Vivait une dame Câline
À la motte de beurre frais
Se branlant souvent la praline
Sans cesser pourtant d’engouffrer
Ce qui l’enivrait
Les vits vrais de vrais
L’exquis salami
De ses bons amis
Elle épousa monsieur Crampette
Dont le nœud coiffé d’un beau gland
Mince et long comme une pipette
Dégouttait ce fromage blanc
Ce gloubiboulga
Cet alcool de gars
Ce savoureux miel
Acide essentiel
Leur fille, une belle gougnotte
D’âme libre et de cul poupin
Avait au fond de la culotte
Un volcan pas pour les copains
Elle aimait Elvire
Aude et Déjanire
Leur tendre abricot
Au goût tabasco
Le fluet prince Débandade
Mollement lui faisait la cour
Et reluquait en embuscade
La gouine aux violentes amours
Son petit oiseau
Faisait quelques sauts
Puis se rendormait
Oisif à jamais
Fou de rage il envoie sa troupe
De soudards et de cornichons
À l’assaut de toutes ces croupes
Rebondies et ces beaux nichons
Qu’elles soient violées
Et roulées-boulées
À coups de boutoirs
Au sein du boudoir
Mais voici que la fée Lesbosse
Déboulant de l’aéroport
Saute sur les reitres féroces
Et illico les change en porcs
On fit du boudin
De tous ces gredins
Et le prince aigri
S’enfuit en Hongrie
Chanson - Page 3
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Dame Câline
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5) -
J’ai descendu dans ton jardin
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)J’ai descendu dans ton jardin (bis)
Laper ta rosée du matin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Tirant sur ton slip en satin (bis)
J’y glissai mon nez libertin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Là juste sous ton poil blondin (bis)
S’ouvrait un antre incarnadin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Il était si doux, le gredin (bis)
Qu’un frisson m’ébranla les reins
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Sitôt que j’y goûtai un brin (bis)
Tu soupiras dans les lointains
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
L’air se remplissait de parfums (bis)
Aiguisant peu à peu ma faim
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Ah ! je voudrais être un lutin (bis)
Pour entrer toute en ton connin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Sous mes frôlements, mes patins (bis)
Tes chairs rendaient des jus divins
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Je m’abreuvai tant et si bien (bis)
Que tu mordis le traversin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud
Toujours lorsque je suis à jeun (bis)
J’aime à boulotter ton vagin
Joli berlingot mesdames
Joli berlingot tout chaud -
J’ai descendu dans mon jardin
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour m’y branler tôt ce matin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Pour m’y branler tôt ce matin (bis)
J’avais pas fait trois va-et-vient
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
J’avais pas fait trois va-et-vient (bis)
Qu’une voix sort de ce mandrin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Qu’une voix sort de ce mandrin (bis)
Et me dit trois mots en latin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Et me dit trois mots en latin (bis)
Que les hommes bandent moyen
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Que les hommes bandent moyen (bis)
Et les garçons à peine au point
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Et les garçons à peine au point (bis)
Laissant les dames en grand besoin
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Laissant les dames en grand besoin (bis)
Par bonheur il y a des engins
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Par bonheur il y a des engins (bis)
Tels que moi dans les magasins
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Tels que moi dans les magasins (bis)
Toujours prêts à te faire du bien
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau
Gentil gode mi-gros mesdames
Gentil gode mi-gros nouveau -
J’ai encore rêvé d’elle
Catégories : ChansonJ’ai encore rêvé d’elle
C’est bête, ça m’a mise en émoi
Elle n’est pas vraiment grêle
Tant mieux, elle est faite pour moi
Dure et boulotte
Juste pour ma motte
Je l’ai rêvée si fort
Que mes draps puent la mouille
Elle entrait dans mon corps
Arrimée jusqu’aux couilles
Si je pouvais me l’appuyer ah pour de vrai
Si je savais où la trouver
Donnez-moi l’espoir
Prêtez-moi un soir
Une nuit, juste pour elle et moi
Et demain matin elle jutera
J’ai encore rêvé d’elle (Je rêve aussi…)
Me suis branlée six fois (J’ai bien grossi…)
Elle n’est pas vraiment grêle (Qu’est-ce que tu crois ?)
Elle est faite pour moi (Quel trou étroit !)
