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Chanson - Page 5

  • A toutes les autres passantes

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Tétradécasyllabes (14)

    Tranquillement, avec une guitare
    A la Brassens, bien sûr, même si c'est sans doute un brin trop court pour faire une chanson...

    Combien de berlingots trottinant pressés par les rues
          Que je ne caresserai pas !
    Combien de polissonnes — qui sait ? — sous la robe nues
          Où je ne mettrai pas le doigt !

    J'ai chanté à foison celles que j'aimai, les connues
          — Bibliquement, ça va de soi,
    Mais l'herbe est bien plus verte et les chatounes plus velues
          Hors l'ordinaire de mes draps.

    Adieu, mes coups foirés, virtuelles déjà caduques
          Qui ne levez pas le regard !
    Adieu, ô mes chéries ! De mon balcon je vous reluque
          En m'asticotant le bazar.

     

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  • Hommage d'un mâle

    Catégories : Chanson, Heptasyllabes (7)

    A chantonner tendrement, d'une voix de fausset (castrats bienvenus)

    Madame, je me prosterne,
    Implorant vos beaux orteils
    D'introduire en le sérail
    Le ver, le chien vil et terne
    Qui ose, la queue en berne,
    Souhaiter d'être votre boy.

    Sur l'autel de vos licences
    J'abolis mon triste égo ;
    Si les hommes sont égaux,
    La femme est d'une autre essence :
    Une déesse en substance
    Dont je serai le Lego.

    Je sais faire le poirier
    Tout nu, le porc aux amandes,
    Bander dur et sur commande,
    Prendre un gros plug dans l'œillet,
    Lécher tout, même les pieds,
    Et, bien sûr, j'en redemande.

    Laissez-moi, de vos soumis,
    Devenir le plus commode ;
    Que vos mains rudes me rodent ;
    Changez mon odieux goumi
    Et ma personne en fourmi
    Aimant les coups et les godes.

    Quoiqu'à vrai dire novice,
    Inconnu dans le milieu,
    Je ferai miens de mon mieux
    Vos jeux cruels, vos caprices,
    Vos luxures et vos vices —
    Tout cela d'un cœur joyeux.

    Sous le joug de vos fantasmes,
    Ecrasé d'autorité,
    Je plierai ma nudité
    A vous offrir et le spasme
    Et — j'y aspire ! — l'orgasme
    Que cent fois vous méritez.

    Par-dessus tout, je vous aime,
    Révère vos yeux saphir,
    Vos plus secrets élixirs,
    Vos crocs effilés de gemme !
    Votre voix comme un poème —
    O l'entendre m'agonir !

          En aparté :
    Qu'elle dise non, je file
    A quatre pattes, serein,
    Frétillant de l'arrière-train,
    M'offrir à Madame Odile,
    Qui sera moins difficile
    Et moins chère, nom d'un chien !

     

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  • Ils verront la lumière

    Catégories : Chanson, Pentasyllabes (5), Trisyllabes (3)

    A fredonner dans le noir.
    Loin, très loin, pleure un accordéon...

    Pose un doigt
    Sur ma bouche
    Toi et moi
    On se couche
    L'air mouillé
    De ta douche
          Vient nous réveiller

    J'ai tes seins
    En partage
    Tes deux mains
    Pas très sages
    Font des leurs
    Nos visages
          Prennent des couleurs

    On se sent
    En avance
    Sur le temps
    Le silence
    Est-il d'or ?
    Je me lance
          Il pleut au dehors

    Ton genou
    Qui me frôle
    Que c'est doux !
    Ta corolle
    S'ouvre et toi
    Tu t'envoles
          O sentiers étroits !

    Ils verront
    La lumière
    Ils liront
    Nos paupières
    On sera
    Pas peu fières
          Tout nous trahira

    Oui la nuit
    Nous accueille
    Ton dos luit
    Une feuille
    J'y fauche un
    Millefeuilles
          De baisers mutins

    Pose un doigt
    Sur ma bouche
    Toi et moi
    On se couche
    Antres chauds
    Et farouches
          Au creux de nos peaux

     

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  • La sœur de Jean (ô gué !)

