le pied dans la porte
    Quand tu veux planter ton biscuit

          Si les nanas n’étaient pas là
          Vous seriez tous en Sodomie
          À parler de je ne sais quoi
          À enfiler je ne sais qui


    D’après « Les ricains » (Michel Sardou)
    https://www.youtube.com/watch?v=Qzd-IEd3d0I

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  • Mille contorsions

    Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)

    Ma chatte
    Me gratte
    Que j’aie envie ou non
    Il faut que je caresse
    Sans cesse
    Mon mont

    Ma chatte
    Colmate
    Son trou toujours béant
    De joujoux électriques
    Qui triquent
    Géant

    Ma chatte
    Est bath
    On lui ouvre les ouïes
    Et sous les coups de langue
    Je tangue
    Et jouis

    Ma chatte
    Est moite
    Et suinte tous les soirs
    Pour le cas où s’élance
    Immense
    Un dard

    Ma chatte
    M’épate
    Réclamant des mandrins
    Plus gros chaque semaine
    Je mène
    Bon train

    Ma chatte
    Si coite
    Attirant les messieurs
    Les trait comme des vaches
    Ça tache
    Le pieu

    Ma chatte
    S’éclate
    Ses mille contorsions
    Me font tourner la tête
    La chouette
    Passion

    Ma chatte
    Sans date
    De péremption foutra
    Encore une tapée
    D’épées
    Hourra !


    D’après « La cane de Jeanne » (Georges Brassens)
    https://www.youtube.com/watch?v=9GQHbEVzVaY

    À propos, j’ai réuni mes précédentes chansons détournées dans un petit recueil.

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  • Quand la morue rue

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)

    Chanson odieuse (mais réaliste)

    Maquereau, si ta morue rue
    Boude le miché, fuit la rue
    Pour qu’elle se tienne à carreau
    Brandis le gourdin, le barreau
    Car sitôt la chose apparue
    Baguette magique au sirop
    La grognonne redevient grue

          Refrain :
          C’est pour ton grand boutoir
          Qu’elle bat le trottoir
          Pour ton fût de colonne
          Que brave elle michtonne

    Homme libre ô si ton tapin
    Fainéante en posant des lapins
    Veille à lui redresser la fibre
    À coups de canne, à coups de chibre
    Lui récurant le gagne-pain
    Fais que pour toi seul elle vibre
    Sans qu’un autre envoie le grappin

          C’est pour ton porte-plume
          Qu’elle use le bitume
          C’est pour ton chérubin
          Qu’elle file au turbin

    Gai souteneur, de ta roulure
    Tire au besoin la chevelure
    Puis d’un viril vit tamponneur
    Remis pour l’occase à l’honneur
    Chasse le mou dans ses moulures
    Lui réapprenant le bonheur
    Et le respect à toute allure

          C’est pour ton nerf chafouin
          Qu’elle racole au coin
          C’est pour ta longue épine
          Qu’elle arpente et tapine

    Si ta morue rue maquereau
    Et prend soudain son air faraud
    Rêvasse à des coquecigrues
    Refuse qu’on la dézobstrue
    Reprends la main, pistolero
    Afin qu’à nouveau soit férue
    L’abeille de ton dard — haro !

          C’est pour ta rude verge
          Qu’elle va aux asperges
          Pour ton daufe ô damné
          Que la mignonne en est

          C’est pour ton porte-plume...
          ad lib.

     

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  • Une petite chagatte

    Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson

    Une petite chagatte au bout des doigts
    Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
    Une petite chagatte que tu foutais autrefois
    Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa

    Cette petite chagatte que tu kiffas
    N’était pas si maladroite quand c’était toi
    Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
    Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa

    Mais tu es parti reptile chez Latifa
    Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
    Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
    Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas

    (Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
    Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
    Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
    Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)

    Une petite prière monte vers toi
    Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
    Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
    Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera

    (Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
    Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
    En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
    Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)

    Une petite chagatte qui pense à toi
    Seule à seule je me la tâte sur le sofa…


    D'après "Une petite cantate" (Barbara)
    https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
    Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie...

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  • Comme un piano crevé

    Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)

    Chanson punk
    Couplets jetés hors rythmique par une voix fragile, nerveuse, brisée
    Dissyllabes des refrains hurlés à pleins poumons
    Arrière-plan de synthés inquiétants où dérivent parfois des bouffées de piano désaccordé

     

    Jsuis submissive autant te ldire
    Balayée par tous les blizzards
    Grain dpollen fouetté au hasard
    Pour le meilleur ou pour le pire
    Jsuis pas maîtresse de mes désirs

          Anus !
          Baignoire !
          Gorgeon !
          Branlée !

    Jronge le présent en animal
    Toujours effarée dêtre au monde
    Jsuis qun oubli dla chair qui gronde
    À lintérieur le bien le mal
    Jveux pas savoir si cest normal

          Que mouille !
          Genoux !
          Suceuse !
          Soleil !

    Je prends aucune initiative
    Jexpérimente le devnir chien
    Ouverte à lenvie qui advient
    Je suivrai bien les directives
    Jme dissoudrai dans ta salive

          Nous trous !
          Plein fiste !
          Cest mort !
          À baise !

    Donn-moi des trucs à éprouver
    Nimporte du trash et du sordide
    Dévie ma vie régie décide
    Jressemble à un piano crevé
    Un dieu qaurait fini drêver

          Délire !
          Con trash !
          Jla bouffe !
          Givrer !

    Jsuis submissive hein rien qune faille
    Un cul des lèvres à ta dispo
    Un sextoy au cœur en lambeaux
    Dentrée jai fui le champ dbataille
    Autant qtu lsaches avant qon yaille

          Oui quoi !
          On elle !
          Ce jhappe !
          Fou aah !
          …

    Le refrain se poursuit ad libitum, les mots braillés ressemblant de plus en plus à des cris de bêtes, tandis que la musique elle-même se perd en rythmes sauvages et suites d’accords sans queue ni tête…

     

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  • Comptine pour les tout petits

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    (N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)

     

    Vagin vagin petit lapin
    Vagin vagin mon vieux copain
          Ôte ta culotte
          Les idées me trottent

    Vagin vagin mon bel engin
    Vagin vagin mon cher frangin
          Lisse ta pelisse
          Et ton trou à pisse

    Vagin vagin mon gros machin
    Vagin vagin soleil éteint
          Lave ta blessure
          De salive pure

    Vagin vagin pruneau d’Agen
    Vagin vagin jus de raisin
          Range ta pelote
          Remets ta culotte

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