Raide et piaffante
Juste pour ma fente
Si elle pouvait me ramoner au pied levé (Ouvre les cuisses, j’y arrive pas !)
Si je savais où la trouver (Me sens-tu là ?)
Donnez-moi l’espoir (Je suis en toi !)
Prêtez-moi un soir (Prends ça !)
Une nuit, juste cette pine et moi
Et demain…
Enfin je vais me l’envoyer à en meugler (J’attendais qu’ça, moi, tu comprends ?)
C’est sûr, je vais me faire tringler (Écarte en grand !)
Donnez-moi un soir (Gobe mon gland !)
Laissez-moi y croire
Ce beau zob, juste là en moi
Et demain… n’existe pas
Sur l’air de « J’ai encore rêvé d’elle » (Il était une fois)
https://www.youtube.com/watch?v=jGRaXdT2-58
Il suffisait de changer quelques mots pour faire de ce tube ultraromantique des années 70 une chanson cochonne. J’ai pas pu résister… -
Les gourmandes
Catégories : ChansonLes gourmandes baisent sans gémir
Empalées sur des manches décents
Les gourmandes baisent sans gémir
Les gourmandes, ça n’est pas gémissant
Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont quinze ans
Et qu’à quinze ans il faut se faire sauter
Pour dévorer la vie à pleines dents
Et puis surtout pour se décapsuler
C’est ce que leur ont dit leurs parents
Et le curé qui entre parenthèse
Se fait sucer souvent au couvent
Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes baisent sans mollir
Embrochées sur des manches puissants
Les gourmandes baisent sans mollir
Les gourmandes, ça n’est pas mollissant
Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont trente ans
Et qu’à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien, qu’on a toujours le temps
Quand il s’agit de rouler dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Et du curé qui est devenu obèse
Mais fout toutes les nonnes au couvent
Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes baisent sans fléchir
Perforées par des manches glissants
Les gourmandes baisent sans fléchir
Les gourmandes, ça n’est pas fléchissant
Si elles baisent, c’est qu’elles ont septante ans
Qu’à septante ans il est bon de montrer
Que leur baveux demeure impénitent
Et aime encore à se faire éventrer
Toutes vêtues de cuir comme leurs parents
Comme le curé qui porte une prothèse
XXL pour fourrer au couvent
Elles aiment ça, et c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes baisent sans reluire
Taraudées de moins en moins souvent
Les gourmandes baisent sans reluire
Vu qu’leur cul n’est plus trop reluisant
Si elles baisent, c’est parce qu’elles ont cent ans
Et qu’à cent ans il est bon de montrer
Qu’on a le con encore un poil tentant
Le plus vieux con de toute la contrée
Avant de rejoindre leurs parents
Et le curé au ciel de la foutaise
Elles font un dernier saut au couvent
Et c’est pour ça, oui c’est pour ça qu’elles baisent
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
Les gourmandes, les gourmandes
Les gou, les gou, les gourmandes
(ad lib.)
Sur l’air de « Les Flamandes » (Jacques Brel)
https://www.youtube.com/watch?v=hoLShUNwPw4 -
Pucelle
Catégories : ChansonC’était au temps où pucelle je rêvais
C’était au temps de mon premier duvet
C’était au temps où pucelle je glandais
C’était au temps où pucelle j’ruisselais
Jambes à l’équerre on voyait ma cyprine
Qui dévalait en torrent mes collines
Jambes à l’équerre on voyait quelques puces
Se balader sur mon mont de Vénus
Mes envies bestiales
De croupion qu’on empale
F’saient rire Marie-Claire
F’saient rire Bérengère
Au plan pur’ment scolaire
J’étais genre la dernière
J’me tripotais, je foutais rien
Prise par mes élans vénériens, oaah !
C’était au temps où pucelle je traînais
C’était au temps où m’frisottait l’duvet
C’était au temps où pucelle je mouillais
C’était au temps où pucelle j’me branlais
Déjà j’bavais sur les grosses poitrines
De Joséphine et Simone mes voisines
Déjà j’bavais sur le troublant prépuce
Et les couillons de mon cousin Marius
Mes envies bestiales
De croupion qu’on empale
F’saient rire Marie-Claire
F’saient rire Bérengère
Un soir au presbytère
À l’insu du bon père
Elles m’avaient sucée toutes les deux
Juste sous la photo d’Jean Paul II, oaah !