    Catégories : Chanson, Hexasyllabes (6)

    Pour égayer vos prochaines réunions de famille : mariage, fiançailles, première communion, obsèques de pépé, etc.
    A donner à chanter, en fin de repas bien arrosé, à un gosse de 8-10 ans à la voix virginale et candide, genre enfant de chœur, de préférence pas trop dessalé. Pour l'encourager, les invités taperont dans leurs mains et joindront leurs voix sur les reprises.
    Succès garanti, ou alors c'est que vous avez lésiné sur le jaja.

    Elle est d'une autre caste
    Que nous apparemment
    N'offrant jamais un chaste
    Baiser la sœur de Jean
          O gué !
    Baiser la sœur de Jean

    Elle tourne le dos
    Boude à tout bout de champ
    En se contentant d'o-
    -Piner la sœur de Jean
          O gué !
    -Piner la sœur de Jean

    Elle dit non, bégueule
    A qui n'a plus de pain
    Et mendie une seule
    Miche à la sœur de Jean
           O gué !
    Miche à la sœur de Jean

    Quand une sauterelle
    Paraît, elle prétend
    Que la bête s'appelle
    Bourdon la sœur de Jean
          O gué !
    Bourdon la sœur de Jean

    Elle promet la lune
    Empoche votre argent
    Ne jamais confier une
    Chatte à la sœur de Jean
          O gué !
    Chatte à la sœur de Jean

    Il roule par étapes
    A un rythme affligeant
    Le vieux tacot, le tape-
    Cul de la sœur de Jean
          O gué !
    Cul de la sœur de Jean

    Dans tout le voisinage
    On ne l'aime pas tant
    C'est bizarre l'image
    Qu'ont de la sœur de Jean
          O gué !
    Un tas de braves gens

    On la déteste en somme
    Avouons-le sans tourment
    Au fait, elle se nomme
    Annick la sœur de Jean
          O gué !
    Annick la sœur de Jean
          O gué !
    Annick la sœur de Jean
    (ad libitum)

     

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  • La vie en rouge

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8), Pentasyllabes (5)

    Blues lent pour voix d'homme rocailleuse, épuisée.
    Accompagnement (percus, synthés...) monotone, brutal et de plus en plus lancinant.
    Envolée de jolis violons sur le dernier couplet.

    Ah !
    Mmmm...
    Ouille !
    (Profond soupir...)

          Il m'en bat les couilles
    Quoique je fasse il me travaille
    Au corps il me tue il me souille
    On dirait qu'il cherche la faille

          Il me pique ma thune
    Pour en avoir plus il me tanne
    Si jamais j'dis non sans aucune
    Pitié alors il me castagne

          Il me cloue la viande
    Au vu et au su de tout l'monde
    Les mecs défilent et moi je bande
    Quand ils me font des trucs immondes

          Je n'vois plus personne
    A part ces ordures qui dessinent
    Des cartes de France dans mon trou d'homme
    Pendant qu'ses ongles m'assassinent

          Il m'électrocute
    Il me fout du jus dans la bite
    Ce mec est un vrai fils de pute
    Il s'rait grand temps que je le quitte

          J'ai perdu ma place
    En caisse de la station service
    A cause de ces traces dégueulasses
    De fouet sur mon cou et mes cuisses

          Il m'oblige à faire
    Les courses le ménage la tortore
    Et quand j'ai fini j'ai un verre
    De sa jute pour tout réconfort

          Il me mord la couenne
    Et surtout il faut pas qu'je chouine
    J'suis à la colle avec une hyène
    Est-ce que c'est pareil chez les gouines ?

          A blanc il me saigne
    Jusqu'à temps que j'donne des signes
    De vertige alors il me beigne
    Je suis K.O. sur toute la ligne

          Il me grime en truie
    En vieille en bourge un peu destroy
    Au fond c'est clair il me détruit
    Il restera rien d'ce vieux Roy

          Il me traîne en laisse
    Dans la plus parfaite indécence
    Au milieu du parc il me fesse
    Jusqu'à ce que j'aie le cul qui m'lance

          Il me dilacère
    Après m'avoir couvert de cire
    Brûlante à la gorge il me serre
    Certains soirs je m'attends au pire

          Il me décapsule
    Avec des engins peu graciles
    C'est un cap une péninsule !
    Comme dit l'autre espèce d'imbécile

          Vrai il me possède
    Aimer ce gars c'est du suicide
    Un jour on me retrouv'ra raide
    Un couteau enfoncé dans l'bide