C’était au temps où pucelle j’écoutais
Pousser mes seins et les poils d’mon duvet
C’était au temps où pucelle je r’gardais
S’enculer des lesbiennes à la télé
Moi et les filles on jouait les libertines
En se lançant des œillades assassines
Moi et filles avec un vieux gibus
On essayait d’bricoler un phallus
Et mes envies bestiales
De croupion qu’on empale
F’saient rire Marie-Claire
F’saient rire Bérengère
On attendait l’grand frère
Qui nous chauff’rait l’derrière
J’l’imaginais comme Jean-Pascal
Avec en plus une bite de ch’val, oaah !
C’était au temps où pucelle je rêvais
C’était au temps de mon premier duvet
C’était au temps où pucelle je glandais
C’était au temps où pucelle j’ruisselais
Sur l’air de « Bruxelles » (Jacques Brel)
https://www.youtube.com/watch?v=mhOYSwVE3bs -
Quelque chose d’un mec aussi
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)On a toutes quelque chose en nous d’un mec aussi
Cette volonté de fourrer jour et nuit
Ce désir fou d’enfiler à l’envi
Ce rêve en nous mais sans sa queue à lui
Ainsi vivent les mecs ici
Le corps en fièvre et s’astiquant le vit
Dans des Sylvie, des Berthe à l’infini
Ce rêve en nous c’est du gâteau pour lui
Quelque chose d’un mec aussi
Comme une étoile s’enfonçant dans la nuit
Il jute dans celle qui l’aime à la folie
Puis file vers un autre vagin séduit
Sans un seul amour, sans une seule amie
C’est ça la vie des mecs aussi
Traîner devant la télé sans souci
Pour la vaisselle on verra vendredi
Demandez-lui pas de passer l’aspi
C’est pas son job, c’est pas son truc à lui
Le ménage, les gosses et tout ce qui s’ensuit
Quelque chose d’un mec aussi
Cette force qui nous pousse à faire pipi
Toujours plus haut en faisant plein de bruit
Quand ça dégouline c’est tellement joli
Quelque chose en nous d’un mec aussi
Le week-end avec tous ses amis
Il voit des matchs et s’envoie des demis
Apporte encore des cacahuètes chérie
Y a pas à dire elle a un beau châssis
Mais quelque chose d’un mec aussi
Puis il règle son compte à la Russie
Au café du coin, c’est net et précis
Envoyez les porte-avions, les fusils
Missiles par-là, démocratie par-ci
Tu verras qu’ils nous diront merci
Y a des fois je vous jure où vers minuit
Quand le gars dans mon lit s’est endormi
J’ai comme un sentiment, comme une envie
Ce rêve en nous d’avoir sa queue à lui
Quelque chose d’un mec aussi
Y a quelque chose en nous d’un mec aussi
Oh ! quelque chose d’un mec aussi
(ad lib.)
Sur l’air de « Quelque chose de Tennessee » (Johnny Halliday)
https://www.youtube.com/watch?v=8Sc4Pb7d1Nk -
Retiens ta jute
Catégories : ChansonRetiens ta jute
Garde au chaud la pommade féconde
Retiens ta jute
Que je me régale une seconde
Prends-moi plus fort
Perce mon corps
Fais-moi sauter comme un cabri
Que ton labour
Aller-retour
Me trombine à pousser des cri-i-is
Retiens ta jute
Ta biroute est si dure et si belle
Retiens ta jute
Je vais bientôt monter en chandelle
Que ce gigot
Rende dingo
Mon insatiable berlingot
J’veux la culbute
Tous azimuts
Retiens ta jute
Quand tu t’oublies trop tôt dans mon bel orifice
Je reste sur ma faim, me doigte en tapinois
Fous-moi et si demain j’ai mal aux écrevisses
Je serai la dernière à te casser les noix
Retiens ta jute
T’as tout l’temps pour me remplir la bonde
Retiens ta jute
Gicle pas ou je dis à tout l’monde
Que t’as lâché
Ta p’tite bordée
Avant que j’aie grimpé au lustre
Et que c’est pas
La première fois
C’t histoire-là dure depuis des lu-u-ustres oh oh
Retiens ta jute
Pas question cette fois que tu débandes
Retiens ta jute
Que je danse enfin la sarabande
Troue mon conduit
Toute la nuit
Si besoin je remets de l’enduit
J’veux la culbute
Sans parachute
Retiens ta jute
Oh j’veux la culbute
Sans parachute
Retiens ta jute
Sur l’air de « Retiens la nuit » (Johnny Halliday)
https://www.youtube.com/watch?v=0paUMNed8t4 -
J'ai planté ma graine
Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Dès l’année prochaine, perdrerai-je ma peine ?
Avec un peu d’veine, y aura un enfant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Mais l’amour m’enchaîne, perdrerai-je ma peine ?
Jeanjean c’est ma reine, moi j’suis qu’un manant
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Vont entrer en scène ! perdrerai-je ma peine ?
S’il vient une Carmen, que d’emmerdements
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Les chiens font pas d’chiennes, perdrerai-je ma peine ?
Mais not’ capitaine dit T’inquiète, mon grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
J’couds des trucs en laine, perdrerai-je ma peine ?
En attendant, zen, hein, pas d’affol’ment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Pourquoi pas Eugène ? perdrerai-je ma peine ?
On l’appell’ra Ben ou p’t-être bien Bertrand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Ses doux yeux de daine, perdrerai-je ma peine ?
Il aura mon zen et les yeux d’Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Un fion ça s’entraîne, perdrerai-je ma peine ?
Bien sûr il s’f’ra ken par tout l’régiment
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Que not’ brave pitaine, perdrerai-je ma peine ?
S’ra fort comme un chêne et presque aussi grand
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Qu’est-ce qu’il fout ? il freine ? perdrerai-je ma peine ?
Mais c’t affaire-là traîne depuis bien deux ans
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Recharge-moi la benne ! perdrerai-je ma peine ?
C’est qu’il faut qu’ça prenne, comme il dit Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Oh ! la belle aubaine, perdrerai-je ma peine ?
J’ai planté ma graine dans l’cul de Jeanjean
Perdrerai-je ma peine, perdrerai-je mon temps ?
Sur l’air de « J’ai planté un chêne » (Gilles Vigneault)
https://www.youtube.com/watch?v=We1-cagx7TI
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Vagina dentata
Catégories : ChansonLes hommes de ma vie s’en vont
En gémissant, tout piteux, le dos rond
Je sais qu’ils ont laissé là — oh là là, quel problème !
Un petit peu d’eux-mêmes
J’ai beau les sucer beaucoup
Ils finissent par prendre leurs jambes à leur cou
Je me demande pourquoi elle est tell’ment vorace
Ma fente, ma chagasse
Mon mari est à l’hosto
Pour dire s’il s’en sortira c’est trop tôt
Ça m’angoisse mais faut qu’je baise, elle a l’dessus sur moi
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Tout bardé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Mais si, bout dehors, vous entrez dedans
Jamais vous n’en sortez comme avant
J’ai tant besoin d’être aimée
Que j’drague des types toute la journée
Même si j’les préviens à temps, ils ricanent et m’enfilent
Là où c’est embêtant
Quand ça leur croque le bâton
Moi je m’affole et j’tourne en rond
Je sais que leur vie s’en va à cause de cette hostile
Vagina dentata
Pourtant c’est doux dehors
Doux doux doux dehors
Et fou dedans
Hérissé de dents
Gaffe aux doigts d’abord !
C’est doux doux doux dehors
Sauf que là-d’dans ça mord
Éternellement
Pourtant c’est doux dehors...
(ad lib)
Sur l’air de « Doux dehors, fou dedans » (Véronique Sanson)
https://www.youtube.com/watch?v=ordtF292IXw -
Un amour de bitoniau
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Chanson réaliste. Avec tendresse et pathos…
Cousin Bruno, pourquoi qu’tu pleures ? t’as des soucis ?
Oublie-les vite et viens qu’on joue à la docteuse
Comme quand on était p’tits et qu’j’étais amoureuse !