          Faudrait qu'je les mette
    Avant d'finir échec et mat
    Avant que vraiment ses plombs pètent
    Et qu'il me crève à coups de lattes

          Mais ça y a pas mèche
    Si j'm'en allais ça serait moche
    C'est mon foyer c'est là qu'je crèche
    Pis j'ai ce mec dans la caboche
    Ouais j'ai ce mec dans la caboche

     

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  • Les pieds nickelés (et moi)

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    Chanson réaliste
    (A entonner avec feu et un accent des faubourgs prononcé)

    Y a trois garçons dans mon pageot
    Trois loulous, trois affreux jojos
    Qui me prennent pour une pute
    Qui démolissent ma réput'
    Mais me réjouissent le derjo

    Y a trois vauriens dessous ma couette
    Un qui m'enfile, un qui me fouette
    Un qui me fait pipi dessus
    M'oblige à sucer des bossus
    Mais me baise comme un poète

    Y a trois zonards dans mon plumard
    Un black, un maigre et un mastard
    Tous plus malveillants que des teignes
    Oh ! croyez pas que je me plaigne
    Leurs jeux vicieux, c'est mon caviar

    Y a trois gangsters sur ma paillasse
    Qui me font sauter la culasse
    A coups de cric, de vilbrequin
    Avec des rires de requins
    Qu'il est bon d'être leur pouffiasse !

    Y avait trois mecs sur mon divan
    Jo le bestial, Zak et Yvan
    Z'ont chouravé quelques bécanes
    Et les voilà tous en cabane
    ... Demain je retourne au couvent

     

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  • Suzon

    Catégories : Chanson, Décasyllabes (10)

    A chanter d'une voix traînante, rauque et sensuelle à la Juliette Gréco...

    Suzon la salace a le cul petit
    Comme un nid d'oiseau, mais dont l'appétit
    Pour les mandrins longs, épais et habiles,
    N'est plus ignoré d'aucun homme en ville ;
          Dès le soir venu, elle élit l'un d'eux
    Parmi ceux qui près de chez elle passent ;
    Qu'importent son nom, son âge ou sa classe ;
    Certaines nuits, même, il lui en faut deux,
          Suzon la salace.

    Suzon la coureuse offre à ses amants
    Des mets délicats, du vin de sarment,
    Puis, d'une main souple, les déshabille
    Pour les revêtir de dessous de fille ;
          On lui voit alors l'œil surexcité ;
    Grinçant des mâchoires et l'âme fiévreuse,
    Elle fait subir à son « amoureuse »
    Des tourments empreints de lubricité,
          Suzon la coureuse.

    Suzon la féroce éjecte au matin
    Quelque mâle en string, titubant, éteint ;
    On le plaint, on l'aide à reprendre vie ;
    Il arrive qu'un imprudent l'envie ;
          L'un de ces gâtés perdit la raison,
    Un autre obliqua vers le sacerdoce ;
    Tous ont mis des mois à soigner les bosses
    Qu'à l'âme elle leur fit dans sa maison,
          Suzon la féroce.

    Suzon l'insatiable, où te caches-tu ?
    Chacun se languit de ton con goûtu ;
    Les hommes sont niais et beaucoup trop sages
    Depuis que tu es partie en voyage ;
          L'épouse gémit car ils bandent mou,
    Sanglotent au lit, chipotent à table
    Dans la ville entière — ah ! c'est lamentable !
    Suzon, par pitié, reviens, reviens-nous,
          Suzon l'insatiable !

     

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  • L'ami fidèle

    Catégories : Chanson, Octosyllabes (8)

    A chanter sur un rythme lent et langoureux

     

    Mon homme est parti à la ville
    Me laissant vide par dedans
    Il reviendra, je suis tranquille
    Mais baise-moi en attendant

    Ma copine elle aussi fréquente
    Quelqu'un d'autre, c'est évident
    Je n'en serai que plus fervente
    Oh ! baise-moi en attendant

    Pourquoi faut-il que j'aie envie
    D'être prise à longueur de temps ?
    Est-ce normal ? Est-ce une vie ?
    Bah ! baise-moi en attendant

    Joujou qui me restes fidèle
    Et pénètres mes sentiments
    Je te chevauche à tire-d'aile...
    Plus de piles ? Ah ! c'est assommant

     

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