… Mais là j’ai vu qu’le truc qui nous différencie
L’a pas forci
Chose curieuse
Juste un r’troussis
De chair soyeuse
Son bitoniau j’l’ai en amour
J’lui fais des nœuds-nœuds, des frisettes
J’le taille en pointe, en allumette
Pis j’le léchouille en f’sant bien l’tour
Mon cousin pigne : à voir sa tête
On croirait que j’le passe au four
Ah ! j’le tripot’rais nuit et jour
Si mon mari était moins bête
Cousin Bruno, cesse donc d’pleurer, viens quand tu veux
À la maison, mais n’oublie pas ton vermicelle
C’macaroni qui fait ricaner les pucelles
Moi il m’attire et j’vais même te faire un aveu
Ton brin morveux
Il m’ensorcelle
J’en ai les yeux
Pleins d’étincelles
Ton bitoniau j’en suis gaga
J’passe un temps fou dans ta culotte
Je l’décalotte, je l’recalotte
C’est ma gym et c’est mon yoga
Son p’tit museau d’poisson-pilote
Je m’le grignote comme un nougat
J’lui fais cracher son pastaga
Au bon goût d’beurre et d’échalote
Ton bitoniau j’l’ai en amour…
(ad lib.) -
À s’en lécher les doigts
Catégories : Alexandrins (12 pieds), Chanson, Octosyllabes (8), Quadrisyllabes (4)Couplets lents et dramatiques, un trémolo de cordes ponctuant chaque alexandrin.
Transitions (« Juste une idée ») pleines de silences espiègles et de pizzicati.
Refrains vifs et guillerets…
Monsieur l’agent me surprenant qui passe au rouge
Me menaça d’une voix dure et d’un tonfa
J’eus la nausée, terrorisée, sans rien qui bouge
Quand tout à coup quelque chose en moi triompha
Juste une idée
Une p’tite idée
Pourtant ma foi
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Un plat à s’en lécher les doigts
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris deux fois
Un vieux chômeur sur le trottoir criait famine
Éperdue de pitié j’ouvris mon sac à main
Mais là que dalle, un vrai néant, j’avais bonn’ mine
Lorsqu’un éclair de génie me frappa soudain
Juste une idée
Une bête idée
Et malgré tout
Si ça marchait ?...
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
J’en ai toujours un peu sur moi
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Et il en a repris trois fois
Mon proprio hurlait : Je vous laisse un’ semaine !
Tout ça pour douze ou quinze loyers de retard
J’eus beau invoquer les hautes valeurs humaines
Amour, bonté, ce salaud n’voulait rien savoir
Quand une idée
Un peu chtarbée
Naquit en moi
Hum… pourquoi pas ?
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est pas malin, tout l’monde aime ça
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
Il en a repris quatre fois
J’lui ai offert d’la tarte aux poils
C’est un mets des plus délicats
(ad lib.) -
Chabadabada
Catégories : Chanson, Quadrisyllabes (4)Trouve ta voie badabada chabadabada
Le trou étroit badabada chabadabada
Qui ravira badabada chabadabada
Tes espérances
Et mon ciboire
Dans mon baba badabada chabadabada
Glisse les doigts badabada chabadabada
Puis ton chinois badabada chabadabada
Telle une lance
Ostentatoire
Nous on s’envoie badabada chabadabada
En l’air comme ça badabada chabadabada
Encore une fois badabada chabadabada
Dieu ! qu’elles balancent
Tes génitoires
Combien de joies badabada chabadabada
Moi je lui dois badabada chabadabada
À ce cobra badabada chabadabada
Si pétulant
Dans mon pétard
Branle pour moi badabada chabadabada
Branle pour toi badabada chabadabada
Et fous-le-moi badabada chabadabada
Profondément
Je te reçois badabada chabadabada
Écumant badabada chabadabada
Dans mes soies badabada chabadabada
Chabadabada chabadabada…
(Dites, c’est pas un peu casse-couilles, à la longue, tous ces chabadabada ?...)
D’après « Un homme et une femme » (chanson du film éponyme)
https://www.youtube.com/watch?v=M4yo58nTvhU -
Quelques conseils à un dragueur débutant
Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7), Trisyllabes (3)Air de java, accordéon, ambiance bal pop’…
Les greluches
T’en trouv’ras dans les baluches
Des mille et pis des sensass
Même si t’es pas plein aux as
Mais les greluches
Si jamais tu les épluches
Il vaut mieux l’avoir d’acier
C’est des fauves, des carnassiers
Les greluches
C’est pas plus futé qu’une cruche
Ça sirote des menthes à l’eau
En trouvant tout rigolo
Mais les greluches
Ça joue exprès les nunuches
Pour t’attirer dans leur lit
Et te r’tourner les glaouis
Les greluches
Ça bourdonne autant qu’une ruche
Dès qu’t’en réunis deux-trois
Des fois t’en perds ton sang-froid
Pis les greluches
Si au pieu t’as pas la bûche
Avant le lend’main matin
Toute la ville est au parfum
Les greluches
C’est sournois comme une autruche
T’auras droit à leur coup de bec
Assassin comme tous les mecs
Mais les greluches
Suffit qu’elles te gamahuchent
Tu verras, tu pardonn’ras
Tout c’que la belette voudra
Et p’t-être même tu l’épous’ras
Gaffe ! la route est s’mée d’embûches
Mon pote avec les greluches -
Les nanas
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)Si les nanas n’étaient pas là
Vous seriez tous en Sodomie
À parler de je ne sais quoi
À enfiler je ne sais qui
Quand l’Ève chue en parachute
S’étendit nue contre sa peau
A pas fallu plus d’une minute
Pour qu’Adam lui lève le capot
Bien sûr c’était une autre époque
On est devenus des égaux
Sur le papier mais tu t’en moques
Pour préserver ton p’tit ego
Si les nanas n’étaient pas là
Vous seriez tous en Sodomie
À parler de je ne sais quoi
À enfiler je ne sais qui
Le con velu de Pélagie
Lui s’effoutait pas mal sans toi
Coulant pour aucune bougie
Mais t’aurais pu rester courtois
Bien sûr ces années-là sont mortes
Tu t’es un peu calmé depuis
Mais toujours le pied dans la porte
Quand tu veux planter ton biscuit
Si les nanas n’étaient pas là
Vous seriez tous en Sodomie
À parler de je ne sais quoi
À enfiler je ne sais qui
D’après « Les ricains » (Michel Sardou)
https://www.youtube.com/watch?v=Qzd-IEd3d0I -
Mille contorsions
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Hexasyllabes (6)Ma chatte
Me gratte
Que j’aie envie ou non
Il faut que je caresse
Sans cesse
Mon mont
Ma chatte
Colmate
Son trou toujours béant
De joujoux électriques
Qui triquent
Géant
Ma chatte
Est bath
On lui ouvre les ouïes
Et sous les coups de langue
Je tangue
Et jouis
Ma chatte
Est moite
Et suinte tous les soirs
Pour le cas où s’élance
Immense
Un dard
Ma chatte
M’épate
Réclamant des mandrins
Plus gros chaque semaine
Je mène
Bon train
Ma chatte
Si coite
Attirant les messieurs
Les trait comme des vaches
Ça tache
Le pieu
Ma chatte
S’éclate
Ses mille contorsions
Me font tourner la tête
La chouette
Passion
Ma chatte
Sans date
De péremption foutra
Encore une tapée
D’épées
Hourra !
D’après « La cane de Jeanne » (Georges Brassens)
https://www.youtube.com/watch?v=9GQHbEVzVaY
À propos, j’ai réuni mes précédentes chansons détournées dans un petit recueil. -
Quand la morue rue
Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6), Octosyllabes (8)Chanson odieuse (mais réaliste)
Maquereau, si ta morue rue
Boude le miché, fuit la rue
Pour qu’elle se tienne à carreau
Brandis le gourdin, le barreau
Car sitôt la chose apparue
Baguette magique au sirop
La grognonne redevient grue
Refrain :
C’est pour ton grand boutoir
Qu’elle bat le trottoir
Pour ton fût de colonne
Que brave elle michtonne
Homme libre ô si ton tapin
Fainéante en posant des lapins
Veille à lui redresser la fibre
À coups de canne, à coups de chibre
Lui récurant le gagne-pain
Fais que pour toi seul elle vibre
Sans qu’un autre envoie le grappin
C’est pour ton porte-plume
Qu’elle use le bitume
C’est pour ton chérubin
Qu’elle file au turbin
Gai souteneur, de ta roulure
Tire au besoin la chevelure
Puis d’un viril vit tamponneur
Remis pour l’occase à l’honneur
Chasse le mou dans ses moulures
Lui réapprenant le bonheur
Et le respect à toute allure
C’est pour ton nerf chafouin
Qu’elle racole au coin
C’est pour ta longue épine
Qu’elle arpente et tapine
Si ta morue rue maquereau
Et prend soudain son air faraud
Rêvasse à des coquecigrues
Refuse qu’on la dézobstrue
Reprends la main, pistolero
Afin qu’à nouveau soit férue
L’abeille de ton dard — haro !
C’est pour ta rude verge
Qu’elle va aux asperges
Pour ton daufe ô damné
Que la mignonne en est
C’est pour ton porte-plume...
ad lib. -
Une petite chagatte
Catégories : Alexandrins (12 pieds), ChansonUne petite chagatte au bout des doigts
Obsédée mais maladroite, perdue sans toi
Une petite chagatte que tu foutais autrefois
Seule à seule je me la tâte affalée sur le sofa
Cette petite chagatte que tu kiffas
N’était pas si maladroite quand c’était toi
Tu la remplissais facile de la bite ou bien des doigts
Moi j’étais la malhabile chavirée sur le sofa
Mais tu es parti reptile chez Latifa
Et je reste l’imbécile qui s’échauffa
Je te revois qui me plantes ton énorme pine là
Oh ! j’avais les joues brûlantes et les bords du con lilas
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
Je dirai que je m’épile la foufoune et puis voilà
Mon Dieu, qu’il est difficile à branler ce machin-là)
Une petite prière monte vers toi
Avec mon trou pour la faire et mes dix doigts
Une petite prière : reviens mon beau mâle alpha
Pour m’enfiler le derrière, il te le pardonnera
(Si il arrive, si il arrive et m’voit comme ça
Si il arrive, si il arrive, j’ai l’air de quoi ?
En attendant je colmate d’un tournevis, pourquoi pas ?
Cette petite chagatte humide et qui m’apitoie)
Une petite chagatte qui pense à toi
Seule à seule je me la tâte sur le sofa…
D'après "Une petite cantate" (Barbara)
https://www.youtube.com/watch?v=AuzG5DOcaso
Vous penserez à moi quand ils la repasseront sur Nostalgie... -
Comme un piano crevé
Catégories : Chanson, Dissyllabe (2), Octosyllabes (8)Chanson punk
Couplets jetés hors rythmique par une voix fragile, nerveuse, brisée
Dissyllabes des refrains hurlés à pleins poumons
Arrière-plan de synthés inquiétants où dérivent parfois des bouffées de piano désaccordéJsuis submissive autant te ldire
Balayée par tous les blizzards
Grain dpollen fouetté au hasard
Pour le meilleur ou pour le pire
Jsuis pas maîtresse de mes désirs
Anus !
Baignoire !
Gorgeon !
Branlée !
Jronge le présent en animal
Toujours effarée dêtre au monde
Jsuis qun oubli dla chair qui gronde
À lintérieur le bien le mal
Jveux pas savoir si cest normal
Que mouille !
Genoux !
Suceuse !
Soleil !
Je prends aucune initiative
Jexpérimente le devnir chien
Ouverte à lenvie qui advient
Je suivrai bien les directives
Jme dissoudrai dans ta salive
Nous trous !
Plein fiste !
Cest mort !
À baise !
Donn-moi des trucs à éprouver
Nimporte du trash et du sordide
Dévie ma vie régie décide
Jressemble à un piano crevé
Un dieu qaurait fini drêver
Délire !
Con trash !
Jla bouffe !
Givrer !
Jsuis submissive hein rien qune faille
Un cul des lèvres à ta dispo
Un sextoy au cœur en lambeaux
Dentrée jai fui le champ dbataille
Autant qtu lsaches avant qon yaille
Oui quoi !
On elle !
Ce jhappe !
Fou aah !
…
Le refrain se poursuit ad libitum, les mots braillés ressemblant de plus en plus à des cris de bêtes, tandis que la musique elle-même se perd en rythmes sauvages et suites d’accords sans queue ni tête… -
Comptine pour les tout petits
Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)(N.B. : Penser à mettre au point une gestuelle simple et amusante, comme pour "Dans sa maison un grand cerf"…)
Vagin vagin petit lapin
Vagin vagin mon vieux copain
Ôte ta culotte
Les idées me trottent
Vagin vagin mon bel engin
Vagin vagin mon cher frangin
Lisse ta pelisse
Et ton trou à pisse
Vagin vagin mon gros machin
Vagin vagin soleil éteint
Lave ta blessure
De salive pure
Vagin vagin pruneau d’Agen
Vagin vagin jus de raisin
Range ta pelote
Remets ta culotte